Chapitre 18: Le pacte.
Le soleil se levait. Il était 8 heures du matin. Black ouvrit les yeux. Il avait l'impression d'avoir le tournis. Il ne se sentait pas très bien et avait envie de vomir. Comme si il avait trop bu a veille. Il se redressa sur ses avants bras puis se releva difficilement. Il mis quelques seconde à se rappeller où il était. Et encore d'autres pour se rappeler les récents évenements. Lorsqu'il se rappela de sa situation, Black eu besoin d'une chaise pour se soutenir. Il n'en revenait toujours pas. Il resta ainsi quelques minutes à réfléchir. Il avait vraiment été idiot. Il ne pouvait croire à ce que ses souvenirs lui montraient. Le recul lui faisait se demander comment il avait pu être aussi bête. Tous était de sa faute, il s'était montré insultant et avait essayé d'entrainer les autres dans sa chute. Il devait vraiment aller s'excuser auprès d'Arianne... Mais là, un doute mua dans l'esprit de Black: et si Arianne et son équipage s'en étaient déjà aller, loin vers de nouvelles aventures, loin de lui? Vite il fallait qu'il aille à leur rencontre, qu'il les retrouve avant qu'ils larguent les amares. Cela pouvait se passer d'une minute à l'autre. Black s'habilla en vitesse, descendit les marches quatre par quatre, donna la clé de la chambre et l'argent qu'il devait en passant et courut vers le port le plus vite qu'il put. Il esperait qu'ils aient attendu le lendemain pour partir de jour. En plus, Black se rappelait que Arianne était pressé pour qu'ils puissent participé à un évènement, il ne savait pas trop lequel. Black tourna à une rue et se retouvra face à la mer. Il était arrivé au port mais quelque chose le surprit. Aucun bateau ne se trouvait devant lui.
Black commenca à s'affoler et regarda tous autour de lui... Il ne restait vraiment aucun appareil. Pourtant la veille il y en avait bien eu une dizaine. Ils n'avaient pas pu tous partir quand même? Il vit à sa droite un passant et partis à sa rencontre pour l'interroger.
- Excusez moi monsieur, pourquoi il n'y a aucun bateau ici? - Ah! Bah C'est normal qu'il n'y en est pas. Ici c'est pas le port, c'est le faisage de poissons. Black ne comprenait pas ce que l'homme voulait dire. - Comment ça le faisage de poisson? - Ah! Bah le faissage de poisson quoi? Vous avez pas l'air d'être ici, etranger. - Non, en effet. - Ah! Bah sinon ça s'appelle aussi l'embarcation. Vous connaissez? - Ah ba oui évidemment, d'un coup c'est beaucoup plus clair... dit il d'un ton sarcastique - Ah! Bah vous avez plus besoin de moi alors? - Non mais si dites moi ce que c'est... Black était exaspéré de rencontrer un tel ahuri à ce moment précis de la situation. Et le regard d'incompréhension que lui faisait le citadin ne le rendait que bien plus exaspéré. - Ah! Bah c'est quoi ces blagues d'étranger? Bon l'embarcation c'est la où il y a les embarcations... - Ouah c'est fou comment ca m'aide... - Ah! Bah c'est bon alors? - ...
Black du rattraper le citadin qui s'en allait déjà, croyant l'avoir aidé comme il le voulait. - Attendez, ok il y a des embarcations mais du coup ça fait quoi? - Ah! Bah je croyais que ça vous avez aidé... Vous autres les étrangers, vous savez jamais ce que vous voulez... - Oui oui c'est bien continuez... - Ah! Bah c'est simple, les embarcationeurs c'est tous des gens qui vont pécher. Et donc du coup ils partent tôt. Bah il y a plus personne la journée du coup... - Et il est où votre port alors? - Ah! Bah le port il se trouve par là bas... Lorsque vous êtes au bout de la ville vous tournez à droite... - Ah... C'est précis au moins.
Black ne tenta pas de retenir le villageois qui croyait encore une fois l'avoir aidé. Cette discussion l'avait épuisé et il savait qu'il en avait tiré tous ce qu'il pouvait. Il se retourna et partis en direction de l'autre coté de la ville, endroit aussi imprecis que cela puissent être. Il avait eu une sacré frayeur. Il esperait vraiment y arriver à temps. Lorsqu'il arriva "au bout de la ville", c'est à dire lorsque il voyait qu'il n'y avait plus de maison, Black tourna sur la droite. Ansi il continua pendant quelques minutes, allant tout droit et ne tournant que quand il en était obligé. Et lorsque il dut tourner une nouvelle fois, il vit devant lui... un mur. Il était dans un cul de sac. Il pesta contre le citadin qui lui avait donné des indications si "précises". Il revint sur ses pas et regarda autour de lui. Il vit non loin de lui un autre passant, il s'avanca vers lui et lui demanda:
- Excusez moi mais est-ce que vous pouvez me dire où est le port? - Ah! Bah vous voulez parlez de l'embarcation ou du apportage d'étranger? - ... Oui bon laissez tomber.
Black repartit en courant, tout en maudissant chaque habitants de cette ville. Il continua ainsi, déambulant au hasard entre les maisons et espérant trouver vite le port. Il mis une heure à y arriver. Et lorsqu'il y fut enfin il vit devant lui la caravelle tant convoités. Il s'empressa de monter à bord, ouvrit la porte et descendit dans le couloir. Il était étonnés qu'aucun bruit n'était émis, ni paroles, ni pas, ni aucunes activités... Il ouvrit la porte de la salle à manger et vit là, Arianne à genoux et en pleure. Elle se retourna en direction de porte qui s'ouvrait et vit que c'était Black. Elle parut tout d'abord surprise et garda pendant quelque secondes les yeux grands ouvert comme si elle n'arrivait pas à percutait ce que voulait dire sa venue. Puis elle repartit en sanglot, tout en l'appelant, le visage en larme. - Black...
Il s'empressa de venir près d'elle et s'agenouilla en la prenant par les épaules et en la regardant bien dans les yeux. Elle fuyait son regard. Elle paraissait perdu, Black sentait qu'elle éprouvait à la fois de la colère envers lui et de la joie de le voir. Elle était completement troublé par sa venue, et les récents évenements ne faisaient rien pour arranger. Il attendit ainsi quelques minutes, et une fois qu'il sentit les pleurs et la colère s'estomper il lui demanda: - Qu'est-ce que tu fais là toute seule? Où sont passé tous les autres? Arianne renifla bruyamment et fit mine de recommencer à pleurer. Mais elle se maitrisa d'elle même et dis: - Je ne sais pas... Je les ai fait partir. Tous partir. - Quoi? Mais pourquoi ? - Je... je ne sais pas. Je ne voulais plus entendre parler d'eux... de toi aussi... Je... Je regrette tellement... J'aurais aimé garder mon sang froid et ne pas faire ça... mais... j'avais la sensation de ne pas pouvoir continuer avec cette équipage sans toi... mais je n'avais pas non plus envie de te revoir... J'étais perdu... et je les ai fait partir... Elle cligna alors des yeux, des larmes recommençèrent à couler et un temps de suspens ce fit. Elle s'effondris dans les bras de Black. - Ca va aller Arianne. On est deux maintenant. A deux on est toujours plus fort. Arianne s'arreta d'un coup, se dégagea et repoussa Black. - Non, on est pas deux. Je suis seule... J'ai toujours été seule... Je ne peux compter que sur moi-même. Black tenta de protester mais Arianne coupa sec: - Tu me la bien montré hier. Tu as été très égoïste... Tu n'as pas pensé à ce que je voulais... Aux conséquences qu'auraient tes actes. - Oui tu as raison Arianne... Hier j'ai été égoïste, hier je t'ai abandonné. Mais pourtant aujourd'hui je suis là. Je me suis aperçu de mon erreur et je suis revenu. Même assez tôt pour que je puisse tout récupérer. Je suis revenu pour toi. Tu n'es plus seul. - Pfff, qu'est ce qui me dit que tu ne recommenceras pas ce genre de chose? En quoi puis-je te faire de nouveau confiancance? - Car cette fois j'ai vu les consequences qu'avaient eu mes actes. Que maintenant je sais ce que j'ai à perdre et que du coup je reflechierais plus à ce que je fais. Je n'ai jamais voulu te mettre dans cette situation, je n'ai jamais voulu trahir ta confiance. J'ai juste agit bêtement et j'en m'en excuse du fond du coeur. J'espere que tu me laisseras une seconde chance et que je pourrais te prouver que je vaux mieux que la personne que j'étais hier. - Mais au final ceci ne sont que des mots... Dès la première difficultés tu as craqué et tu m'a laissé seule dans ton pétrin et regarde ce que j'ai fait. Je suis à nouveau seule dans ce bateau immense. - Je ne t'abandonnerais plus, et si les mots ne suffisent pas, faisons un pacte. Une sorte de chose qui nous liera tous les deux et que nous ne pourrons trahir. - Et même si tu revenais, quelle serait la suite des choses... - Nous repartirions de zéro, nous partirions loin de nos erreurs. Nous recommencerions tous ça afin qu'il n'y ait aucune trace d'echec. - Non, tu n'as vraiment pas compris. Je n'ai plus la force de recommencer encore une fois, tu ne peux pas savoir comment j'ai redoutais la fin de cette équipage. J'étais heureuse de voir que tout fonctionnait. Trop d'échec ne me fera qu'abandonnait. - Mais je serais là pour t'aider... - C'est ce que tu dis là mais tu ne connais pas cette peur. Celle que tous redevienne comme avant, que je redevienne complétement seule, sans aide, sans rien...
Black sentait pour la deuxième fois cette plaie chez Arianne. Cette peur d'être seul, d'être trahis. Cette peur il fallait l'anéantir totalement. Black pensait peut-être la combler en proposant son aide mais il fallait plus, beaucoup plus. Un truc du genre une vrai preuve ou quelque chose qui les relieraient réellement. Il fallait quelque chose qui ferait qu'il ne pourrait la trahir. Cette idée de pacte devenait incontournable mais il fallait rajouter encore plus. - Arianne, je crois savoir ce dont tu as besoin. C'est d'être sur de quelqu'un à 100% et cela je ne peut te l'offrir qu'avec un pacte. Mais quelque chose qui nous reliera plus par des fait que par des promesses. Moi je te demanderais de me raconter pourquoi tu as si peur de cette solitude. Je veux comprendre cette plaie qui te traverse pour tout faire pour l'attenuer. Je veux absoudre tes démons et pour cela, il faudra que tu m'expliques ses raisons. En échange, tu pourras me demander ce que tu voudras, je le ferait.
Arianne qui avait peu à peu reprit de l'assurance, fut décontenancé d'un coup de nouveau. Quelqu'un offrait sa vie contre sa seule confiance. Quelqu'un était enfin là que pour elle. Elle avait tant recherché un ami, un vrai à qui elle puisse avoir une extreme confiance. Et c'est ce que Black voulait être. Mais ses critères étaient devenu de plus en plus rudes au fil des tromperies et de ses esperances déçu. Ce qu'avait fait Black la veille, l'avait encore un peu plus conduit dans son désespoir. Enitur y avait été pour beaucoup aussi... Elle était contente que quelqu'un est osé lui proposé cela, elle n'aurait jamais elle-même, juste tenté de le demander. Elle ferma les yeux quelques secondes pour mieux réfléchir, pour faire abstraction et ce qu'elle ressentit à ce moment là était évident. Elle aussi elle voulait continuer avec lui. Elle l'avait toujours voulu mais sa colère envers lui l'avait caché. Elle rouvrit les yeux et dit à Black: - Oui... Oui tu as raison, mais je te préviens, je veux bien faire ce "pacte" avec toi mais si un jour il s'avere que tu le rompt, que si tu me trompes aujourd'hui, ou que si tu n'es pas assez fort pour supporter ce que tu me proposes, je jure devant mon existence et tous ce qui m'est chere que je passerais le reste de ma vie à tout faire pour que je me venge. Black acquiesa de suite. Il n'avait pas dis ça à la légère et était completement convaincu de ce qu'il avait dit. Il voulait l'aider et ne pas la decevoir. La confiance qu'elle aurait maintenant en lui, l'aiderait grandement à anéantir sa plaie. C'était l'une des seule dernière faiblesse que Black trouvait en Arianne. Et le jour où celle-ci aurait disparu, il savait qu'il pourrait la suivre aveuglement.
- Et de ton coté que voudras-tu de moi? Black voulait mériter cette confiance, sans ça il savait qu'il ne pourrait pas subvenir au responsabilité qu'il en découlait. - Je veux que tu ramenes la situation comme elle était avant ton intervention d'hier, c'est a dire que tu ramenes Johan, Cram et ... Daeria. Il acquiesa de nouveau, il était déterminé. Arianne eut un demi-sourire, tout se remettait en place. Elle s'apercut alors qu'elle devait aussi honorer sa part du marcher en lui racontant sa jeunesse. Cette pensée la démoralisait quelque peu, mais il fallait en passer par là pour qu'elle est confiance en lui. Elle pris alors une bouffée d'air et laissa son esprit aller vers ses plus anciens souvenirs. Son esprit d'un coup se refracta, Arianne sentit de la douleur traverser son crane. Elle voulut immédiatement, par reflexe, revenir à la réalité, ne plus y penser mais elle ne pouvait pas. Black avait fait de grand effort en venant la convaincre de revenir. Il s'était montré courageux et l'avais même convaincue. Elle n'avait pas le droit de rompre son coté du pacte. Elle pensa alors à l'avenir qui se profilerait à la suite de ce déballement. Qu'étais quelques heures de douleur face à des années d'épanouissement. Ce fut dans cette état d'esprit que Arianne pu rentrer en plein dans ses anciens souvenirs et pu commencer son récit.
*** Mes premiers souvenirs viennent de lorsque j'avais quatres ans. J'étais dans une pièce, avec quatres murs uniforme blanc. L'endroit était lumineux, j'entendais des oiseaux chanter au dehors. Même à cette âge là, je sentait que ce tableau là serait sûrement l'un des derniers qui serait "beaux" durant mon enfance. Peut-être étais-ce car je sortait de quelques jours avec de forte mouvance. Peut-être étais-ce parce que je préssentais, comme certain animaux peuvent le faire, la suite des évenements. Il n'y avait dans cette pièce qu'une petite table de nuit, un placard et un lit où je me trouvait assis en tailleur en attendant en fixant la porte. J'attendais quelqu'un, je ne savais plus trop qui. Tous c'était passé si vite depuis la veille. La porte s'ouvrit et une dame, grande, blonde avec un chignon relevé en arrière, habillait d'un chemisier et d'un pantalon noirs et la mine inexpressive, rentra dans la pièce. Son visage, que j'avais oublié quelques minutes plus tôt, me revint alors aussitôt. J'associais à ce visage des pleurs et des cris, les miens il me semble. J'étais totalement désorienté, les rares personne que j'avais connue ne m'était pas apparu dans mon champs de vision depuis au moins 24 heures. La seule personne à peu prés connue, ou auquel je m'habituais étais cette dame qui avait alors comme signification le desespoir. Je tentais de me rappeler les personnes que j'avais vu lors de ma précédente vie, car à ce moment là je pensais avoir completement perdu l'ancienne, je ne voulait l'oublier car je sentait qu'un noueau départ se préparait. J'étais plutôt lucide pour quelqu'un de cette âge, je m'en rend compte maintenant. Je ne raisonnais pas vraiment par fait mais plutôt par instinct, on pouvait me laisser seule dans une foret et être à peu près assuré que je revienne à la maison. Un visage très familier se forma alors dans mon esprit. Un visage qui était très proche de moi alors, mais que maintenant j'ai oublié, la vie l'ayant éffacé. Des larmes me vinrent au yeux et je demandais à cette dame, seule source de renseignement possible: - Où est ma maman? Ses traits se fermèrent et elle parut agacé par mon attitude: - Elle n'est plus là, elle est partit loin... Maintenant tu vivras ici. Et ne parle plus de ça. Tu ne peux pas savoir le mal que j'ai eu a te trouver un endroit alors tu as interet de te tenir à carreaux. J'avais une grande envie de succomber à mon envie de me pleurnicher mais je me retins et dit: - Oui, madame. J'appris plus tard que ces paroles officialisait mon entrée dans un orphelinat. Un endroit qui domina ma vie pendant plus de treize ans. *** J'ai appris ou compris les évenements antérieurs à l'orphelinat que bien plus tard. La journée qui avait précédé mon entrée en cette sombre demeure ne m'est réapparu qu'àprès avoir fouillé mes souvenirs. Le reste, l'histoire de ma mère entre autre, vient d'un carnet que j'ai retrouvé dans mon ancienne maison avant de partir. La voici raconté brievement.
Ma mère s'appelait Helia, elle avait été fille unique. Sa naissance fut si difficile que sa mère ne put en avoir d'autre. Le fait qu'elle avait été le seul enfant de ses parents n'avait fait qu'augmenter l'amour et l'attention dont elle était l'objet de ceux-ci. Elle était issue d'une famille bourgeoise ni excessivement riche, ni excessivement pauvre. Elle ne manqua jamais de rien sans voir ses désirs le plus fou être réalisés. Elle eut une enfance des plus commune, assez doué, plutôt jolie, fille bien élevé et qui ne se mettait pas en avant. Elle fit des études simple, pas courtes où inexistantes mais pas non plus de grande études qui aurait permis à sa curiosité et sa compréhension naturelle de pouvoir s'épanouir completement. Elle n'eut comme ambition que de rendre fiers ses parents et de reprendre la suite de leurs magasins de bijouterie et autre joillerie. Ses fréquentions se résumait à ses quelques amies qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance et à un jeune homme du nom de Edwigg Booker qui était une personne beaucoup plus extravertis qu'elle. Il avait certes moins de talent que elle, mais il l'exploitait mieux, et se mettait plus en valeur. Elle l'aimait bien car elle sentait en lui un aperçu de liberté, pas de la liberté que l'on peut avoir en vivant sans aucune amprise mais plutôt une liberté bien plus profonde, une liberté indompté et qui se tournait vers le reste du monde. On sentait chez lui une envie de partir, de tenter sa chance, de mettre toute sa vie en jeu sur l'échiquier de l'aventure. Edwigg fut un grand ami pour elle et plus le temps passait et plus les deux se voyaient. Ils se rapprochaient ostensiblement, sans qu'aucun des deux ne s'aperçoivent de ça. Si bien qu'un jour, Helia vit l'évidence: elle était tombé amoureuse de lui. Elle le vit car elle ne passait ses journées plus qu'à le voir, car les plus beaux moments qu'elle avait passé de toute sa vie avait été en sa compagnie, et car les étapes les plus mémorables de sa vie avait été provoqué par lui. Ce n'était pas un amour fou, un amour qui aurait pu la mettre en colère, non c'était plutôt un amour doux, pure, plein de passion et de sentiment. Un amours leste et gracieux comme les feuilles qui tombaient des arbres en automne, comme des rubans que l'on pouvait agiter autour de soi. Un amour de jeune fille, un amour qui lui ressemblait en tout point. Et dès lors qu'elle fis cette reflexion tout ce passa très vite, ils se voyaient la nuit et parlaient de choses dont ils n'avaient encore jamais parlé, de chose plus profonde, qui touchait la personne en tant que telle et non ses sentiments, une dame un jour en les voyant leurs demandèrent comment allait le couple, Helia et Edwigg s'éloignèrent d'un pas, rouge de honte, se regardèrent et revinrent à leurs place initial disant à la vieille qu'ils n'étaient pas ensemble en échangeant des regards qui ne la trompèrent pas une seule seconde, ainsi une semaine plus tard à peine, Helia et Edwigg se virent sur une colline près d'un bois qui avait pour vu des petites criques et plages qui donnaient sur la mer azur qui ensuite se prolongeait jusqu'à la ligne de l'horizon: - Je vais partir demain, lui annonça Edwigg. - Comment ça? Edwigg la regarda de suite, il la regardait sincerement et serieusement: - Je suis vraiment désolé et infiniment triste de te quitter mais vraiment l'appel est trop fort. Je ne pense qu'à la liberté, à l'aventure qui se trouve au delà de cette mer. Je ne pense qu'à ça à longueur de journée et je ne peux m'empecher d'y succomber. Je vais m'en aller demain matin, à l'aube. - Mais... Mais on ne va donc plus se revoirent? Edwigg tourna son visage vers elle et lui tint la joue. - Tu sais j'y ai réfléchis. Longuement. Je sais que je ne peux rester ici. Mais je veux continuer à être avec toi. J'aimerais que tu viennes avec moi. Helia avait été surprise de cette proposition, elle voulut d'abord accepter. La vision qu'avait Edwigg du monde te de l'aventure l'avait conquise. Il en parlait si bien. Puis elle se rappela ses parents, de ses études, ses autres amies, son avenir dans la boutique de ses parents. - Non, ça je ne peux pas Edwigg. Je ne peux pas faire ça à mes parents tu le sais bien. - Oui je le sais. Je commence à te connaitre et je pressentais ta réponse. Je vais donc te faire mes adieu. Une larme coula sur la joue de Helia. - Helia, je t'aime. Elle retourna alors elle aussi son visage et ils se regardèrent pendant quelques secondes intensément. Helia sussura alors: - Moi aussi, je t'aime. Hedwigg s'approcha alors, Helia aussi et les deux s'embrassèrent, s'unirent pas ce simple baiser qui n'était arrivé qu'à cause de l'imminence du départ de Edwigg. La fin était proche, et c'est parce que cela se ressentait que ce baiser fut aussi beau, intense et unique pour Helia. Après ce baiser sucré, Helia se coucha en arrière dans l'herbe pour regarder les étoiles suivit de Edwigg. Ces étoiles là continuèrent à briller jusqu'au petit matin, surplombant sans pudeur cette nuit qui fut magique pour ces deux amoureux. Helia se reveilla le lendemain, elle se trouvait toujours dans la clairière où elle s'était endormie. Elle se sentait épanouie malgrès l'herbe qui lui grattait sous ses vetements.. Elle regarda autour d'elle et vit qu'elle était seule. Tous de suite elle se releva et couru vers le point de vue de la veille qui leur avait permis de voir plusière kilomètres de mer à la ronde. Elle vit au loin une petite esquif qui ne se trouvait qu'à quelques kilomètres de la côte. Une larme coula sur sa joue, elle s'était imaginé qu'àprès la nuit qu'ils venaient de passé, il ne serait pas partis et même si c'était possible que ce ne soit pas son bateau, elle savait qu'il y avait de grande chance que ça soit le cas. Elle ne s'était jamais rattaché à des sortes de rêves, de miracle, elle était trop rationnelle pour ça. Elle se rassit et regarda le petit bateau s'éloigner jusqu'à ce que l'on ne le vit plus et resta encore une heure ou deux après. Elle avait mal au coeur et se sentait un peu "trahi" mais elle était trop gentille pour lui en vouloir et sa mère lui avait appris que rien au monde ne pouvait retenir un homme motivé, elle venait d'en faire l'experiance à ses dépens.
*** 5 ans plus tard. Helia avait maintenant 21 ans, elle était étudiante en commerce dans la capitale de son île. Après le départ de Edwigg, elle s'acharna dans ses études bien plus qu'elle ne l'avait jamais fait jusqu'à rendre ses parents plus que fiers d'elle. Mais à part cette réussite scolaire, rien ne se formait dans sa vie, elle avait bien du déjà avoir un ou deux petit copain depuis mais rien de concret s'était formés. Et c'était à peu près pareil au niveau des amis: en y réfléchissant elle s'était éloigné de toute ses amies à cause des études à part celle qui avait été depuis son enfance sa meilleure amie. C'était la seule à qui elle avait parlé de Edwigg. La douleur de son départ était resté vive. Depuis ce jour elle était entrée dans une sorte de cercle vicieux: elle travaillait comme une forcenée pour oublier sa solitude, or cette solitude avait fait qu'elle c'était de plus en plus éloignée de ses anciennes amies. La source de ce cercle était Edwigg. Elle pensait toujours à lui. Souvent même. Mais ses pensées avaient changé au fil du temps. Car Edwigg était la personne qui lui manquait le plus, mais une rancoeur avait grandis contre lui d'être partis et de l'avoir laissés. Elle le haïssait. Elle le haïssait autant qu'elle l'aimait. De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. Mais de la haine à l'amour, il n'y en avait qu'un autre. Elle ne savait pas quoi penser. Elle regrettait de n'être pas partis avec lui. Mais elle lui en voulait de lui avoir soumis aussi tôt un tel choix. Oui, elle haïssait vraiment Edwigg autant qu'elle l'aimait. Et elle fuyait cette inconstance dans ses études. Sa vie ce résumait à un chassé croisé de sentiment contraire. Vu qu'elle était étudiante à la capitale, elle logeait dans une petite maison avec sa meilleure amie qui étudiait dans la même école qu'elle mais dans une section différente. Helia revenait régulierment dans la maison de ses parents pour les vacances. Elle était revenu chez elle pendant deux semaine pour les vacances du printemps. Ses parents étaient toujours joyeux de la revoir, et la couvrait toujours d'attention lorsqu'elle était de retour.
Ce fut au debut de la seconde semaine qu'elle le revit. C'était un soir doux, il ne faisait ni chaud ni froid. C'était comme si l'air avait laissé place au vide, sans chaleur ni vent. Cette soirée ressemblait un peu à celle qui s'était passé cinq ans plus tôt. Elle était en train de lire un livre traitant de la convertibilité du berrys dans des monnaies annexe de West Blue quand elle entendit frapper à la porte. Il était tard, au environ de 23 heure, et ses parents étaient partis depuis longtemps dormir. Elle se leva, pestant contre cet inconnue qui visiblement n'avait pas la politesse de venir de jour. Elle arriva dans l'entrée et ouvrit la porte. Elle eut l'une des plus grosse surprise de sa vie: c'était Edwigg.
Il se tenait là, debout devant elle, évaluant son degré de changement. En 5 ans, Helia était bien plus mature, alors que Edwigg l'avait quitté comme une jeune fille de campagne, il la retrouvait comme une femme citadine. Elle était devenue plus belle, s'habillait de façon plus osé. Beaucoup de gens dans son école de commerce avait tenté de l'approché, mais toutes ses histoires amoureuses n'étaient jamais allé bien loin. Quand à Edwigg, lui avait beaucoup perdu de sa fraicheur et de sa jeunesse. Il avait muri tout comme Helia mais d'une façon moins lumineuse. Son aspect semblait être completement pris de cette gravité qui caracterise les personne qui ont vu, entendu ou même fait des choses que les personnes moyennes n'avait jamais vu, entendu ou faite. Pourtant, physiquement à part cela peu de chose avait changé chez lui à part une balafre qu'il avait reçu sous l'oeil droit. Il semblait presque le même et avait l'air d'avoir vieillit que d'un ou deux ans. Il regarda Helia avec ses yeux qui avait gardé encore un peu de pétillance et dit: - Helia, comme tu as changé... Tu es si belle maintenant. Elle ne savait pas trop quoi dire, elle l'avait tellement détesté ces dernières années mais le voir là avait presque anéantis toute sa rancoeur. Edwigg vit qu'elle était en plein déssaroix, et lui dit: - Mais qu'est ce qui va pas? On dirait que tu n'es pas content de me voir. - Je... Pourquoi es-tu partis en me laissant seule? - Mais je te l'avais prevenu avant, je t'avais même laissé le choix de venir. - Oui... mais je t'avais dis que je t'aimais entre-temps. - Mais... Enfin je veux dire, on le savait déjà tous les deux. Cela faisait longtemps qu'on éprouvait des sentiments l'un envers l'autre. Ce soir là était juste nos adieu non? - Je... Je t'en ai voulu pendant ces cinq années tu sais? - Je suis vraiment désolé... J'aurais du revenir plus tôt je sais... mais je n'en ai pas eu le temps. C'est peut-être l'un des premiers temps mort qu'on a...
Helia s'effondra dans ses bras. Elle avait ressucombée, elle savait que si elle lui en avait tant voulue, c'est car elle l'aimait plus que tout. Edwigg lui fit relever la tête et dit: - Je t'aime tellement. - Moi aussi. La suite de la nuit fut placé sous le signe des retrouvailles. Chacun avait attendu ce moment ce qui rendu cette soirée si sulfureuse et intense. Ils discutèrent et s'embrassèrent jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil apparurent et là s'assoupirent en toute quiété suite à tant de déclarations et de promesses.
Le séjour de Edwigg se fit ainsi, l'un et l'autre s'était retrouvé et tout était repartis là où ils l'avaient laissés. Edwigg resta sur l'île environ un mois. Dès les premiers jours il avait prévenu Helia qu'il repartirait pour que celle ci se prépare à celà. Elle esperait toujours que finallement il resterait avec elle, lui esperait toujours qu'elle partirait avec lui. Chacun était aveuglé par sa fierté et sa conviction qu'ils resteraient ensemble. Ils décidèrent durant les deux premiers mois, qu'ils s'aimaient réellement et qu'ils ne pourraient jamais aimer une autre personne. Ils décidèrent donc de se marier le plus vite possible, ou en tout cas avant le départ de Edwigg. Ce mariage eut lieu 3 jours avant la date buttoire. Il fut fait en tout intimité avec les parents des mariés respectifs et quelques invités. Le tout ne s'éleva pas à plus d'une dizaine de personne. Les deux amoureux furent encore plus confortés dans leurs conviction que le devoir de l'autre, maintenant qu'ils étaient mariés, serait de le suivre. A la date fixé, Edwigg repartit déçu, comme Helia après une dernière soirée d'adieu qui s'était soldé par l'accomplissement de leur amour respectif.
La suite passa alors très vite: la carrière de pirate de Edwigg prit son envol, Helia vit quelque mois après leurs séparations que elle était enceinte, Edwigg entra dans le nouveau monde, Helia rentra dans sa dernière année d'étude, Edwigg livra une battaille contre la marine et en sortit, lui et son équipage, sain et sauf, Helia enfanta d'une petite fille huit mois vingt six jours et treize heures après leurs soirée d'adieu, Edwigg fut déclaré par la marine comme l'un des dix pirates les plus recherchés, Helia finit sa dernière année d'étude et remplaca son père dans son commerce, en l'agrandissant vers de nouveaux domaine, tous en assurant, avec ses parents, la jeunesse de la petite fille, qu'elle appela Arianne; Edwigg T Booker devint l'un des quatres empeureurs du nouveau monde. La vie ensuite pour les deux se stabilisa quelques années quand quatre ans plus tard, la marine eu vent du mariage entre Edwigg T. Booker et une petite commercante dénommée Helia. Tous de suite ils la rechercherent pour faire chanter Edwigg mais quand ils la retrouverent celle-ci compris qu'elle servirait de monnaie d'échange et ne coopera pas, ils furent donc obligé de l'éxécuté sur la place publique, conformement à la loi. Helia avait 22 ans depuis une vingtaine de jours. Etrangement et contre toute attente, la fille elle fut épargné et mise dans un orphelinat. On esperait qu'elle n'apprenne jamais l'origine de ses parents, il était donc hors de question de la remettre en mains de ses grands-parents. ***
Je fus donc mis dans un orphelinat à l'age de 4 ans. Les autorités avaient dis qu'ils esperaient que je ne découvre jamais ce qu'était mon père. Je ne vois pas comment je n'aurais pu le savoir. Ce fut d'ailleurs l'un de mes principales griefs, l'un de mes principales défauts l'un de mes principales malheurs. Mon enfance fut simple: je fus seule contre tous. Tous le monde connaissaient mon père et savaient que j'étais sa fille. Je vis plus tard que c'était plus le bouche-à-oreille que des preuves formelle qui avait mis à jour cette information. De plus, l'ophelinat était un lieu lugubre où je ne pu en aucune manière me rattacher. Il avait beau être blanc et soigné, ceci n'était que de surface car au final, l'intérieur était plus sombre et indifférent. Ce coté soigné et cette propreté necessitaient que l'endroit soit mené de main de fer. Aucun dépassement n'était toléré. Nous n'étions que des têtes qui grossissait leurs chiffres de membres. Et nous devions suivre ou étions forçés de suivre. Moi et les autres. Aucune differanciation. Mais aucune preference non plus. Les personnes qui encadraient l'endroit pensaient plus à le rendre le plus beau possible afin de faire venir d'autre orphelin qu'à ceux se trouvant déjà dedans. Et puis qui les aurait fais changer d'endroit? Leurs tuteurs "légaux"? Si ils les avaient mis dans un tel endroit c'est qu'ils s'en fichaient pas mal d'eux, pour la plupart du moins. Et le taux de personne qui changeait d'endroit était bien inférieur à ceux qui rentrait, il n'y avait donc aucune raison de changer de système. A part cela, les autres enfants, ceux qui m'auraient d'ordinaire permis de tenir dans ce lieu intransigeant, me fuyaient de peur d'avoir affaire au grand empeureures pirates Edwigg T. Booker ou paradoxalement se moquaient continuellement de moi d'être si differente d'eux, c'est à dire d'avoir un parents qui était connus par rapport à eux qui n'avait pas de célébrités dans leurs lignée ou même qui n'avait aucune lignée vivante. Je n'avais rien pour me proteger, personne avec qui discuter, aucun espace où je me sentait à l'abris de toute raillerie ou autre chose désagréable. Seule contre tous aurait pu être mon cas. Et pourtant, malgrès tous cela, j'étais positive. Sans cesse, je m'obligeait à voir cette vie du bon coté, et cela dans les moments les plus tristes, les plus décourageants, les plus maussades. Les malheurs s'ensuivaient sans pour autant que j'abandonne cette état de "bonheur". Cette attitude me suivait, s'accrochait à moi, se melait à moi. Elle fut mon principal allié, ma principal force. C'est assez pitoyable à dire mais elle était tellement ancré au moins qu'elle fut comme un compagnon. Celle pourquoi je n'étais pas tant seule contre tous. Sans elle, j'aurais surement succombé petit à petit dans la tristesse puis dans la déchéance puis dans la folie. La solitude est la pire des tares. La seule qui te livre completement à toi même, la seule où tu ne peux être épaulés. L'une des seules qui se brisaient surtout lorsque que les autres faisaient le premier pas. Et vu l'endroit où j'étais, les autres n'était pas disponible. Voilà pourquoi, même si cela peut paraitre exagéré et ridicule, la posiveté fut bien ce qui me permis de tenir. Triste remède pour une triste faiblesse. Ma posiveté se traduisait surtout par une incommensurable envie de partir par delà la mer. Toutes mes pensées, mes rêves et mes esperances allaient là. Mon père m'avait mis des étoiles dans les yeux. Mon esprit était completement tourné vers lui. Je voulais le rejoindre, voir le visage de l'homme qui m'avait à la fois tant fait soufrir et à la fois permis de perseverer. Je revais aussi parfois qu'il vienne m'enlever, mais cela il ne l'a jamais fait. Son esprit n'était visiblement pas tourné vers moi. Mon enfance s'est passé ansi, les années filèrent à une vitesse folle. Peu de personne m'adresserent seulement la parole. Et même si parfois, une discussion furtive naissait, c'était souvent dût au fait que mon interlocteur ne me connsaissait pas. D'autres se faisaient alors un plaisir de remettre cette brebis abandonné dans le droit chemin en l'invitant sommairement à se moquer de moi. Et alors cette personne éparse obéissait et commençait à me regarder comme si elle regardait un animal malformé. Et cela que la discussion fut positive ou non. avec. Plus on me laissait seule, plus on me trouvait bizarre de l'être. Plus j'étais seule, plus j'étais obsédé par l'idée d'un voyage de par les mers. Le temps fila si vite que bientôt j'avais 16 ans, âge limite de l'ophelinat, et que je partais en direction de chez moi. J'avais tant été obsédé par l'idée de voyage que je savais exactement quoi faire. Mon plan était ancré dans ma mémoire à force de l'avoir ressassé. Je comptais rentrer à la maison de ma mère. Je m'étais renseigné dessus quelque temps avant et je savais que mon ancienne maison se trouvait à quelques kilomètres d'une des grandes villes de l'île, qui en plus était portuaire. Ensuite après ce pélerinage, je comptais rentrer dans là-dite ville pour me trouver un travail de serveuse, ou de quelque chose du même genre qui était simple à obtenir, même si du coup le travail serait dur et peu rémunéré. Je ne savais pas trop combien de temps je mettrais pour gagner assez pour m'acheter un bateau pour m'enfuir loin de cette île, par delà les mers en quelque sorte..., mais je tiendrais. Le jeu en valait la chandelle. ***
"Le soleil s'éteignait petit à petit. Inexorablement, sa déchéance se faisait. Son destin été scellé, il ne pouvait freiner sa chute en direction de la geule béante des collines, qui se trouvaient à l'horizon, et qui étaient pret à le gober, sans aucune forme de préliminaires. Ce seront d'ailleurs les collines de l'horizon d'en face qui, environ dix heures plus tard, vomiront ce-même soleil afin de l'amener jusqu'à son apogée. Un cycle écoeurant et sans fin se faisait ansi, le soleil étant ballotés d'un ventre à l'autre et se vieillissait lui-même afin de mettre fin à cette redondance insupportable. Jusqu'au jour où il se sera suffisament vieillit pour qu'il prenne sa retraite, loin des collines. Sa vie était comme une immense bougie qui petit à petit rapetissait pour finir par ne plus avoir la force suffisante pour rester allumé. Et le soleil était comme tout le reste. A dimension plus longue peut-être." J'étais seule, en train de parcourir la campagne à me ressasser ce genre de considération que j'avais eu quelques jours plus tôt. Deux pour être exacte, juste après que je sois sortis de l'orphelinat. Je m'étais alors accordée ma première heure de repos depuis un très, et trop, long moment avant de partir pour mon ancienne maison. J'en avais un besoin presque vitale. Je l'avais passé assise sur un escalier qui donnait sur le croisement de deux des rues les plus affluentes de la capitale. Et c'est ansi, en regardant le flot continu de gens aller et venir, que j'ai reflechis de tout et de rien: de mes projets, de ce que j'allais devenir, de quelques pensées philosophiques comme celle auquel je pensais en ce moment même. Cette heure de reflexion m'avait permis de prendre un peu de recul sur ce que j'allais entreprendre. Et aussi de voir un peu ce que j'étais, ou ce que j'étais devenue depuis mon entrée à l'orphelinat. A la suite de celà, j'était partis en route de la maison de mes parents. D'abord en suivant les indications pour arriver à la ville portuaire, puis en demandant à des passants où me guidant à l'instinct. Le voyage en direction de la ville m'avait pris un jour et demi. J'avais croisé quelques ruisseaux pour m'approvisionner en eau et pris quelques mures, baies ou fruits des bois pour tenir en terme de faim. J'étais arrivés à la ville au environ de midi. Malgrès les baies, je restais affamés et c'est ansi que je me suis autorisé un repas. Mais je m'aperçus que bien trop tard que je n'avais aucun berrys sur moi. J'étais donc partis en courant de l'auberge où j'avais mangé et ne m'étais arretée que lorsque je suis sortis de la ville, pourtant je n'avais pas eu l'impresion d'être poursuivis. Ensuite j'ai demandé le chemin à un vieille paysanne qui se trouvait sur le bord du sentier et semblait être en train de recolter un fruit d'une couleur jaune vive. Je mis plusieurs heure à arriver à mon objectif, ayant pris pas mal de retard à cause de l'approximation des renseignements donnés et aussi, je doit l'avouer, de mon instinct qui était assez imparfait et m'avais fait m'engager plus d'une fois dans de mauvaise direction. J'avais mis tant de temps que lorsque je vis les premieres briques de mon ancienne maison, le soleil touchait déjà les collines, déjà pret à submerger la sphere qui était joliement en train de virer au rose. Cette lumière féerique pourtant ne cadrait pas avec ce que je vis. Et quelle surprise j'eus lorsque je m'aperçus dans l'état qu'étais mon ancienne maison qui était un lieu plus chargés de sentiments patrimoniale que de réelles souvenirs.
Pour arriver au terrain de la maison j'avais dus monter une pente assez conséquente pendant plus d'une dizaine de minutes, si bien que dès que je fus completement sur le plateau partiellement plat où se trouvait mon ancienne maison, j'avais dut attendre une ou deux minutes pour me reprendre mon souffle. Il y avait autour de la maison un terrain plutôt grand où avait poussée pendant trop d'année des mauvaises herbes qui se melaient avec une herbe très haute. Lorsque ma fatigue s'atténua, j'envoya un coup d'oeil en direction de la maison et c'est là que je compris enfin pourquoi je n'avais pas vu même juste le haut de la maison lors de ma montée. Ce n'était plus qu'un concentrés de gravat de pierre et de bois. Une sorte de bouillie matériel qui n'avait plus la forme d'aucune maison. Tout avait été anéantis. Soit détruits, soit brulés. D'ailleurs lorsque je fermais les yeux, je pouvais voire les flammes attaquer le toit, les poutres, les planches du sol. Je ne me rappelle pas completement de la suite. J'étais completement arrachés de la réalité. Je m'étais attendus à retrouver un maison impeccable. Toujours habités par mes grands-parents, je m'en rappelait très vaguement, je savais qu'ils étaient toujours en vie lors de mon entrée à l'orphelinat et je me rendais compte que je voulais venir ici surtout pour les voir. Je n'avais pas seulement perdus ce rêve mais surtout mon passé. Je n'étais plus attachés à rien. Une tristesse infinie s'installa peu à peu en moi. Celle que devait surement avoir les gens qui partait de chez eux à l'inconnue, la conviction que rien ne serait plus comme avant, aussi pire que fut ce avant. C'était l'une de mes premières "vrais" désillusion. La suite, je ne m'en rappelle que du lendemain. Le soleil brillait fortement et c'est ce qui m'avait reveillée. J'étais juste deant ce qui avait du être l'ancienne porte d'entrée. Je m'étais assoupis là, à la limite des hautes herbes sans dormir completement sur les cailloux qui entouraient la délimitation de la demeure. Je mis quelques secondes à me rappelait où j'étais puis je revis ma vieille maison en ruine. Cela me refit un petit choc et je ressentit une nostalgie s'emparer de moi. C'était une sensation assez bizarre que de regretter des moments dont on ne se rappelait plus. Un grand vide se faisait en moi. Un vide mysterieux et inconnue mais un vide quand même. Je restais une minute comme ça, debout l'esprit vague quand j'eus une sensation vive. C'était un désir intense. J'avais comme l'impression que voir le bas des murs comme cela me rappelait quelque chose. Quelque chose m'attirait ici. Un endroit particulier. Je regardais rapidement l'entrée devant moi puis m'y élançais. Je ne sais toujours pas si c'était une sorte d'instinct animale ou parce que j'étais completement paumée d'avoir perdu cette maison mais je n'arrivais pas à me défaire de cette envie de retrouver un lieu. J'ai du surement être aidé par la chance car après avoir parcourue une dizaine de mètre je vis quelque chose. J'étais rentré dans un pièce assez petite et qui comme toute les autres ne comportait à peine qu'une dizaine de centimètres de mur en pierre. Pourtant le sol paraissait presque intact. Bien sur le plancher en bois était brulés et roussies par le feu ou craquelés par la chute de pierre à plusieurs endroit mais l'ensemble restait visible et facilemment immaginable. Je sentais que cette pièce était remplies de souvenir. Il se manifestait en moi. Des souvenirs sans images pour être exacte. De veritable sensation qui me nouait le ventre et me donnait curieusement envie de pleurer. Mais avant de ne plus pouvoire resister à toutes ces sensations je vis d'un coup quelques choses briller. Le soleil avait déjà bien entamé sa montée et il me semblait qu'on avoisinait les 10 heures. Je plissa les yeux et regarda dans la direction de cette éclat qui m'éblouissait. Cela venait d'un endroit où un morceau de parquet avait été arrachés par une grosse pierre qui avait roulés quelques mètres plus loin. Je m'approchais de là et vis une sorte de boite en fer faisant environ deux pieds de longueurs et un pied de largeure.
Cette boite attisa ma curiosité et je m'empressa dessayer de la soulever à mon niveau. Le soleil ne devait pas frapper cette boite depuis très longtemps car elle n'était qu'à peine tiède. Je me rappelait alors d'un épisode à l'orphelinat où j'avais touché une barre de fer qui été resté longtemps au soleil. Elle était bouillante et j'avais poussé un cris de surprise à son contact. Et je m'étais brulés un peu la main par la même occasion et l'infirmière de l'orphelinat m'avait longuement grondé pour lui faire perdre son temps (qu'elle passait à lire le journal). Cela me fit rire, même si à l'époque j'étais à la limite du larmoiement. Je crois que c'est la première fois que je sentis réellement que j'étais libre. C'est vrai que cette longue marche, ces prelassements, ce diners était quelque chose de très inhabituelle pour moi mais ce moment fut la première fois où je m'aperçus qu'il n'y avait personne pour me dicter quoi faire. Pour le meilleure et pour le pire d'ailleurs. Je me suis alors reconcentrée et j'ai hissé la boite sur le plancher puis l'ait tiré jusqu'à l'herbe grasse. Ma curiosité m'avait mené à cette boite et maintenant que je l'avais reput je n'avais plus vraiment l'intention de me trouver dans ce méandres d'ancien batiment.
Après quelques secondes de questionnement je me decidais à ouvrir le contenant en fer. La vieille serrure, d'une dizaine d'année, ne resista pas longtemps face à mes tentations incessante et je pu bientôt ouvrir la boite. Celle-ci était constitué sur sa partie gauche d'un livre, où plutôt de plusieurs feuilles reliés entre elles. La partie droite contenait deux sacs de toiles et un papier plié en quatre. Le papier était mis bien en évidence et avait un petit graffitis sur sa face visible. Il representait un crane avec une balaffre sur la joue gauche et en dessous de bras qui brandissait fierment l'un un sabre et l'autre un pistolet. Il me semblait que ce papier été la chose à lire en premier et donc je l'ouvris et le lis immediatement:
Cher Arianne, J'espere que c'est bien toi qui me lis et non pas une personne étrangère. Cette boite est l'un des seules présent que je puisse te faire parvenir sans éveiller de soupçon. En effet, je suis surveillés d'assez pret par la marine et je m'excuse d'avance si je n'ait pu te contacter avant. Ce message a été rédigés environ 3 mois après la mort de ta mère, j'ai vu la garde se relacher legerement et j'en ait aussitôt profité pour venir ici. Je pense qu'après cela, ils recommenceront à me surveiller de pret et je ne pense pas pouvoir te recontacter. Comme tu viens surement de le voir, cette maison à été, à ma grande surprise, completement brulés et détruites, surement quelques jours après l'execution de ta mère car cela me parait déjà anciens. Je suis partis à la recherche de tes grands-parents ou d'amis de ta mère pour leur remettre ces présents mais je n'en ait pas retrouvés trace. Connaissant la marine je ne fais guere cher de leur peau et j'ai plus l'impression qu'ils ont essayés de faire disparaitre tous passé qui te relie à moi qu'autre chose. C'est pourquoi j'espere profondemment que tu recevras ces cadeaux. Si tu ne comprends pas ce que je viens de mettre lis le carnet, qui se trouve à coté et qui appartenait à ta mère où elle a relaté toute sa vie. Je pense que tous y est, je n'ai pas voulu le lire pour ne pas bonifier la vérité ou aracher des pages "dérangeante", c'est comme ça que procede des gens qui me repugne et je ne veux pas me tenter. J'y ait aussi joint un sac qui contient 2500 berrys et un autre qui a une surprise plutôt rare à l'interieur. En esperant que ces présents t'aident à suivre ton destin Edwigg T. Booker
Je n'ai d'abord presque rien compris à ce qui était marqués là, trop d'information d'un coup peut-être. Je me suis donc empressé de lire le carnet de ma mère. Effectivement cela avait été en quelque sorte son journal intime car elle y avait mis à peu près toute ce qui l'avait touchée de pret ou de loin de l'age de ses 8 ans à son derniers papiers, juste avant son arrestation me semble-il. Cette lecture me passionna, je ne conservais de ma mère que très peu de souvenir, à peine un visage, et voire ansi dévoilé toute sa vie avait quelque chose de fascinant. Je fus tellement pris dans ma lecture que je lus tous d'une traite et que je n'en ressortis alors que cela faisait bien quatres heures que le soleil avait commencé sa descente. Je relus alors la lettre de mon père et elle pris tous son sens. Il me semblait qu'elle était surchargés de détail et de considération de lui-même ce qui me faisait dire qu'il l'avait fait volontairement afin que je voie un peu à quel type de personne il ressemblait. Cette attention me plu. Je regarda vite fait ce qu'il y avait dans les deux sacs, l'un contenait effectivement un fort gros tas de pièce d'or mais ce fut l'autre qui me surpris quelque peu. Au mot de "plutôt rare" de mon père, je m'étais attendu à quelque chose comme une statuette doré ou un objet quasi introuvable mais pas à quelque chose de ce genre. C'était une sorte de fruit qui était d'une couleur jaune vive et qui ressemblait fortement au fruit que ramassait la vieille à qui j'avais demandé des indications, de plus ce fruit contenait plein de trait et de spirale sur sa surface. Je me dis que c'était étrange mais le remis dans le sac en toile. La boite en fer était un peu emcombrante et je ne pouvait pas la ramener jusqu'à la ville. Heureusement j'avais amener un petit sac trés maléable et qui contenait jusqu'à maintenant quelques fruits trouvés sur le bord de la route et un peu de nourriture piqué dans le restaurant de la veille. Je du me débarrasser à contre coeur de quelques aliments afin que tout puis y être casé. Je m'aperçut alors qu'il commencait à être réellement tard et que je devais partir dès maintenant si je voulais trouver un endroit où dormir avant la nuit. Je m'appretais donc à redescendre la pente.
***
Je sortais le lendemain d'un hôtel quelconque où j'avais payé ma nuit 15 berrys. J'étais arrivés la veille un peu avant le crépuscule et avait immédiatement loué une chambre pour une nuit avec l'intention de ne pas y bouger. La personne qui était au guichet n'aait posé aucun problème mais m'avais demandé la commission par avance. Aussitôt, j'étais partis dans ma chambre et m'étais assez vite endormis. j'avais peu dormis la veille m'étant reveillée à l'aube et surtout d'un sommeil très mouvemetés. Celui ci fut plus paisible et beaucoup plus reparateur si bien que le lendemain j'étais completement fraiche et disponible. D'autant plus que je pouvais partir dans la journée. Les 2500 berrys avait été une veritable benediction pour moi et je n'avais plus besoin de travailler pour m'acheter un bateau et partir par delà la mer.
La matinée qui suivit fut assez rapide et sans anicroche. Je cherchais pendant plusieurs heures chez le batelier de la ville, un batiment qui puisse me plaire. Ce fut finallement une caravelle d'une taille moyenne qui attira mon regard. Elle n'était pourtant pas très voyante, et n'avait l'air d'être très luxueuse mais elle me plaisait. Assez grande sans l'être demersurement. Plutôt douillaite sans être pourvu de friotitures tape-à-l'oeil. Ce bateau me corespndait et c'est pour ça que dès que je la vis je sus que c'était la bonne. Après plusieurs minutes de négociations avec le commerçants, j'obtins l'objet à 1000 berrys. Elle pouvait contenir environ cinq personnes et me paraissait aller à ravir pour ce début d'aventure. Et le fait qu'elle ne me fis pas depenser directement toute ma pécune me renforça dans l'enthousiasme que j'avais dans mon achat. ***
J'étais bientôt sur le port. On avait bouger la caravelle vers celui situé vers le Sud et je voulais m'empresser d'y monter à bord. La journée était déjà bien avancé car, voyant que je ne connaissait rien de la navigation, le batelier m'avait enseigner les bases de la navigation et m'avait conseiller plusieurs livres pour mon périple. La suite de la journée avait été occupés par ma restauration et l'achat de ces livres-là. Je m'étais alors empressée d'aller à l'endroit ou le batelier m'avait indiquer pour retrouver ma caravelle. Plus rien ne me retenait maintenant et je n'avais qu'une hate: partir. J'étais même déjà trop resté. Et aucun membre d'une quelconque famille pouvait m'en empecher. Je n'étais plus qu'à cinq mètres de mon bateau quand j'entendis quelqu'un m'interpeller. J'avais mis plusieurs mètres à m'en apercevoir, la tête déjà pleine d'aventure et de réussite future. - Hey Arianne C'était un jeune homme, d'environ mon age, peut-être un peu plus vieux. Son visage me rappelait vaguement quelque chose, et visiblement lui me connaissait parfaitement. Je n'aimais pas qu'un inconnu m'aborde ansi si près du but. - Salut, je m'appelle Enitur. Tu te rappelles de moi? Effectivement, son prénom venait de me rappeler des souvenirs de l'orphelinat. Je voyais qui c'était. Et precisement maintenant. J'adoptais une atitude méfiante.
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