Cassi-chan a écrit:
Mais en fait, du coup, Les Japonais et les ricains ont le Jump et peuvent toujours l'acheter... Et les autres pays qui ne l'ont pas ? Ce sont les seuls privilégiés, je ne suis pas d'accord...
Depuis quand ne peut-on l'avoir en France, c'est nouveau.
Je n'ai jamais eu aucun mal a me procurer des numéros du Jump en France, et certains librairie japonaises proposent même de s'abonner au magazine, en contreparti c'est certain que ce n'est pas comme le japon au jour de la sortie, il y a une petite attente, mais rien d'insupportable.
Takamari a écrit:
Pour commencer ce qui dérange essentiellement les éditeurs japonnais, c'est que les japonnais lisent les RAWs sur le net,au lieux d'acheter les œuvres et le jump.
C'est légitimes de leur part de se sentir gènes , donc ils ont en quelques sorte forcé les gros magnats du RAWs à arrêter de les publier.
Je ne pense pas non.
Les japonais sont autrement plus respectueux en général de la loi et des oeuvres culturelles que nous européens. Et il faut savoir qu'au Japon, le jump c'est une institution depuis des décennies, une feuille de chou imprimé sur du papier de gamme, que beaucoup achètent puis jettent après lecture, au même titre que nous achetons le journal.
Et le scantrad est un milieu qui a connu une évolution des plus nauséabonde, du loisir de passionné il est devenu industrie, passant de sites fait maison a de véritables usines a gaz visant le profit (et les gros ne se gênent absolument pas pour piller le travail des petits).
Il faut arrêter avec l'hypocrisie ambiante en disant que les scans c'est cool, c'est bien, ça serait un malheur de ne pas en avoir.
ça reste le détournement d'une œuvre culturelle, qui échappe totalement au contrôle de son auteur. En se mettant a la place de ces derniers je me sentirai plus que frustré de retrouver mes planches partout sur internet après une simple recherche google.
Si j'ai fais parti des pionniers dans le domaine je n'en reste pas moins extrêmement aigri par ce qu'est devenu ce milieu, bien loin des jours dorés de ses débuts. Et si j'ai arrêté ce n'est pas uniquement par manque de temps et de moyens mais aussi parce que la mentalité ambiante ne me convenait plus. Il y en a trop a rechercher reconnaissance et gain en parasitant un travail qui n'est pas le leur, dur de parler de respect de l'œuvre dans ce cas.