Le fruit de Earl est un paramécia, comme le ciro-fruit e Mr3. En fait la chanson, c'est juste le petit truc qui m'a fait inventer le tout.
J'édit ce message afin d'éviter un double-post, enfin, trève de bavardage, le nouveau chapitre est arrivé !!! Personnellement, j'ai été beaucoup ému par celui-ci en l'écrivant, j'espère que vous aussi . Allez, bonne lecture !!
Chapitre 10 : Une force plus puissante que la mort
Les deux hommes étaient face à face, une table seule les séparait. Le premier avait ses cheveux noirs ébouriffés, et tenait dans ses mains, un arc bandé au maximum, un flèche sur le point d'être tirée. Le second, légèrement plus petit, portait un monocle de verre sur son œil gauche, à la manière des grands bourgeois des temps ancien, une canne à la main droite, tapant le sol dans un rythme régulier. Ce dernier s'exclama : - Jeune homme, aurais-tu l'obligeance de baisser ton arme : ce n'est pas très respectable de pointer une arme vers quelqu'un de mon rang. - Non mon vieux, je ne crois pas que ce soit pas possible. Mais si on doit se battre, je préfèrerais aller dehors, cet endroit appartient à mon ami Reddo, et même s'il viendra avec nous après votre défaite, je pense qu'il aimerais partir avec sa maison en état. - Désormais, cet établissement n'appartient plus à ton ami. J'ai de grand projet !!! Le salon de thé que je vais créer ici même va attirer tout les spécialistes de ce merveilleux breuvage. En effet, tu as raison pour cette fois, il vaudrait mieux de pas abimer ma prochaine demeure. Et non de dieu, ôte ton arme, toute résistance de ta part sera inutile contre moi. - Bon le vioc', t'arrêtes de radoter, je t'ai pas demander mon avis. C'est ainsi, dans une atmosphère lourde, que les deux adversaires sortirent à l'air frais, sous un soleil éclatant. Atris sortit, sans baisser son arc, dos à la porte, surveillant les moindre geste de son ennemi. Earl marchait, canne en avant, dans un très grand calme, avec un air suffisant. Une fois la porte passée, le monocle de ce dernier refléta le soleil étincelant, rendant ainsi Earl à moitié aveugle.
La flèche de l'écrivain partit alors. Malheureusement, elle manqua sa cible de peu, et vint se figer sur la porte refermée, légèrement au dessus de l'épaule droite de son adversaire. Celui-ci se retourna, regarda la flèche d'un air de pitié, l'enlevant de la porte en bois massif, et la fit tomber au sol. Atris se créa pendant ce temps une pair de lunettes de soleil, pour éviter d'être dans la même situation que son opposant. - Désolé, le coup est parti tout seul, accusa Atris dans un sourire malicieux, mettant ses lunettes sur le bout de son nez. - Je pense que je dois le prendre comme le début de l'affrontement. Et tu oses profiter d'un moment de faiblesse malheureuse de ton adversaire... c'est pitoyable.... - Je suis un pirate, pas un enfant de cœur, rentre toi ça dans la caboche mon vieux. De la matière blanche apparurent des mains de Earl, créant une grande plaque protégeant toute la rue devant le restaurant du soleil, plongeant ainsi les deux opposants dans l'ombre. - Voilà un problème de réglé, même s'il aurait été un jeu d'enfant de te battre en ne voyant rien. Mais je n'aime pas beaucoup faire duré un combat plus longtemps qu'il ne doit durer. Atris sortit alors son carnet, y écrivit quelques mots tira les mots dans le monde réel. Un carquois remplit de flèches apparu dans ses mains. Il le fixa à son dos, puis rangea son carnet dans une poche intérieure de sa veste. - Tu veux que notre combat soit rapide ?? Okay alors. Je me laisse cent flèches, ni plus, ni moins pour te massacrer. - Je ne sais pas d'où tu les sors, mais je pense que tu auras largement besoin de bien plus de flèches, au moins pour réussir à me toucher. Pendant que Earl parlait, Atris prit trois flèches du carquois, une rouge, une bleue, une jaune, les positionna sur la corde, et banda l'arc. - Mais ferme là !! Les trois parallèles de l'arc !! L'écrivain lâcha la corde, et les flèches partirent d'un même mouvement en direction d'Earl, dans un ruban coloré. Celui-ci mis sa main gauche au dessus sa tête. Juste avant l'impact, il l'abaissa d'un coup sec. Une bande blanche s'était formée. Elle tomba au sol, trois flèches étaient plantés dessus, à espace régulier. - Minable, je n'ai qu'une chose à te dire, M-I-N-A-B-L-E. Tes petits tours sont fort décevant. Ce combat doit vraiment prendre fin. Enfin si on peut dire combat, plutôt … domination. Earl fit ruisseler de la porcelaine le long de sa canne. Elle devint alors peu à peu d'une blancheur éclatante. A son extrémité, une gigantesque cuillère se forma, hérissée de pics sur sa face bombée. Il s'avança vers son opposant. - Tu rigoles là !! Tu comptes vraiment m'attaquer avec ta cuillère... - Le verbe « attaquer » n'appartient pas à mon vocabulaire, je ne connais que « tuer ». INFUSION !! Earl donna un coup latéral en direction d'Atris au niveau de le tête. Celui-ci étant rapide, il s'abaissa avant de subir l'impact. Profitant de l'ouverture de son adversaire, il arma son arc de deux flèches. Earl affichait un sourire narguer. - Tu es fait ... EJECTION !! Les pics s'éjectèrent de la cuillère, en direction du sol. Elles se plantèrent dans le dos de l'écrivain. Les flèche de ce dernier partirent, déviées par la chute de son propriétaire. En effet, du fait de la douleur engendrée par une quinzaine de pointes aiguisées, Atris tomba au sol à genoux, les mains contre terre. Sa main droite tenant fermement l'arc, il mit sa main gauche devant sa bouche, puis suffoqua en crachant du sang. Il releva la tête, regardant son adversaire, les yeux remplient de haine.
Cela faisait 4 ans qu'il n'avait pas ressenti une sensation pareil. La mort d'Amy, sa soeur, sous ses yeux par cet infâme de pirate l'avait mis dans une colère noir, et encore les mots sont faibles. Mais cette colère, il l'avait transformé en une force à toute épreuve. A l'époque, il ne savait pas manier les mots comme aujourd'hui. C'est seul, juste avec l'aide de ses poings, qu'il avait massacré une partie, infime certes, de l'équipage de son pire ennemi. Ce dernier l'avait arrêté d'un doigt, une marque noir, caché sous sa masse de cheveux, en témoigne encore. Il était ensuite tombé dans un coma pendant deux semaines, sa mère parlant sans cesse de choses horribles, noyade, sauter d'un pont... Il ne voulais plus jamais que quelqu'un soit triste à cause de lui, plus jamais. Désormais, tout ce qu'il voulais, ce n'était plus la défaite de son adversaire, c'était sa mort !!
- Amy, je te vengerai, aie confiance en moi … Atris posa un pied à terre, sans lâcher du regard son adversaire. Il pris son arc, puis se leva complètement. Son sang coulait le long de ses jambes.
- Bravo !!! Malgré la douleur tu arrives à te relever !! Surprenant … Atris arracha une pointe plantée dans son épaule droite, la fit tomber au sol, et la réduisit en poudre d'un coup sec du pied. Il prit cinq flèches de son carquois, et arma son arc. - Je te l'ai déjà dis … Toute résistance de ta part est inutile, accepte ton impuissance !!! - CREVE !! Le Pentagone hérissé !! L'écrivain dans une colère noire, envoya ses flèches vers l'ennemi, dans une formation de la forme que porte le nom de l'attaque. Earl ne paraissait pas le moins du monde paniqué. Il aligna sa canne avec le centre du pentagone, et , dans un coup sec, la fit tournoyer, créant un disque de porcelaine. Les flèches s'y plantèrent d'un seul mouvement. - Pitoyable, murmura Earl Mais à peine l'attaque arrêté, Atris avait déjà réarmé son arc d'une flèche. - Les trente-cinq flèches de Fibonnaci !! Une flèche. La première flèche partit, et passa à gauche de l'épaule gauche de Earl, ce dernier n'ayant pas bougé. - Une flèche. Elle partit également, mais ne toucha pas non plus l'ennemi. - Deux flèches, Trois flèches, Cinq flèches, Huit flèches. Ces quatre slaves partirent les unes après les autres, mais ne touchèrent pas non plus Earl. - Je pense que tu devrais apprendre à viser avant de parler de victoire. - FERMA LA !! Treize flèches, Vingt et une flèches... Atris accélérait encore plus ses gestes, une seule flèche causa un léger saignement à Earl, du fait de l'onde de choc causé par la vitesse, et du fort rapprochement avec la joue droite de l'ennemi. - Et les trente-quatre flèches … Atris envoya cette dernière slave, puis se calma, et observa son œuvre... - Uhuhu, ton attaque n'as servi à rien !!! Et si j'ai bien compté, il ne dois plus te rester beaucoup de flèches... - Mon attaque n'est pas fini, tout peux encore arriver … Atris déchira une couture de la manche de sa veste, l'accrocha au bout d'une de ses deux dernières flèches et arma son arc . - Hum, que tu es drôle, tu m'as raté avec plus de cinquante flèches, et tu crois m'éliminer avec une seule ?? - Je ne t'ai pas loupé !!! La trente-cinquième flèche !! Cette flèche passa au ras des cheveux grisonnants de Earl, et alla rejoindre les autres. Le fil était tendu entre le mur de derrière et la main droite d'Atris. De sa place, Atris sourit. Il observait ce qu'il avait fait de ses flèches. Sur le mur derrière Earl, les quatre-vingt huit flèches formaient quatre lettres : un L, un A, un M, puis un E. La dernière flèche s'était planté entre les deux lettres du milieu. - EXTRACTION !!! L'écrivain tira de toutes ses forces sur le fil, la flèche le suivit. Grâce à son art, une lame géante apparue. Voyant la dernière flèche tirée repasser au-dessus de sa tête, Earl se retourna. L'épée se planta dans son abdomen, il tomba au sol. - Pour moi, l'écriture est un art, je me dois capable d'écrire avec tout les moyens possibles. Il s'approcha alors de son ennemi, agonisant à moitié au sol. Il prit la dernière flèche du carquois, et banda son arc. Il se plaça au dessus de la tête de son ennemi. Earl suait à grosse goutte... - Ne … ne me tue pas s'il te plait, je ferais tout ce que tu veux !! S'il te plait !!! Pitié... - C'est trop tard... Atris lâcha la corde. Earl tomba dans les pommes. La flèche se planta dans le sol à gauche de sa tête. L'écrivain tituba vers le mur du restaurant, puis s'écroula par terre, dos au mur, en larmes. - Non, je ne peux pas le tuer …. Amy, White, Marine, maman, même Reddo, ils ne me le pardonneraient pas, jamais. Atris leva les yeux vers le ciel, les larmes coulant sur ses joues. - Pourquoi je pleure ??? Il fait beau, chaud et bon … Tu aurais aimé cette journée, Amy, ma soeur adorée ..
Alors, qu'en pensez vous ?? Si vous avez des questions, n'hésitez pas !!
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"L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes : il a transformé l'or en grenadine."
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