Bon, Bon, Bon! Nouveau petit chapitre! Enfin petit... Il fait deux chapitres! Le truc c'est que j'ai mit le titre avant le récit donc je me suis mit à écrire jusqu'a atteindre ce que je voulais! Sinon a part sa, je suis en partiel donc il se peut que l'attente soit un peu plus longue pour le prochain! Sinon le truc m'embete c'est que parfois j'aimerai revenir sur des trucs que j'ai déja écrit seulement je peux pas! C'est con, n'est-ce pas?
Sinon résumé pour ceux qui ont des trou de mémoire!
C'est l'histoire de Joshua. Un jeune garcon qui décide à 19 ans de quitter son petit village d'Arden! Tellement intéréssé par l'aventure qu'il décide de s'embarquer dans une histoire qui ne le concerne pas vraimen: Sauver une petite fille kidnappée. Il rencontre en chemin un bonze appellé Shura ainsi que deux garcon, Louis et Borris. Tout trois d'excellent combattant. Il rencontre aussi un simple personnage, Dole. Il parvient après avoir vu son village brulée et entendu la prophétie annoncée, à sauver la petite fille. Seulement son désir de vengeance à l'encontre de l'armée de Merinland le pousse à traverser l'océan. Mais quel ne fut pas sa surprise de voir son trajet compromettre par un navire pirate!
Chapitre 6 : Elle
C’était une très ancienne caravelle entièrement rénovée. Le capitaine Starow me fît comprendre qu’il n’était pas capable de s’opposer à ces pirates. Je compris rapidement que je ne pouvais compter que sur mes compagnons. Alertés eux aussi par l’alarme, ils furent réunis sur le pont au moment opportun. Je n’avais que très peu de temps pour expliquer ce qu’il se passait. Une fois que tous le monde eut pris connaissance de ces détails, je retourna auprès du capitaine et de Dole. Le navire pirate se rapprocha doucement du paquebot. Il ne paraissait pas du tout agressif, mais les dire de certains pirates me firent penser le contraire. En effet, a la vue du drapeau, quelques-uns uns d’entre eux parlèrent de « barbe rouge ». Dans mon enfance j’avais souvent entendu parler d’un certain « barbe noir », maître des océans ! Mais aujourd’hui, les mousses du paquebot parlait du futur maître de l’océan : Edgar D. Scott dit « barbe rouge » car selon la légende, à la fin des batailles, sa barbe est imbibée du sang de ces victimes. Voilà à quoi je devais m’attendre. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir monter un homme bien différent de mes pensées. C’était un homme d’une trentaine d’année, très propre sur lui, une tunique bleu marine, une chemise blanche, un petit bouc en guise de barbe, des cheveux brun plaqué en arrière et une boucle d’oreille tombante. Un air extrêmement décontracté, et plein d’assurance. Il fut suivit par deux autres hommes. Un grand noir tatoué de tout les cotés, et un jeune homme châtain clair qui avait dans son dos une épée gigantesque d’au moins deux mètres sur quarante centimètres. L’homme au bouc prit la parole.
- Mesdames et messieurs, bonjour.
Il s ‘inclina en signe de salut, puis releva la tête. Il se mît à regarder dans tous les coins comme s’il cherchait quelque chose. Il semblait embarrassé. Il se retourna vers ses hommes de main.
- Euh, y’a comme un problème ! Vous m’avez dit que c’était un navire touristique et qu’il y avait plein de jolies filles ! Explique-moi donc ce qu’il ce passe mon petit Boubi.
Le grand noir prit la parole :
- Allons captain, vous savez comme moi que nous n’avons plus de vivre ! Alors avec Théo on s’est dit qu’il était temps de vous réveiller et d’en profiter pour piller un navire commerçant !
- Vous m’avez donc réveillé pour sa ?
- Euh, oui !
- Reste calme Edgar, reste calme ! Bon, Théo, Boubi-chéri, vous allez me faire deux kilomètre à la nage ! Sinon, messieurs, vous allez me faire le plaisir de m’offrir des vivres car ceci est un pillage !
Je ne me fit pas prier. J’avança d’un pas, mon bras empoigna le manche de mon sabre, et ma lame partit en direction du coup du pirate. Edgar ne bougea pas d’un centimètre. Sa main gauche se leva très rapidement et arrêta net ma lame avec seulement deux doigts.
- Alalala, il manque vraiment de politesse ici.
Lorsqu’il releva la tête je vis un regard bien différent de ce que j’avais vu précédemment ! J’étais passé d’un personnage plus ou moins pathétique à un pur monstre sanguinaire ! Je ne me fit pas prier pour reculer d’une dizaine de pas. Tout doucement, il prit dans sa main le manche de son épée puis la dégaina d‘un geste rapide du bas vers le haut en ma direction. Instinctivement, je me déplaça d’un pas vers la droite alors que nous étions séparés d’une dizaine de mètres. Je ne sais pas ce qui m’avait poussé à le faire mais j’avais bien fait ! Le mur derrière moi vola en éclat sur une ligne vertical. Une énorme entaille se forma ainsi dans la pierre. Comment avait-il fait sa ? Je compris à ce moment là qu’il existait beaucoup d’hommes forts, très fort et que je ne n’étais pas de taille à les affrontés pour le moment.
- Comment as-tu fais ça gamin ? Comment as-tu évité ce coup ? Comment, je ne comprends pas ! Quel est cet instinct que tu as eu ?
- Je…Je ne sais pas ! Je…
Edgar réitéra son geste dans un sentiment de colère et de nouveaux cette même impression me parvint. Celui de l’instinct ! Ce fut le début du combat entre ses pirates et nous. Louis et Boris sortirent de nulle part et comme toujours telle deux tempêtes. Avec une facilité déconcertante, Théo prit son épée à une main et s’engouffra entre les deux combattants. Il les balaya d’un seul mouvement du poignet. De son coté, Boubi-chéri se rapprocha dangereusement, Shura se mit face à lui et un combat de sumo s’engagea alors. Au vu de notre courage une bonne partie des marins se mirent à affronter les pirates. Quant à moi, j’étais là, au milieu de tous, le regard fixé sur Edgar. Je pouvais sentir tout ce qui se passait autour de moi, ce qui étaient inoffensif comme ce qui étaient dangereux. Je savais où me déplacer, quand esquiver, comment parer, et cela toujours en fixant Barbe Rouge le pirate. Cet état de transe se fit de nouveau ressentir. Le souvenir de mon échec face à ce capitaine de Merinland me rappela ma précipitation. Je ne devais pas refaire la même bêtise. C’est lui qui entama les hostilités. Il se précipita sur moi et plongea sa lame droit vers mon cœur. Je compris en quelque seconde ce que je devais faire, mon épaule gauche partit en arrière afin que la pointe passe au-dessus de mon cœur, quant à ma main droite, celle qui portait mon sabre, elle fit une remontée en direction de sa george. Il esquiva le coup mais ma lame lui trancha tout de même l’épaule droite. Il avait ce sourire, celui que l’ont à lorsque le plaisir nous envahi. Seulement, la différence était encore bien trop importante ! Le futur empereur des océans se devait d’être d’un niveau bien supérieur au miens ! Bien que son épaule saignait, il manipulait toujours aussi bien son épée, sa vitesse augmentait, il en vint même à se dédoubler, du moins c’est ce que je crus voir avant de me prendre un coup en pleine diagonal. Le seul bout de sa pointe eut raison de mes vêtement et de ma peau. Ma volonté me fit rester debout, la plaie laissant coulée le sang. Shura lui aussi était mal au point, quant aux deux autres, ils n’arrivaient pas à reprendre le dessus. Edgar me regarda toujours avec son sourire et partie dans un grand fou rire. Bizarrement, moi aussi je me mit à rire. Sans doute nerveusement. Edgar prit de nouveau la parole.
- AHAHAHAH !!! Tu es vraiment incroyable mon garçon ! Tu es un pur génie ! C’est sa ! Un pur génie. Te rend tu compte de ce que tu fais ? Tu es capable de sentir les choses, ton instinct est surdéveloppé. C’est incroyable ! Quel est ton nom gamin ?
- Je m’appelle Joshua !
- Veux tu venir avec moi Joshua ?
- Tu te touche mon gars ! Qu’est ce que tu veux que je foute sur un rafiot ?
- Ne le prend pas comme sa ! Tu pourrais devenir le second de l’empereur des océans !
- Désolé, mais je préfère être le seul empereur du continent !
- Très bien, c’est comme tu le sens ! Mais ne vient pas te plaindre si la prochaine fois je dois te tuer !
- La prochaine fois ?
- ALLEZ LES GARS, ON REMBALLE !
Sans comprendre pourquoi les pirates exécutèrent les ordres du capitaine et quittèrent le paquebot. Boubi et Théo retournèrent sur le navire. Edgar rengaina, rajusta sa tenue, puis me regarda. Il finit par me lancer juste avant de monter sur son navire :
- Rappel toi gamin ! Tu es le seul a avoir blessée l’empereur des océans ! A notre prochaine rencontre !
Et c’est ainsi que je fit la rencontre d’Edgar D. Scott dis Barbe Rouge le pirate. Celui qui allait devenir plus tard l’un des trois grands seigneurs. Une fois partit, je m’écroula sur le pont. Shura ne bougea pas, il était allongé sur le sol et toujours en pleine méditation. Louis et Boris étaient toujours en train de s’engueuler sur une question de pinaillement, comme quoi Boris avait tourné sur lui-même un quart de seconde trop tôt, et Louis avait sauté trois millimètres trop bas. Tout en entendant les deux autres se chamailler, je m’évanouis. Je dormis le reste du trajet. Nous n’avions perdu aucun marin, les dégâts étaient minimes. Je passa mon temps dans mes songes. Pourquoi avais cette faculté ? Celle de prévoir ce qui se passait autour de moi. Pourquoi étais-je capable de créer des flammes ? Pourquoi ? Trop de question, le souvenir de mes parents de mon village. Je finis par fondre en larme. Personne ne pouvait me voir ! J’avais le droit.
Notre navire arriva à bon port. Je fus sur pied grâce au très bon médecin qui avait fait le voyage avec nous. Arrivé dans le port de Jehol, nous fimes halte dans une taverne de marin. Tout le monde était là, Shura silencieux, Louis et Boris en train de se chamailler sur une question de bière à la pistache ou au gingembre, Dole passionné par l’architecture de la taverne et Starow impatient de voir arrivé l’heure du dîner. Afin de calmer les ardeurs des deux gamins, Louis était partis avec Starow afin de collecter des infos. La conversation prit enfin une tournure intéressante. Dole se mit alors à expliquer qu’il connaissait du monde au château de Valuxia. Un certain chancelier Pole. Homme de main du seigneur Gyllom, l’un des six seigneurs de Baroona. Dont fait partie l’armée de Merinland.
- Croyez-moi, c’est un cousin éloigné mais proche de sa famille et nous pouvons lui demander de l’aide ! Je lui aie envoyé un message dès notre arrivée afin d’avoir plus d’infos ! Qu’en pense tu Joshua ?
- Je pense que c’est une bonne idée, nous devons avancer un peu plus dans les terres, nous ne pouvons rien face à Merinland sans l’aide d’un royaume capable de nous apporter une force militaire !
- Oh tu sais, Valuxia n’est pas aussi importante que Merinland, mais elle est tout de même capable de s’opposer à elle !
- Je pense bien ! Mais cela nous sera suffisant pour faire passer notre message ! Seulement, il faut que l’on rentre en contact avec le seigneur Gyllom. Mais comment ?
Louis et Starow revinrent de leur recherches. Boris de nouveau se mit à chipoter car ce n’était pas lui qui était partie chercher des infos. Louis au lieu de calmer le jeu, en profita pour se vanter :
- Et c’est qui, qui est allez chercher des infos, c’est Louis ! Et c’est qui, qu’est pas allez avec Starow, c’est Boris.
- De toute façon je m’en fous parce que moi j’ai eu le droit à une paille pour ma bière !
- Peuh ! De toute façon, les pailles c’est pour les faibles ! Oh regarde derrière ! Un pot de pâté en croûte qui s’enfuit !
Boris, telle un enfant de dix ans, tourna la tête. Louis en profita pour récupérer la paille de son compère ! Alors que j’observais cette scène sans intérêts, Starow se mit à raconter ce qu’il avait entendu !
- Apparemment nous sommes en pleine période de la fêtes des cerisiers ! C’est une fête traditionnelle du royaume de Valuxia ! A part sa, deux trois échos sur les pillages de Barbe rouge. Ah, aussi l’histoire d’un homme, je n’ai pas bien compris, je crois qu’ils parlaient d’un homme qui parlait aux loups !
Le regard de Shura changea en quelque seconde, et la chose qui fut la plus bizarre, fut sans doute sa soudaine envie de bavardage.
- Qui t’a dit sa ? Où ? Quand l’a ton vu pour la dernière fois ? Dis-moi tout !
Starow montra du doigt un groupe de marin. Shura se leva d’un bond et se dirigea droit vers ces derniers. Starow eu un air étonné puis reprit sa conversation.
- Enfin, voilà ! A part sa y’a pas eu grand chose ! L’armée de Merinland est rentré et reforme son armée. Elle devrait repartir vers Felonia d’ici une dizaine de jours.
Dole reprit tout de suite la parole.
- Très bien, il faut donc que nous rencontrions le Roi Gyllom afin qu’il puisse nous aider ! Je pense que mon cousin pourrait nous obtenir une audience auprès de lui ! Le seul hic, c’est que nous ne pouvons pas nous présenter comme sa devant lui ! Un gamin, deux abruties, un vieux, un bonze et un marin !
- Désolé messire Dole mais je ne viendrais pas avec vous ! J’ai un métier, celui de faire passer des marchandises entre nos deux continents et cela ne va pas plus loin. Par contre je me ferai une grande joie de vous ramener sur notre bon vieux continent quand vous le désirés !
- Moi non plus je ne viendrais pas !
Shura fut de retour et semblait comme enragé !
- Je ne vous accompagnerai pas. Mes affaires mon conduit sur Felonia hier, sur Baroona aujourd’hui, et pour demain se sera les montagnes d’Azul ! Je vous remercie pour votre compagnie ! Joshua ! Si le ciel devient noir, si la terre se fissure, si tout est contre toi, ne garde qu’une chose en vue, ce pour quoi tu vie !
Shura prit ces affaires me regarda une dernière fois. Je compris dans son regard la phrase qu’il n’avait pas put prononcer devant tout le monde : « Nous nous reverrons ». Le silence pesait. Dole finit par reprendre la parole.
- Nous sommes donc, un gamin, deux abruties, un vieux ! Bon…on va pas aller bien loin ! A moins que…mais oui ! Je sais ! Nous allons nous faire passer pour des nobles du royaume de Felonia !
- Allons Dole vous savez bien qu’il n’y a pas de royaume sur Felonia !
- Faux jeune homme ! Il y a de cela 30 ans, un roi dirigeai Felonia ! Il a décidé de quitter son poste et de laisser libre le peuple ! Mais ils n’ont jamais disparu ! Pourquoi pas vous ?
- Moi ?
- Oh que oui ! Je vois bien les deux autres comme deux gardes du corps et moi en tant que chancelier !
- Et où est notre légitimité ?
- Facile ! On va demander au capitaine Starow de faire passer une rumeur sur le quai ! L’arrivé du seigneur Joshua, rescapé de l’armée de Merinland. Tout en faisant croire que notre arrivée reste secrète ! Alors ? Qu’en pensez-vous ?
Dole fit l’erreur de demander à Louis et Borris leurs avis sur la question. Louis entama la partie de crétinerie :
- Moi je suis pour !
- Moi aussi mais j’aurai préféré être cuisinier !
- M’étonne pas, tout sa pour bouffer des cornichons !
- Mais qu’est ce que t’as contre las cornichons ?
- Rien ! C’est pas bon c’est tout !
- Pff, t’es nul !
- Sinon je veux une tunique rouge !
- Et moi verte !
- Ouais comme un cornichon !
- Oh mais tu vas pas recommencer !
- Non t’inquiète ! C’est juste que c’est pas bon !
- Crétin !
- Stupide !
- Bouffon !
- Il est vrai que si j’avais pus j’aurai prit bouffon du roi comme rôle !
- BON VOUS ALLEZ ARRETER PAUVRE DEBILE ! Vous devez être deux gardes du corps ! Pas deux merguez sur pâtes !
Dole venait de s’énerver comme on ne l’avait jamais vu ! Les deux autres devinrent minuscule. Du bout des lèvres, Borris glissa :
- Louis ?
- Oui ?
- C’est quoi une merguez sur pâte ?
- Pff, t’es nul ! C’est un outils pour couper les patates !
- J’pensais que c’était un truc qu’on mangeai !
- N’importe quoi ! On voit que t'as pas inventé la machine à courber les bananes !
Une fois mit d’accord sur les formalités, le peu d’argent que nous avions servi à obtenir des semblants de vêtements nobles. Nos bagages furent bouclés, Starow s’arrangea pour faire circuler les rumeurs. Dole s’occupa de prévenir son cousin de notre arrivé. Quant à Shura, il n’y avait plus aucune nouvelle.
Notre départ fut rapide. Destination le Nord-Ouest. Il y avait une semaine de marche pour aller jusqu'à Valuxia. Le temps était superbe, les oiseaux chantaient, tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Au bout de trois jours, une surprise s’offrit à nous. Un homme était assis sur une valise en plein milieu d’un croisement. Il avait une trentaine d’années, il portait un superbe smoking, un nœud papillon détaché. Il avait les jambes croisées et les deux mains posées sur un parapluie. Le paradoxe se trouvait être sa barbe mal rasée et son bob en guise de couvre-chef. Il fredonnait une chanson quand il regarda sa montre. Il eut un ric tusse, nous regarda, puis annonça :
- C’est l’heure !
Toujours assis sur sa valise, il fit tourner son poignet, ouvrit son parapluie pour se couvrir, et au même moment, j’aurai même put dire aux millièmes de seconde près, la pluie se mit à tomber. Notre surprise fut totale. Une maison se tenait-elle aussi à l’angle du carrefour. Sans attendre, nous prirent la direction d’un abri. Un vieux couple habitait la demeure. Il nous accueillis avec politesse le temps de la saucé. Par la fenêtre on pouvait encore voir ce dandy sur sa valise attendre tranquillement. Le spectacle fut de nouveau impressionnant car l’homme regarda encore une fois sa montre et de nouveau avec un timing impeccable, il referma le parapluie au même moment que la pluie s’arrêta. J’en étais bouche bée. Après avoir remercier le petit couple, nous reprîmes notre route vers Valuxia. Nous n’avions pas fait trois pas que quelqu’un nous courait après. Il tenait sa valise de sa main droite, sa main gauche tenait son bob sur sa tête et son bras lui servait à tenir son parapluie.
- Messieurs ! Ouhou ! Messieurs, s’ils vous plait ! Excusez-moi pour tout à l’heure ! Je me présente. Docteur Alexandro di pedro de la Coccientte ! Mais on me surnomme Andro ou Doc. ou « docteur météo ». Enchanté !
- Bonjour Messieurs. Je me nomme Dole et voici le prince Joshua d’Arsia ainsi que ces deux gardes du corps.
- Si ce jeune homme est prince alors je suis moine ! D’une part un prince ne se présente pas au premier inconnu et d’autre part votre démarche à tous n’est pas celle de noble. Qui êtes vous donc jeune homme ? Vous qui portez une plaie parcourant tout votre corps ?
- Louis, Boris !
Les deux hommes réagirent au quart de tour. Ils sortirent leurs armes et sautèrent sur le personnage. Celui-ci n’utilisa que son parapluie. Il parait les coups, esquivait les assauts puis lorsqu’il se décida, plongea sa pointe vers Boris qu’il paralysa, puis esquiva un assaut de Louis qu’il mit à terre d’un coup sur la nuque. Je resta calme et ne dégaina pas. Cet homme avait perçu ma cicatrice sans la voir, n’avait pas fais preuve d’un grand sens du combat mais avait su mettre à terre Louis et Borris. Je restais perplexe fac à cet homme. Il prit la parole :
- Pourquoi m’avez vous attaquez ? Je ne tiens pas à vous faire le moindre mal ! De plus vos hommes ne sont pas encore capables de se battre sérieusement ! Celui qui à les deux bouts de métal là ! Il brasse plus d’air qu’autre chose ! Et l’autre n’a pas compris qu’une lance est une arme de longue portée ! Quant à vous deux, l’un ne sait pas se battre, l’autre n’est pas en état ! J’espère donc jeune seigneur qu’il vous sera gré de m’expliquer votre histoire !
Je n’en revenais pas ! Ce comportement semblait si naturel que sa en devenait oppressant. Je prit le choix de lui faire confiance et je me mis alors à lui raconter notre histoire, toute notre histoire. Du départ de mon village, de mes aventures sur le Ruha, de la fin de mon village, de mon affrontement avec Isaac, de la rencontre de mes compagnons, de la traversée de l’océan, de mes joies, de mes peines. Il m’écouta sans m’interrompre. Il attendit simplement la fin de mon récit pour reprendre la parole.
- Quelle triste histoire que votre parcourt mon garçon ! Je ne pourrai simplement vous dire que ce qui apparaît comme mal, mauvais, peux parfois avoir ces effets bénéfiques. Vous vous êtes forgé un caractère ! Peux être ne l’avez vous pas encore vu ! Mais cela ne saurait tarder ! Si vous permettez, je souhaiterai vous accompagner. Je pourrais me faire passer pour votre docteur ou votre gouvernant, votre mentor je dirai même ! Je pourrai vous enseigner la noblesse, éliminer vos lacunes, vous soigner.
- Si vous permettez Joshua, il serait intéressant d’avoir un homme comme lui à nos cotés.
- Vous avez raison Dole ! Messire Andro, ce sera avec plaisir que nous acceptons votre aide !
Et c’est ainsi que « Docteur Météo » nous rejoignit ! Quelles étaient ses motivations ? Pourquoi avait-il fait sa ? Qui était-il ? Mais Andro paraissait heureux ! C’était un bon vivant qui n’allait sans doute pas manquer de nous faire rire. Pendant le reste du trajet le temps se fit beau. Andro réalisa toutes ces promesses : lacune santé, noblesse. En plus de cela il nous racontait des histoires, des contes, des aventures, toutes plus vrai les unes que les autres. Pendant quelques instant j’avais cru reconnaître Alzan. Notre arrivé dans la ville de Valuxia fut incroyable. C’était une ville extrêmement importante. Un immense château se tenait en plein milieu de la ville. Il était entouré d’un ensemble de courant d’eau qui partait dans tous les sens. Cela ressemblait à une toile d’araignée. La ville sentait tantôt les fruits, tantôt le bois, tantôt le métal, tantôt le mélange des parfums que portaient ces dames. De plus comme nous l’avait appris Starow, c’était en ce moment la fête des cerisiers. L’ensemble de la ville en était couvert. Il y avait en plus des banderoles, des ballons, tout le monde était heureux. Nous prîmes la direction du château. A l’entrée nous fûmes accueillis par un petit bonhomme qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à Dole.
- Monseigneur, bien le bonjour ! Je suis Pole le chancelier du roi Gyllom. Laissez moi vous introduire auprès de lui !
Il fit un clin d’œil à son cousin tout en montant les marches. Nous le suivions à travers l’immense porte ornée d’un magnifique blason, une feuille de cerisier prise dans la glace symbolisant Corinthe « la région de l’éternel printemps ». Valuxia en était la principale capitale. C’était aussi l’une des six régions qui dirigeait le pays. Le hall était encore plus beau que la porte ! Il était immense, composé d’un nombre important de porte, deux grands vitraux éclairaient l’ensemble de la pièce. Ces vitraux illuminaient un magnifique cerisier qui se tenait au milieu de deux escaliers. Autour ce ceux ci, on pouvait voir deux magnifiques fontaines qui comblaient les angles de la pièce. Nous montèrent au premier étage. Celui-ci était composé d’un couloir circulaire. En face de nous se trouvait une nouvelle porte immense au bout d’un immense escalier. Pole nous fit entrer, prit la parole et annonça :
- Messire Gyllom, voici venir le seigneur Joshua, prince du royaume de Felonia entouré de ces hommes de main.
Je voyais devant moi un petit homme un peu enrobé avec une barbe importante. Il avait les cheveux gris, une cinquantaine d’années. Il avait tout de l’homme méfiant et je ne pouvais que compter sur les enseignements du Doc. Je mit ma main gauche sur mon ventre et ma main droite vain se positionner entre mes yeux, puis je m’inclina. C’était apparemment le salut effectué par les anciens de Felonia. Les autres en firent de même. Le seigneur Gyllom me regarda, fronça les sourcils, puis me dit :
- Désolé jeune seigneur mais le temps est à la fête ! Je n’ai pas l’esprit à écouter vos mésaventures. Si vous acceptez, nous verrons cela demain après la soirée.
Je compris rapidement que je n’avais pas le choix ! Mais rien n’était perdu. Pole nous fit sortir et nous amena à nos chambres. Chacun avait la sienne et chacun avaient eut le droit à une magnifique tenue. La mienne était d’un magnifique rouge ornée d’argent et de noir. Elle était parfaitement cintrée. Dole m’avoua plus tard qu’il avait tout prévu dans sa lettre. La fin de journée passa très vite. Tout le monde se reposa. Lorsque la lune se fit voir, une femme entra dans ma chambre pour me demander de descendre. Je sortis de ma chambre et tomba en face d’Andro. Il me regarda et me souhaita courage sans m’expliquer pourquoi. Je suivais toujours cette domestique jusqu'à la porte qui donnait sur le hall. Elle toqua deux coups puis s’en alla. La porte s’ouvrit et la voix de Pole se fit entendre :
- Voici venir le seigneur Joshua, prince du royaume de Felonia !
Lorsque la porte fut grande ouverte, je vis une foule de personne me regarder. Un frisson parcoura mon corps lorsque Andro pouffa dans un mouchoir. J’avais ce sentiment, celui que l’on a lorsque tout le monde vous regarda non pas pour une bêtise que vous avez faite ! Non, celui que vous avez lorsque vous venez de sauvez le monde ! C’était magique ! Mon regard balaya la pièce. Je voyais tout un tas de noble qui venait sans doute de pays lointain, sans doute de la bourgeoisie de Valuxia. Mes ce que je vis au milieu de tous fut sans doute ce qui me donna le plus grand frisson de ma vie. Je la vie Elle.
Edit: Bon les fautes d'orthoqraphe, je sais que je suis nul. Bien que j'ai eu 10 au bac de francais! Mais je crois aussi que c'est mon word qui fait trop de la merde! Y'a des fois vraiment!
Sinon je veux bien savoir la ou je peche niveau scénar et autre! Parce que dèrrière je corrige mes fautes, je réécrit des passages. Plus tard je relirais tout mon récit; le retravaillerais et peut etre meme je l'éditerais! Pourquoi pas! Tout le monde à le droit de rever!
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Dernière édition par rakko le Ven 25 Mai 2007 20:05, édité 4 fois.
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