-Quel est cet endroit? Le cabinet d'écriture? Tiens, une fic par terre, lisons-là! Comment s'appelle t-elle? "La course du temps". Le Chapitre 2...
Paroles à partir de 0:20Chapter two
Chapter two
C'est un super chapter
Ecrit par
Matpirate
Spécialement pour vous
Avec le beau Zedkam son fidèle relecteur
Matpirate
Matpirate
N'a pas en lui le pouvoir
De sortir
Un chapitre
Toute les
Deux semaines
C'est pour ça
Qu'il vous pré-
-sente ses sin-
-cères excuses
Il vous jure qu'il continuera sa
fic jusqu'au bout...
(Fin de la sicmu)
Chapitre 2: Les terres d'Atilh
L’épée de Grey était recouverte de sang. Un liquide rouge coulait abondamment du corps du chef des gardes. Son cadavre tenait sur l'épaule du capitaine, les yeux encore ouverts de stupéfaction. Alors, dans un geste sanguinolent, Grey retira son sabre. Le corps s'effondra sur le sol, dans un bruit assourdissant dans ce long silence. Un des deux gardes recula alors d'un pas, suivi d'en autre, avant de se retourner et de courir en hurlant. Il fut rapidement rejoint par son acolyte. Les explorateurs les regardèrent courir, immobiles et taciturnes. Quand les deux soldats furent à perte de vue, quelqu'un parmi l'équipage fendit les rangs pour arriver au niveau du capitaine. L'homme était gigantesque. Ses énormes bras et ses pectoraux saillants ressortaient grâce à son T-shirt rouge, tacheté de traces de gras. Ses cheveux, coupés courts, étaient aplatis par de l'huile de moteur. Ce détail laissait penser qu'il avait besoin d'avoir un minimum d’esthétique. Son regard, perplexe, laissait passer autant de gentillesse que de force. Cependant, même dans ce corps fort et brutal, une grande connaissance des savoirs de ce monde était présente en lui. Soudain, il se mit à parler à Grey:
-Capitaine, pourquoi ne pas les avoir tués?
-Je ne sais pas, James, je ne sais pas... lui répondit, l'air vague, Grey.
-Tu parles d'une réponse! s’exclama Ismaël. En tout cas, on ne semble pas les bienvenus ici.
-C'est vrai, vu que j'ai laissé partir les deux gardes, on risque d'avoir toutes les troupes de l'île à nos trousses. acquiesça le capitaine. Ecoutez-moi tous! Nous allons nous séparer en trois groupes! Le premier partira dans cette forêt, avec moi. Le second suivra Ismaël et James qui longeront la côte. Le troisième restera sur le bateau. D'accord?
-Oui, Capitaine! répondit l'équipage en cœur.
-Qui vient dans la forêt avec moi? demanda Grey.
Un seul homme leva la main. Vêtu entièrement de vêtements neufs, en cuir pour la plupart, l'homme était plus jeune et plus petit que le reste de l'équipage. A sa hanche, il avait accroché un fusil à pompe et une besace, remplis d'objets en tout genre. Enfin, il possédait des cheveux bruns, des yeux verts remplis de malice et un visage plutôt clair. Tout laissait penser que c’était un grand charmeur. A son poignet, un log pose cassé était attaché.
-Je n'attendais que toi, Jason. déclara avec enthousiasme Grey.
-Content que ça te plaise. On part tout les deux? lui répondit, un sourire aux lèvres, Jason.
-Oui. J'imagine que personne ne veut accompagner Ismaël et James aussi. Nous nous retrouverons plus tard. Bon courage.
***
Dans la forêt:Grey et Jason marchaient maintenant depuis une heure. Cependant, sur cette île dangereuse, en plein Triangle de Florian, on perd ses repères journaliers. Le ciel est toujours sombre, et la brume permanente, donnant à la forêt un aspect fort inquiétant. Sa végétation était morne et fade, seul ses gigantesques sapins la caractérisait. On ne voyait pas le haut de ces derniers à cause du brouillard perpétuel. Cette forêt n'inquiétait pourtant peu les deux hommes qui se promenaient tranquillement. Soudain, Jason aperçut quelque chose:
- Tu ne vois pas cette lumière dans la clairière, au loin? demanda Jason.
-Si ça trouves, nous sommes morts tous les deux, et là-bas c'est le paradis. Tu ne crois pas? Répondit ironiquement Grey.
-Impossible. Avec tous les meurtres que tu as commis, tu n'iras jamais au paradis. répliqua Jason. Allons voir ce que c'est, d’accord ?
Le capitaine hocha la tête en signe d'approbation, et les deux compagnons s'approchèrent doucement de la clairière. Ils se cachèrent derrière un buisson et observèrent ce qui semblait être un camp de réfugiés. Des tentes en toile étaient placées aléatoirement, mais toutes tournés vers un puits se trouvant au milieu du lieu. Les habitants paraissaient tous faibles, assis sur le sol, se serrant le ventre. Ils étaient tous affaiblis, maladifs et affamés. Des hommes surgirent alors d'arbustes entourant la clairière. Ils étaient vêtus d'une armure en métal couvrant l'intégralité de leurs corps, et, pourtant, ils conservaient une agilité étonnante. A leurs mains, ils portaient des griffes d'acier longues d'un demi-mètre. Ils se regroupèrent en arc de cercle autour du campement et se mirent en position d'attaque:
-Sa majesté le seigneur Atilh nous envoie pour vous exterminés. Nous, l'unité d’assassins personnelle de notre bien-aimée roi est chargée de vous annoncez que vous êtes maintenant des clandestins. Vous n'avez pas obéis à notre seigneur, et selon la législation de ce pays, "toute personne n'obéissant pas au grand Atilh est condamné à mort". Vous allez donc crevés! déclara un des assassins.
La foule cria et se mit à courir dans tout les sens. Les soldats se mirent à leur chasse, riant en tranchant les pauvres réfugiés. Grey sentit alors monter en lui une colère profonde. Cependant, Jason le compris assez vite et posa sa main sur l'épaule de son capitaine pour le retenir:
-Calme-toi Grey! Nous ne pouvons rien faire pour l'instant, ce ne sont pas nos affaires! raisonna Jason.
A peine après avoir fini sa phrase, un cadavre ensanglanté atterri aux pieds des explorateurs. Et c'en fut trop pour Grey. Il se leva brusquement et utilisa son haki royal. La moitié des assassins s'effondrèrent. L'autre partie des meurtriers se regardèrent, interloqués. Mais leur première vision fut celle du Capitaine Prelow, ce dernier dégainant son sabre. Un des soldats prit la parole:
-Qui es-tu?
-Je suis Grey Prelow, explorateur "libre" et celui qui va vous tuer !
Aussitôt dit, le capitaine se baissa et mit toute sa force dans son sabre en le tournant le plus possible autour de lui, de façon à trancher les personnes à proximité. Les assassins le
comprirent rapidement et reculèrent en préparant leur garde:
-Tu ne peux rien faire contre nous! lui cria un soldat. Nous sommes trop loin de toi pour que tu nous touches et notre garde est...
L'assassin n'eut pas le temps de finir sa phrase. Grey libéra la pression exercée sur son sabre, produisant une onde de choc tranchante dans les airs. Tous les assassins se retrouvèrent à terre, inconscients. Il y eut un long silence, puis tous les villageois applaudirent et crièrent leurs joies. Après que l'ovation générale soit finie, le capitaine prit la parole:
-Et maintenant, expliquez-moi ce qui se passe sur cette île…
***
Au port:Le port était un lieu chic, ordonné, et surtout, protégé. Des murets en pierre entouraient les bateaux, qui, contrairement à l'état de richesse de la population, étaient tous majestueux et gigantesques. Les bâtiments étaient ornés de symboles et arboraient des étendards différents. Une dizaine de gardes surveillaient chaque navire, mais, cependant, ils portaient tous la même tenue:
-Comment c'est possible de mettre autant de gardes au même endroit? On pourra jamais examiner tranquille les bateaux! se plaignit Ismaël.
-Soyons patient. répondit James, très calme. Ils finiront bien par partir.
La prédiction du mécanicien se confirma quelques instants plus tard. Une personne sortit d'un bateau, et, immédiatement, la moitié des soldats se mirent à son service. Le privilégié avait de l’âge. Sa longue barbe grise arrivait jusqu’au col de son manteau royale. Ses cheveux, blancs, tombaient jusqu’à ses épaules. Derrière lui se trouvait un jeune homme, intimidé par la solennité de ce lieu. Le garçon était sûrement le fils du vieil homme. Les deux personnages avancèrent tête haute vers le cœur de l’île, et tous les soldats qui étaient de garde les suivirent. Il ne restait plus que deux soldats :
-Tu vois, je te l’avais dit. déclara James. Maintenant on va attaquer les deux gardes et on pourra regarder de plus près les bateaux.
-J’aime bien ce plan. répondit le second, souriant. Dépêchons-nous ou les gardes reviendront.
***
Quelques secondes plus tard, les deux soldats étaient allongés au sol, inconscients. Un peu plus loin, Ismaël et James examinaient un gigantesque bateau, nonchalants. Le navire, fait de bois lourd et coûteux, était décoré de toute pars. Il était d'une forme circulaire et un ponton le reliait à la terre ferme. Son nom, le "Bliking", était inscrit sur sa coque. Un étendard sobre flottait dans les airs, accroché au grand mât.
-C’est dingue! s’exclama le mécanicien. Je suis sûr d’avoir déjà vu ce drapeau.
-Tu as dû le voir quand tu étais chargé de la protection d’une famille royale. suggéra Ismaël.
Mais son compagnon ne l’écoutait plus. Il était déjà perdu dans ses pensées. Le second décida donc de se promener dans le port pour passer le temps. Il se pavanait tranquillement devant chaque navire. Ismaël aimait imaginer les épopées vécues par ces imposants navires. Soudain, une douleur vive le prit à sa cheville :
-Argghhhhhh ! lâcha le second du Rebel Horse.
Immédiatement, James arriva en courant. Il aperçut un petit être à la cheville de son ami. La chose mordait de toutes ses grosses dents la cheville d’Ismaël. Celui-ci criait de douleur. Voyant la brute qu’était James arrivé, l’être se retira, montrant ainsi son visage. C’était un garçon gros, laid, mais qui paraissait très riche. Il portait un blouson de velours noir et un pantalon gris. Ses mains aux doigts boudinés étaient gantées et il portait en guise de cape une sorte de peau d'hippopotame. Il avait une dizaine d'année.
-On n’a pas le temps de jouer avec toi, le nain, répondit James en soupirant.
-Ferme-la et met-toi à genoux ! Allez, comme aujourd'hui est un bon jour, je te laisserai repartir avec ton petit copain si tu lèche mes bottes. Exécution !
James resta parfaitement calme et envoya dans les airs l'enfant d'une formidable baffe. -
-Joli, commenta Ismaël.
-Je sais.
Le garçon atterrit plus loin, se cognant contre la muraille. Il hurla un discours accompagné de larmes et de sanglots.
-Foi de futur lord, je ne laisserai pas passer ça ! Vous vous souviendrez de Wapol de Drum !
James s'arrêta net.
-Ça y est ! Ça me reviens, s'exclama-t-il, ce gamin, ce pavillon ! C'était Drum, le royaume de Drum !
-Comment ça ? demanda le second.
-Le gamin que j’ai fait valser, c'est le fils de Lord Sven, le souverain du royaume de Drum !
-Drum ?
-Drum est un royaume très puissant. Il se situe sur Grandline. Et je ne vois qu'une seule raison pour laquelle un souverain se trouve si loin de son royaume :
-L'Assemblée des Rois, déclara Grey. Ça commence à devenir intéressant.
Fin du chapitre 2
Un grand merci à Zedka pour son aide dans l'écriture de ce chapitre, qui je l'avoue à eu du mal à sortir. En tout cas n'hésitez pas à commenter! ^^