Merci ange bleu ^^ j'espère que la suite ne te décevra pas ^^
Chapitre 1 : Qui veut la peau de Roger Trabi ??
Je sais ce que je crois. Je continuerai à dire ce que je crois et ce que je crois- je crois que ce que je crois est vrai. George W. Bush Rome, 22 juillet 2001
Il était déjà midi quand Trabi se réveilla ; son réveil n'avait pas sonné. Il soupira.. Son patron allait encore le mettre à la porte . Ce ne serait jamais que la troisième fois pendant ce mois
Trabi prit alors son courage à deux mains ... et se leva ! Il s'aperçut qu'on le regardait :
- Enfin levé, espèce de feignasse ? lui demanda Mère Cocotte.
-Bonjour à vous aussi, Madame ! marmonna Trabi
La femme qui se tenait devant lui avait la cinquantaine. Elle avait recueilli Trabi lorsqu'il n'avait pas encore trois années. Depuis, il avait été obligé de la vouvoyer. Elle était d'un naturel bourru, mais était très gentille quand elle le voulait... le problème étant qu'elle ne le voulait pas souvent..
-Tiens, v'là ta médaille, je t'ai déjà dit de pas la mettre en dormant, ça peut t'étrangler, crétin
Elle lui tendit un médaillon doré où était gravé une balance, dont Trabi s'empara aussitôt, puis la remit autour de son cou, avec un regard en direction de Mère Cocotte, ce genre de regard qui dit, tout en se taisant " C'est mon trésor, donc pas touche ". Si une règle élémentaire de l'univers pouvait être bouleversée, et que l'on pouvait accrocher des pancartes sur les regards, celui-là écoperait de la pancarte " Attention, regard dangereux ".
Mère Cocotte soupira, puis redescendit voir si les biscuits ne grillaient pas.
Quelques minutes plus tard, Trabi descendit à son tour, lavé, et dit à Mère Cocotte qui essayait en vain d'éteindre un incendie :
-J'y vais !
-D'accord ! lui dit-elle en brandissant un extincteur fourni la veille par la compagnie Brûletou (NDR : pour toute commande, adressez-vous à mon éditeur) -qui portait très mal son nom, car un extincteur n'avait pas pour but de brûler tout au contraire ! Mais je m'égare...-.
Trabi sortit en hâte de la maison, faisant place à quelques pompiers qui commençaient déjà à pointer. Intéressons-nous dés à présent à son profil, puisque mon petit livre " Guide du roman idéal ", indique qu'il faut quand même quelques descriptions pour diriger l'imagination des lecteurs. Ah ! je pourrais très bien me rebeller contre cette uniformisation (merci mon dictionnaire) de la pensée, mais je n'en ferais rien. Enfin, si je ferai quand même une description. Donc Trabi avait quinze ans, les cheveux châtains clair, et les yeux aussi verts que l'herbe que ma grand-tante Hortense fume, ou que mon vomi quand je mange du boudin blanc périmé. Mais passons. Il mesurait environ 1mètre 74 et 24 millimètres -et quatre nanomètres-, mais qu'environ, hein ! c'est ma seconde description, alors me demandez pas tout de suite d'être précis sur mes personnages ! Il arborait fièrement le pendentif dont nous avons parlé précédemment, où était gravé, pour les deux lecteurs inattentifs*, une balance.
*selon le SAIMBR (Syndicat des Auteurs Inconnus Mais Bientôt Reconnus), il y aurait environ deux pour cent des lecteurs qui seraient inattentifs. Cette précieuse information datant de 1959, elle pourrait avoir changé, mais à cause du capitalisme qui englue notre fière société, le SAIMBR a fait faillite. Vous vous en fichez peut-être, mais moi non, et toc. Donc je crie cet appel à l'aide, à tous ceux qui veulent m'écouter : reformons le SAIMBR ! Défendons les droits des koalas retraités et des nounours en peluches éventrés ! Avec moi mes frères !! Ouééé !
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