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A la sortie du film, je n’étais pas intervenu car je pensais que comme tout le monde avait aimé KUNG FU PANDA ici, ce n’était pas absolument nécessaire que je vienne faire mon difficile juste par plaisir un peu. Mais voyant l’avis de Leto II, et sans pour autant écrire une critique à mon tour, je me suis dit qu’il serait quand même intéressant de soutenir son point de vue, permettant ainsi de contrebalancer tout ça.
De DreamWorks, j’ai une vision ultra-mitigée de la chose, parce que sans vouloir me la jouer ou pour faire style, je n’ai jamais été un grand fan. J’ai seulement apprécié un minimum CHICKEN RUN, un tantinet SHREK, et plutôt beaucoup WALLACE & GROMIT (leur meilleure œuvre selon moi). Pour le reste, c’est nul ; ou au mieux, c’est pas (trop) mal.
Par exemple, les deux suites de SHREK m’ont carrément filé une indigestion malsaine de l’ogre : trop de références, trop de gags redondants, trop de péripéties amères et sans variétés (Adamson n’a d’ailleurs pas fait mieux avec NARNIA, et son successeur, Chris Miller a trouvé le moyen d’enfoncer la franchise encore plus qu’elle ne l’était déjà). FOURMIZ avait certes au moins le mérite de ne pas avoir pour lui un scénario des plus crédules mais l’ayant vu en VF, malheureusement la voix proprement insupportable de Daniel Lafourcade avait grandement terni mon avis sur la question. Quant à BEE MOVIE, tout le film – du début à la fin – est tout simplement insipide, doublé de surcroit d’un mauvais goût fâcheux.
Je pense qu’il ne faut pas immédiatement voir chez ceux qui n’apprécient pas un « film sans autre prétention que celle de divertir » une volonté de se démarquer de la masse. Personnellement, et j’en suis sûr, c’est pareil pour Leto, lorsque je dis ne pas avoir aimé tel ou tel film, je ne suis aucunement à la recherche d’une quelconque forme de reconnaissance. En fait, c’est élémentaire, si je dis que je n’ai pas aimé, c’est que – vraiment – je n’ai pas aimé. Je me rappelle que pour KUNG FU PANDA, je n’ai sincèrement pas ri ni souri ne serait-ce qu’une seule fois de tout le métrage. Avec mes amis, on était éberlués ; on ne comprenait pas. Certains disent avoir trouvé la mise en scène tantôt correcte tantôt merveilleuse, pour ma part, je l’ai trouvée éperdument fade (sauf le début, comme l’a remarqué Dr. Fred, avec le rêve de Po).
Et qu’on ne vienne pas me dire que j’ai perdu mon âme d’enfant… parce que ce serait totalement faux. Je précise, au cas où, que je suis fan des films d’animation Disney de 1937 (BLANCHE-NEIGE), de 1959 (LA BELLE AU BOIS DORMANT), de 1951 (ALICE AU PAYS DES MERVEILLES), ou encore de 1950 (CENDRILLON) ; en ces temps-là, le travail d’animation était époustouflant de même que le travail artistique était magnifique. Je précise encore que je suis un fan de la première heure des œuvres – installant souvent du rêve – du studio Ghibli (et pas que de celles de Miyazaki, mais aussi des films de Takahata, de Morita, ou de Kondô – le sublime SI TU TENDS L’OREILLE). De la même manière, j’adore Pixar et je me laisse facilement séduire par (presque) tout ce qu’ils peuvent proposer, jusqu’à leurs films les plus mièvres (alors que pourtant, ils ont eux aussi le défaut récurrent de la mise en scène, qui est majoritairement assez simpliste).
Comme je l’ai déjà dit, je ne vais donc pas écrire une critique de KUNG FU PANDA (Leto II s’en est chargé un peu avant moi, et même si je ne suis pas à 100% d’accord avec lui, ce que je pense du film se répercute largement dans ce qu’il peut en dire), mais du reste, je tenais à appuyer son sentiment de frustration et de déception (je me permets d’enlever le « semi » au passage) car il me parait important de contraster les retours du public sur la dernière sortie de DreamWorks (sinon, après, ils vont se rétamer de plus en plus, les pauvres…)
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