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MessagePosté: Dim 6 Avr 2008 15:21 
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Bon, nen le livre I se termine vraiment avec du grand suspens, et la poisse semble s'acharner sur les parcourriers.
Donc, à dans un mois, avec sans doute des révélations et une histoire toujours aussi bonne !

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MessagePosté: Dim 6 Avr 2008 16:50 
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Tu postes tes chaps très vite en ce moment, mais c'est bien joué de nous laisser un mois sur un peutain de suspense^^...

Mais un chapitre où on découvre Nueco et la force de l'Arbre. Tous les Parcourriers sont au rendez-vous pour l'action, chacun avec un destin différent.
C'est donc toujours du très très bon malgré moins d'humour, mais j'aime bien qu'il y ait plusieurs héros sur ce chap.

Mais le plus satisfaisant pour moi reste que tu as écrit Ouragan correctement, ça montre que tu retiens tes leçons ^_^...

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MessagePosté: Dim 20 Avr 2008 12:27 
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J'ai enfin pu lire tes derniers chapitres, et je n'ai pas était déçue.
Je trouve que (depuis la dernière fois que j'ai posté) les scènes de combat sont moins confuses, j'ai bien aimé la bataille navale notamment.

Le dernier chapitre qui signe la fin du Livre I se termine avec un suspens que tu maîtrise bien.

Continu comme ça et à bientôt avec le Livre II !

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HAMM- Mais taisez-vous, taisez-vous, vous m'empêchez de dormir. Parlez plus bas. Si je dormais je ferais peut-être l'amour. J'irais dans les bois. Je verrais...le ciel, la terre. Je courrais. On me poursuivrait. Je m'enfuirais. Nature ! Il y a une goutte d'eau dans ma tête. Un coeur, un coeur dans ma tête. - Fin de Partie, Beckett


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MessagePosté: Ven 25 Avr 2008 21:34 
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Encore une super fic !
C'est vrai que ça fait un peu penser à Avatar.
Tu gères bien tes personnages en groupe (c'est dommage qu'ils soit séparé d'ailleurs, mais bon, on verra).
Sinon j'aime bien tes scènes de combat.
Bon, vivement la suite.

PS: Vraiment chouette les Momongas -_-


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MessagePosté: Sam 26 Avr 2008 08:45 
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Yeah ! Un nouveau lecteur ! Ca me fait plaisir ^_^ Commentons ce qui a été dit:

roxas a écrit:
Bon, nen le livre I se termine vraiment avec du grand suspens

Jacky a écrit:
nous laisser un mois sur un peutain de suspense^^...

Elwë a écrit:
un suspens que tu maîtrise bien


Oui, c'était cet effet là qui était prévu ^_^


Jacky a écrit:
Mais un chapitre où on découvre Nueco et la force de l'Arbre. Tous les Parcourriers sont au rendez-vous pour l'action, chacun avec un destin différent.
C'est donc toujours du très très bon malgré moins d'humour, mais j'aime bien qu'il y ait plusieurs héros sur ce chap.

Elwë a écrit:
Je trouve que (depuis la dernière fois que j'ai posté) les scènes de combat sont moins confuses, j'ai bien aimé la bataille navale notamment.

meriadek a écrit:
Sinon j'aime bien tes scènes de combat. [...]
PS: Vraiment chouette les Momongas -_-


Merci encore ! J'ai bien travaillé ces scènes de batailles et le résultat est là ! Merki !

Jacky a écrit:
Mais le plus satisfaisant pour moi reste que tu as écrit Ouragan correctement, ça montre que tu retiens tes leçons ^_^...


...



Donc, le nouveau Livre devrait sortir ce week end, donc demain, car je récupère un splendide ordinateur flambant neuf et je pourrai me jeter sur l'écriture de ce nouveau Chap' !
Quant à ce fameux projet dont je vous parlais à la fin de mon dernier pots, c'est une surprise é___è


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MessagePosté: Jeu 1 Mai 2008 09:36 
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Livre II : L’ère des Temps

Chapitre 1 : Dispersés


Isaac venait de se réveiller. Une feuille tombée du ciel l’avait sorti de son sommeil. Il ne se souvenait de rien. Mais de rien. Que faisait-il dans une forêt aux couleurs automnales ? Où étaient ses amis ? Et son équipement ? Et puis, d’un coup, il se souvint.
L’Ouragan les avait projetés aux quatre du monde ! Mais soudain, il fut pris d’une crise de panique : une tempête comme celle-ci, on n’en réchappe pas si facilement ! Il devait être le seul en vie… Mais cet Ouragan avait été conçu par leur adversaire, Nueco, le maitre des mers ! Il ne pouvait tuer tout le monde, tant cela demandait d’énergie ! Il eut une faible lueur d’espoir, mais rien de bien optimiste.

Il était en vie et devait se rendre au QG des Parcourriers, comme convenu. Il se reprit en main, fit craquer ses os et examina son corps, à la recherche d’éventuelles blessures : ses bras étaient toujours là, ses jambes aussi. Un miracle donc. A présent, son épée pouvait être n’importe où s’il avait fait un vol plané si long. Il abandonna sa recherche et empoigna un couteau miraculeusement rechapé de l’Ouragan qu’il portait toujours à la ceinture. Puis il se mit en route, où, il ne savait pas mais en tout cas il y allait !

Il marcha durant une bonne heure dans cette immense forêt. Les arbres semblaient toucher le ciel, des feuilles aux couleurs chaudes lui tombaient dessus, preuve que l’automne arrive. L’espèce de compost qui recouvrait le sol était également du à cette nouvelle saison. Des souches jonchaient le sol, preuve de l’activité humaine. Mais étant dissimulées par les feuilles tombées, on le discernait pas et Isaac s’entrava dedans, avant de se ramasser lamentablement la tête la première. Pris d’une soudaine colère, il frappa le premier arbre qui lui tombait sous la main. Il fut satisfait de son défouloir ! Ca fait souvent cet effet là quand on est au summum de la colère. Mais :
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!
Un homme venait de tomber de l’arbre…

Raphaël ouvrit les yeux. Un feu crépitait devant ses yeux. Instinctivement, il se leva, paniqué. Il se trouvait à l’intérieur d’une tente, à la manière des Indiens, d’où le feu sortait. Une femme se tenait en face de lui : elle avait la peau mate, avec un regard perçant sous ses longs cheveux bruns. Ils se regardèrent mutuellement. Par peur de danger, Raphaël dégaina son couteau… qui n’était plus là !
-Si tu cherches ton arme, elle est là.
La femme exhiba le poignard du garçon.
-Qui êtes vous ? demanda naturellement Raphaël.
-Je m’appelle Mirza, membre de la Troupe des Piverts. Nous t’avons recueilli après que tu ait dévasté la tente du chef en atterrissant dessus.
-Pardon ?!
-Oui. Tu as fait un sacré vol plané d’on-ne-sait-où ! Et tu as rasé la tente du chef lors de la fin de ce vol… Mais le chef est bon, il t’a hébergé. Je suis sa cinquième épouse. Mais en contrepartie, tu vas devoir nous être reconnaissant.
-C'est-à-dire ? demanda Raphaël, avec une idée méfiante.
-Notre Troupe est en guerre depuis longtemps contre celle des Castors. L’enjeu est la rivière qui traverse cette forêt. Nos ancêtres l’ont protégé durant maintes années. Mais il faut en finir avec ces histoires et raser de la carte les Castors ! Et tu vas nous y aider !
-Je ne sais rien faire ! Je suis juste un voyageur de passage qui a été catapulté par une tempête ! Mentit-il.
-Tu mens, je le sais. Ne me fais pas ce coup là ! Tu pourrais le regretter. En remerciement de notre aide, va combattre !
Elle claqua dans ses doigts : deux hommes baraqués entrèrent dans la tente et saisirent Raphaël ! Il se débattit, en fit voler un et courut aussi vite qu’il put. Ils étaient déjà sur ses traces, à en juger par le cliquetis des armes. Un javelot faillit lui arracher le bras !
-Purée ! Mais qu’est ce que je fais là !
Il se retourna vivement et lança une boule de feu vers ses poursuivants qui se dispersèrent, visiblement pas habitués à ces attaques. Il reprit sa fuite : il se trouvait à présent sur une forte pente recouverte de feuilles mortes. Des troncs jonchaient le chemin et Raphaël s’entrava souvent. Il déboula sur une rivière. Sans doute celle qui est l’enjeu des deux clans. Il y but abondamment lorsqu’une flèche lui perfora l’épaule. Elle venait de l’autre rive, d’un archer invisible qui guette sa proie. Arrachant l’objet de sa plaie endolorie, il fuit encore, au bord de la terreur. Mais s’il revenait vers les Piverts, il se ferait capturer facilement… Il fit donc un détour pour revenir au camp qui l’avait sauvé. Là, il vit une armure épaisse : il s’y abrita, masquant ainsi son visage.
Bientôt, ses poursuivants rejoignirent leur campement, visiblement insatisfaits de ne pas avoir retrouvé le fuyard. Raphaël les observait de l’intérieur de son armure, enfin en sécurité.
-Piverts !!! Hurla une voix grave et profonde.
Tous se dirigèrent vers une tente en miettes, comme si un rocher l’avait rasé. C’était bien sur la tente du chef que le garçon avait percuté… Un homme en sortit : grand d’au moins deux mètres, une plate complète en guise d’équipement et une lance immense dans la main. Le chef visiblement.
-Aujourd’hui, nous allons envahir le territoire des Castors par notre passage du Lac de Brégon ! Ils ne pourront en réchapper ! A l’attaque !
Toute la troupe se mit en marche : ils étaient bien cinq cents, une armée très importante donc. Mais on y enrôla Raphaël de force, à cause de son déguisement. C’est ce qu’on appelle l’ironie du sort : on se cache pour éviter le conflit mais on est amené à lui quand même…

Wilfried se trouvait sur une plage de sable blanc. Où était-il ? il ne le savait pas mais semblait déjà être venu ici…

Note de l'auteur:Le Nouvel Livre débute après une attente interminable :p un Chapitre assez court mais c'est pour bien poser les bases ^_^

Mais parlons de ce projet: vu que le monde dans lequel évolue cette Fic est assez compliqué, je suis en train de confectionner une Encyclopédie du Continent pour tous les Ages ! Elle sortira bien tard dans l'histoire et je ne sais pas encore comment la glisser dans le récit. Enfin, on verra bien !

Le prochain Chapitre devrait débarquer d'ici une semaine-quinze jours.


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MessagePosté: Jeu 1 Mai 2008 10:37 
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Le livre II commence bien ^^, on aura pas attendu 1 mois pour rien. Tu nous plonge tout de suite dans l'action et nous laisse sur notre faim.
Le chapitre est cour mais c'est suffisant, tu n'a pas besoin d'en mettre plus...

Pour ton Encyclopédie du Continent pour tous les Ages , c'est pas une mauvaise idée...

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MessagePosté: Jeu 1 Mai 2008 11:02 
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Comme promis dans l'interview-évènement, le livre II sépare nos héros, avec pour le moment une concentration sur Raphael et probablement Wilfried au prochain chap.
J'ai trouvé que c'était un vrai bon chapitre, pas forcément parmi les tous meilleurs mais pour ouvrir un nouveau livre c'est très efficace.

Pour cette encyclopédie c'est une super idée, ça m'intéresse vraiment de voir encore mieux l'univers que tu as développé.

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MessagePosté: Jeu 1 Mai 2008 12:24 
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Auhjourd'hui, une bonne surprise avec ce nouveau chapitre.
Un commencement en trombe donc, pour ce début de livre II qui, on l'espère, se révelera aussi excellent que le I !
Et puis, pour ce qui est de l'encyclopédie, pourquoi pas, ca peut-être trés intéréssant.
Donc, bonne cotinuation !

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MessagePosté: Mer 7 Mai 2008 17:01 
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Merci merci ! Donc ce projet vous interesse ! Tant mieux ! Voilà sans plus attendre le nouveau Chapitre:

Livre II : L’Ere des Temps
Chapitre 2 : Les Castors et les Piverts


-Qui es-tu ? demanda évidemment Isaac à l’homme tombé de l’arbre.
Pour seule réponse, il obtenu un coup de pied dans le ventre, qui le fit s’écraser dans le compost recouvrant la terre. L’homme courut alors, cherchant désespérément à se cacher. Mais en vain : il en fallait plus pour abasourdir Isaac : il rattrapa facilement son agresseur, lui flanqua un coup de boule. Tombé dans les pommes, le voleur pouvait être à présent analysé par notre héros.
Il portait une tunique marron, quasiment invisible à l’œil nu dans cet amas de feuilles mortes. Une stupide queue de castor était accrochée à son arrière train. Une épée courte dépassait de sa ceinture. Il était en plus lourdement armé : une arbalète, quelques carquois de rechanges ainsi que plusieurs dagues reposaient sur son corps. Isaac les lui confisqua, par précaution…

Quelques heures plus tard, l’homme émergea de son sommeil. Il précipita sa main sur sa ceinture, cherchant une arme pour délier ses liens.
-C’est ça que tu cherches ? demanda Isaac, apparaissant à la lueur du feu de camp. La nuit venait en effet de tomber. Un feu s’imposait pour éloigner les animaux plus ou moins dangereux.
-Rend moi ça ! Pivert !
-Pardon ?
-Tu n’es pas un Pivert ? Un de nos plus énervants ennemis ?
-Euh… non. C’est quoi ces Piverts ?
-C’est une Troupe qui habite de l’autre côté de la rivière. Ils veulent nous réclamer ce cours d’eau. Mais nos ancêtres ont gardé cette eau et nous le garderons jusqu’à la nuit des temps !!!
-Hum… Une histoire de fous… soupira Isaac.
-Je ne te permets pas ! s’emporta l’autre.
-Comment tu t’appelles au fait ?
-Pourquoi je te le dirai ?
-Parce que si tu ne me le dis pas, tu auras mal, annonça gaiement Isaac, faisant craquer ses os.
-Ok Ok ! balbutia l’autre devant le ton menaçant de son interlocuteur. On m’appelle Bec-Mouillé.
Paf ! Il se prit un revers de la main.
-Te fous pas de moi !
-Mais non ! C’est mon nom de code. Mon vrai nom, je ne le connais pas ! Me tape pas !
Il paraissait si faible lorsqu’il se protégeait avec ses coudes.
-Bon et sinon, t’aurais pas à manger ?
-Euh, hésita Bec-Mouillé, surpris de la réponse du garçon, je dois avoir quelques en-cas frais. Mais maintenant ils ne doivent plus l’être…
-Ca fera l’affaire, sourit Isaac.
Et ils bavardèrent joyeusement, se révélant des secrets. Isaac apprit ainsi que Bec-Mouillé faisait son tour de garde en haut de son arbre lorsqu’ils se rencontrèrent… Le Castor, lui, apprit que son interlocuteur était un Parcourrier prometteur. Un sourire goguenard se dessina sur ses lèvres.
-Qu’est ce qui te fait rire ?
-Rien rien…
Il se leva tout à coup, les liens ayant été tranchés lors de leur début d’amitié, et il se mit à émettre des sons étranges, comme des cris d’oiseaux.
-Désolé, dit-il simplement.
-Que ?...
Des lames froides vinrent se coller au cou du jeune homme. Visiblement, il avait appelé des copains… Et ses armes restées à une distance inaccessible. Il avait beaucoup à apprendre : « Ne révèle jamais ton nom et ton métier à des tierces personnes ». « Ne fais confiance à personne ».
-Que me voulez vous ?
Une voix grave lui répondit :
-Alors comme ça t’es Parcourrier ? Tu vas nous être utile…
-Et à quoi faire ?
-Tu iras combattre les Piverts, sinon nous te tuons sur le champ.
Là il était bien embarrassé…



-Où suis-je ?
Wilfried venait de s’enfoncer dans les herbes qui bordaient la plage, à la recherche de ses compagnons et d’une quelconque trace de vie humaine. Il ne mit pas longtemps à trouver la dernière : un village indigène prenait place au milieu d’une clairière. Au cas où, Wilfried vérifia son poignard, toujours accroché à sa ceinture, quasi invisible.
Il avança et il vit les premiers habitants : ils avaient la peau mate, les traits tirés, des os leur sortaient du nez, des oreilles ou encore des lèvres.
-Une bande de sacrés zoulous quoi ! pensa en son fort intérieur Wilfried.
Il s’approcha d’un enfant :
-Eh petit !
L’enfant se retourna, le regarda un instant et… Son visage prit une forme atroce, déformé par la terreur. Il hurla du mieux que lui permirent ses poumons. Wilfried hurla lui aussi, pris de panique. Il dégaina son arme, prêt à égorger quiconque voudrait lui nuire.

Des adultes se rapprochaient du rescapé, murmurant une langue incompréhensible, un dialecte indigène.
-Dégagez ! hurla Wilfried, terrorisé par ces visages bronzés, aux os qui dépassent des trous de nez.
Mais les indigènes ne semblaient avoir aucune pensée négative, aucun geste brusque. Certains souriaient même. Et devant les yeux médusés du naufragé, ils s’agenouillèrent, se prosternèrent, émettant des cris ineptes. Visiblement, ils ne devaient pas voir souvent des étrangers, pensa Wilfried.

Celui qui semblait être le chef de la tribu fit emmener le jeune homme. On le déposa sur une sorte de trône, une couronne feuillue sur le crâne. Des femmes dansaient devant lui et au milieu de ce vacarme, un homme apparut, comme venu de nulle part. Il devait être le sorcier du village, à voir son accoutrement. Il avançait avec un collier de perles bleues, au milieu desquelles se trouvait une corne. Le mage le passa au coup du garçon et là…

Un immense courant d’air semblait envahir son corps entier. Ses cheveux se dressèrent, ses yeux s’exorbitèrent ; il n’y avait plus rien ! Il semblait disparaitre, emporté ailleurs, vers une autre dimension. Il ignorait combien de temps s’était écoulé mais une chose est sure : il se réveilla.

Il se leva, le collier au cou, descendit de son trône et marcha d’un pas vif. L’herbe semblait s’écarter sur son passage. Le gel engluait la végétation. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Il continua ainsi durant deux bonnes heures et parvint à des grottes sombres et menaçantes.


Les rangs se formaient : les castors d’un côté, les piverts de l’autre. La rivière les séparait. Un simple pont entre les deux camps. Isaac, dans une armure, se faisait passer pour un soldat simple et banal pour ne pas attirer l’attention des adversaires. Dans quel pétrin il s’était fourré encore… Raphaël, toujours fourré dans son armure, n’en pouvait plus : la chaleur le rendait fou. Mais bon, il le fallait, sinon il serait un déserteur et il pourrait être menacé de mort. Les deux chefs prononcèrent quelques paroles d’encouragements, au sujet de vieilles traditions et bla bla bla… Le début du combat fut hurlé par les trompettes et les tambours de guerre.
Chaque camp devait avoir quelques cinq cents soldats. Le choc sur le pont fut terrible : les lanciers Piverts percutèrent les Castors. Un carnage donc. Les archers n’étaient pas avares en flèches eux non plus : plusieurs têtes tombaient sous la pluie torrentielle de projectiles. Isaac se débattait face à un homme en armure qui ne laissait rien paraitre. Il était aussi fort que lui, voire plus fort s’il n’avait pas cette plate immense… Un bref coup d’épée parvint à enlever le casque de son adversaire.
-Quoiiiiiii ??????????
C’était Raphaël !
Une flèche vint frapper à son tour le casque d’Isaac, qui tomba à son tour, dévoilant son visage à son ami. Tous les deux furent surpris et se jetèrent l’un sur l’autre, des larmes pleins les yeux…


Note de l'auteur:Un Chapitre de transition entre les Castors-Piverts et l'aventure séparée de Wilifred... Le prochain devrait se faire attendre car il faut gérer l'autre Fic, c'est à dire Conquistadores.


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MessagePosté: Mer 7 Mai 2008 17:12 
175 000 000 Berry
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Comme tu l'as dit, un chapitre de transition. Néanmoins il reste très sympa, avec de l'aventure en deux parties, égales au niveau de l'action et du dynamisme, pour Isaac et Wilfried et une fin qui promet de belles choses.
J'attends donc la suite avec impatience.

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MessagePosté: Mer 7 Mai 2008 19:36 
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Pareil !
Un cpitre de transition ou je regretterais juste que l'histoire se fasse un peu plus lente, mais ce détail est vite occulté par les retrouvailles finales...
On attend donc la suite impatiemment !

Mot à part : le chapitre de "Mugiwara Voyage" sort demain, sans doute dans la matinée.

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MessagePosté: Mer 7 Mai 2008 21:18 
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Encore un bon chapitre!
Je suis du même avis que les autres, vivement la suite!


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MessagePosté: Jeu 8 Mai 2008 10:16 
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Idem. T'arrive bien à gérer les transitions entre la situation de Wilfried et d'Isaac et Raphaël.
La situation de Wilfried m'a un peu fait penser à Jack Sparrow au début ^^.

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MessagePosté: Sam 24 Mai 2008 09:30 
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Livre II : L’ère des Temps
Chapitre 3 : La théorie de la Truite Marine


Voir un Castor et un Pivert se sauter dessus en pleurant de joie, pour le reste des tribus, c’est forcément honteux. Etrangement, Isaac et Raphaël croyaient pouvoir filer parmi tout le désordre de la bataille mais… Quand voit un de ses soldats fraterniser avec l’ennemi, qu’ils se connaissent ou pas, ça fait un choc ! Moapa, chef des Castors et Yégélos, chef des Piverts, se ruèrent sur eux, en lançant des cris affreux remplis de gargouillis. Les garçons en furent un peu surpris quand même… Moapa dégaina sa lance, Yégélos son arbalète et le combat débuta. Sous l’attaque inattendue, Isaac et Raphaël furent projetés, sans rien pouvoir faire. Sortant enfin leurs armes, ils s’aperçurent que tous les soldats, les deux clans compris, s’étaient rués sur eux, suivant le modèle des chefs ! La meilleure solution leur apparut rapidement devant cette armée qui déferlait sur eux : la fuite !
Ils sautèrent du pont dans la rivière et entreprirent de s’isoler sous le pont, afin d’éviter lances et flèches.
-Ils souillent notre rivière ! hurla Moapa.
-NOTRE rivière ! renchérit Yégélos.
-Pardon ?! Cette rivière est l’héritage de notre passé, à nous, les Castors !
-On va voir ça !
Une simple accalmie dans ce monde de brutes… Le combat reprit de plus belle sur le pont pendant que Raphaël soignait les blessures, éraflures des combats précédents.
-On fait quoi ? demanda évidemment Isaac.
-Si on appelait des renforts ?
-Avec quoi ?
Raphaël sortit alors de son armure un étrange appareil. C’était une boite en acier de laquelle dépassait une sorte de tuyau. Celui-ci se terminait par une embouchure en forme de bouche.
-Où t’as trouvé ça ? Et c’est quoi d’ailleurs ?
-Ca mon vieux, expliqua Raphaël tout en retirant son armure trempée, c’est ce qu’on appelle un Porte-Renforts. C’est un objet servant à communiquer avec des bases en possédant un autre. Je l’ai piqué au camp des Piverts. Comme je connais le code d’une base de Parcourriers, on va les avertir de ce qui se passe !
-Qui te dit que la plus proche base n’est pas à des heures d’ici ? Et tu te souviens du code ?
-En fait, sur l’ensemble du Continent, continua Raphaël pendant qu’un Castor venait de chuter dans la rivière ; les Parcourriers ont établi des bases tous les vingt kilomètres. Ce ne sont pas des camps importants mais seulement composés d’une dizaine d’hommes. Et en plus, si on a du bol, on tombera sur un grand groupe !
Pour le code, on l’a appris pour l’examen, ça fait déjà un bout de temps, mais je m’en souviens à la lettre ! Alors…

Il se mit à appuyer sur un petit bouton se trouvant sur la coque de l’objet. Une voix sortit alors de la bouche et qui surpris Isaac, dans sa crédulité totale…
-*voix suave d’ascenseur* Bonjour. Vous tenez entre vos mains une boite Porte-Renforts. Si vous voulez appeler des renforts, dites 1. Si vous voulez commander un dragon haché, dites 2. Si vous voulez faire autre chose qui tiendrai dans les limites de la stupidité, dites 3. Enfin, vous pouvez tout simplement raccrocher ; dans ce cas, dites 4.
Raphaël décida d’appeler des renforts et dit « 1 ».
-Vous avez choisi de recourir aux renforts. Vous allez être mis en communication avec le comité de la Claque en attendant de pouvoir joindre des bases.
-Ah ces pubs, soupira Raphaël avant d’effectuer une manipulation qui dissipa la publicité.
La communication vint enfin :
-Allo ?
En fait, pour parler dans un Porte-Renforts, la coutume est de dire « Allo ? » Pourquoi ? Parce que !
-Qui êtes vous ? demanda une voix humaine à travers la bouche de l’objet.
-Nous sommes des Parcourriers. Code 4-8-15-16-23-Karambeuh (Note de l’auteur : J’ai pas pu m’en empêcher… ).
-Votre code est bon, que voulez vous ?
-Nous sommes sous un pont enjambant une rivière. Des hommes se battent, ils sont plusieurs dizaines ! Il faut faire cesser ce massacre ! Vous arrivez à nous localiser ?
-Nous serons là dans même pas dix minutes !



Wilfried venait de pénétrer dans les grottes sombres. Son collier magique l’entrainait toujours plus bas. Il ne pouvait rien faire : il voyait son corps bouger tout seul sans qu’il ne puisse le commander. Soudain, il fit une longue chute à l’intérieur et atterrit dans une sorte de lac souterrain. Le pendentif glissa et tomba dans les profondeurs de la masse aqueuse. En bon nageur, Wilfried parvint à se hisser sur une rive. Il faisait sombre mais les murs de la grotte brillaient d’une étrange lueur bleue. Il prit un temps pour se reposer et pensa à sortir de là… Il avait fait une longue chute avant de tomber dans le lac. Il fallait trouver un autre chemin.
Il marcha un peu en suivant la rive. Quelque chose dans l’eau attira son attention : c’était des sortes de loupiotes bleues. Wilfried s’aperçut alors que ce n’était que des poissons avec des lanternes sur le front.
-Ca t’intrigue hein !
Wilfried se retourna et expédia un couteau droit dans la direction d’où venait la voix. Un petit bruit de métal lui parvint, preuve qu’il avait touché son interlocuteur. Non mais oh : on ne fait pas peur à quelqu’un comme lui comme ça !
Il se dirigea vers l’impact. Il y avait un homme, pas mort du tout mais qui tenait le couteau dans sa main. Il tremblait.
-Mais t’es taré ?! Ca t’amuse de balancer des couteaux sans voir où tu vises ?! Stupide !
-Quoi ?! C’est vous le type idiot qui vit reclus dans sa caverne ! Ca vous ramolli le cerveau ! De quel droit vous vous permettez de faire peur aux gens comme ça ?!
Et la discussion s’envenima rapidement…

Après s’être battu, tabassé, Wilfried examina l’homme : il était vieux, avec une longue barbe. Il était vêtu d’une mode indescriptible : un pagne et c’est tout…
-Qu’est ce que vous faites là avec un pagne en guise d’habit ?
-J’attend, dit simplement l’homme.
-Attendre quoi ?!
-Le sauveur.
Un silence tendu s’installa jusqu’à ce que le garçon prenne la parole :
-C’est quoi ces animaux ? demanda-t-il en désignant les poiscailles lumineuses.
-Des Truites Marines.
-Si elles sont marines, pourquoi sont-elles ici ?
-En fait, elles vivaient dans une cité sous marine connu sous le nom d’Elbe. Mais cette ville a été détruite par un raz de marée. Les mers sont devenus alors moins sures et les truites ont migré ici. Il y a de l’eau qui rappelle celle qui entourait Elbe.
-Qu’entendez vous par « les mers sont devenus moins sures » ?
-Tu veux voir ?
Wilfried fut surpris par ce ton menaçant.
-Et bien tu vas voir, hurla le vieux.

Il empoigna le garçon, même si celui-ci se débattait. Le vieux lui flanqua un coup de boule qui assomma le gamin et le balança dans la mare aux truites…



Note de l'auteur: un nouveau Chapitre qui pose les bases du nouvel Arc. Voilà, pas plus: d


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