Bon petit chapitre bourré de références diverses. ^^ Ca fait bien plaisir.

Alors concernant Sheridan, je pense à la dame qui joue Edie Britt dans la série culte Desperate Housewives, Nicollette de son prénom... Personnellement, je suis assez sûr de ma réponse mais on verra bien. ^^ J'espère ne pas me tromper étant un fan de DH...

Sinon, petite référence sympathique à "La guerre de Troie" également avec le nom du navire "Agamemnon". Et enfin, "Pollux"... Bon j'avoue que pour ce dernier nom, j'ai pensé au film de Gad Elmaleh qui s'intitule "A+ Pollux" mais alors là, c'est tellement vaste que je suis pas sûr du tout !

En tout cas, c'est vraiment innondé de petits clins d'oeil par çi par là, et c'est tant mieux ! ^^

Alors là Enod je sais pas quoi te dire
Limite j'ai honte de n'avoir pas pensé à toutes ces références
Alors pour Sheridan désolée, c'est pas ça (je n'en suis pas moins une fan de Desperate Housewives), quant à Agamemnon et Pollux on va dire qu'on peut y voir deux références, une en mythologie grecque et une autre liée à Sheridan (en fait limite les deux sont liés) Allez je vous laisse encore un chap pour réfléchir, après je vous donnerai la réponse

Enfin bref voici le chapitre 11 qui commence une série de chapitres trois fois plus long que d'habitude. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir le rythme alors profitez-en

Chapitre 11 : Débriefing

La base était en pleine effervescence. Les marines couraient dans tous les sens, emmenant les soldats les plus touchés aux urgences ou recueillant les témoignages des autres. Une jeune recrue, débordée, fonça sans s’en rendre compte sur la personne juste devant elle.
- Inutile d’être aussi pressé voyons.
- Je vous présente mes excuses major ! Je suis désolé !
- Ce n’est pas grave. Mais où allez-vous avec cette tonne de papier ?
- Ce sont les documents que le commandant de l’Alexander m’a demandé de vous faire parvenir, madame.
- Montrez-moi ça.
Anko parcourut rapidement la liasse de paperasse, et au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa lecture, sa stupéfaction augmentait.
- Qu’est-ce que c’est que ce ramassis de conneries ?! Envoyez-moi ce type à mon bureau immédiatement !
- A vos ordres major !
Furibonde elle se dirigea vers l’infirmerie pour réunir les informations qu’ils lui manquaient avant d’affronter Cromwell.
- Bonjour Major. Voulez-vous un compte rendu de la situation ?
- Vous l’enverrez à mon bureau. Où est le lieutenant Sizeable ?
- Le docteur Sehemerre est en train de l’opérer, ces blessures sont très graves.
- Il va s’en sortir ?
- Le docteur a dit qu’il était hors de danger. Le médecin de l’Agamemnon est très efficace.
- Parfait. Quant pourrais-je lui parler ?
- Pas avant un ou deux jou…
- C’est trop long !
A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle se dirigeait vers le bloc opératoire.
- Major ! Vous ne pouvez pas entrer !
Anko ne fit pas attention à l’infirmière, et s’approcha du lit ou était étendu Sizeable.
- Comment va-t-il docteur Sehemerre ?
Sehemerre était un petit homme rabougri, portant des grosses lunettes rondes. Sa blouse froissée ainsi que les cernes sous ses yeux montraient qu’il n’avait pas dormi depuis un long moment.
- Je viens de terminer l’opération. Il a besoin de se reposer.
- Je dois lui parler, c’est urgent.
- Peut-être, mais il n’est pas en état de vous répondre.
- J…je vais b...bien…Ca ira docteur kof kof
Sizeable venait de reprendre connaissance et était bien décidé à prendre part à la conversation.
- Vous devriez vous reposer lieutenant !
- Et bien Sizeable, vous voilà dans un sale état !
- Désolé Colo…
Anko eut un sourire sans joie
- Je ne suis plus que major maintenant. Et vous vous êtes retrouvé sur un navire de marchandises par ma faute.
- Je ne regrette pas d’avoir servi sous vos ordres. De plus, il se passe des choses sur ces navires, la preuve kof
- Ca suffit, vous devez vous reposer maintenant ! , intervint Sehemerre.
- Encore quelques minutes…
- Je ne vais pas vous embêtez longtemps. Je viens de lire la version des évènements de votre commandant, j’aimerais connaître la votre.
- Il n’y a pas grand-chose à dire…
Sizeable lui raconta la poursuite du Vogue Merry, la conduite de Cromwell ainsi que son duel avec Zoro.
- Je vois. Je vous remercie mon ami. Reposez-vous bien.
Anko sortit de l’infirmerie, pensive. Ainsi il s’agissait de l’équipage de Luffy au chapeau de paille. La rencontre serait intéressante.
- Major Sever !
- Hawkes ? Qu’y a-t-il ?
- Le capitaine Cromwell vous attend.
- Et alors ?
- Et bien je vous suggère de vous dépêcher de le rejoindre parce que sinon, au rythme où ça va, il ne quittera pas cette base vivant.
La jeune femme éclata de rire.
- Je vois. Je retourne à mon bureau immédiatement.
A peine avait-elle fait quelques pas, qu’elle se retourna.
- Oh, une dernière chose. Où se trouve Clarkston actuellement ?
- Elle discute avec les marins de l’Alexander afin d’amasser des informations sur les pirates.
- Très bien. Bon, quant faut y aller….

*Quai de la base*
Axelle était fascinée par ce qu’elle entendait. Ce n’était pas n’importe quels pirates qui avait attaqué l’Alexander. L’équipage de Monkey D. Luffy. Au total une prime de 239 000 000 Berrys. L’histoire des combats qui s’étaient déroulés à bord était passionnante et elle espérait pouvoir rencontrer rapidement le lieutenant Sizeable qui avait tenu tête au célèbre chasseur de pirates Roronoa Zoro. Après avoir recueillie toutes les informations qui lui semblaient nécessaires, elle décida d’aller informer le major. Sur la route, elle s’imaginait déjà affronter ces criminels. Pas forcément Roronoa (Il y aurait bien un autre épéiste pour s’en occuper) mais Chapeau de paille ou le blondinet, ça pourrait être intéressant. Elle continua tranquillement sa route, pensant aux défis qui l’attendaient.

*Bureau du Major*
Cromwell attendait depuis près d’une demi-heure. Le commandant de cette base ne connaissait donc pas le sens du mot ponctualité ? Un rapport de plus à faire. Il regarda autour de lui. Un bureau plutôt simple, composé d’un fauteuil confortable, d’une table de travail et d’autres choses sans intérêt. Il repensa à ce qu’il avait vu dehors. L’état des hommes semblait plutôt pitoyable, et il se dit qu’il n’aurait aucun mal manipuler un homme laissant les choses dégénérer à ce point. Son regard fut attiré par un sabre posé sur le bureau. C’était une très belle pièce. Il s’approcha et le prit en main. Il s’apprêtait à le dégainer quand…
- A votre place je ne ferai pas ça.
Cromwell se retourna. Devant lui se dressait une jeune femme aux longs cheveux blancs.
- Vous n’êtes pas à ma place. Je suppose que vous êtes la secrétaire. Prévenez donc votre commandant que je l’attends.
Anko dut se maîtriser pour ne pas refaire le portrait de l’arrogant personnage.
- Mais bien sûr….Vous voulez du café aussi peut-être…
- Oui, pourquoi pas….Allez-y ! Qu’est-ce que vous faites encore là ? Débarrassez-vous de cet air ahuri et faîtes donc ce que je vous dis !
Hawkes fit son apparition à ce moment.
- Ce n’est pas trop tôt ! Vous êtes en retard !
Le Sergent-Chef regarda Cromwell puis Anko, ne comprenant pas ce qui se passait.
- Ne vous inquiétez pas Hawkes. Il semble juste que le capitaine Cromwell soit incapable de distinguer les insignes de major et de sergent-chef.
Cromwell observa mieux la jeune femme et se figea.
- Vous êtes le commandant de cette base ?
- Il semblerait. Maintenant si vous tenez à vos mains je vous conseille de poser Hyourinmaru immédiatement.
- Hyourinmaru ?
Il baissa les yeux.
- Ah ça ! Il le balança négligemment sur le bureau. Voilà, contente ?
Anko ne répondit pas, trop occupée à essayer d’échapper à Hawkes qui tentait de la retenir.
- LACHEZ-MOI ! J’VAIS LE BUTER !
- Calmez-vous major ! Ca va encore vous retomber dessus sinon !
- J’M’EN FOUS ! J’VAIS LUI FAIRE LA PEAU !
Cromwell était décontenancé. Qu’et-ce que c’était que cette femme ? Elle dirigeait vraiment cette base ?
- Cette base est vraiment remplie d’incompétents. Croyez bien que mon rapport mentionnera tout cela.
- Major…
La jeune femme sembla se calmer et Hawkes la lâcha (enfin prêt à la rattraper au cas où). Elle réajusta sa chemise et pris une grande inspiration.
- Veuillez m’excuser capitaine Cromwell. Je manque un peu de sommeil. Mais je vous en prie, asseyez-vous.
Plus aucune émotion ne se reflétait dans son regard. Le marine était mal à l’aise. C’était la première fois qu’il voyait quelqu’un passer d’une rage folle à un tel calme. C’en était même inquiétant. Voilà ce qui arrivait quand on laisser des femmes entrer dans la marine, se dit-il. Il s’assit, ne sachant à quoi s’attendre. Pendant ce temps, Anko avait récupéré son sabre et l’avait déposé délicatement près de son fauteuil. Cromwell décida d’attaquer.
- C’est un scandale, major ! L’attitude du commandant de l’Agamemnon est inexcusable.
- Son attitude ? A quel sujet ?
- Son refus de placer le lieutenant Sizeable aux arrêts !
- Et quelles étaient donc les raisons de mettre Sizeable aux arrêts ?
Sa voix s’était considérablement refroidie et semblait même charrier des glaçons. Légèrement apeuré, Cromwell prit sur lui pour répondre avec aplomb.
- Cet homme est entièrement responsable du naufrage de l’Alexander et de la perte de sa cargaison. Il a sous-estimé l’ennemi, m’a caché de précieuses informations, m’a manqué de respect, et a perdu face à ces pirates, ce qui est d’ailleurs le plus impardonnable !
- Vraiment ?!
Ce n’était plus des glaçons mais des glaciers dans sa voix. Décontenancé, il mit un peu de temps à répondre.
- T…tout à fait. Au mieux, il mérite d’être rétrogradé au pire d’être renvoyé de la marine !
Anko le regarda longuement puis sortit un dossier.
- Vous permettez que je consulte ce dossier.
- Bien sûr, mais de quoi s’agit-il ?
Cromwell, de plus en plus mal à l’aise, commençait à penser que le commandant de la base était peut-être moins incompétent qu’il ne le croyait. Il aurait plus de mal à la manipuler que prévu. Mais bon, il était hors de question que cette catastrophe lui retombe dessus.
- Oh ce sont juste les rapports des marines de l’Alexander ainsi que celui du lieutenant Sizeable. Ils contiennent des choses vraiment très intéressantes.
Elle tourna lentement les pages, regardant à peine l’homme assis en face d’elle.
- Dites-moi, qui a engagé les hostilités ?
- Quelle importance ?
- Eh bien, l’Alexander étant spécialisé dans le transport de marchandises, j’ai du mal à croire que quelqu’un de la marine ait pu se lancer dans l’arrestation de dangereux pirates. Cette personne, en faisant cela, aurait mis en danger ses hommes ainsi que la cargaison.
- Le devoir d’un marine est d’arrêter les pirates !
- Humm, c’est vrai. C’est donc vous qui avez engagé le combat…
Anko prit un stylo et griffonna quelque chose sur une feuille vierge.
- Que faites-vous ?
- Oh ne faites pas attention, je complète le rapport. Bien continuons. Qu’avez-vous fait lorsque les pirates ont été identifiés ?
- J’ai ordonné qu’on continue la poursuite.
- Oh vraiment ? Quel courage ! Un navire sous-équipé face un équipage dont la somme des primes s’élève à 239 000 000 Berrys ! Mais, dites-moi, quelles informations Sizeable a donc omis de vous communiquer ?
- Quelles informations ? Que voulez-vous dire ?
- Eh bien, le navire et son équipage étant identifié, quelles informations pouvaient-ils vous manquer ?
Cromwell commençait à suer. Qu’est-ce que c’était que cet interrogatoire ?
- Eh bien l’équipement de notre navire par exemple…
- Ah ? Le capitaine n’est donc pas sensé savoir ce que transporte son bâtiment ? Etrange…
- I...il y aussi le manque d’entraînement de l’équipage !
- Vous reprochez donc à l’équipage de l’Alexander, un navire de transport, de n’avoir pas été à la hauteur face à ces pirates ?
- Je proteste ! Qu’essayez vous donc de faire ?!
- Mais rien, je veux juste éclaircir certains points. Passons au point suivant, puisque celui là vous met mal à l’aise. Dites-moi, où étiez-vous lorsque trois pirates, dont Roronoa et le chapeau de paille, ont abordé le navire ?
- Quelle importance ?
- Je voudrais juste avoir une confirmation de ce que j’ai lu dans ce rapport.
- D…dans mon bureau !
- Votre bureau ? Pas sur le pont ? Donc je résume, pendant que vos hommes affrontaient ces criminels sans grand espoir de victoire, vous étiez dans votre bureau ? Qu’y faisiez-vous donc de si important ? Peut-être appeliez-vous des renforts ?
Anko tourna une nouvelle page, le visage toujours autant dénué d’expression.
- Ah non, c’est la recrue Suzuno qui a appelé les secours suivant l’ordre de Sizeable. Alors, capitaine ? Je suis curieuse…
- Je récupérais des papiers importants…
- Des papiers ! Votre équipage se faisait laminer, Sizeable perdait tout son sang suite à son duel avec Roronoa et vous, vous rangiez des papiers ?
Cromwell n’en pouvait plus.
- J’AI AFFRONTE MONKEY D. LUFFY ! J E NE VOUS PERMET PAS DE ME TRAITER DE LÂCHE !
Anko arriva à la dernière page du rapport.
- Ah oui, en effet. Je vois que vous lui avez tiré une balle alors qu’il avait le dos tourné et qu’il ne faisait plus attention, la bataille étant terminée. Suite à cela, un de ces complices vous a balancé en pleine mer.
Le capitaine de l’Alexander serra les dents.
- Je ne vois pas le problème qu’il y a à tirer dans le dos d’un pirate.
- Evidemment. Je suppose que chacun à une conception de l’honneur différente. Par exemple, moi je considère que d’attaquer un adversaire de dos est le comble de la lâcheté, et qu’aucun marine ne devrait s’abaisser à ce genre de pratique. Mais bon, ce n’est qu’un avis personnel. Bien, je ne vais pas vous retenir plus longtemps capitaine, et je vais faire parvenir mon rapport sur les évènements au plus tôt au Q.G.
- Attendez une minute…
- Oh ne soyez pas inquiet, je n’oublierai pas de signaler le comportement héroïque de Sizeable. Vous pouvez disposer.
- M…mais…
- Sergent-chef Hawkes, montrez donc la sortie au capitaine Cromwell.
- Avec plaisir major.
Cromwell se leva mécaniquement, ne comprenant pas encore bien ce qui venait de se passer et se fit accompagner par Hawkes qui arborait un large sourire. Ils n’avaient pas encore atteint la porte, qu’elle s’ouvrit brusquement.
- MAJOR ! JE VOUS APPORTE DES INFORMATIONS SUR L’ATTAQUE DE L’ALEXANDER !
Axelle s’arrêta net remarquant enfin la personne qui lui faisait face.
- VOUS ?!
Anko se prit la tête entre les mains, pressentant ce qui allait arriver (en plus de la migraine habituelle dont elle souffrait à chaque fois que Clarkston était dans les parages)
- Oh non…
Le lieutenant regarda longuement Cromwell, semblant chercher l’endroit idéal pour frapper. Elle se retint pourtant, se disant que sa réaction pourrait peut-être causer du tort à son supérieur (Supérieur qu’elle appréciait [une fois n’est pas coutume], même si elle avait du mal à la comprendre parfois). Elle se maîtrisa donc, relâchant ses muscles.
- Vous ! J’aurais du me douter qu’une folle furieuse dans votre genre se retrouve affectée à cette base de fou !
Anko releva la tête, les yeux plissés de colère et Hawkes se raidit.
- Soyez sûr que vous entendrez parler de moi !
Il se tourna ver Anko.
- VOUS ! QUAND J’EN AURAIS FINI, VOUS NETTOIEREZ LES LATRINES ! CROYEZ BIEN QUE JE VOUS COULERAI, QUE JE VOUS ENTERRERAI, VOUS ET VOTRE INCOMPETENCE CRASSE !
Le major et Hawkes n’eurent même pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu’Axelle était déjà entrée en action.
- VA EN ENFER PAUVRE DEMEURE !
Un violent coup de pied envoya Cromwell de l’autre côté de la base, créant de ce fait un énorme trou en forme de capitaine dans le bureau du major ainsi que dans plusieurs autres murs. Anko et le sergent-chef fixèrent plusieurs secondes le trou. Hawkes décida d’intervenir en premier.
- Lieutenant ! Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ?
- Laissez-nous Hawkes.
- Major ?
- C’est un ordre. Oh allez aussi récupérer Cromwell et emmenez-le à l’infirmerie.
- Très bien.
Il se retira, laissant les deux femmes seules dans le bureau. Axelle déglutit, s’attendant à de sévères remontrances.
- Lieutenant, lieutenant, lieutenant, dit-elle en secouant la tête.
Clarkston se mit au garde à vous et déclara :
- Je vous présente mes excuses, major ! J’accepte toute punition que vous jugerez nécessaire ou appropriée !
Anko la regarda longuement, son regard toujours aussi froid. Elle avait décidé de la laisser transpirer un peu.
- Repos.
Puis elle se leva et éclata de rire. Elle prit la jeune fille par l’épaule (laquelle était un peu décontenancée par le changement d’humeur du major) et lui tapa dans le dos.
- Sincèrement lieutenant, beau boulot ! Superbe shoot ! Je n’aurais pas fait mieux !
- Major ?
- Allons détendez-vous ! Venez je vous offre un verre, j’ai cru comprendre que quelques caisses de Jack Sparrow avaient échappées au naufrage !
C’est ainsi que les deux jeunes femmes se retrouvèrent à la cantine en train de descendre des bouteilles de Rhum avec le reste des autres marines.

*le lendemain*
Axelle dormait profondément. Elle n’avait pas l’habitude de boire de l’alcool et là elle avait un affreux mal de crâne. Son réveil avait sonné, mais elle avait préféré l’ignorer. De toutes façons, elle n’aurait pas pu se lever. Avec un grognement, elle se retourna et s’enfouit dans ses couvertures.
Anko, elle, était dans son bureau. Sa migraine était telle que dormir n’était qu’une vue de l’esprit. Elle avait donc entrepris de remplir les dossiers en retard. Cromwell était toujours dans les pommes. Bah, ça ne devait pas trop poser de problème. Après tout, il avait insulté un supérieur. Elle se replongea donc dans ses papiers, espérant que son mal de tête disparaisse rapidement qu’elle puisse de nouveau faire la sieste.

*plage d’Harket*
Garik rangeait son filet. La pêche avait été bonne mais Ed et Ralph l’avait de nouveau oublié. C’était la même chose à chaque fois. Poussant un long soupir, il regarda son village, se demandant s’il trouverait un jour le courage de partir. Plongé dans ses pensées, il mit du temps à réaliser que le souffle chaud qu’il sentait sur sa nuque n’était pas du au vent. Il comprit vraiment de quoi il s’agissait lorsque de la bave tiède coula le long de son dos. Il se retourna alors, terrifié et désespéré.
- Oh non, pas encore….
- « VEAU SHOOT » !
Pour la seconde fois de sa vie Garik vit un monstre marin (en l’occurrence Big Mouth) s’envoler au loin. Mais il y avait une différence, cette fois-ci, si son sauveur était tout aussi blond qu’Axelle, il avait une voix d’homme et une carrure impressionnante. Et il n’était pas seul.
- Bon, on a trouvé de quoi remplir nos réserves !
- Super Sanji ! cria le jeune garçon au chapeau de paille qui l’accompagnait. On va pouvoir faire la fête !

Yes, Cromwell dans ta face!

Bon eh bien ce chap joue beaucoup sur cette fameuse rencontre entre Cromwell et le major. Si cela commence sur une irritation du major ( justifiée ), ça continue sur une domination psychologique plus que logique pour Anko. En effet, pas bien dur pour quelqu'un de son grade de confondre Crommwell en ce qui concerne leur rencontre avec Luffy and cie, surtout avec le dossier.
Elle joue donc vraiment très bien de ses armes, et Cromwell ne récolte que ce qu'il mérite ( tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes^^)
Par contre pour le Hyourinmaru, je ne pense pas que la référence de ce nom soit due à un hasard...
Ou tout du moins, c'est une référence classique au Japon, puisqu'il s'agit du nom du zanpakuto ( sabre ) d'Hitsugaya dans Bleach;
( une coïncidence serait fort étonnante )

Sinon, la réaction d'Axelle a fait du bien, et on attend pas mal du retour de Luffy et son équipage en fin de chap^^

voilà, voilà

Mdr ! ^^ J'ai bien rigolé en lisant ce chapitre. ^^ Un de mes préférés depuis le début, et ce, même si les Mugiwaras sont presque tous absents. En particulier parce que Anko, You rock ! ^^

Sinon, j'suis trop triste de pas avoir trouvé les bonnes références... Mais qu'à cela ne tienne je retenterai ma chance !!

Par exemple, je suis sûr et certain que le sabre est une référence à Bleach (je rejoint donc la constatation d'Hitsugaya ^^). Si là, je me trompe, j'arrête de lire ta fic mdr ! ^^

En tout cas, c'était un chapitre bien sympa et le gaillard Cromwell me rappelle étrangement Nezumi, ils ont la même dégaine de looser ! ^^

Merci merci
Alors pour Hyourinmaru voyons......félicitations !!! vous gagnez c'est bien une référence au zanpakuto du p'tit Toushiro (eh oui c'est un de mes petits chouchous avec Gin)
Pour les références précédentes il fallait dire babylon 5 (pour plus d'infos y a un super topic d'ange bleu dessus dans la salle de projection)

donc ça y est cromwell a volé dans le décor mais attention il peut toujours revenir
Allez place au chapitre suivant où on va retrouver nos chers mugi qui débarquent ! (avec une nouvelle référence à trouver ;-))

Chapitre 12 : Débarquement à Castella (ou comment foirer une entrée discrète)

Garik regardait l’étrange groupe devant lui, se demandant s’il ne rêvait pas. En plus du blond en costard et du garçon au chapeau de paille, il y avait un type au cheveux verts à l’air renfrogné, un garçon à peine plus âgé que lui muni d’un long nez, une sorte de peluche et deux filles. La rousse était mignonne, mais c’est la brune qui attira son attention. Elle était d’une beauté peu commune et son air mystérieux l’emplissait de curiosité. Il eut enfin le courage d’ouvrir la bouche.
- Mais qui êtes-vous ?
- Je suis Luffy et on est des p…
Chapeau de paille n’eut pas le temps de finir sa phrase que la rousse était sur lui, le bâillonnant après l’avoir sauvagement frappé (non décidément il préférait la jolie brune, la rousse lui rappelant un peu trop Axelle par certains côtés).
- Nous sommes de simples voyageurs, et nous apprécierions de pouvoir nous reposer quelque peu dans ce village. D’ailleurs comment s’appelle-t-il ?
- …Harket… Mais vous m’avez pas répondu !
- Ah oui, je suis Nami, lui c’est Luffy (désignant le garçon qu’elle tenait fermement), le blond c’est Sanji, et là bas il y a Robin, Zoro, Usopp et Chopper. Alors y a une taverne où on pourrait descendre ?
Robin, c’était donc le nom de cette femme magnifique. Absorbé par sa contemplation, il n’entendit même pas la question de Nami.
*Paf*
- Eh ! Je te parle !
- Aouch ! Mais ça va pas ! (C’est qu’elle frappait fort cette fille)
- La taverne !
- Ah c’est là au centre du village. Je vais vous y conduire. Enfin, c’est peut-être pas une bonne idée que vous y alliez.
Plus Garik les observait, plus il était persuadé que ce n’était pas de simples voyageurs. Il aurait mis sa main à couper que c’était des pirates.
- Comment ça ?
- Je suis peut-être qu’apprenti pêcheur, mais je suis pas stupide. Si certains d’entre vous sont recherchés, je vous déconseille d’y aller.
- Pourquoi ça ?
Luffy avait réussi à se dégager de l’étreinte de Nami et frottait énergiquement la bosse apparue sur son front.
- Sans doute à cause de la base de la marine installée de l’autre côté de l’île.
Tous se retournèrent vers Robin.
- Mais de quoi tu parles ? Quelle base ?
Nami n’appréciait pas du tout ce qu’elle venait d’entendre. Une base, c’était de très gros problèmes en perspective.
- Eh bien celle que j’ai vue au loin quand nous longions la côte.
- Mais pourquoi tu n’as rien dit !?
- Vous n’avez rien demandé.
- Superbe Robin-chwan ! Quel sens de l’observation !
Garik vit le blond courir vers Robin, il cligna des yeux, ayant du mal à croire ce qu’il voyait. Les yeux du type s’étaient transformés en gros cœurs roses et il bavait presque d’admiration devant la superbe jeune femme. Nami, quant à elle, semblait passablement énervée. Si Robin était la plus efficace à bord (derrière elle bien sûr), il y avait quand même des fois où elle avait envie de l’étrangler.
- Bon, Luffy, Zoro, Robin vous retournez à bord, on ne va pas prendre de risques inutiles.
Le jeune pêcheur eut l’impression que son cœur allait s’arrêter. Il n’avait pas envie de voir disparaître la belle brune.
- Non.
- Non ? Comment ça non ?
Nami se dirigea vers son capitaine, une lueur dangereuse dans le regard.
- Non, je retourne pas au bateau. Aujourd’hui on fait la fête.
Usopp et Chopper eurent juste le temps de rattraper la navigatrice avant qu’elle ne fasse de son capitaine une boule de nœuds inextricables. Garik, désirant apprendre à connaître Robin, proposa alors une solution.
- Le plus important c’est qu’on ne voit pas votre visage, non ? Il suffit de mettre des capes avec capuche et ça devrait aller.
- On ne va pas être très discret.
C’était la première fois que cheveux verts parlait. Enfin Zoro. Bizarre ce nom lui disait quelque chose. Bah ça lui reviendrait.
- C’est mieux que rien ! Sanji ! Va chercher des capes !
- Vas-y toi-même !
Nami ne tenant pas à s’éterniser sur la plage décida de prendre les choses en main.
- Sanji-kun ! Tu peux allez chercher ces capes ?
- Tout de suite Nami-swan !
Le cuistot partit à toute vitesse laissant plein de petits cœurs roses derrière lui. Le capitaine, quant à lui, avait retrouvé le sourire, et semblait pressé de pouvoir faire la fête. Le dénommé Usopp par contre ne semblait pas très rassuré par ce qu’il venait d’entendre. Toute la partie inférieure de son corps tremblait comme un rascar (Vous savez la créature la plus peureuse bla bla bla).
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Je crois que je vais retourner sur le bateau, j’ai ma maladie je-ne-peux-pas-débarquer-sur-une-île qui me reprend.
- Ah ça tombe bien !
Chopper semblait tout content.
- Euh…pourquoi ?
- Eh bien, comme tu souffres souvent de cette maladie, j’ai passé beaucoup de temps à essayer de trouver un remède et je crois que j’ai réussi ! Tiens, prends !
Usopp était désespéré. Son meilleur mensonge qui risquait d’être anéanti par Chopper. Alors que les deux amis argumentaient sur l’efficacité du médicament, Garik avait les yeux fixés sur Chopper. Zoro, qui s’était rapproché de lui le regardait bizarrement.
- Eh, ça va ?
Pas de réponse. Le bretteur lui passa la main devant les yeux.
- Eh oh !
- L..la….la…
- Quoi lalala ?
- La peluche, e…elle p…parle !
- Ah Chopper ! Ben ouais, c’est un homme-renne ou un renne-homme, je sais pas en fait…
- C’est pas naturel.
- Bah, on s’habitue. C’est pas le truc le plus bizarre sur Grandline.
Garik se tourna vers le jeune homme et commença à le dévisager. Des cheveux verts, un air pas franchement engageant, une ceinture verte bizarre et un, deux, trois sabres. Trois sabres, non mais qui pouvaient se promener avec trois…
- Kyaaahhhh !!!
L’adolescent recula d’un bond.
- Quoi encore ?
- T…tu…es…Roronoa Zoro, le chasseur de pirates !
- Ouais, c’est moi, et alors ?
Roronoa le chasseur de pirates. D’accord, il se doutait que ce n’était pas des pirates de pacotilles, mais là…
- Mais qu’est-ce des pirates comme vous font ici ???
- Ben on fait une escale…
Garik n’eut pas le temps d’approfondir la question, Sanji revenant avec les capes demandées. Il avait été les récupérer sur le vogue Merry, amarré dans une petite crique non loin, à l’abri des regards.
- Voilà pour Robin-chan, dit-il avec un grand sourire, et voilà pour vous (en laissant négligemment tomber les capes dans le sable).
Robin se retrouvait donc avec une cape noire, simple mais élégante, Luffy, une vieille cape beige avec une capuche assez grande pour recouvrir son chapeau de paille, quant à Zoro…
- Qu’est-ce que c’est que ça !!!
La cape de Zoro était jaune poussin avec de grosses fleurs colorées dessus. Le bretteur semblait prêt à exploser.
- T’as un problème tête d’algue ? Elle est très bien cette cape (le sourire de Sanji s’élargit).
- Espèce de sale con ! Hors de question que je porte un truc pareil !
- Pas de problème, t’as qu’à rester sur le bateau, si tu veux pas la porter. Tu manqueras à personne tête de choux.
- De quoi ? Tu veux te battre love Cook ?
- Quand tu veux tronche de poireaux !
Les deux commencèrent donc à se battre sous le regard effaré de Garik.
- Euh…il faudrait peut-être les arrêter non ?
Pour toute réponse, il n’eut qu’un énorme éclat de rire provenant de Luffy. Même la belle Robin riait (mais de façon beaucoup plus classe que le chapeau de paille). La seule qui ne trouvait pas ça drôle du tout, c’était Nami. Garik la vit avancer vers Zoro et Sanji avec un air très effrayant. Avant qu’il ne comprenne ce qui c’était passé les deux hommes se retrouvèrent affalés par terre, une énorme bosse sur la tête.
- BANDE D’ABRUTIS ! ON N’A PAS LE TEMPS POUR VOS CONNERIES !
Elle se dirigea vers un tas de tissu placé à quelques mètres de là, en récupéra un qui semblait assez grand et le balança à Zoro.
- Tiens t’as qu’à mettre ça, dit-elle au bretteur qui venait de se relever.
- Eh mais ça pue le poisson ce truc !
- C’est ça ou la cape à fleurs.
Tout en maugréant, Zoro se décida à la prendre.
- Bah cette odeur, ça te changera pas de d’habitude tête d’algue.
Et ils recommencèrent à se taper dessus, Nami secouant la tête et murmurant qu’elle était entourée d’imbéciles congénitaux. Luffy, toujours mort de rire, ne perdait cependant pas le principal de vue.
- Allez on va à la taverne maintenant !
Garik les conduisit, Zoro et Sanji s’étant calmé (enfin Sanji ayant suivi les recommandations de Nami-swan de se calmer et Zoro, plus réfractaire, ayant reçu une nouvelle bosse). Ils se dirigèrent donc vers le centre du village dans leur bonne humeur habituelle. Nami en profita pour questionner un peu l’adolescent.
- Dis-moi, est-ce qu’il y a un ingénieur naval ici ?
- Un ingénieur naval ?
- Un type qui répare les bateaux.
- Ca va je sais ce que c’est ! C’est juste qu’on est un simple village de pêcheur, vous ne trouverez pas ce que vous voulez ici. Vous pourrez remplir vos réserves de vivres et vous reposez à l’auberge mais c’est tout.
- Ah.
Nami était déçue, l’escale serait vraiment une corvée. Ne pas se faire remarquer et attendre que le log pose se recharge, c’est tout ce qui les attendait. Enfin, avec Luffy il fallait se méfier et elle allait devoir le surveiller de près.
- Combien de jour pour que le log soit rechargé ?
- Quatre. Ah voilà la taverne.
L’équipage entra, suivi de Garik se demandant s’il réalisait bien ce qu’il faisait. Il les emmena vers une table du fond, dans la partie la plus sombre de l’établissement, conscient des regards portés sur l’étrange groupe. Deux marines attablés (jouant parfaitement leur rôle d’ivrogne irrécupérable) suivirent les nouveaux arrivants du coin de l’œil, leur curiosité piquée devant ces sept personnes dont trois encapuchonnées.
- Installez-vous, je vais voir le patron. Vous voulez quoi ?
- De la viande !
- Du rhum.
- Un plat classique, ce sera très bien.
- Pareil que Nami-swan !
- Un café.
- Le meilleur plat disponible, il faut bien ça pour nourrir le grand capitaine Usopp !
- Ouahh ! Je veux comme Usopp !
- Très bien je vais commander tout ça.
Il se dirigea vers le vieux Todd qui tenait la taverne depuis bientôt 20 ans en espérant que ses nouveaux amis arrivent à se tenir.
- Alors gamin, t’amènes des nouveaux clients ? Ils vont pas poser de problème au moins ?
- Non non, c’est que des voyageurs de passage. Tiens voilà ce qu’ils veulent.
Il lui énuméra la commande et alla rejoindre le petit groupe. Quelques minutes plus tard, le repas arrivait contribuant à une joyeuse ambiance.

Pendant que tout ce petit monde mangeait, buvait et riait, une nouvelle personne fit son entrée silencieusement et alla directement au bar.
- Tiens bonjour Axelle ! T’arrives tard aujourd’hui !
- Moins fort Todd, j’ai horriblement mal à la tête.
La jeune fille avait enfin réussi à se lever mais la seule chose qu’elle attendait c’est de pouvoir se recoucher le soir, tellement elle se sentait mal. C’est la dernière fois qu’elle buvait avec le major, qu’elle buvait tout court même.
- Alors qu’est-ce que je te sers ?
- Ben si t’as un remède miracle contre la gueule de bois…
- Ah, si c’était le cas j’aurais déjà fait fortune. Tiens prend ça.
Il lui présenta un café très très noir.
- Merci.
Elle le but d’un trait et c’est alors qu’elle remarqua le bruit ambiant plus élevé que d’habitude (ce qui d’ailleurs n’arrangeait pas son mal de crâne).
- C’est quoi ce boucan ?
- Ah ça, c’est les nouveaux amis de Garik qui viennent d’arriver.
Surprise, elle se retourna et vit en effet l’adolescent attablé avec sept autres personnes plutôt bizarres. Trois d’entre elles portaient même des capuches. Elle identifia le bruit qui lui agressait les oreilles depuis son arrivée comme étant le rire de l’une de ces silhouettes encapuchonnées. Un rire débile qui lui donnait envie de frapper sans qu’elle sache pourquoi. Elle observa comme elle le pouvait ces nouveaux venus. Les quatre à visage découvert était bizarre aussi. Une rousse en train de frapper le type au rire débile (tiens il faudrait qu’elle pense à la remercier), un mec au long nez (mais alors vraiment très long, ça lui rappelait d’ailleurs une histoire de son enfance où un petit garçon voit son nez s’allonger à chaque fois qu’il dit un mensonge) qui ne cesse de parler, une… une quoi d’ailleurs ? Ça ressemblait à une peluche, peut-être un animal de compagnie, et enfin un blond avec les yeux en forme de cœur qui ne cessait de baver devant la rousse et l’une des silhouettes en cape. Ce type, elle était sûre que ça devait lui rappeler quelque chose, mais elle avait vraiment trop de mal à réfléchir de façon cohérente.
- Tu peux me resservir un café ?
- Pas de problème. Mais tu devrais peut-être rentrer. Tu n’as vraiment pas l’air bien.
- Non, je ne peux pas…Il est possible que de dangereux pi…
Elle s’arrêta net, se retournant pour observer à nouveau l’étrange groupe. Non, ce n’était pas possible. Elle regarda mieux le blond et repensa aux descriptions que lui avaient fait les marines de l’Alexander. Un blond en costard, fumant une cigarette et ayant des sourcils bizarres. Ça correspondait trop pour que ce soit une simple coïncidence. Il s’agissait d’un des pirates de chapeau de paille. Et si c’était le cas, alors les trois qui cachaient leur visage devaient être Monkey D. Luffy, Roronoa Zoro et Nico Robin. Alors qu’elle allait se lever, pour accomplir son devoir, elle réfléchit. Sa mission était de prévenir la base et surtout si elle était tout à fait honnête avec elle-même, elle n’était pas en état de les affronter. Elle se leva donc mais se dirigea vers la porte (Chaque pas étant pour elle une torture, elle qui ne souhaitait qu’une chose, faire demi-tour et les arrêter).

Garik, en entrant dans la taverne, avait été rassuré par l’absence d’Axelle. Alors quand il la vit arriver, il craignit le pire et ne cessa de s’attendre à une attaque brutale de sa part.
- Ça va ?
Il ne répondit pas tout de suite, heureux comme il était que ce soit la belle Robin qui s’inquiète de son bien-être.
- Oui oui, c’est juste quelqu’un que je connais qui viens d’arriver.
- Ch’est un cop’in ach tchoua ?
- Hein ??
Luffy répéta après avoir avalé la cuisse de gigot qu’il avait dans la bouche.
- Si c’est un copain à toi, t’as qu’à lui dire de venir !
- Euh, je pense pas que ce serait une très bonne idée…et puis je suis pas ami avec cette folle.
En disant ces mots, il s’attendit à recevoir une baffe de la dite folle qui avait une ouïe très développée dans ces cas là, mais rien ne vint. Quand il regarda, il la vit même quitter la taverne. Bizarre.
- Bah, elle est partie de toute façon. Et puis on s’en fiche, je préfère que vous continuiez à me raconter vos histoires !
- Ah tu as bien raison ! Moi, le célèbre capitaine Usopp, ait vécu d’incroyable aventures sur Grandline ! Vainqueur de l’horrible belette géante de Winchester, j’ai réussi à faire fuir un capitaine corsaire tellement il tremblait devant ma puissance !
- C’est vrai tout ça ?
Le rire de Luffy et le sourire en biais du reste des membres de l’équipage (sauf Chopper évidemment qui le regardait des étoiles plein les yeux) lui donnèrent la réponse qu’il attendait. Le repas continua dans la bonne humeur et Garik du les laisser à regret car il devait retourner travailler.
- Si vous voulez prendre une chambre, ça ne devrait pas poser de problème.
- Ça ira. On dormira sans doute sur le bateau.
- Ce soir on fait la fête, t’auras qu’à venir !
- Vous allez vous faire remarquer !
- La petite crique où se trouve le Vogue Merry est à l’abri des regards.
- Robin-chan est si intelligente !
- Alors tu viendras ?
Luffy semblait vraiment tenir à sa présence et il n’avait pas envie de refuser.
- D’accord je viendrai.
- Cool !
L’adolescent sortit alors de l’auberge, des rêves plein la tête et s’imaginant vivre de telles aventures. Il n’avait pas fait trois mètres qu’il se sentit happé dans une petite ruelle.
- Ahhh ! Qu’est-ce que vous voulez ?! J’ai pas d’argent !
*paf*
- La ferme imbécile !
Garik se calma, sentant une bosse grossir sur son front, et regarda mieux son agresseur. Petite, une voix puissante, des couettes blondes…
- Axelle ??!! M’enfin qu’est-ce que tu fais ?
- Oh rien, je voulais juste te parler.
- Et t’avais besoin de me frapper pour ça ?
- Oh ça ? C’était juste pour le plaisir. Je voudrais juste qu’on parle de tes nouveaux amis.
- Mes nouveaux amis ?
Ça sentait le roussi, il semblait qu’elle était au courant de quelque chose. Mais bon, autant jouer les imbéciles, ça ne coûterait rien.
- Le petit groupe avec qui t’étais il y a cinq minutes. Ils sont nouveaux sur l’île, non ?
- Euh oui, enfin c’est juste de simples voyageurs.
- Vraiment ? Dis, il devait avoir vachement chaud les 3 qui portaient des capes.
- Ils sont frileux.
- Ben voyons. Soit tu me prends pour une imbécile, soit c’est toi qui en est un. Et j’avoue que j’ai du mal à départager ces possibilités.
- Je ne suis pas un imbécile !!!
- SI T’EN EST UN ! SINON TU TRAINERAIS PAS AVEC DE DANGEREUX PIRATES TELS QUE MONKEY D. LUFFY OU RORONOA ZORO !
Elle l’avait grillé. Elle savait depuis le début et voulait juste savoir s’il savait aussi.
- Et puis même ! C’est des gars vachement sympas et pour ton information, je leur dois la vie.
- Pourquoi ? T’as encore failli te faire bouffer par un monstre marin ?
Garik bouillait. Elle était vraiment infernale et ça sentait vraiment les ennuis pour Luffy et ses amis. Il avait intérêt à les prévenir vite fait.
- Et ne pense même pas à les prévenir.
- Pourquoi ?
- Complicité ça te dit quelque chose ? Si tu les aides, tu finiras sur le même échafaud qu’eux, crétin !
Il ne sut pas quoi répondre. Elle avait raison, la marine n’était pas tendre avec ceux qui aidaient ou protégeaient les pirates. Mais il leur devait la vie et il sentait que c’était des gens bien. Bon, Zoro et Nami lui faisait un peu peur (en même temps à qui Nami ne fait-elle pas peur ? Hum, oui, d’accord Sanji, mais c’est bien le seul), mais les autres étaient vraiment cool. Et puis il y avait Robin.
- Mais c’est des bons pir…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, Axelle venant de lui envoyer une gifle monumentale. Elle semblait hors d’elle, jamais il ne l’avait vu en colère à ce point.
- UN PIRATE EST UN PIRATE ! IL N’Y EN A PAS DE BON OU DE MAUVAIS ! QUAND T’AURAS COMPRIS ÇA, T’ARRÊTERAS PEUT-ÊTRE DE TE CONDUIRE EN PAUVRE DEBILE.
Elle partit furibonde, laissant Garik comme deux ronds de flan, ne sachant plus ce qu’il devait faire.
Dans l’ombre, deux bras munis d’une oreille sur une paume et d’un œil sur l’autre, s’évaporèrent. Le visage en partie caché par sa capuche, Nico Robin réfléchissait aux conséquences de la conversation qu’elle venait de surprendre.

Nouveau chapitre qui n'avance pas tellement mais qui reste sympa, les principaux éléments étant surtout la rencontre entre les mugiwaras et Garik qui se trouve développée, ainsi que la reconnaissance par Axelle de leur identité, vu comme elle les déteste, il ne serait pas impossible qu'elle les rejoigne^^ ( logique très inversée )

En tout cas, la miss Robin a tapé dans l'oeil du Garik, d'ailleurs réclamation, il est inacceptable que Robin soit plus mise ne valeur que Nami, je ne peux l'admettre. Totalement inconcevable!!!
J'exige réparation!!!

Bref, une nouvelle fête bien évidemment, on va voir ce que tu vas nous offrir, curieux de voir aussi quelle sera la réaction de Robin vis à vis de la conversation qu'elle a entendu^^

Mdr ! Je savais que t'étais fan de Nami (pas dur à deviner avec tes avatars et signatures en même temps ^^) mais Robin mérite bien aussi un peu de gloire de temps en temps. ^^ Enfin, c'est vrai qu'elle a déjà souvent la classe mais bon. Allez, je préfère Nami aussi !

En tout cas, petit chapitre sympa mais je ne suis pas d'accord avec Hitsugaya, parce que mine de rien ça avance. Il faut bien mettre tous les pions en place en vue de produire un bon scénario, autrement ce serait bacler la fic et je préfère ne pas avoir à lire une oeuvre raccourcie. ^^

Arf... Mais c'est vrai qu'il ne se passe quand même pas grand chose. ^^ Enfin, je sens qu'on aura bientôt la véritable intrigue qui va s'installer... D'ailleurs, il faudrait que je prenne le temps de continuer ma fic aussi. ^^

Bon courage pour la suite, moi je vais me coucher, j'ai partiel demain...

Ce que je sous-entendais principalement, c'est que ça n'avançait pas beaucoup en terme de lieu, on reste globalement dans le restaurant, mais ça ne me gêne pas plus que ça.
Ensuite pour ce qui est de l'histoire à proprement parlé, j'ai dit que ce que je pensais des points principaux, voilà, voilà^^

On se calme on se calme
Bon, allez ça va bouger un peu dans le chapitre qui arrive avec quelques révélations (euh 1 en fait) et un moment classique de One Piece : L...
Hitsugaya : La fête!!!!
EnOd : Non, c'est l'histoire qui va avancer!
En fait ce sera....
Hitsugaya : Ce sera une fête!!!
EnOd : Mais non!
Bon j'abandonne allez chapitre suivant

Chapitre 13 : Ami ou ennemi ? Souvenirs oubliés.

*bureau du major*
Anko était toujours plongée dans ses dossiers, puisque dès qu’elle fermait les yeux pour dormir, elle avait l’impression que la pièce tournait très vite. Hawkes entra alors dans son bureau.
- Bonjour major.
- ‘jour.
- Vous ne dormez pas ? Voilà qui est surprenant, dit-il dans un sourire.
- Oh ça va Hawkes. J’espère que vous n’êtes pas venu les mains vides et que vous avez ramené du vrai café.
- Désolé major, je vais voir pour vous en procurer. Je venais juste vous dire que le navire de Mugiwara avait été repéré le long des côtes.
Le major se redressa, soudainement intéressée.
- Quand ?
- Il y a deux heures.
- Vous auriez pu me prévenir avant.
- J’ai été retenu par le capitaine Cromwell. D’ailleurs, je préfère vous dire qu’il est actuellement en cellule.
- C’est pas vrai ! Qu’est-ce qu’il a encore fait cet imbécile ?
- Eh bien il s’est montré insultant envers le personnel médical et il semblerait qu’il se soit attaqué au lieutenant Sizeable, l’accusant de tout ce qui lui était arrivé. Suite à tout cela, j’ai préféré le mettre aux arrêts.
- Vous avez bien fait. Quant à chapeau de paille, lui et ses compagnons doivent avoir débarqué à l’heure qu’il est.
- Dois-je envoyer des troupes ?
- Non, pas tout de suite. Je préfère attendre de voir ce qui va se passer.
- N’est-ce pas dangereux pour les habitants d’Harket ?
- D’après toutes les informations que j’ai pu lire sur cet équipage, j’en doute. Je pense qu’on les mettrait surtout en danger si on intervenait.
- L’équipage de l’Alexander ne serait pas forcément d’accord.
- Les témoignages concordent tous. C’est Cromwell qui a déclenché les hostilités, ils n’auraient pas coulé le navire sinon. Enfin, assurez-vous que tout le monde soit sur le qui-vive. On ne sait jamais.
- Bien major. J’y vais immédiatement.
Hawkes sortit, laissant seule le major. Elle allait bientôt devoir prévenir le QG. Le log pose mettait quatre jours à se recharger, ça laissait suffisamment de temps aux navires de la marine d’arriver et d’appréhender les pirates au large de l’île. D’ailleurs deux jours étaient amplement suffisants et elle avait bien l’intention d’utiliser les deux premiers jours pour en apprendre plus sur cet équipage peu commun.

*Quelque part sur la plage*
Axelle était assise, réfléchissant à ce qu’elle avait vu aujourd’hui. Après sa confrontation avec Garik, elle s’était empressée de prévenir la base de ce qu’elle avait découvert. Elle n’avait pas réussi à joindre le major (ils la disaient absente mais il y avait plus de chance qu’elle se soit encore endormie dans un coin) mais elle avait eu Hawkes qui lui avait annoncé qu’ils étaient au courant et qu’elle ne devait pas intervenir. Elle repensa au jeune pêcheur. Quel idiot. Ne comprenait-il pas le danger qu’il courait à traîner avec des pirates ? Elle ramassa une grosse pierre qu’elle envoya au loin. « Des gars sympas ». Elle se souvenait du jour où elle avait vu pour la première fois des pirates. Ce jour-là, elle avait perdu tout ceux qu’elle aimait. Et ce jour-là, elle avait aussi rencontré l’homme qui lui avait donné envie d’entrer dans la marine. Non, il n’y avait pas de bons pirates, que des criminels semant peur et désespoir sur leur passage. Ceux-là ne faisaient pas exception et elle le prouverait à cet imbécile de Garik.

*Harket*
Luffy et son équipage sortirent de la taverne, discutant joyeusement. Nami ne souhaitant pas rester trop longtemps dans la rue (il y avait quand même des affiches partout et quelqu’un risquait de les reconnaître), elle distribua les tâches.
- Bon certains d’entre nous vont retourner au bateau pendant que les autres s’occupent de l’approvisionnement. (Elle se tourna vers Luffy, Zoro et Robin) Vous, vous retournez au bateau, pas la peine de prendre des risques.
- Mais j’veux visiter la ville moi !
- C’est pas une ville, c’est un village. Y a rien à voir. Tu n’as qu’à aller commencer les préparatifs pour la fête.
- Ah oui ! Cool !
Nami poussa un long soupir et se tourna vers Robin.
- Surveille-le bien surtout.
- Pas de problème, Mlle la navigatrice.
- Bon je vais m’occuper de la nourriture alors, nos stocks sont vraiment au plus bas.
- COMMENT ?! C’est une honte !, s’indigna Luffy. En tant que capitaine….
- C’EST DE TA FAUTE !!!
Ce fut un cri du cœur de tous les membres de l’équipage. Luffy rit aux éclats.
- Ah oui c’est vrai !
Après un coup de pied qui envoya valser leur capitaine quelques mètres plus loin, Sanji alla récupérer de l’argent auprès de Nami (Tous ceux qui pensent que les banquiers ou les organismes de crédits sont des profiteurs de la pire espèce ne connaissent pas leur chance).
- Moi aussi Nami ! Je vais essayer de trouver des plantes pour ma réserve médicinale !
- Moi j’ai besoin d’œufs !
Une fois l’argent distribué (avec des intérêts crevant le plafond), les Mugiwaras se séparèrent.

*Base de Castella*
« Toc Toc »
Pas de réponse. Hawkes ouvrit doucement la porte, s’attendant à trouver son supérieur endormie comme d’habitude.
- Major ?
Personne dans le fauteuil. Il regarda dans les coins (Les endroits où s’endormait le major étant parfois des plus loufoques) mais non elle n’était pas là. Il soupira. Si elle s’était endormie quelque part dans la base, ça pourrait prendre des heures pour la retrouver. Il sortit de la pièce soupirant de plus belle.

*Vogue Merry*
Ils venaient tout juste d’arriver et Luffy se précipita vers le navire.
- Allez ! Faut tout préparer ! Ce soir, on fait la fête !
Robin sourit puis regarda derrière elle et son sourire s’élargit.
- Eh Zoro ! Ramène-toi ! Il y a plein de trucs à faire !
Luffy descendit du bateau.
- Zoro ! Grouille-toi !
Il regarda autour de lui.
- Ben où il est ?
- Je crois bien qu’on a perdu M. le bretteur.
Robin secoua la tête. A force de surveiller son capitaine, elle avait négligé Zoro et son sens de l’orientation. Nami n’allait pas aimer ça mais en même temps laisser Luffy tout seul était hors de question. L’escrimeur était assez grand pour se débrouiller tout seul et il finirait bien par retrouver le Merry.

*Loin au Nord (à l’opposé de l’emplacement du Merry quoi)*
Zoro regarda autour de lui. Chemin, arbre à gauche, arbre à droite, devant et derrière. Non décidément ce n’était pas la plage.
- Mais où je suis ?

*Base de Castella*
Ça allait faire une heure que Hawkes cherchait. Il avait été voir dans tous les coins où Anko avait déjà été découverte endormie. Rien. Il décida de retourner dans son bureau. Peut-être y aurait-il un indice sur l’emplacement du major qui lui avait échappé. Une fois entré, il se rendit compte que quelque chose clochait. Pas de sabre, et sa veste sur le dossier de son fauteuil. De plus en plus étrange.

*Coin perdu de l’île*
Zoro continuait à avancer sur le chemin. Comment avait-il réussi à se retrouver là ? Bah s’il continuait à suivre la route il finirait bien par arriver au Vogue Merry. Il repartit donc (dans le sens inverse où il était arrivé bien évidemment).
- Eh bien, il y a des choses qui ne changent pas. Tu as un sens de l’orientation toujours aussi pitoyable Zoro.
A ces mots le bretteur stoppa net, la main sur Wado Ichimonji. Il chercha du regard d’où venait cette voix.
- Qui est là ?
- Humm. Je me demande comment le prendre. Tu ne te souviens vraiment pas de moi ?
La voix lui était familière. Il pensait même savoir de qui il s’agissait, mais il espérait se tromper. Parce que si c’était la personne à laquelle il songeait, il y avait de gros problèmes en perspective.
- Tu pourrais répondre quand même.
Trouvé. Zoro dégaina et trancha le tronc de l’arbre sur lequel était perché son interlocuteur invisible.
- Joli. Et maintenant ?
Zoro se retourna et eut la confirmation de ses pires craintes. Se dressait devant lui une jeune femme vêtue d’un pantalon noir, de bottes montantes ainsi qu’un chemisier à lacet noir également. Un sabre pendait dans son dos en partie recouvert de longs cheveux blancs.
- Maintenant tu me dis ce que tu fais là Anko.
- Je pourrais te retourner la question. Enfin… 60 000 000 Berrys… On peut dire que tu ne t’es pas ennuyé. Mais je me demande bien pourquoi tu es devenu pirate...
- Pour des raisons qui ne regardent que moi. De toute façon je te préviens, si tu tentes quoique ce soit contre Luffy ou les autres…
Anko éclata de rire.
- En fait je n’ai pas encore décidé. J’ai entendu certaines choses sur votre équipage mais il y a eu l’Alexander…
L’Alexander. Il ne s’était donc pas trompé vis-à-vis du lieutenant qu’il avait affronté.
- Un escrimeur talentueux. Mais pas assez pour m’affronter.
- Ah tu sais ?
- Il a utilisé une de tes techniques favorites.
- Oui j’ai cru comprendre. D’ailleurs merci de ne pas l’avoir tué.
- Bah, j’avais pas que ça à faire.
Anko alla s’asseoir sur la souche de l’arbre que Zoro avait abattu.
- C’est bizarre, je me rappelle notre première rencontre.
- Ah ?
- Oui elle ressemblait un peu à celle-là d’ailleurs. Tu t’étais encore paumé.
Zoro se renfrogna.
- Ça va, pas la peine d’en rajouter.
Anko sourit, sortit deux bouteilles de son sac et en lança une au jeune homme. Zoro la récupéra et lut l’étiquette.
- Du Jack Sparrow ? Comment ça se fait que tu te promènes avec ça ?
- Bah je me suis dit que ton bateau étant amarré au sud, tu viendrais forcément te perdre dans le nord. C’est logique quand on te connaît. Donc je ne suis pas venue les mains vides.
Zoro, d’abord un peu énervé, finit par sourire. Et puis du Jack Sparrow gratis, il allait devoir attendre un sacré moment avant de voir cette occasion se renouveler.

*East Blue trois ans plus tôt*
La taverne était bruyante et enfumée. De nombreux pirates et autres criminels s’y retrouvaient pour boire et se raconter leurs exploits. Un vrai repère de brigands. Et c’est pour cela que la marine encerclait l’établissement.
- Préparez-vous à intervenir. Souvenez-vous, isolez bien les employés des criminels.
- A vos ordre capitaine.
- A mon signal…On y va !
Une vingtaine de marines entrèrent, le sabre au clair, et attaquèrent. Le fracas des armes retentissait même aux alentours. Epée contre épée, pistolets, tabourets et bouteilles, tout était bon pour se battre. Au centre de ce mælstrom se trouvait une jeune fille arborant une longue queue de cheval couleur blanc neige. Toute personne tentant de l’approcher finissait à terre. De sa longue épée elle tranchait, transperçait, tourbillonnait. Vingt minutes plus tard c’était fini. On comptait quelques blessés chez les marines mais dans le camp adverse il n’y avait plus un seul homme debout.
- Ramassez-les. Soignez les plus gravement blessés et enfermez les autres.
Il se tourna vers la jeune fille.
- Bon travail lieutenant Sever.
- Merci Capitaine. Mais ce n’était que du menu fretin.
Le capitaine éclata de rire.
- En effet, mais vous savez lieutenant, si vous voulez affronter des criminels plus coriaces, c’est sur Grandline qu’il faudra aller.
Anko le regarda avec un petit sourire.
- Ça, j’en ai bien l’intention.
Le capitaine éclata de rire.
- Bien, bon travail tout le monde. Une fois ces voyous derrière les barreaux, vous aurez bien mérité une permission.
- Super !
- Vive le capitaine !!
Les marines repartirent à leur base, emmenant leurs prisonniers avec eux. Anko préféra s’éclipser tout de suite, ayant quelques petites choses à vérifier.

L’ambiance était plutôt détendue dans la ville de Cluster. Les plus dangereux criminels de l’île ayant été appréhendés, les honnêtes gens n’avaient plus rien à craindre. C’est dans cette ambiance que débarqua un étrange jeune homme. Alors qu’il avançait, les gens se retournaient et chuchotaient.
- C’est lui.
- Oui c’est le démon…
- Qu’est-ce qu’il vient faire ici ?
Il n’avait que faire de toutes ces remarques. Il venait d’arriver et était à sec. Il espérait bien trouver un ou deux criminels assez recherchés pour se refaire et pouvoir s’acheter de la nourriture ainsi que du matériel pour s’occuper de ses sabres. Il s’arrêta à côté d’un jeune couple.
- Excusez-moi, où je peux trouver la taverne s’il vous plaît ?
Il lui restait quelques pièces en poche et ça faisait un moment qu’il n’avait pas manger correctement. De plus, il n’y avait rien de mieux que ce genre d’endroit pour trouver des informations. Ne recevant pas de réponse, il redemanda.
- La taverne ?
La femme poussa un cri et s’écroula tandis que son compagnon lui indiquait la direction en tremblant.
- Ah ok, merci.
Evidemment au lieu d’aller à droite, il prit à gauche et se retrouva de l’autre côté de la ville.
- Ben voyons. Si maintenant ils s’amusent à me donner de fausses informations…

Anko déambulait, les sens aux aguets. Elle arriva sur une petite place déserte.
- Eh eh, regardez ça les gars ! Vous avez vu le joli p’tit lot ?
- Sûr Earl. Mais on s’demande bien c’qu’elle est venue faire ici.
- C’est vrai ça, alors ma jolie, pourquoi t’es venue te perdre dans ce coin perdu ?
La jeune fille regarda autour d’elle. Un en face, deux derrière et quatre cachés dans les ruelles sombres. Ça ne devait pas poser de problème.
- Earl Smith, recherché pour 4 000 000 Berrys. J’ai cru remarquer que toi et tes amis avez utilisé la porte de derrière pour vous échapper de la taverne.
- Vraiment ? Et en quoi ça concerne une gamine comme toi ?
- Eh Boss, regardez elle a des galons ! C’est une marine !
- Exact. Lieutenant Anko D. Sever, à votre service.
Elle appuya sa déclaration d’une révérence ironique.
- Bien, on commence ?
- Tu commences à m’énerver moucheron ! Tu vas comprendre pourquoi on m’appelle Earl le cruel ! Allez les gars, on va la démolir !
Sur ces mots, les sept bandits bondirent sur Anko. Elle dégaina alors son sabre, para le coup et contre-attaqua dans la foulée. Deux sous-fifres se retrouvèrent immédiatement à terre. Bloquant un nouveau coup, elle se baissa rapidement pour éviter un coup de hache et glissa sur le côté au moment ou l’un deux allait abattre sa dague. Pendant son mouvement, elle réussit à dégager Hyourinmaru et éventra le type à la hache. Elle se releva rapidement. Plus que quatre dont Earl le cruel.
- Qu’est-ce que vous faites bande d’imbéciles ! Tuez-la !
Regonflés par ces paroles, ils attaquèrent avec un surplus de violence. Mais rien n’y faisait, cette fille infernale évitait tous leurs coups. Nouvelle passe d’armes. Anko faisait maintenant face aux quatre types. Soudain, elle les chargea sans qu’ils s’y attendent et de deux coups bien placés elle fit mordre la poussière au brigand équipé d’une dague et à un autre portant une immense massue. Plus que deux. Earl regardait, effaré, ses hommes à terre. Il ne restait plus que lui et Stan. Ce n’était pas bon. Pas bon du tout. Alors que son boss réfléchissait à la situation, Stan fonça sur la marine. Ce n’était pas une gamine qui allait lui faire mordre la poussière. Au dernier moment il sortit ses deux dagues enduites de poison et frappa. Même si elle en bloquait une, l’autre la toucherait forcément. De la main droite il abattit sa dague alors que la gauche remontait vers le ventre d’Anko. Elle bloqua la première dague à l’aide de son sabre. Stan était maintenant sûr de sa victoire. Il remonta rapidement sa main gauche.
« Cling »
- Que…
Sa deuxième dague avait été bloquée. Il baissa les yeux et vit que son adversaire avait désormais une arme étrange dans la main gauche. Il s’agissait d’une sorte de dague, mais sa lame n’était pas droite, cela ressemblait plus à des tourbillons ou des vagues. Anko donna un coup sec et fit tomber la dague empoisonnée puis fit un demi-tour avant d’abattre Hyourinmaru sur son adversaire qui s’écroula. Elle se retrouvait maintenant seule face Earl Smith.
- C’est terminé. Si vous ne voulez pas finir dans cet état, je vous conseille de vous rendre.
Le criminel la regarda, un air étrange sur le visage. Il semblait même sourire.
- C’est terminé, oui. Mais pas pour moi.
Anko se pétrifia. Ce n’était pas normal, elle avait du rater quelque chose. Earl leva le bras et l’abattit brusquement. La jeune fille se retourna et comprit. Elle avait mal compté, il n’était pas sept mais huit et le huitième était un tireur embusqué qui s’apprêtait à faire feu. Alors qu’elle cherchait une idée pour s’en sortir, une lueur apparut soudain, puis la silhouette du sniper s’écroula. Un jeune homme sortit alors de la maison.
- Excusez-moi, je cherche la taverne. Vous pouvez me dire où elle est ?
Anko n’en revenait pas, elle l’avait échappé belle. Quant à Earl il était stupéfait. Comment ce type avait-il pu oser s’en mêler ?
- Tu n’aurais jamais du te mêler de mes affaires, toi. Tu vas le regretter. Je suis Earl Smith, dit Earl le cruel !
- Hum ?
Le nouveau venu le dévisagea.
- Ah oui, t’es recherché non ? 4 000 000 Berrys, c’est ça ?
- C’est exact, tu sais pas à qui tu as à faire !
La jeune marine pensa que c’était plutôt lui qui ne savait pas à qui il avait à faire. Elle renonça à intervenir, après tout il lui avait sauvé la vie et si c’était elle qui arrêtait ce type il n’aurait pas le droit à la prime. Et puis elle était curieuse de voir ce santoryu dont elle avait tant entendu parler. Elle se mit donc en retrait.
- Je crois que notre ami a décidé de changer d’adversaire. Je vous le laisse alors.
Le bretteur observa la jeune fille. Il avait regardé son combat contre ces types. Elle était douée et aurait pu s’occuper de Smith sans problème. Elle lui faisait donc cadeau de la prime. La remerciant d’un signe de tête il avança vers le bandit tout en commençant à sortir ses sabres.
- On y va ?
Earl observa le jeune homme. Il venait de sortir deux sabres. Il marqua une pose et en plaça un troisième dans sa bouche. Non…Ce n’était pas possible…Pourtant, à sa connaissance un seul homme se battait de cette façon, Zoro le chasseur de pirates. On disait même que c’était un démon ! Il ne pouvait pas se battre contre un type pareil !
- Attends ! Je t’offre le double de ce que pourrait te valoir ma capture !
Zoro continua d’avancer.
- Le triple ! Tu ne peux pas refuser une offre pareille !
- Pas intéressé.
En désespoir de cause, Earl sortit son immense épée à deux mains. Fuir ne servirait à rien. Il s’élança tenant haut sa lourde épée.
- Tu ne m’auras pas si facilement ! Prends ça ! « CLUB’S BLOW » !
Le chasseur de prime évita souplement l’attaque et se prépara à agir.
- C’est loin d’être suffisant. « ONI GIRI » !
Le criminel resta quelques secondes debout, comme hébété puis s’écroula. Zoro rangea alors ses sabres.
« CLAP CLAP CLAP »
- Impressionnant !
Il se retourna vers celle qui l’applaudissait.
- Ah oui au fait t’es qui toi ?
Anko éclata de rire.
- Lieutenant Anko D. Sever de la marine, enchantée, dit-elle en lui tendant la main.
Il la prit et la serra.
- Moi c’est Zoro Roronoa.
- Je sais. Y a pas beaucoup de monde qui se balade avec trois sabres.
- Ah oui au fait, la taverne c’est où ?


Merci à tous ceux qui lisent et je répète, surtout n'hésitez pas à poster pour faire vos critiques ;-)
(D'ailleurs un grand merci à EnOd et Hitsugaya)

Lol, mais n'importe quoi, je me battrais pas contre Hitsugaya moi... Je suis absolument non-violent sauf contre les personnes plus faibles que moi !! Mwahahaha !! ^^ Petit délire mis à part...

Je confirme que les commentaires ou même un petit message aident grandement celui ou celle qui écrit une histoire à le (la) motiver et lui donner l'envie de continuer, c'est pour ça que pour toutes les fics que je lis (je n'ai malheureusement pas le temps d'en lire beaucoup), je poste toujours un petit quelque chose. ;-)

Quant au chapitre en lui-même, j'ai bien aimé. Surprenant le coup de Zoro qui connaissait déjà Anko... Ce sabreur alors, il nous en cache des choses ! Et leur rencontre est plutôt bien amenée, laissant un petit moment de gloire à chacun des deux. ^^

Mais Zoro qui se perd dans le nord, lui qui n'a jamais réussi à le trouver de sa vie ??? Pas crédible du tout ça, c'est pas bon !! ^^

En tout cas, je me demande ce qu'il va se passer et ce que va finalement décider la petite (pas tant que ça ^^) Anko aux cheveux blancs (on dirait Smoker version fille ^^). A ce titre, j'attends donc la suite ! ^^

Et voilà les 1 000 vu sont dépassés (ouiiiin mais pour quoi personne ne poooste )
Enfin bref. Sinon EnOd, Zoro qui se perd dans le nord c'est tout à fait crédible, c'est juste qu'il ne sait pas qu'il est au nord
Anko, Smoker aux cheveux blanc? Hum pas tout à fait, mais c'est vrai qu'il y a quelques point communs.
Et oui Zoro et Anko se connaissent et d'ailleurs voilà la suite du Flash-back (Bon je le dis tout de suite, vous faites pas de film, y aura pas d'histoire d'amour, ben oui quoi c'est pas vraiment le genre de Zoro)

Chapitre 14 : Ténèbres

Anko appela ses supérieurs afin qu’ils viennent rechercher Earl et sa bande, en précisant bien que Zoro était à l’origine de l’arrestation du criminel recherché.
- Bien, maintenant que c’est fait, tu n’auras qu’à passer à la base récupérer la prime. En route pour la taverne.
- Ok, je te suis.
Les deux jeunes gens avancèrent vers le centre ville.
- Vraiment, je suis contente de te rencontrer, tu t’es fait une sacrée réputation, et elle est méritée d’après ce que j’ai pu voir.
Aucune réponse.
- Eh beh, t’es pas très bavard.
Prise d’un doute subit, elle se retourna.
- Mais où il est ?
Elle le chercha du regard et le vit enfin. Il venait de s’engouffrer dans une ruelle qui ramenait à la place où ils avaient combattu les brigands. Elle se dépêcha d’aller le chercher.
- Mais enfin ! Où tu vas ?
- Ben, à la taverne.
- Mais c’est pas par là ! J’hallucine, comment peut-on se perdre en suivant quelqu’un ?
Zoro grommela.
- Allez passe devant, comme ça je pourrai te surveiller.
Ils finirent par arriver à la taverne, Anko ne l’ayant pas quitté des yeux une seconde. Vu son sens de l’orientation, il aurait bien été capable de se retrouver au port avant qu’elle ait le temps de dire ouf. D’ailleurs, elle dut le remettre sur la bonne route plusieurs fois. A leur entrée, des murmures se firent entendre dans la taverne (taverne qui avait rapidement rouvert après l’opération de la marine, tout le monde ayant aidé à la remettre en état. En deux petites heures, elle était comme neuve. Ah l’alcool, c’est quand même super comme motivation, non ?).
- Eh bien, une grande réputation mais pas vraiment bonne.
- Bah, j’m’en fiche.
Le tavernier arriva à ce moment. Il avait l’air plutôt renfrogné et pas très ravi de leur présence.
- Qu’est-ce que je vous sers.
- Plat du jour avec du rhum.
- Et vous ?
- La même chose.
L’homme resta à les fixer.
- Il y a un problème ?
- Oui vous.
- Moi ?! s’écrièrent en même temps Zoro et Anko.
Leur réaction sembla énerver le tavernier qui était devenu rouge. Il se pencha vers la jeune fille.
- Vous et votre maudite marine ! Je vais perdre une fortune à cause de vous.
- Allons allons, je vais finir par croire que vous aviez des accords commerciaux avec ces criminels. Ce n’est pas le cas n’est-ce pas ?
L’homme tiqua, la menace ne lui ayant pas échappé. Il alla chercher les commandes et les déposa sur la table sans ménagement.
- Voilà, dit-il avant de s’éloigner rapidement.
- Finalement, y a pas que moi qui ait mauvaise réputation ici, fit Zoro dans un sourire.
- Oh ça va...
Le repas se passa sans autres incidents, les deux sabreurs discutant tout en buvant des choppes de rhum (De quoi peuvent bien discuter deux escrimeurs, eh bien de sabres, de rhum et de techniques. Quoi, ça vous étonne ?).
- Alors dis-moi, pourquoi tu es chasseur de primes.
- J’suis pas un chasseur de primes. J’en arrête juste un de temps en temps quand je suis à sec c’est tout. C’est un moyen comme un autre de se faire de l’argent.
- Quelle vision étrange des choses. Avec tes talents, tu pourrais rentrer dans la marine.
Zoro ricana.
- Alors là, y a peu de chances. Et puis ça m’empêcherait d’atteindre mon but.
- Ton but ?
- Je compte bien devenir le meilleur escrimeur au monde.
- Le meilleur ? Eh bien y a du boulot. Surtout quand on sait qui porte actuellement le titre.
- Mihawk.
- Et qu’est-ce que tu sais sur lui ?
- Pas grand-chose à part qu’actuellement c’est lui le meilleur.
Anko prit une grande inspiration et commença à lui expliquer ce qu’elle savait à son sujet.
- Je n’en sais pas beaucoup plus, après tout on dit qu’il voyage essentiellement sur Grandline. D’après la rumeur il a des yeux de faucon qui vous transpercent dès le premier regard et son bateau ressemble à un cercueil. Il porterait aussi une immense épée noire dans le dos capable de fendre un navire en deux. Pour couronner le tout, c’est un capitaine corsaire.
- Un capitaine corsaire ?
- Un pirate accrédité par le gouvernement. Il y en sept en tout, tous plus puissant les uns que les autres.
- J’ignorais que la marine avait des pirates à son service.
- Pour moi, ils ne valent pas mieux que les autres, ils valent même moins d’ailleurs. Ils payent le gouvernement pour être tranquilles et en échange de cette immunité ils s’occupent des autres pirates.
- Je vois. Donc si je veux affronter Mihawk…
- …il faudra aller sur Grandline. Mais crois-moi, si la moitié de ce qu’on dit sur lui est vrai, tu ne tiendras pas cinq minutes avec ton niveau actuel.
Zoro ne l’écoutait plus. Il n’espérait pas découvrir de telles informations en arrivant sur cette île. Il s’approchait un peu plus de son rêve.
- Au fait, tu dors où ce soir ?
- Sans doute ici.
- T’as de quoi payer ?
Zoro tata ses poches. Il se rendit compte que ses dernières pièces avaient servi à payer le rhum. Remarquant son embarras, Anko le prit par le bras.
- Allez viens, je t’emmène à la base toucher ta prime.
- Je peux y aller tout seul, grommela le bretteur.
- Ben voyons. Si je ne t’accompagne pas, t’es capable de changer d’île sans même t’en rendre compte. Suis-moi.
Il allèrent tous deux à la base où Zoro reçut son argent.
- Bon ben merci pour le coup de main, je vais y aller maintenant.
- Oh j’ai le temps, je te raccompagne à la taverne.
- Mais ça va ! J’ai pas besoin d’une baby-sitter !, s’ énerva Zoro.
- Me vois pas comme une baby-sitter mais comme un guide, dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Le bretteur, tout en grommelant, finit par accepter (faut pas croire, Zoro est parfaitement conscient de son problème d’orientation et l’idée de dormir dans un vrai lit [ce qui lui arrive rarement, puisqu’il a toujours du mal à trouver les auberges] était séduisante).

L’entrepôt était sombre, il possédait peu de fenêtres et le faible éclat de la lune ne parvenait pas à donner une luminosité suffisante. Le nombre croissant de silhouettes montrait qu’une réunion allait bientôt avoir lieu. Au bout de quelques minutes, leur nombre cessa de grossir. Il y avait maintenant une trentaine de personnes. Le plus imposant d’entre eux prit la parole.
- Bien je vois que tout le monde a pu venir.
- Pas tous. Il manque Earl et ses gars.
- En effet. Mais c’est le sujet de la réunion d’aujourd’hui. La marine est de plus en plus entreprenante et menace nos affaires.
- C’est vrai ça ! Il y a pas une semaine ils ont fait une descente dans mes entrepôts d’esclaves ! J’en ai eu pour plusieurs millions de Berrys de pertes !
- Tout le monde souffre de leur excès de zèle. Il est temps d’y mettre un terme.
- Comment ?
L’excitation était montée dans la salle. L’île de Cabrera était une plaque tournante. Tous les trafics pouvaient se trouver ici. Mais depuis l’arrivée de ces marines et de leur capitaine, les affaires allaient mal.
- Nous savons tous qui sont les responsables de nos problèmes. Nous avons pu établir une liste des gens à éliminer suite à l’arrestation de Earl et à la descente à la taverne.
- Alors de qui on se charge ?
- Il y a trois noms sur cette liste, eux morts les autres ne nous poseront pas de problèmes. Le capitaine Stern, le lieutenant Sever et Roronoa.
Il y eut des murmures dans la salle.
- Roronoa le chasseur de pirates ? On dit que c’est un démon. Ne peut-on pas l’acheter plutôt ?
- C’est lui qui arrêté Earl, et il semble lié à Sever. De plus, ses actes sur d’autres îles que celle-ci nous ont déjà coûté beaucoup d’argent. Et puis c’est un homme comme un autre, une balle dans la peau et on en parle plus.
- Ouais !! On va se les faire !
- A mort les justiciers et autres chasseurs de primes !
Jusqu’à tard dans la nuit, les plus dangereux criminels de Cabrera échafaudèrent des plans pour se débarrasser des trois personnes listées. Un fois la stratégie établie, ils se séparèrent en silence se préparant à bientôt retrouver le pouvoir.

Le capitaine Stern était dans son bureau et finissait de remplir des dossiers. Voyant l’heure avancée, il se décida à partir se coucher. La base était déserte. La plupart des marines avaient passé leur permission à boire et étaient partis se coucher dans un sale état. Stern repensa au lieutenant Sever. Sans elle, Earl le cruel, un dangereux criminel, se serait enfui. Elle irait loin, il en était persuadé. Il avait d’ailleurs écrit un rapport recommandant qu’elle soit promue. Elle perdait son temps ici et serait bien plus utile sous les ordres de gens tels que Smoker ou Hina. Puis il pensa au chasseur de prime qui l’avait aidé. Roronoa Zoro. Il n’avait jamais porté ce genre de type dans son cœur, mais bon il ne pouvait nier son efficacité. Tout en ressassant ces pensées, il finit par arriver à sa chambre. Quand il voulut allumer la lumière, rien ne se passa.
- Maudites ampoules. Au moins avec les bougies on n’a pas ce genre de problèmes.
Soudain il entendit un bruissement
- Qui est là ?
- Bonsoir capitaine Stern.
L’homme sortit de l’ombre. Il portait une grande cape sombre et il était par conséquent impossible de distinguer son visage.
- Que voulez-vous ?
- Mes employeurs vous trouvent bien trop actif. Ils ont essayé de vous prévenir mais vous n’avez pas écouté, maintenant ils sont très en colère. Ils m’ont demandé de vous tuer.
Stern sortit son sabre.
- Ce ne sera pas aussi facile que vous le croyez !
- La flamme avant de disparaître brûle d’un éclat aveuglant ce qui ne la fait que se consumer plus vite.
Alors que le capitaine s’apprêtait à attaquer, l’ombre sembla grandir et il disparut dans les ténèbres avant d’avoir pu pousser un cri.
- Et voilà, une des lumières de cette île vient de disparaître, demain nous éteindrons les autres.

Anko se leva sur le coup de dix heures. Elle avait raccompagné Zoro à l’auberge et était rentrée tard (Eh oui 4 000 000 Berrys ça fait pas mal de choppes de rhum). Dans le brouillard, elle décida d’aller prendre un café histoire de se réveiller un peu. En avançant dans le couloir elle se rendit compte qu’il régnait une agitation inhabituelle. Elle arrêta une jeune recrue qui passa à sa portée.
- Qu’est-ce qui se passe ici ?
Le jeune homme la regarda d’un air effaré.
- Vous n’êtes pas au courant ? Le capitaine…
- Quoi le capitaine ?
- I…il est, il est…d…dans sa chambre…
Inquiète, la jeune fille ne le laissa pas finir et courut vers les quartiers de son capitaine. Arrivée à la porte elle n’en crut pas ses yeux.
- Mais que s’est-il passé ?
Le capitaine Stern gisait au milieu de sa chambre, mort. Son visage bleu ne laissait que peu de doute quant à la façon dont il était décédé. Il avait été étouffé. Le pire était son expression de terreur. Anko se tourna vers le médecin qui faisait les premières constatations.
- Que lui est-il arrivé ?
- Les marques semblent montrer qu’il a été étranglé. Il y aussi des marques autour des poignets et des chevilles. Un examen plus complet nous apportera sans doute plus d’informations.
Elle avait du mal à réfléchir. Qui avait donc pu faire une chose pareille ?
- Lieutenant ?
Elle n’arrivait pas à se concentrer. Stern était celui qui l’avait fait entrer dans la marine. C’était lui qui lui avait permis d’accomplir les premiers pas vers son rêve.
- Lieutenant !
- Quoi ?
- Quels sont vos ordres ?
Ses ordres ? Oui, c’était elle maintenant la plus gradée. Elle devait prendre des décisions. Elle ne décevrait pas son mentor.
- Que personne ne pénètre dans cette pièce à part les gens chargés de l’enquête. Prévenez également le QG de la mort du capitaine Stern. Et tenez-moi au courant des progrès de l’enquête.
- A vos ordre lieutenant.
Elle se dirigea alors vers l’ancien bureau de son supérieur, afin de continuer son travail.

Zoro eut du mal à émerger. Une fois réveillé, il se décida à compter son argent. Il lui restait un peu plus de 2 000 000 Berrys. Il risquait de ne pas tenir très longtemps avec ça. Rassemblant ses affaires et ses économies, il quitta la taverne. Il eut une étrange sensation durant les premiers mètres qu’il parcourut. Il se sentait épié et il n’aimait pas ça. Il marcha plus rapidement et se dirigea vers un endroit moins passant. S’il devait y avoir bataille, mieux valait privilégier les endroits déserts.

Anko triait les dossiers de Stern. Elle ne comprenait pas. Personne n’avait entendu quoique ce soit. C’était impossible. Son supérieur était connu pour être un redoutable combattant. Quel qu’ait été son adversaire, il aurait du au moins se défendre. Cela n’avait aucun sens. La chambre était parfaitement rangée. Il y avait forcément quelque chose qui lui échappait. Quant au pourquoi, elle avait sa petite idée sur la question. Avant leur arrivée Cabrera était la base principale de toutes sortes de criminels. Ils avaient mis fin à tout ça et il était évident que certains trafiquants étaient très en colère. Mais aucun n’était assez fort pour faire une chose pareille. Ils avaient donc fait appel à quelqu’un de l’extérieur.
- Lieutenant !
- Oui, qu’y a-t-il ?
- Nous avons trouvé ça épinglé sur la chemise du capitaine.
Anko regarda l’objet. Une simple feuille de papier sur laquelle on pouvait lire ces mots : « Une lumière éteinte, reste deux. La flamme des pourfendeurs de la cruauté disparaîtra ce soir »
- Nous n’avons pas réussi à comprendre le sens de cette phrase. La lumière éteinte correspond sans doute au capitaine, mais nous ignorons qui sont les deux autres.
Les pourfendeurs de la cruauté. Après la journée de la veille, ce n’était pas si difficile de comprendre.
- La cruauté correspond à Earl Smith.
- Earl le cruel ? Mais lieutenant, c’est vous qui l’avez arrêté !
- En effet, avec l’aide Roronoa.
- Les pourfendeurs !
- Allez passez l’information, je dois sortir.
- Mais vous ne pouvez pas ! Vous devez rester ici pour qu’on vous protège !
- Ridicule. Le capitaine Stern a été tué dans sa chambre en plein milieu de la base.
Anko prit son manteau et sortit du bureau. Elle devait se dépêcher, car si elle était une cible, Zoro l’était tout autant et l’assassin semblait des plus dangereux.

Zoro se tenait au centre d’une place déserte. Maintenant il était prêt à affronter son mystérieux adversaire.
- Allez montre-toi ! Je sais que tu es là !
- La jeunesse brûle de mille feux, sans se soucier du lendemain. Mais un jour, la lumière vacille, tout à brûler trop vite, trop fort et il ne reste rien.
- Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ?
Une ombre noire apparut devant lui.
- Me voilà à présent à la lumière du jour, prêt à faire tomber la nuit.
- Mais qui es-tu ?!, s’énerva Zoro.
- Je suis les ténèbres de ce monde, étouffant les lumières brillant trop fort.
Encore un illuminé. Zoro commençait réellement à perdre patience.
- C’est ton nom que je veux savoir ! Et ce que tu me veux !
- Ah ! Méléagant. Et ce que je veux, je te l’ai dit, je viens souffler ta vie.
Ça se précisait. Un illuminé certes, mais un illuminé qui voulait le tuer. Zoro sortit un de ces sabres et se mit en posture d’attaque.
- Tu veux me tuer donc. Désolé, mais j’ai fait une promesse et j’ai besoin d’être vivant pour la tenir.
- Les promesses sont autant d’oiseaux qui s’envolent dans les cieux pour ne jamais revenir.
- Ça c’est ce qu’on verra !
Zoro fonça sur Méléagant, pressé d’en finir avec cet homme dérangé et dérangeant. Il abattit son épée mais l’homme n’était plus là.
- « Fabric bond »
- Qu’est-ce que… ?
Son sabre se retrouva enveloppé d’un épais tissu relié à la main de son adversaire. Sans perdre une seconde, il sortit son second sabre, s’apprêtant à trancher le lien entre son sabre et l’assassin.
- « Holy multiple bonds »
Des myriades de tissu sortirent de son corps et fondirent sur Zoro. Les étoffes allèrent s’enrouler autour de ses poignets et de ses chevilles. Trois centimètres d’épaisseur. Zoro bandait ses muscles pour tenter de les déchirer mais rien n’y faisait, elles étaient bien trop résistantes.
- Mais qu’est-ce que t’es au juste ? Comment tu peux faire un truc pareil ?
- Alors que j’errais sans but, le ventre criant famine je tombais sur cette étrange pitance, un fruit à la peau couverte de spirales et aux couleurs chatoyantes. Mon étoile me souriant à nouveau je croquais ce cadeau du ciel et découvrait que ce qui était beau à l’extérieur pouvait être pourri à l’intérieur. Depuis maudit des eaux, j’ai découvert le nom de cette nourriture, nuno nuno no mi (fruit du tissu) et j’utilise la capacité qui m’a été octroyée à éteindre toutes les lumières du monde. (Il aurait pu finir grand couturier aussi, comme quoi ça se joue à peu de choses.)
Nuno nuno no mi ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Il avait entendu parler des fruits du démon, mais pour lui ce n’était qu’une légende. Il devait forcément y avoir un truc ! Il tira une peu plus forts sur ses liens.
- Inutile, la force brute ne peut rien. Ta lumière va s’éteindre ici et maintenant.
Zoro repensa à Kuina. Non, ça ne pouvait pas se finir ainsi. Il lui avait fait une promesse et il la tiendrait, il ne mourrait pas sur cette place. En y mettant toute sa résolution et sa volonté, il réessaya de déchirer le tissu.
- Inutil…
« CRAC »
- QUOI ?!
Les liens commençaient à craquer. Encore quelques secondes et il serait libre.
- Je ne te laisserai pas faire ! « BONDS OF DARKNESS » !
Une nouvelle bande de tissu apparut et se dirigea vers Zoro, plus précisément vers son cou. Ce dernier tira de toutes ces forces afin de se libérer avant d’être atteint. Un dernier coup et…trop tard. Il sentit l’étoffe s’enrouler autour de sa nuque et se resserrer. S’il ne faisait rien, il allait finir étouffé. Il continua, mais plus il tirait, plus ça se resserrait. Qu’importe, il n’abandonnerait pas. Des tâches sombres commençaient à apparaître devant ses yeux.
- « YANAGI NO NAMIDA » !
Toutes les bandes de tissu retenant Zoro furent tranchées d’un coup. Le bretteur tomba lourdement sur le dos.
- Ça va ? demanda Anko.
Il ne répondit pas tout de suite, trop occupé à se débarrasser de ce qui lui enserrait le cou.
- Kof kof. Mais c’est quoi ce type ?
- Un utilisateur d’un fruit du démon. Et aussi un tueur professionnel, n’est-ce pas Méléagant.
- La lumière de l’île se concentre en un point pour s’intensifier mais face aux ténèbres, aucune flamme n’est suffisante.
- Tu le connais ?
- J’en ai entendu parler. Je ne pensais pas que les trafiquants de Cabrera auraient assez d’argent pour se payer le gratin des tueurs à gage d’East Blue.
- Tueur à gage ? Je vois, donc une fois qu’on s’en sera débarrassé, va falloir s’occuper de ses employeurs.
- Tout à fait. Tu te sens d’attaque ?
Zoro ramassa son sabre momifié et le débarrassa du tissu qui l’entourait. Puis il sortit ses deux autres sabres.
- Pas de problème. Il ne m’aura pas deux fois.
La marine et le chasseur de prime avancèrent côte à côte vers Méléagant, prêts à se battre.

Génial ce chapitre. Franchement, j'ai adoré ! ^^ Bon bah voilà, c'est mon chapitre préféré depuis le début : Zoro est bien marrant lorsqu'il va à la taverne accompagné par Anko et le tueur à gages a pas mal de classe... Bon, il parle en n'utilisant que trois mots différents mais bon (comment ça, c'est justement ça qui fait son style ?? ^^).

Et puis le combat de Zoro est bien retranscris, on le lit avec plaisir... J'attends donc la suite avec curiosité parce que le prochain chapitre doit valoir le détour (du moins, je l'espère ^^).

On a comme l'impression qu'Anko ne serait pas contre un petit restaurant avec notre ami Zorro....Mais si bulma nous dit que ce sera sans histoire d'amour, il y a deux déuctions possibles : Pas d'histoire d'amour pour Zorro, et bulma est soit fan de Zorro, soit malicieuse

Pour le chapitre, d'abord un Zorro dans sa splendeur, incapable de trouver sa chambre dans une maison, soulard comme pas 2 et fidèle à son rêve.
Ensuite le meurtre du capitaine Stern qui est des plus interessants, mystérieux et réussi, on se demande vraiment qui se cache derrière cette cape, surtout pour avoir si facilement eu un type si puissant comme le souligne Anko.

Ensuite le combat de Zorro est également réussi, mais je pense qu'il aurait été pas mal de préciser tout de suite que c'était Anko qui était venue à sa rescousse.
Même si elle était à sa recherche, le doute planait dans ma tête^^

voilà, voilà, bon chap

Merci merci pour ces commentaires
Un petit restaurant, bien sûr mais en tout bien et tout honneur
Hum, fan de Zoro ou malicieuse ? Peut-être un peu des deux Mais bon comme je suis devenue une grande fan de Sanji également et de Luffy (enfin pour lui c'est depuis longtemps)....
Pour le sens de l'orientation, Un Zoro qui ne se perd pas n'est pas un vrai Zoro

Tiens pendant que j'y pense, y a une petite référence avec le tueur à gage (tous à vos neurones) Et puis, mais non il n'utilise pas que trois mots (D'ailleurs si vous vous connaissez des synonymes pour les mots lumière, flamme et autres, prière de me les adresser au 06********)

Sinon Hitsugaya, j'ai édité et précisé pour l'intervention. J'ai relu et en effet c'est un détail qui manquait ;-)

Enfin bref,
Voici donc le nouveau chapitre qui voit la fin du Flashback et le retour au présent. J'espère ne pas vous décevoir pour la fin du combat (c'est vraiment galère d'écrire ces scènes )
Sinon, ça ne bouge pas énormément dans ce chapitre mais par contre dans les deux prochains haha

Bonne lecture XD

Chapitre 15 : Vies menacées. Le travail d’équipe de Zoro et Anko.

Méléagant recula prudemment. Il ne devait pas prendre à la légère ses adversaires. L’un commençait à se faire une solide réputation à East Blue en tant que chasseur de primes tandis que l’autre était réputée sur l’île pour ses grands talents d’escrimeur. Ça n’allait pas être facile, mais au final sa propre réputation serait boostée et ses honoraires avec. Il les observa. Toute attaque de front était vouée à l’échec, mieux valait qu’il retourne dans l’ombre.
- « Cloak of shadows »
Zoro et Anko le virent disparaître sans comprendre.
- Où est-il passé ?! s’écria Anko.
- Il va tenter de nous attaquer par surprise et sans doute tous les deux en même temps.
- Hum, s’il nous attaque chacun notre tour il nous laisse la possibilité de dégager l’autre.
Instinctivement ils se mirent dos à dos. De cette façon, ils limitaient les risques d’être pris par surprise. Chacun guettait les signes de la présence de leur ennemi.
- Tiens au fait il y a une question que je me pose…
- Quoi ?
- Comment tu fais pour réussir à parler distinctement avec un sabre dans la bouche ?
Zoro faillit tomber à la renverse.
- Hein ? Mais c’est pas le moment de poser des questions pareilles !
- Ben oui, mais c’est troublant quand même. Ça me trotte dans la tête depuis hier.
- C’est une question d’entraînement, répondit-il levant les yeux au ciel.
- Mouais, pas vraiment une réponse ça…Enfin, je m’en contenterai.
- « Fabric Bond »
A ces mots, les deux escrimeurs se séparèrent afin d’éviter la bande de tissu filant vers eux. Zoro se mit à sourire.
- Là t’as fait une erreur.
Il fonça dans la direction d’où semblait venir l’attaque.
- « ONI… »
- Les ténèbres semblent unies alors que leur voile s’étend et se déchire sans cesse. « Dispersal »
La bande se sépara alors en deux, chaque partie se dirigeant vers l’un des épéistes. Anko réussit à l’éviter mais Zoro était bloqué dans son élan.
- « Cloth ball »
L’extrémité de la bande se transforma en grosse boule et frappa le bretteur de plein fouet. Ce dernier alla s’écraser contre une maison.
- Zoro !
Méléagant profita de l’instant d’inattention de la jeune fille pour rediriger vers elle le poing en tissu. Prise par surprise, elle n’eut pas le temps de réagir et alla s’écraser sur une maison à l’opposée de celle où avait atterri Zoro.
- Vaillance et courage disparaîtront ce soir et cette île retournera dans les ténèbres.
- Ça, c’est ce qu’on verra !
Le bretteur s’était relevé et n’avait pas l’intention de le laisser s’en tirer comme ça. Il plaça ses sabres dans le dos perpendiculairement à Wado Ichimonji. Anko s’était également dégagée. Ce maudit assassin savait ce qu’il faisait. Il ne leur laissait pas le temps d’établir une vraie stratégie, en même temps Zoro semblait plutôt faire cavalier seul et donc autant qu’elle en profite pour observer leur combat et détecter un point faible dans la technique de l’assassin. Elle se plaça donc en retrait.
- « TOHRA GARI » !
Le coup pulvérisa la devanture de la maison où était caché Méléagant. Zoro vit tout de suite qu’il n’était plus là et cela lui permit d’éviter la contre-attaque. Anko continuait d’observer le combat quand elle se rendit compte de quelque chose. Ce qu’elle avait remarqué n’était pas un point faible dans un duel, mais à deux contre un, c’était largement exploitable. Elle espérait seulement que Zoro s’en rendrait compte également.
- « Fabric Bond »
Une nouvelle bande de tissu fonça sur le jeune homme qui l’évita souplement et qui la trancha soigneusement en fine lamelle. Il jeta un coup d’œil vers la marine. Cela faisait cinq minutes qu’elle ne faisait rien. Puis il vit son air concentré et le sourire qui se dessina sur ses lèvres. Il semblait qu’elle avait une idée derrière la tête, restait à espérer qu’elle parviendrait à lui faire comprendre où elle voudrait en venir.
- Le féminin s’efface devant le masculin, le plus faible disparaît le premier, telle est la loi de la nature.
*BAAM*
Méléagant atterrit quelques mètres plus loin à moitié assommé.
- QUI EST FAIBLE ESPECE D’ABRUTI ?!
Anko se dressait sur l’ancienne place de l’assassin (comme quoi il n’était pas si bien caché que ça) et fulminait. Zoro fit quelques pas en arrière histoire de ne pas se prendre un coup accidentellement puis réalisa que le tueur n’avait pas pu se défendre. S’il avait vu juste alors…. L’assassin enrageait. Comment avait-il pu se faire avoir si facilement ? Et c’est qu’elle frappait fort en plus ! Il se releva difficilement, décidé à en finir rapidement.
- Le tonnerre gronde dans les ténèbres et les lumières vacillantes seront soufflées par le vent en furie. « THOUSAND CLOTH » !
Des milliers de bande d’étoffes émanèrent de lui, se dirigeant vers les deux escrimeurs. Cependant la majorité semblait viser la jeune lieutenant. Alors que Zoro allait lui donner un coup de main, elle lui fit signe de ne pas l’aider et lui montra quelque chose. Il suivit son doigt et un sourire naquit sur son visage. Oui, ça pouvait marcher, c’était même le moment idéal. Le bretteur se débarrassa rapidement des quelques étoffes fusant vers lui et alla attaquer directement Méléagant qui ne s’en rendit compte qu’à la dernière seconde, trop occupé à diriger l’attaque vers Anko.
- « ONI GIRI » !
Pour éviter d’être tranché par les sabres de Zoro, il dut abandonner son attaque et rappeler ses bandes de tissu afin de se protéger. Elles absorbèrent l’impact et le tueur s’apprêta à contre-attaquer.
- « DEATH C… »
- « SAKURA NO SHUUGEKI » !
L’attaque fut fulgurante et il n’eut pas le temps de se protéger.
- I…impossible
Il s’écroula dans une mare de sang. Anko rengaina son sabre en jetant un dernier coup d’œil méprisant à l’assassin.
- Belle technique, dit Zoro tout en rangeant ses sabres. Et difficile à parer.
- Merci.
Elle prit le pouls de Méléagant.
- Tsss. Il est toujours en vie, je n’y ai pas été assez fort. Je vais appeler la base pour qu’ils viennent le chercher.
- Et… ?
- Et on va rendre visite à certains trafiquants rajouta-t-elle avec un sombre sourire.

Dans l’entrepôt, les trafiquants s’étaient réunis pour attendre des nouvelles de Méléagant. La mort du capitaine Stern avait déjà fait le tour de la ville et ils s’en étaient réjouis. Plus que deux et ils auraient enfin la paix. De plus, ces décès serviraient d’exemples à tous ceux qui voudraient leur causer des ennuis. Chaque homme présent échafaudait déjà de nouvelles combines pour se faire encore plus d’argent. Un fort brouhaha régnait dans la grande salle. Soudain leurs voix furent couvertes par un énorme bruit.
- Qu’est-ce qui se passe ?!
- Là ! Regardez !
A la place de la porte se trouvait un énorme trou.
- C’est pas possible ! Comment est-ce arrivé ?!
- Eh beh, c’est un sacré trou, déclara un jeune homme ayant placé sa main en visière à sa compagne.
- C’est sûr. Peut-être un peu trop gros non ?
- Pourquoi ?
- Eh bien, certains pourraient en profiter pour s’enfuir.
- Nan, ils n’en auront pas le temps.
Les trafiquants restèrent stupéfaits devant la nonchalance des deux jeunes gens.
- Qui êtes vous ?! Identifiez vous !
Ils sortirent tous leurs armes et les mirent en joue.
- T’as entendu ? Ils ne savent pas qui on est.
Zoro eut un sourire.
- Après ça, ils risquent pas de l’oublier.
Un des criminels situé près d’eux les reconnut.
- C’est Roronoa et Sever !!
A ces mots, les deux compagnons eurent un grand sourire, sortirent leurs sabres et attaquèrent. Tout fut fini très vite, il s’agissait des grands patrons et ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas été au feu. Après avoir évité la première salve, les deux escrimeurs s’étaient lancé dans un ballet mortel qui n’épargna personne. Zoro vit qu’Anko semblait particulièrement enthousiaste et quant elle eut embroché son dernier adversaire il lui fit la remarque.
- On peut dire que tu mets du cœur à l’ouvrage.
Quand elle se retourna, il fut surpris de son regard glacial.
- Œil pour œil, dent pour dent, j’ai toujours trouvé ce dicton très juste. Ils ont fait assassiner le capitaine Stern, ils finiront mort soit ici soit sur l’échafaud, y a rien à dire de plus.
- J’ignorais que ton supérieur était mort.
- Il a été tué cette nuit par Méléagant.
- Je vois.
- J’en doute.
La jeune fille rengaina son sabre et se remit à sourire.
- Bref on a fini ici, pas la peine d’y passer plus de temps. Allez viens, je t’offre un verre.
Zoro la regarda, surpris de son changement d’humeur. Enfin ça n’avait pas beaucoup d’importance et puis il n’allait pas refuser qu’elle lui paye une choppe de rhum.
- Vous ! Vous ne vous en sortirez pas comme ça !
L’un des criminels s’était relevé et les tenaient en joue. Il s’agissait du chef (Par chef, comprendre qu’il parlait plus fort que les autres).
- Vous pensez avoir gagné. Imbéciles, ricana-t-il. Vous ne survivrez pas à cette journée ! Il saura s’occuper de vous !
Les deux jeunes gens se tournèrent vers lui.
- S’occuper de nous ? De quoi il parle ?
- Sans doute du tueur qu’ils ont engagé pour nous tuer.
- Oui ! Vous ne le verrez pas venir !
- Il est un peu lent, non ? demanda Zoro.
- Bah il va finir par piger.
L’homme les regarda sans comprendre. Que voulait-il dire ? Et d’ailleurs que faisaient-ils ici ? Méléagant aurait du les protéger ! Oui Mélé…
- Non ! Impossible !
- Ah, il a compris. Bon on y va ?
Le brigand les tenait toujours en joue mais son arme tremblait. Ils avaient embauché le meilleur assassin de tout East Blue et ces deux-là l’avaient vaincu ? C’était un cauchemar ! Il mit son doigt sur la gâchette. Ils ne pouvaient pas s’en sortir. Ils n’étaient pas immortels ! Il appuya.
*BANG*
Zoro et Anko s’y attendant purent éviter la balle et le bretteur l’assomma du plat de son épée avant qu’il ait le temps de tirer à nouveau.
- Voilà, là c’est vraiment fini.
Les deux amis sortirent de l’entrepôt et allèrent à la taverne après avoir fait un crochet par la base pour prévenir des derniers évènements. (Zoro empocha d’ailleurs à cette occasion un joli pactole, plusieurs de ces criminels étant activement recherchés) Après quelques choppes de rhum, le bretteur annonça à la jeune fille son départ.
- Tu pars au bout de seulement deux jours ?
- Ben j’ai plus rien à faire ici, et ce n’est pas en restant sur cette île que je trouverai œil de faucon. Je partirai demain matin.
Anko sourit.
- C’est vrai. Bah de toute façon j’ai reçu un message du QG, je viens d’avoir une promotion. Je serai partie dans une semaine.
- Une promotion ?
- Et oui. Je suis capitaine maintenant ! Je me rapproche de mon rêve.
- Qui est ?
- Je veux devenir assez forte pour protéger les gens qui en ont besoin, insuffler du courage à ceux qui sont désespérés et leur faire croire à nouveau en leurs rêves. Je ne supporte pas de voir un visage triste.
- Un sacré but aussi. Y a du boulot. Tu vas donc à la chasse au pirate ?
- Pas seulement. Pour moi la marine se doit de protéger les civils et leur apporter la sécurité. Ce n’est pas toujours le cas et j’espère bien changer ça. Bon je vais te laisser, je passerai demain pour te conduire au port.
- C’est pas nécessaire.
- Oh que si, rigola-t-elle, sinon t’es pas près de quitter l’île ! Allez à demain !
Le lendemain, Anko alla chercher le bretteur à la taverne et le conduisit au port.
- Bon ben, bon voyage et te perds pas surtout !
- Ça va, ça va…Allez, j’y vais.
Zoro s’éloigna.
- Euh Zoro…
- Quoi ?
- Ton bateau est de l’autre côté…

*Vogue Merry*
Nami et les autres étaient enfin de retour au Vogue Merry. La première chose qu’elle fit fût de vérifier que les trois têtes mises à prix étaient bien à leur poste. Robin sur une chaise longue en train de lire, Luffy dressant une sorte de parasol dont la barre principale était tordue et le tissu troué et Zoro…
- Mais, où est Zoro ?
Elle posa la question à Robin tout en espérant qu’elle allait lui répondre qu’il s’était endormi dans un coin à l’abri des regards. Oui, c’était forcément ça.
- J’ai bien peur qu’on ait perdu M. le bretteur.
Non ! C’était le pire qui puisse arriver !
- Mais Robin, comment est-ce arrivé ?!
- J’ai un peu trop axé ma surveillance sur notre capitaine et il en profité pour se perdre sur la route.
Nami était écarlate et de la fumée avait l’air de sortir des ses oreilles. Usopp et Chopper sentant le danger se dépêchèrent d’aller se réfugier le plus loin possible de la furie.
- CET IMBECILE ! QUEL IDIOT ! JE VAIS LUI FAIRE AVALER SES SABRES À CET ABRUTI !
Alors que Nami tempêtait, il y eut soudain un cri. Ils coururent tous vers l’origine de ce hurlement et là restèrent stupéfaits. Luffy était enroulé autour de la barre de fer, le parasol s’étant refermé sur lui, mais sa tête passant par un des trous du tissu.
- Euh les gars, je crois que je suis coincé.
C’en fut trop pour la navigatrice. Elle avait besoin de quelqu’un pour se passer les nerfs et son capitaine ferait très bien l’affaire.
- PAUVRE CRETIN ! QU’EST-CE QUE T’AS ENCORE FAIT ?, hurla-t-elle en lui envoyant son poing en plein visage.
- Nami-swan est si belle quand elle est en colère !
Après quelques coups bien placés, la jeune fille se calma et Usopp put essayer de le dégager.
- Ze fuis déjolé, ‘ami.
- C’est bon. Bien, va falloir retrouver l’autre abruti maintenant.
- Tête de cactus a pu se perdre n’importe où.
- Bah, il va finir par revenir.
- Luffy ! Il y a une base de la marine sur cette île et il est recherché !
- Et alors ? Il est capable de s’en sortir tout seul.
- Luffy a raison Nami-swan. Cette brute n’a pas besoin qu’on l’aide.
- S’il se fait arrêter et exécuter on le saura très vite de toute façon.
- Ahhh, arrête de dire des trucs pareils Robin ! gémit Usopp.
- Bon c’est décidé, on prépare la fête et s’il est pas là avant qu’on commence, on va le chercher !

*Coin perdu de l’île*
Zoro et Anko venait de finir leur bouteille respective.
- Alors capitaine, t’es sur Grandline maintenant.
- Major, s’il te plait.
Le bretteur siffla.
- Eh beh, t’as pas perdu de temps. Je croyais pas qu’on montait aussi vite en grade dans la marine.
- Et encore j’ai été rétrogradé.
- Comment ça ?
- Disons que j’ai un peu trop ouvert ma grande gueule et que ça n’a pas plus à tout le monde.
- Pourquoi ça ne m’étonne pas ?
Il posa le cadavre de bouteille à terre.
- Sinon j’ai une question.
- Oui ?
- T’es une marine.
- Superbe sens de l’observation !
- Et je suis un pirate.
- Vu la prime sur ta tête, on peut difficilement le nier.
- Alors tu ne comptes pas essayer de m’arrêter à un moment ?
Anko le regarda longuement et finit par sourire.
- C’est une très bonne question. Disons que vous avez eu du bol de tomber sur cette île.
Zoro la regarda sans comprendre.
- J’avais plutôt l’impression qu’on n’en avait pas sur ce coup là.
- Laisse-moi t’expliquer le fonctionnement de cette île. Tant que toi et tes copains vous restez tranquilles, on n’interviendra pas.
- Et vous allez nous laissez partir la bouche en cœur ?! déclara Zoro stupéfait.
- Ça, c’est un autre problème et on verra plus tard. Pour l’instant, il vaudrait mieux que je te raccompagne à ton navire.
- Attends une minute, tu sais où est amarré le Merry ?
- Bien sûr. Qu’est-ce que tu crois, on vous surveille depuis que vous avez été repéré le long des côtes. Allez, on y va. Et puis passe devant, j’ai pas envie de devoir me retourner toutes les cinq secondes pour vérifier que t’es toujours là.
Zoro grommela puis fit contre mauvaise fortune bon cœur et la suivit (enfin la devança).

*Harket*
Garik avait fini par prendre une décision. Il détestait sa vie ici et pour une fois que l’aventure frappait à sa porte, il n’allait pas l’ignorer. Il avait longuement réfléchi sur la réaction d’Axelle et s’était dit qu’elle avait tort et que discuter avec elle était de toute façon impossible. Il partit donc pour la plage, décidé à leur donner un coup de main pour tout préparer et passer la soirée avec ces joyeux pirates.

*Vogue Merry*
On approchait de la fin d’après-midi et tout le monde travaillait activement à l’établissement du camp. Luffy n’avait plus le droit de toucher au parasol et s’était vu confier la mission de récolter du bois. Sanji préparait le festin dont le clou devait être du requin-panthère mijoté aux airelles avec un sauté de pommes de terre. Le cuistot avait d’ailleurs prévenu son capitaine que s’il le voyait roder près de la cuisine, en plus d’une correction maison, il serait privé de repas, ce qui eut l’air de faire beaucoup d’effet au garçon élastique. Robin lisait comme d’habitude tout en utilisant ses pouvoirs pour faire passer des planches à Usopp qui préparait la table avec l’aide de Chopper. Garik qui les avait rejoint observait tout ce petit monde, essayant d’aider comme il pouvait. Soudain Robin vit une ombre dans les arbres, sa curiosité piquée elle fit pousser œil et oreille non loin de cette dernière.
- Ça y est on est arrivé, ton bateau est en vue. Ça ira ? Tu vas pas réussir à te paumer en y allant ?
Zoro lui jeta un regard noir.
- Arrête de te foutre de ma gueule, ça commence à être lourd.
- Oh ça va, je disais juste ça comme ça.
Alors que le bretteur commençait à s’éloigner elle ajouta :
- Et surtout, n’oublie pas, tant que vous vous tenez à carreau, y aura pas de problème.
- Ça je ne te promets rien, ça va dépendre de notre capitaine, dit-il dans un sourire.
Anko sourit à son tour.
- Eh bien tu feras comprendre à ton capitaine qu’il a tout intérêt à ne pas me mettre en rogne.
Là, Zoro éclata franchement de rire.
- Si je lui disais un truc pareil, il ferait exactement l’inverse !
La jeune femme secoua la tête, désappointée.
- Comme si il n’y avait pas déjà assez de chtarbés sur cette île…Enfin, je te laisse…ah attends, j’avais encore une chose à te demander ;
- Quoi ?
- T’en es où dans ta recherche de Mihawk ?
Zoro souleva son T-shirt, découvrant la cicatrice qui lui barrait le torse.
- J’ai eu l’occasion de le rencontrer à East Blue. Finalement, j’ai même pas tenu cinq minutes.
- Il t’a laissé en vie…Même pas cinq minutes…C’est vraiment un monstre ce type.
- En effet, mais je peux t’assurer que la prochaine fois ça se passera autrement ! déclara Zoro avec un grand sourire.
- Je n’en doute pas. Bon, cette fois j’y vais, faites pas de bêtises, hein.
Une fois Anko parti, Zoro se dirigea vers le campement. Ils entendaient d’ici les chahuts et éclats de rire de ses amis en train de préparer la fête.
- Tu es finalement de retour M. le bretteur.
Il se retourna brusquement et se détendit quand il se rendit compte que c’était Robin. Puis il réalisa quelque chose.
- Tu es là depuis longtemps ?
- Quelques minutes. Une amie à toi ?
- Je ne pense pas que ça te regarde.
Robin rit doucement.
- En effet, enfin retournons au camp. Et à ta place j’éviterai de croiser Mlle la navigatrice.
Zoro préféra écourter la conversation et retourner au camp. À peine avait-il fait quelque pas qu’il sentit une main lui taper dans le dos.
- Le camp, c’est de l’autre côté.
Mortifié, il suivit Robin et rejoignit ses amis.

ahahahaha trop fort ce chapitre! Zorro et son légendaire sens de l'orientation XD même quand il veut faire son méchant garçon avec Robin il est obligé de la suivre!! mais pourquoi n'aime t-il pas Robin a ce point?( yukikuro pas comprendre) il est SI méchant avec elle ( yukikuro pas content è _é) allez, vivement la suite!! ^^:Ussop gloups: