10 000 Berrys |
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Inscription: 04 Sep 2012 Messages: 51
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Nous voici donc au moment de la révélation de la deuxième partie des minis textes : "Mousse" Ainsi pour "mousse" nous avons pour participants :
- Celeglin
- Dark Knight
- Porito
- solino
- Triplem
- vista
Petit rappel, le but de ces minis textes est l'amusement et la distraction durant l'épreuve principal, je vous invite tous donc à préparer un petit top 3 ainsi que vos paris sur qui-a-écrit-quoi et à participer au dernier mini concours où je garde les inscriptions ouvertes ! Pour ceux ayant proposé un texte je vous invite par contre à envoyer vos paris par mp pour raison évidente Et voici les textes : Texte n°1 : Quand j'ai commencé à la faire mousser, j'ai d'abord été surpris. C’est monté tellement vite. Comme une expérience chimique incongrue et pourtant parfaite. Action, réaction.
Alors j'ai continué. C’est sûrement mon côté galopin ça. J’ai continué et j'ai regardé. Toute cette mousse. Se répandre, ensorcelante, enivrante. Il y en avait tellement et de façon débordante que ça a cessé d'être chimique pour devenir magique. La différence est si tenue et pourtant bien réelle.
La magie avait pris le dessus et je continuais de la faire mousser par toute sorte de geste énergique et de paroles pointues. Je me sentais magicien. Divin.
Et vous savez quoi ? Quand j'ai pris son poing dans la gueule, j'ai été surpris. Certes, je faisais mousser ma femme depuis un quart d'heure maintenant. Certes, j'ai peut-être poussé le bouchon de la colère un peu trop loin. Mais merde, les dieux n'ont-ils plus le droit de faire mousser les déesses sans se prendre un gnon dans la face ?
Bref, vous savez à quoi vous en tenir. Évitez de provoquer chez votre femme cette mousse qui lui donne envie de vous nettoyer la gueule. Frottez-les, plutôt. Très fort. Dans le sens du poil. Texte n°2 : Un tonnerre d'écume vint percuter la proue du navire dans un fracas assourdissant. Il peina à ne pas sombrer, fendant vaillamment les flots. Son équipage se lamentait. Le malheur semblait s'acharner sur eux ! Alors qu'ils revenaient d'une mission capitale, ces marins courageux furent piégés dans une prison invisible, encerclant le bout d'océan sur lequel naviguait la fière "Demoiselle du Lac". Puis, malgré un ciel dégagé, les eaux d'une belle couleur ambre s'étaient agitées et roulaient désormais en vagues titanesques. Le monde entier tanguait par secousses terrifiantes. Les pauvres marins étaient désemparés par tant de phénomènes inexpliqués.
-"N'ayez crainte, braves compagnons, nous nous en sortirons !" lança le capitaine avec l'énergie du désespoir.
Un petit mousse, sous l'effet de la peur, se jeta par-dessus bord. Ce fut ponctué par un nouveau séisme : cette fois, l'océan lui-même échappaient aux lois de la physique. Il se mit à s'écouler dans le vide profond, rivière infernale, véritable Styx. L'écume blanche tourbillonna et avala le navire sans laisser plus de chances à ses marins...
Pendant ce temps, Lucien sifflait d'un seul trait sa bière.
-"Ah, elle est bien mousseuse !" Texte n°3 : 23H20 - FLASH INFOS – Un curieux phénomène a été signalé par plusieurs observateurs ce soir dans la province asiatique. Une substance « orange, fluide et mousseuse », d’origine et de nature à ce stade inconnues, a été observée par plusieurs internautes, s’écoulant dans les champs aux alentours de Jinju, Corée du Sud, à 1 heure 20 du matin heure locale. Des témoignages similaires sont rapportés par les forces de l’ordre à Suncheon, Corée du Sud, à 4 heures. Le même fluide, en des quantités plus importantes, est ensuite apparu en vagues à plusieurs endroits sur la côte chinoise dès 3 heures 50, heure locale, tandis que les autorités coréennes demeuraient injoignables par notre équipe. Les témoignages se sont dès lors multipliés sur le continent, toujours suivant la même direction, et attestant d’amples dégâts. Nos collègues de la BBC à Ankara nous fournissent à l’instant, vers 1 heure du matin, heure locale, l’un des derniers récits en date, relatant un « tsunami orange, translucide et aux mouvements erratiques », qui charrierait « de nombreux véhicules et arbres déracinés, ainsi que des bouts d’habitation », et avancerait vers eux à une vitesse dangereuse. Plus d’informations dans notre édition matinale. Sylvain Jétour Texte n°4 : Sur la plage Ben dis à Remy dans son accent belge :
"Regarde Remy, de la mousse. Vois tu Remy, la mousse c'est un peu le sperme de la mer en un sens. C'est assez marrant de se dire que de l'état liquide qu'est la mer, ce corps presque étranger peut se former, se créer, car c'est ça la vie Remy, c'est la création. Alors que nous sommes coincer au stade de la transformation, la nature elle créer. C'est la nature tu vois Remy, alors que nous luttons bêtement dans notre vie de tout les jours pour nous émerveiller au milieu d'une société qui ne veut pas de nous, on passe à côté des beautés de la nature, de la physique même puis je dire. Non mais imagine le nombre d'actions au niveau de la structure moléculaire pour faire de l'eau et d'éventuellement un peu de sable de la mousse. Ce petit rien blanc et qui pue est une résultante fascinante d'une opération qui nous dépasse. C'est fascinant n'est ce pas Remy ?
Bien sur tu t'en fous toi, tu penses qu'à fumer et baiser. Consternant". Texte n°5 : Elle était belle. Elle avait des formes. Elle était douce. Agréable au toucher. Je l’aimais et elle m’aimait. Je l’espère. Je le crois. Quand je m’allongeais près d’elle, tout se transformait. Tout, le ciel, la terre, l’obscurité laissait place à la plus vive des lumières et, léger, je me sentais capable de tout… De voler, de m’envoler dans le ciel avec elle, regardant l’horizon… J’étais heureux. Et puis… D’un coup, on me l’a prise. Un coup de couteau mal placé, et elle… Déchirer, ouverte. Ha… ! Quel honte ! Elle si belle ! Si merveilleuse ! Qu’on me la rende ! Je l’aimais tant… Bon. Il faut que j’achète une nouvelle mousse. Texte n°6 : Myrddin sous le couvert des frondaisons regardaient la jeune elfe aux yeux verts. Pieds nus sur le parterre de fleurs sauvages, la tête relevée vers le ciel zébré d’éclairs, elle psalmodiait une antique litanie. Le vent et la pluie plaquait se robe sur son corps bleuté laissant courir le drapé sur la forme de ses hanches, la courbe de ses seins. La pluie ruisselait sur son visage formant des milliers torrents cascadant sur le sol. Myrddin cria alors : « Ewyn ! Ne t’en fais pas ! Je prendrais soin de ton fils ! » Rien n’indiqua qu’Ewyn eut entendu les paroles, elle continuait à réciter les mots anciens : Mae hen wlad fy nhadau yn annwyl i mi, megis yr oedd yn y dechrau, y mae’r awr hon, ac y bydd yn wastad, yn oes oesoedd. Alors la foudre s’abattit sur la douce Ewyn qui disparut. Myrddin, effrayé et ébloui par l’éclair se rapprocha lentement, mais ne vis rien d’autre qu’un sol couvert d’une mousse du même vert qu’était le regard de la jeune elfe.
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