Je m'aperçois que dans le feu de l'action je n'ai pas été très sévère avec moi-même, alors je vais la refaire :
1 _ Enitu es-tu tout ouïe ?
2 _ Il me semble en effet.
1 _ Tant mieux. Ta fic comporte de nombreux points à améliorer ou à refaire. Les transitions sont mal faites, certaines phrases sont trop lourdes, tu as la fâcheuse habitudes de commencer par un nom propre et d'enchaîner avec un adjectif et ...
2 _ Mais j'ai toujours fait comme ça !
1 _ Je ne veux pas savoir, c'est agaçant de voir toujours cette même construction, sais-tu faire autre chose ?
2 _ Je ...
1 _ Et pour finir certaines réactions peuvent être qualifié de narm.
2 _ T T
Voilà qui est mieux maintenant, mon ego a pris un coup ça devrait le calmer quelques temps. Mais ... Tiens ! Je n'avais pas vu, j'ai dépassé les 2000 vus !
Ouh là ! Je risque de rechuter dans la vantardise plus vite que prévu !
La petite troupe arrivée au bord du fleuve remarque dans la stupeur générale l'absence mystérieuse du pont basculant. Au fil de la conversation arrive le sujet de Grant sur lequel le caporal fait part de son étonnement quant au fait des capacités pour le moins anormal du pirate. Silann, faisant une fois de plus front à la vantardise du caporal affirmera l'existence d'un passage sous le fleuve. Pendant ce temps le sous-lieutenant et le sergent-chef font leur rapport auprès du vice-amiral et se voient au final attribuer un nouvel ordre de mission : découvrir qui a détruit le pont et apparemment traversé le fleuve. Enfin, le colonel Analio, non sans une certaine classe, fait exploser une partie des entrepôts !
La petite troupe pénètre dans le passage souterrain et après une scène humoristique s'en suit des explications sur le pourquoi de leur existence. De son côté Analio suit à la lettre le plan donné par le vice-amiral Malcolm, mais malheureusement tout ne se passe comme prévu. En effet, des pirates ressortent indemnes des décombres et de mystérieux hommes en noirs font leur apparition. Il s'engage ensuite une confrontation entre eux marquant l'entrée dans une deuxième bataille. Analio inquiet et sur le point de craquer se pose un tas de question. Un peu de temps avant quelque part dans le quartier Est une femme mystérieuse attends l'arrivée de visiteurs.
Le colonel Analio en conversation escargophonique avec le vice-amiral est pris d'inquiétude sur son sort et finalement cède à une crise de panique. Après s'être remémoré les qualités du colonel, le vice-amiral le raisonne et arrive au final à le calmer. S'ensuit une conversation au terme de laquelle le nom de l'organisation des homme en noirs sera finalement révélée : la société de l'Océan noir ! Pendant ce temps la petite troupe toujours situées dans le passage souterrain entend des voix provenant du dehors. Ils en viennent naturellement à penser devant les menaces de mort qu'il s'agit de pirates. Après une hésitation la petite troupe se décide finalement à ouvrir la trappe et ainsi à se mesurer aux pirates. Mais ceux-ci à leur plus grande surprise se révélera être les marines Stanley et Grolgoï. De leur côté les pirates continuent d'avancer et ce malgré le fait que les hommes de l'équipage se font décimer. Que prépares donc Malovski ?
Trop tard je m'y adonne de nouveaux avec ce chapitre :
Chapitre 13 : TensionsQuartier des affaires Est_ Alors comme ça vous allez chez Mallobus ! S’exclama stanley avant de se faire interrompre avec force par le sergent-chef :
_ C’est pitoyable ! Se faire blesser et perdre contre un pirate. Caporal vous devriez avoir honte !
En entendant le sergent-chef, Conray baissa la tête. Ses hommes étaient mort, il n’avait rien pu faire pour empêcher leur décès et pour finir en beauté, il n’avait même pas pu les venger. Il se sentait moins que rien, indigne et faible. Il avait beau avoir le grade de caporal cela ne l’empêcher pas d’échouer, ou plutôt, en tant que marine, de faillir à sa tâche fondamentale qui était de faire respecter l’ordre et la justice. Conray se sentait mal, très mal. Il avait en lui une sorte de poids qui pesait sur tous ses mouvements et qui le rongeait de l’intérieur. Cette sensation lui était insupportable. Il aurait préféré pour conjurer ce sentiment d’impuissance mêlé de culpabilité de le substituer avec une douleur physique supplémentaire, quitte à souffrir le martyr. Mais malheureusement, on ne pouvait se séparer de cette sensation à l’aide de tour de passe-passe. Un des rares moyens de s’en défaire, Conray l’avait compris, était l’oubli pur et simple. C’est ainsi qu’avec la venue des deux enfants, il avait trouvé une tout autre préoccupation qui lui permettrait, il l’espérait de tout son être pour peu qu’il lui en resta, d’oublier sa faute pour toujours. Il voulait en clair ne plus jamais y repenser. Et cela quitte à faire les choix les plus absurdes et les plus dangereux pour rester avec les enfants. Tandis que Conray se sentait déjà profondément fautif le sergent-chef déclara de plus belle faisant honneur à son extrême sévérité :
_ Vous ne devriez même pas être caporal ! Vous n’êtes qu’une merde ! Un déchet ! Quand on rentrera à la base je m’occuperai personnellement de votre rétrogradement !
A ces mots injustes, Conray se sentit dans un plus profond désarroi encore. Comment pouvait-il lui faire une telle chose ? Il avait travaillé si dur pour en arriver là ! Alors que les larmes montaient en lui et menaçaient de sortir Silann offusqué par tant d’injustice intervint :
_ Il nous a tout de même protégés, la preuve on est vivant !
Grolgoï qui ne lui avait prêté aucune attention jusqu’à lors l’observa et après quelques instants déclara haussant encore plus la voix :
_ A qui crois-tu parler le nabot ! Je suis ton supérieur ! Puisque tu fais preuve d’autant d’irrespect, tu subiras le même sort que ce merdeux de troufion prétentieux !
Silann toujours animé par tant d’injustice et de méchanceté répondit avec provocation :
_ Vous ne pourrez rien me faire, je suis déjà un homme de corvée.
_ Dans ce cas, je m’arrangerai pour que tu le restes toute ta vie !
Stanley, devant cette dispute hésita à intervenir. Il n’avait pas du tout envie de se mettre encore plus à dos le sergent-chef. Il le trouvait déjà bien assez pénible comme ça. Néanmoins, si la situation continuait de s’envenimer ils perdraient encore plus de temps. Ce genre de détail, le sous-lieutenant le savait pertinemment, pouvait à terme se révéler capital pour la réussite de la mission et de ce fait pour son avancement. C’est ainsi que Stanley intervint en parfait médiateur :
_ Sergent-chef Grolgoï vous y aller un peu fort ! Il nous arrive tous un jour ou l’autre de commettre des erreurs. Je pense que vous devriez reconsidérer votre propos envers le Caporal. De plus, vous avez été profondément injuste envers cet homme de corvée qui ne faisais que donner son avis et à aucun moment ne vous a manqué de respect. Présentez-lui vos excuses.
_ Plutôt crever ! Répondit sèchement Grolgoï.
Stanley s’attendait à cette réponse. Il aurait dû tourner sa phrase autrement mais voulant que ce conflit absurde cesse au plus vite continua sur sa lancée en lui offrant une nouvelle chance de s’en sortir :
_ Sergent-chef, j’ai été particulièrement clément avec vous jusqu’à présent, mais je ne continuerais sans doute pas toujours comme cela. Vous n’avez pas le choix, présentez-lui vos excuses.
Ayant conscience que sa phrase ferait sans doute de nouveau chou blanc, il reprit en prenant un ton encore plus autoritaire :
_ C’est un ordre !
En temps normal, tout bon marine de grade inférieur se serait soumis sans broncher. Mais cela n’était pas le cas du sergent-chef qui comme à son habitude continua provoquant toujours plus :
_ Et sinon quoi ? Vous allez faire les yeux doux au vice-amiral comme vous avez l’habitude de le faire ? Laissez-moi rire !
_ Sergent-chef vous venez de griller votre seule porte de sortie. Sachez que je suis plus gradé que vous et que je n’ai nul besoin de passer par le vice-amiral pour vous démettre de vos fonctions. De retour à la base, soyez-en sûr, vous recevrez une sanction à hauteur de votre comportement déplorable.
Grolgoï s’entêtant dans une situation qu’il savait perdue d’avance lança comme pour avoir le dernier mot :
_ Venant de vous, j’attends de voir ça !
Devinant le petit jeu futile auquel voulait le conduire le sergent-chef le sous-lieutenant l’ignora. Il avait déjà lancé sa menace et perdre du temps ne le mènerai à rien sinon à l’échec de la mission.
Matt aurait bien voulu réagir lui aussi pour défendre le caporal, mais il n’avait pas osé élever la voix par manque d’assurance et surtout du fait qu’il avait été réduit au silence quelques minutes plutôt par la réprimande du sous-lieutenant à la suite de sa remarque. Il était néanmoins content que tension retombe. Stanley qui voulait rattraper le précieux temps qu’ils avaient perdu déclara :
_ La maison du docteur Mallobus est sur notre route, connaissant le personnage il doit y être encore. Nous vous conduirons donc chez lui.
Tandis que le caporal le remerciait plus que nécessaire, Grolgoï qui n’avait pas fini de faire des siennes déclara :
_ Moi je reste ici !
_ Comme vous voulez, mais nous on part. Répondit le sous-lieutenant qui en avait plus qu’assez de Golgoï, et qui de ce fait était content de s’en débarrasser.
A peine n’eurent-ils pas fait un mètre que le sergent-chef commença à les suivre en grognant comme à son habitude.
Quartier des affaires Est – un peu plus loin La troupe de pirates menée par Malovski bien que marchant bon train s’arrêta d’un coup.
_ Qu’est-ce qui se passe ? Nous sommes arrivés ?
_ En effet, Grant. Répondit Malovski. A partir de maintenant vous ferez ce qui vous sera demandé de faire. Nous sommes les invités après tout.
_ C’est pour "l’affaire" que vous deviez régler je suppose …
Malovski ignora la remarque. Accompagné de son sourire habituel il partit en direction de la porte. Cette dernière était assez grande de telle manière que même Malovski aurait pu rentrer sans se baisser. Outre son immensité, la porte était faite d’un bois noir qu’on aurait pu par sa brillance et son reflet bleuté facilement qualifié de jais. La poignée contrairement au bois était simple et sans ornementation ne révélant ainsi aucun signe de richesse. De la même façon les gons étaient d’un fer basique et contrastait de ce fait avec l’apparent luxe du bois. Situé en bas de la porte, autrement dit à hauteur d’homme, se trouvait un judas composé d’une simple lamelle de fer. Malovski toqua. Quelques instants plus tard l’immense porte s’ouvrit révélant ainsi un homme vêtu de noir arborant un tatouage vert et rouge à hauteur d’épaule.
Malovski à cette apparition se tourna vers ses subordonnés et leur fit signe d’entrer.
Une fois à l’intérieur, la petite troupe s’engagea dans un long couloir faiblement éclairé à l’aide de lampions incrustés dans le mur. De ce fait, la lumière qui s’en dégageait était à la fois pâle et oscillante. Après quelques instants, ils arrivèrent dans une vaste salle qui, de la même façon, était faiblement éclairée par de petits lampions suspendus au plafond. Au centre de cette salle se tenait une table basse à laquelle semblait confortablement installée une silhouette. Cette dernière, entourée par une quarantaine d’hommes figés comme des statues fit claquer ses doigts d’un coup sec ce qui eut aussitôt pour effet de remettre en marche le guide qui s’était arrêté à l’entrée. Arrivé à proximité de la silhouette, l’homme se pencha en avant puis se retira discrètement. Cette dernière contrairement ce à quoi s’attendait les pirates s’avéra être une femme. Son visage fin pris en étau par une longue chevelure ondulante d’un noir corbeau était d’une extrême beauté. Ses yeux à l’inverse de sa relative pâleur étaient d’un marron où l’on pouvait, si l’on regardait bien, apercevoir une lueur rougeâtre. De la même façon ses lèvres d’une volupté transcendantale n’étaient ni trop volumineuses ni pas assez. Outre sa grande beauté, cette femme qui à présent faisait tournoyer l’étrange liqueur bleue contenue sans sa coupe n’était vêtue que d’habits communs comme pour contrebalancer sa mystique splendeur. Après avoir finis son verre, la femme observa tour à tour les pirates avant de déclarer d’une voix douce mais néanmoins plate :
_ Vous êtes finalement arrivés … Vous en avez mis du temps.
______
_ Ouh le méchant
petit Grolgoï ! Ce n'est pas bien ! Vilain !
_ T'as finis de me traiter comme un animal ? Et au fait je ne suis pas petit !
_ Mais c'est que tu me réponds en plus, à moi ton créateur !
_ Créateur !? Ben voyons ! Créateur de mes deux oui !
_ Tu es grossier en plus !
_ Bien sûr "
Créateur", c'est toi qui m'a créé.
_ Mais je ne t'ai jamais voulu aussi insolent envers moi !
_ Faut voir. Tu ne voulais pas qu'on te rabaisses au début de ce post ?
_ Ce n'est pas pareille, c'était dans un but humoristique !
_ Et moi je suis le seigneur des pirates !
_ Ou sinon seulement un personnage capricieux d'un certain âge qui a la taille d'un nain.
_ Je ne suis pas PETIT !
_ Ahh ! Tellement facile à manipuler ... Je pourrai peut-être te vendre, à ce qui parait un nain peut se vendre 700 000 berrys au marché aux esclaves ...
_ Tu n'oserais pas ! (paniquant)
_ Faut voir, tu t'excuses pour toutes les méchancetés que tu as dites dans ce chapitre ?
_ Non !
Je vous annonce chers lecteurs/lectrices que suite à un
petit problème technique le sergent-chef Grolgoï quittera la fic. Si jamais vous avez un avis à donner c'est maintenant. Selon vos avis je pourrai peut-être revenir sur ma décision. La vente aura lieu dans deux semaines.
Je m'en remets donc à vous pour ce choix de toute évidence cornélien