Un film boudée par les distributeurs français, allez savoir pourquoi…

Avec un nom comme ça, vous pensez tout de suite à une petite comédie romantique douce et sucrée.

Héhé, l’erreur.

Erreur monumental même, parce-que les seules choses de doux et sucrées dans ce film, ce sont les gros coups de genoux et de coudes dans la gueule !

Prenez , Prachya Pinkaew le réalisateur d’Ong Bak (entre autres), prenez JeeJa Yanin (qui en plus est plutôt mignonne), jeune et surtout monstrueuse prodige du muay-thai (une sorte de Tony Jaa, mais avec des seins et un vagin quoi :p), des méchants voyous pas beaux, mélangez le tout et vous obtenez donc Chocolate, un gros bourre-pif bourrin dans la veine d’Ong Bak, L’Honneur du Dragon, Born To Fight et tous ces films d’arts martiaux venus de Thaïlande, Corée etc…
Chocolate c’est l’histoire de Zen, jeune fille autiste née de l’union entre la femme d’un gangster Thaïlandais et d’un Yakuza. Alors forcément, le gangster, ennemi avec les Yakuzas voit pas ça d’un très bon œil et le Yakuza est obligé de quitter la Thaïlande pour repartir au Japon laissant ainsi sa bien-aimée et sa fille seules. Ces deux dernières réussissent tant bien que mal à s’en sortir, malgré la pression qu’exerce sur elles le gangster et sa bande, pression qui conduira la mère à l’hopital. Et donc, pour lui payer les frais d’hospitalisation, c’est la gamine et son pote qui vont s’en charger.
Evidemment, ce scénario super complexe est juste un prétexte à de grandes scènes de combats d’anthologie !

Zen l’autiste est une surdouée des arts martiaux qui retient et parvient à recréer tous les mouvements qu’elles voient, donc forcément, quand on habite à côté d’un club de kick-boxing (ou muay-thai je sais pas trop, je suis pas du tout un expert >__<, mais il me semble bien que c'est du muay-thai) et qu’on passes ses journées à regarder du Bruce Lee et du Tony Jaa (d'ailleurs ça me fait bien tripper un réalisateur qui passe des extraits d'un de ses anciens films dans son nouveau ^o^), ça aide.
Arriver ici, je pense que vous l’aurez compris que ce film a pour seule ambition de nous montrer de grandes scènes de combats épiques et sur ce point là, c’est plus que réussi. JeeJa Yanin est une vraie prodige des arts-martiaux, elle enchaîne les prises, les techniques divinement bien, qui en plus sont parfaitement chorégraphiées, bref comme dit précedemment, c’est Tony Jaa version vaginale. On a même droit à une scène de combats aux Katanas, c’est pas beau ça ? Le seul truc qu’on reprochera, mais en même temps, c’est pas vraiment un reproche vu que c’est ce genre de films qui veut ça, c’est que l’intrigue est vraiment juste matière à affrontements, y’a rien d’autre quoi, la maladie de Zen est pas exploité et/ou développé, enfin voilà quoi.

Sinon, y’a un truc qui me tuera toujours autant avec les Asiatiques, c’est que quand ils font quelque-chose, ils le font pour de vrai ! Du coup, quand un mec saute d’un toit, ben il saute quoi. Ca donne d’ailleurs lieux à pas mal de réjouissances et rendez-vous dans le générique de fin pour voir l’atrice principale se prendre un coup pied dans l’œil, un mec s’exploser le dos et encore un autre se retrouver à l’hopital…

Bref, un bon gros film d’action sympa et faut avouer qu’entre toutes ces tueries qui sortent ces derniers temps, du gros bourrinage sans cervelle, ça fait du bien. :p