Ce qui va suivre est l’apologie de la non-justification, à savoir le bash gratuit, trollesque, quasi-extatique et dégueulasse, le défouloir honteux, scandaleux, outrancier et ironique. Pourtant, Rei n’est pas un mauvais personnage, je l’avoue, mais elle m’insupporte. Et puis c’est pour le plaisir de tabasser un participant innocent à ses dépends, rien que pour le voir se tordre de douleur dans une mare de sang. Ce que Rei fait très bien d’ailleurs. Pendant les 5% du temps où elle n’est pas muette et immobile.
Pourquoi ne l’aime pas-je ? Une petite image peut vous faire comprendre le concept du tapage sur les nerfs ultimes :
Ayanami Rei in a nutshell.
Rei est pour ainsi dire, l’apologie de l’inexpression la plus totale, du visage inchangé, du sourire inexistant, des muscles faciaux volés. La voir lever un sourcil tient déjà du miracle, et qu’elle soit métaphoriquement violée par cette couille molle de Shinji n’atteint même pas un quart de son neurone unique. Elle exécute les ordres du patron Ikari et attend, le reste du temps. Charactérisation en béton.
Elle a inventé un genre à elle toute seule, un genre dont aucun producteur japonais n’a eu besoin de modifier un seul des traits de la personnalité : effacée, lunatique, transparente, cheveux bleue (c'est lunaire, froid, classe, bref chiant), regard vide, phrases émos et incompréhensibles et j’en passe. Seul problème, elle a trouvé mieux qu’elle en la personne de Yûki (les fans comprendront), tout simplement parce que celle-ci possède ce que l’original n’a pas : le second degré, la distanciation par rapport au ridicule du personnage de base.
D’où l’envie, le besoin primaire, de prendre une grosse batte de baseball pour lui enfoncer dans la tête afin de la voir ENFIN réagir à quelque chose, si tant est qu’elle puisse le faire. En fin de compte, sa réaction devrait être un regard de chien battu, une phrase SM style « Tue moi j’ai
[SPOIL]pleins de clones pour assouvir les pulsions pédophiles d’un barbu cachant ses expressions derrière ses mains[/SPOIL] donc vas-y fais moi mal ». Argh, ce n’est plus la batte qu’il faut, c’est la foreuse dans le ventre, la sulfateuse dans les yeux, le tank sur le bide.
J’déconne, je l’aime bien dans le fond. Quoi ? Si c'est vrai môsieur Bullzor, j'mens pas moi ! Et pour te le prouver je vais voter pour elle ! *Click*. Ca y est, c'est fait, tu l'as bien prof... eeeet
meeeeerde.
PS : Genre seleniel qui essaye de nous faire passer du côté du mauvais goût de la force en nous citant comme référence pour le duel précédent ! Ca ne marche pas ! ... A moins que la guérison soit en cours ? Miracle !?