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 Sujet du message: Quantum of Solace
MessagePosté: Ven 31 Oct 2008 21:07 
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Quantum of Solace

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Rêvé-je ou le sujet n'a-t-il pas encore été créé ? Il me semble que non, j'ai bien fouillé et n'ai rien déniché.
Un petit sujet sur le dernier James Bond, vu ce matin sur les Champs Elysées (je précise aussi que j'y suis allé en scooter - et qu'il pleuvait à froides gouttes), à la première séance, dix heures, c'est dire si j'étais au taquet, non en fait, c'est juste parce que j'avais mille choses à faire aujourd'hui, que je ne pouvais pas y aller ce soir et que si je ne m'étais pas forcé à me lever, j'aurais dû attendre la semaine prochaine, bloqué par le boulot. Voilà, donc j'ai tout vu, tout entendu.
Vous auriez même pu me voir à la TV ce soir si j'avais répondu aux mecs qui interviewaient à la sortie, mais j'étais très (très) pressé.
Passons au film !

22ème James Bond de la série, ce Quantum of Solace, au titre plutôt étrange à première vue (si on ne sait pas, on ne comprend pas tout seul), possède un titre étrange à deuxième vue. On pourrait le traduire approximativement par "un minimum de consolation", ce qui correspond absolument au thème principal du film : la vengeance. Par "minimum de consolation", on entend donc le petit goût amer que l'on a dans la gorge et surtout dans les tréfonds de son âme une fois sa vendetta accomplie.

Car c'est avant tout une vendetta, une histoire de comptes à régler, une remise à zéro de la pendule. Alors, pour voir ce 007 dans les meilleures conditions, je vous conseille d'avoir vu l'avant-dernier film, Casino Royale, sans quoi vous risqueriez d'être un peu paumés.
La toute première scène de Quantum of Solace démarre une heure seulement après la fin de Casino Royale.
Bond, après s'être fait trahir par Vesper, a retrouvé la piste (grâce à Vesper d'ailleurs) de Mr White, son employeur (de Vesper), membre d'une organisation très secrète, même pour le MI6. Ultra-secrète serait le terme exact.
Bond est mal, il était prêt à tout lâcher, le costard, l'Aston Martin, pour les beaux yeux de sa brune, et elle a fini noyée dans un ascenseur.
Seulement, si Vesper a trahi, c'était par amour pour un autre bonhomme (celui qui lui avait offert le nœud algérien).
En gros, c'est pas qu'elle n'aimait pas Bond, c'est qu'elle n'avait pas le choix.
En très très gros, voilà ce qu'il faut savoir avant de s'attaquer à la suite.

Ce qu'il y a, c'est que tant que Bond n'a pas compris cela de lui-même, tant qu'il n'a pas attrapé Mr White, tant qu'il ne sait pas ce qu'il s'est réellement passé entre Vesper et l'autre bonhomme justement, il ne lâchera pas l'affaire. C'est là que commence Quantum, par une course-poursuite sur les routes sinueuses de l'Italie, avec un Bond qui ramène Mr White au MI6 pour l'interroger. Je n'en dis pas plus.

Moralité, je suis assez mitigé. je tenais Casino Royale en très haute estime, et je le tiens toujours d'ailleurs, et j'avais placé la barre très haut pour sa suite. Changement de style, un Bond qui n'a pas bougé d'un iota (d'un quantum), heureusement, toujours aussi incisif, brutal, efficace, bref, il ne perd pas de temps et il envoie du lourd.
Mais finies les petites subtilités du scénario. Le film est beaucoup plus classique... Mais pourtant, ce n'est pas pour me déplaire. Je suis pas si mitigé que ça finalement... puisque j'avoue avoir pris mon pied pendant deux heures.
J'attendais peut-être trop du personnage de Vesper et de ce que je supposais de son passé, mais les réponses sont là, ainsi que Matthieu Almaric. Là je vous le dis tout de suite, c'est le bad guy que j'ai préféré de tous les James Bond que compte la série.
Là où j'ai vraiment calé, le seul point noir que j'aurai en fait, ce sont les Bond-girls. Non mais n'importe quoi la nouvelle... Vraiment, vraiment déçu après une Eva Green mystérieuse, complexe, envoûtante, on se retrouve face à face avec une planche à pain morne, inexpressive (deux expressions pour dix émotions, c'est dire), à l'histoire vue mille fois...
L'autre remonte un peu le niveau, mais vu qu'on ne la voit pas beaucoup et qu'elle m'a rappelé une ex, j'ai pas tant accroché.

Ouf, je n'ai pas dit le dixième de ce que j'avais prévu...
J'attends quelques commentaires avant de poursuivre, je suis avide de voir vos réactions.

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MessagePosté: Sam 1 Nov 2008 01:37 
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Que pouvait-on attendre de ce QUANTUM OF SOLACE après un très bon CASINO ROYALE où Campbell avait revisité avec classe et minutie le mythe 007 ? Certainement beaucoup… Seulement ça, c’était avant d’avoir vu les trente premières secondes du film. Bah oui, dès la séquence d’ouverture, le père Forster galvaude la copie d’un malaise immense qui, au demeurant, nous hantera toute la séance durant. C’est simple : en l’espace de trois plans et deux raccords, on a déjà compris l’équation… on a déjà compris à quoi s’en tenir. Une course-poursuite massacrée de mains de maître a en effet suffit à me persuader que suivre ce QUANTUM OF SOLACE n’allait pas être de tout repos. La faute notamment à Forster qui, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, s’est retrouvé dans les terribles travers de l’étourdissante mode du sur-découpage. Parkinson l’aurait-il touché par mégarde ? Possible. Surtout quand on voit à quel point le cadre est mobile et tremblotant. Mobile, mais pas souple. C’est tout le problème.

Confiné dans sa certitude qu’une scène d’action doit forcément bouger en même temps que la caméra, Forster s’est montré foncièrement borné, tant sur le fond que la forme. Ainsi, de scènes d’action, on a surtout affaire à des scènes illisibles où la seule chose d’à peu près intelligible réside dans quelques pixels se cognant entre eux. Et comme si ça ne suffisait pas, pour toujours ajouter un peu plus d’incompréhension chez le spectateur, le bougre s’est amusé à filmer le tout en plans, pour la plupart, (très) serrés. Résultat des courses, on se retrouve bien vite réduit en charpie devant ce choix étouffant, et pas moins vite, nos pauvres yeux crient misère. Dès lors, on commence à saisir qu’à chaque scène d’action, il va falloir se préparer à pleurer (littéralement) en plus de ne rien percuter (à part les zoulies voitures). Cette manière de procéder est d’autant plus déplorable qu’elle a tendance à totalement détruire l’ingrédient versé par Campbell dans le précédent CASINO ROYALE donnant à 007 une nouvelle dimension : l’espace (sans rire). Ce faisant, Forster bousille, strictu sensu, l’échelle des plans en supprimant l’espace en question, ou du moins en le diminuant profusément ; du coup, c’est tout son film qui bascule dans une situation bancale, presque voué à l’implosion.

Donc, pour reprendre, certains me diront peut-être que, quand même, il ne faut pas en faire tout un plat car il ne s’agit ici ni plus ni moins que d’un montage nerveux… Mais précisément, c’est là que le bât blesse, parce que justement, c’est tout sauf un montage nerveux – épileptique serait un terme bien plus approprié en la circonstance.
Pour synthétiser, ce QUANTUM OF SOLACE, bien ?
Ben non.
Mauvais alors ? Ben… non.
Et c’est clairement le paradoxe du métrage.

Cadre et montage, pas bien. Ça c’est dit, c’est pesé. Dans ce cas, qu’est-ce qui peut bien avoir sauvé l’essentiel de ce nouveau James Bond ? Son scénario ? A mon sens, pas vraiment. Même s’il n’est pas mauvais en soi, je le trouve étriqué, pas suffisamment rôdé, un peu trop dispersé. Et surtout, il n’entre pas assez en symbiose avec l’univers et l’ambiance 007. J’ai bien conscience qu’on tient là un épisode de la vie de Bond volontairement distancié par rapport à ce qui se fait d’ordinaire… Mais pourtant, ce qu’on nous a proposé ne m’a pas franchement convaincu. Parce que le scénario se dresse résolument en écho à celui qui a fait les beaux (?) jours de Jason Bourne – les mêmes idées soutiennent respectivement l’un ou l’autre des deux (quatre) films.

Etant donné que je ne crois pas que ce nouveau Bond ait été sauvé par son humour elliptique, il nous reste donc le jeu des acteurs. Et c’est bel et bien ça qui, d’après moi, a évité à QUANTUM OF SOLACE un naufrage annoncé. Daniel Craig par exemple est très crédible (et donc très bon) dans son rôle de l’agent désabusé, indifférent à tout, différent à ce qu’il était avant. Trainant sa vieille carcasse un peu partout, jamais 007 n’aura été aussi distant : ses traits sont sillonnés et son visage creusé par un lourd passif. Seule persiste encore une infime lueur dans ses yeux bleutés, contrastant avec son détachement de tous les instants, fixant l’horizon dans un élan morbide. Dans la même verve, Mathieu Amalric, acteur que j’adore par ailleurs, est tout simplement éclatant. Personnage sinistre dont le ton est toujours décalé, posé et calme, Dominic Greene, nom écologique, est à la fois puissant et impitoyable. Dans l’empreinte de ce postulat, Amalric campe avec brio cet homme d’affaire, pilier en outre de la mystérieuse organisation contre laquelle Bond doit lutter. Entouré par son halo de sûreté, Amalric parait un temps intouchable avant d’exploser dans un ultime sursaut héroïque.

Voilà donc un film pas formidable mais dont l’essentiel a été sauvé par un duo d’acteurs Craig/Amalric qui fonctionne à merveille. Sans ça, je n’aurais pas donné cher de la peau de QUANTUM OF SOLACE.
[Vous m'excuserez de ma conclusion bâclée ; je tombe de sommeil.]


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MessagePosté: Sam 1 Nov 2008 15:04 
Gardien des Secrets de la Mégastructure
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Taytay a écrit:
Annonce importante :

pour ceux qui n'ont pas encore vu James Bond, n'y allez surtout pas ! c'est complètement nul : scénario, environnement, le méchant.... tout est nul. c'est vraiment un film pour se faire du fric. un bon conseil : allez voir autre chose.


Chaque chose à sa place, merci.

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MessagePosté: Dim 2 Nov 2008 07:56 
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Inscription: 09 Fév 2008
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Localisation: Loin...
A part le commentaire ridicule mit un peu plus haut, voici ce que je pense de ce film.

Moi, je fait partie des inconditionnels du James Bond brun, de ce fait, j'ai toujours autant de mal à accepter Daniel Craig dans ce rôle. J'ai considérer Casino Royal comme un excellent film d'action mais pas comme un James Bond, et à la vue de la B.A de QOS, je pense que ce ne sera juste qu'un film d'action à mes yeux.

Je ne sais pas ce que vous en pensez du fait que je fait partie des James Bond Fan choqué par un blond mais sachez que je ne nie pas le fait que Daniel Craig possède beaucoup de talent.

Bref, j'ai dit ce que j'avais à dire^^

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MessagePosté: Dim 9 Nov 2008 00:41 
The old man
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Localisation: Joker
C'était sympa. Sympa parce que Daniel Craig reste génial, Judi Dench a toujours la classe et que Mathieu Amalric se défend très bien (et pourtant le film n'est pas spécialement généreux avec son rôle).

Je ne vais pas m'attarder sur les scènes d'action totalement illisibles et épileptiques. Et dire que je trouvais que Michael Bay en faisait parfois trop... Je crois que j'étais bien innocent parce que là c'est d'un brouillon et d'un chaos... Fichtre! S'ils avaient montés des scènes issues d'autres films, je pense que je ne m'en serais pas aperçu.

Le scénario quant à lui est assez mince mais la quête reste vive et dynamique. J'avais un peu peur du syndrôme "Bourne" (qu'on trouve dans les fameuses scènes d'action) mais il y a quand même des éclairs de lucidité de Bond qui sauve l'identité du film - je pense notamment à l'Opéra, le meilleur moment du film à mon goût.

De même on revient un peu au source de Bond avec cette mystérieuse organisation mondiale - le Spectre remis au goût du jour. Ca j'ai bien aimé, de même on sent qu'ils visent des objectifs bien plus universels avec un côté dominateur du monde discret bien sympa.

Côté gadget rien du tout bien entendu mais les technologies qu'ils utilisent sont tellement pointues et par moment carrément fantaisistes que finalement ça compense ^_^

Sinon dernier point, négatif celui-là. J'ai trouvé les ficelles parfois un peu trop grosses, surtout lorsque le film se veut sombre et dur, on tombe un peu par moment dans la caricature - parce que le Général, il est tellement immonde et c'est fait tellement au premier degré sans recul ni finesse, que ça en devient un peu navrant - même si le côté lamentable du personnage est j'imagine en parti voulu. Reste que ce n'est pas spécialement un cadeau pour aider à creuser le background de Camille de lui donner un ennemi de ce genre.

Bref je me range du côté des avis mitigés, il y a du bon mais aussi du mauvais. Beaucoup moins convainquant que Casino Royal, reste la thématique de la vengeance traitée de façon intéressante que Daniel Craig porte carrément Physiquement avec une grande efficacité.

Avec le final de Casino Royal ("I 'm Bond, James Bond"), j'espèrais qu'on allait assister à la naissance de 007, mais avec ce Quantum of Solace - qui fait quand même très transition - on se rend compte que notre agent est encore très immature et que "maman" va devoir encore le couver quelques temps, ce qui n'est pas plus mal non plus.

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MessagePosté: Mar 11 Nov 2008 16:22 
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Inscription: 01 Mar 2007
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Localisation: Académie Honnōji
J'ai enfin pu voir ce que Quantum of Solace avait dans le ventre afin de me faire rêver pour les 2-3 ans à venir concernant cette saga que j'affectionne tout particulièrement. Le film avait la lourde tâche initiale de reprendre un flambeau d'un Casino Royale que j'avais trouvé efficace et très convaincant, tant pour la performance de Daniel Craig que pour la seconde réalisation magnifique qu'offrait alors Martin Campbell à la saga à mon sens. Outre cet objectif, j'avoue que j'ai été fortement inquiété par les échos provenant d'une certaine Soubrette lors de la sortie du film, admettant assez difficilement de lire que ce nouvel opus pouvait se révéler être mauvais. J'avoue que je l'ai été tout autant par la suite par les autres commentaires avant de voir le film... Bref, j'espérais donc aussi que ce film vise juste et me fasse oublier le temps d'une séance ces observations qui étaient sûrement on ne peut plus légitimes.

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Eh James ! Dis-moi que Nonod s'est trompé et que tes aventures ne donnent pas envie de se doter très vite d'un sac pour vomir à cause de la réalisation de tes scènes d'action ! ^_^

Je ne vais pas tourner très longtemps autour du pot, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce film, mais pas pour les aspects auxquels je m'attendais. Bon, j'aborde le gros point noir de ce film déjà évoqué ici : la réalisation. Je ne connais rien de la filmographie de Marc Foster, je ne me permettrai donc pas de le juger sur ce simple film. Toujours est-il que certaines scènes m'ont étonné dans le mauvais sens de par la réalisation. Les gros plans dans les scènes d'action, c'est bien à petites doses ; mais quand ce n'est que ça dans presque l'intégralité de ce genre de scènes de ce film, on frôle l'indigestion tant on n'y comprend rien parfois. Et pourtant, le réalisateur avait l'air de s'être bien cassé la tête pour faire des scènes cohérentes entre l'action et l'espace, comme le prouvent les scènes à Sienne et dans l'opéra de Bergen. C'est dommage que la réalisation soit assez brouillonne, il y avait du bon travail à mettre en valeur. En revanche, on en a presque mal pour certains quand on voit ce qu'ils peuvent prendre dans les dents avec ces fameux gros plans trop abusifs...
:Luffy hilare:

Deuxième point noir, beaucoup plus minime celui-là, c'est Olga Kurylenko comme l'avait pu relever Emilio. Ce n'est pas qu'elle joue mal, mais je l'ai trouvé bien en deçà de ses partenaires. Et surtout, elle ne tient absolument pas la comparaison avec Eva Green dans le même registre. Même si le personnage de Camille ne m'a pas paru trop fondamental, j'ai apprécié en revanche que ses relations avec James restent assez stoïques et que ça ne part pas en vrille sur une relation sentimentale à l'eau de rose qui n'aurait certainement rien apporté au film. En parlant des acteurs, je vais me contenter de faire échos aux réactions précédentes : Daniel Craig et Mathieu Amalric tiennent bien la route dans cet opus et nous offre une très bonne prestation. Si Daniel Craig campe un Bond toujours aussi intéressant, Mathieu Amalric quant à lui se voit offrir un personnage étonnamment bon et qui ne joue pas dans la surenchère, comme le prouve leur dirty-fight dans l'hôtel bolivien qui tombe en ruine où Greene ne se mue pas comme par magie en dieu des arts-martiaux. Pour finir, Judi Dench donne toujours cette intérêt inébranlable qu'elle insuffle à M depuis bien longtemps.

Ce que je retiens surtout de ce film, et c'est bien là le point qui m'a le plus plu, c'est la trame générale du récit. Le scénario en lui même est relativement classique pour un Bond mais la trame dans laquelle ce scénario s'inscrit interpelle admirablement bien le spectateur. Lorsque que j'avais vu la bande-annonce de cet opus, je me demandais bien ce que pouvais appeler Greene par "le bien le plus précieux sur Terre". Je m'imaginais alors une substance quelconque, un matériau pour construire une arme peut-être ; mais j'étais loin de m'imaginer que l'eau serait le nerf de la guerre de cet opus. ^_^ C'est à partir de cette révélation que j'ai énormément aimé cet opus, qui s'inscrivait alors on ne peut mieux dans le contexte contemporain et donnait une portée assez conséquent au message sous-jacent du film à ce propos. J'ai bien aimé aussi la mort des idéologies annoncée dans cet opus, là où le business est roi chez tous les acteurs. Je trouve que c'est plus intéressant d'avoir des opposants seulement guidés par le profit et renforcés par l'incompétence, et l'ignorance, des dirigeants plutôt qu'avoir encore à notre époque des opposants pseudo-prédicateurs du retour du régime soviétique, ou régimes assimilés, qui sont, on peut le dire, bien hasbeen pour ce type d'histoires. En revanche, j'ai trouvé que cette bonne intention était quand même encore un peu trop policée avec certaines personnes visées. En effet, j'ai été déçu de voir que l'on conserve un dualisme antédiluvien pour les Américains, avec un agent de la CIA en "méchant" cynique et un autre en bon samaritain "altruiste" qui brave sa hiérarchie ; et qui comme par hasard finit récompensé pour son intégrité morale. Si le réalisateur voulait une critique ouverte de leur système, il n'avait qu'à y aller à fond au lieu de nous laisser un peu sur notre faim avec ce point.

Quantum of Solace est un bon divertissement, terni à bien des égards par une réalisation parfois très curieuse, mais avec une trame générale bien pensée et qui donne à réfléchir sur bien des points quant à l'actualité. Servi par des acteurs convaincants, Quantum of Solace mérite que l'on s'y attarde ne serait-ce que le temps du simple séance.
:Vogue Merry:

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Eh non, tu ne rêves pas James, il est cool ton film. ~_^

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MessagePosté: Sam 15 Nov 2008 23:07 
1 Berry

Inscription: 06 Juil 2008
Messages: 20
Localisation: Dans la noosphère...
J'ai été assez déçu par ce film...
Je répète surement ce qui à été dit dans les précédents commentaires mais la façon dont ce film a été tourné est très déroutante. A l’image de la poursuite en voiture qui donne la nausée et dont on ne comprend pas grand-chose.
Le scénario est quant à lui très classique (un énième film sur l’environnement), très prévisible, trop sans doute.

Par contre, bon point du côté des acteurs, Daniel Craig confirme sa performance, prouve qu’il à sa place dans un James Bond. Il incarne film un esprit déchiré entre le devoir et la vengeance qu’il fait très bien ressortir. Olga Kurylenko est assez convaincante pour un premier film et qui plus est possède un certain charme. Reste le méchant, Matthieu Amalric (cocorico^^), très bon, du niveau du précédent vilain Mads Mikkelsen, il possède néanmoins une personnalité moins travaillée.

Au final, après une grosse campagne publicitaire, une affiche alléchante, la suite de l’excellent Casino Royale déçoit pas mal. Seul le jeu d’acteur et les nombreux pays ou a été tourné le film méritent qu’on aille le voir.


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MessagePosté: Mar 18 Nov 2008 10:36 
Cryptkeeper
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Inscription: 19 Oct 2004
Messages: 1145
Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
Suis allé voir le film hier soir et parti avec un brin d'amertume pour cet opus.
LA réalisation tout d'abord qui fut quelque peu décriée et ça se comprends, on s'en prends plein la gueule pour peu de compréhension. Pire que le découpage stromboscopique, c'est surtout le fait qu'on a l'impression d'avoir un caméraman, son outil de travail à l'épaule et le portable réglé en permanence sur Vibreur.
Moi qui suit sujet au mal de mer, je dois dire qu'il métait assez dur de suivre certaines scènes (surtout la course poursuite du début) sans avoir quelques relants de Pop corn.
La lisibilité des combats est certes très difficile mais pas insurmontable pour moi, quoique, on est obligé de se focaliser sur celles-ci a donf, ce qui est fatiguant pour les yeux et qui, je dois le dire, n'est pas ce que j'attends d'un film qui doit permettre de se détendre sur un bon fauteuil.

Le scénario, même si il est bateau a tout de même l'intérêt d'être bien dans la continuité de casino royale.
On a encore là un méchant qui n'est pas là pour détruire le monde à tout prix via une arme secrète, mais qui est simplement présent pour faire son beurre sur le dos de pauvres gens. Et d'ailleurs cela reste dans la continuitéde mes bonds favoris ^^
Assez amusé d'ailleurs de voir un défenseur de la cause envirronementale se servir de l'eau (original comme chantage) pour justement faire des affaires.
Le gros point noir de l'épisode étant tout de même la james bond girl. On a le retour des potiche sans cervelle et cela m'énerve. Oh ! Mon amant a voulu me tuer ! Mais je vais le revoir pour qu'il m'offre au méchant pas charismatique pour un sous. Mince, je vais aller le revoir pour qu'il me re-tue, etc, etc, etc...
Non mais, rendez-nous les bond girls combattives de chez brosnan ou notre chère vesper !!!

Les acteur : Bon je ne vais pas y revenir, Craig est toujours aussi parfait dans le rôle (dire qu'il avait été tant décrié par nombre de personnes avant CR) d'un bond plus cynique qu'autre chose (la scène de son intervention à l'opéra est très bonne ^^), Almaric ne joue pas dans la surenchère et reste fidèle à son personnage de bout en bout et enfin Judi Dench qui campe toujours une "M" formidable voire "M"agistrale. Et oui, on n'en parles pas assez dans ce sujet mais n'oubliez pas qu'elle est aussi là et est toujours aussi charismatique.

Bref un film qui se laisse voire surtout pour les acteurs impéccables mais je reste tout de même un fan de bond et si celui-ci n'est pas le meilleur il permet tout de même de montrer le nouvel énnemis de cette partie craig : le Quantum.

PS : Ah ! Et vivement le prochain que je puisse revoir Mr White, je suis sûr qu'il nous cache encore des truc ce mec, trop sûr de lui et discret pour être un simple adjuvant...

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C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


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MessagePosté: Dim 14 Déc 2008 00:44 
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Inscription: 26 Juin 2007
Messages: 1262
Localisation: Sandford, UK
Après l'avoir vu il y a quelques minutes, je vais faire part de mes impressions fraiches. A partir d'ici, on entre dans le Spoil (ou pas loin), donc, faites attentions !

Bien sûr, comme un nul, j'avais complètement oublié de re-regarder Casino Royale avant d'aller voir ce Quantum of Solace <___< Je vous dis pas la prise de tête pour me souvenir des noms de Vesper, White ou le Chiffre (bien qu'il ne soit que cité...)). Passons.
Le film reprend bien vite la fin du précédent et j'ai bien aimé. Après quelques mois dans la vie réelle, se retrouver directement dans ce tourbillon d'action, c'était très plaisant.

Bon, comme j'ai la tête un peu en compote et que j'ai pas envie de faire une critique toute pourrie désordonnée, voici le classement en points négatifs et positifs:

Les points biens: En tout premier lieu je dirai Daniel Craig qui assure comme jamais dans son costume d'Agent 007. Je l'avais bien aimé dans Casino Royale mais je dois dire qu'il pète encore plus le feu dans ce dernier film. J'ai particulièrement aimé son jeu d'acteur, avec ce visage rustre, toujours labouré de cicatrices et cet air si solitaire... L'acteur principal est à l'aise dans son rôle, principale qualité du film.
Ensuite, comme toujours, les décors sont fabuleux et nous font voir du pays. Les toits italiens laissent béat le spectateur et les étendues désertiques d'Amérique du Sud sont encore plus dépaysantes. Et en plus avec ces scènes de courses-poursuites infernales ! L'utilisation de l'environnement est parfait, autant pour le spectateur que pour les personnages ("BAM ! Tâte de ma hache d'incendie !")
Mathieu Amalric est aussi parfait dans son rôle d'intello complètement allumé. Avec ses chemises relax et son air rêveur, il change beaucoup des méchants habituels, tous avec des cicatrices ou un regard méchant :( J'ai bien aimé aussi ses relations avec ses clients: pour donner un exemple, le coup de la signature obligatoire avec le dictateur. Et cette scène finale où il tient tête à Bond, malgré son physique de pâquerette ! Géniale avec l'hôtel explosant derrière. un peu déçu quand mêle de sa mort mais bon, c'était le méchant...

Les points moins biens : D'abord je dirai les scènes d'actions qui sont invivables pour les yeux. La poursuite en avion était franchement bien pensée mais la mise en scène était... O_o Trop à l'envers-à l'endroit. Tout tournait un peu trop vite. OK on veut faire croire au spectateur que c'est lui qui est dans l'avion mais il y a des limites quand même... Idem pour la première scène où les multiples accrochages entre voitures m'ont semblé lointaines tant cela défilait vite... Pareil (décidément) pour les bousculades au milieu des fêtes locales en Italie.
Ensuite, les Bond-Girls étaient assez plates. Comme dit plus haut, après une Eva Green superbe et calculatrice, je trouve Olga Kurylenko très plate dans son rôle de martyrisée de la vie. Ça colle pas trop à l'univers je trouve. La scène où elle se lamente dans les flammes m'a semblé bidon comme les révélations au plus profond du canyon. L'autre potiche d'archiviste tentée par Bond était.. Comment dire ? inattendue mais rien n'en ressort, si ce n'est de provoquer encore plus le courroux de M envers son agent 007... A oublier.
Enfin, il manque quand même la petite touche qui fait d'un film une réussite, ou au moins un bon moment. Car je n'ai pas vu défiler l'heure trois-quart du film, mais aucun sentiment de m'a traversé durant le retour. C'était comme si je n'avais rien fait pendant ce laps de temps. Alors que s'il y avait eu une petite étincelle miracle, qui sait si mon avis aurait été changé ? ...


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MessagePosté: Dim 14 Déc 2008 02:54 
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Inscription: 29 Nov 2008
Messages: 968
Localisation: Harvest
Tres bon film avec un scenario assez poignant :robin:
les roles sont vraimeznt bien distribuer daniel craig en haut de sa forme :Luffy hilare:
en revanche je rejoins l'avis de certains en disant que les scenes sont filmées trop pres... :Bon clay bizou bizou:
on peut voir leurs narines....nan je deconne enfin pas tant que sa :Sandji sur le cul:
les cascades sont tres bien bref un bon james bond


Bond....James Bond :teach:

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