SYNT. Les caprices de la mode; c'est la mode, la dernière mode (de faire qqc.); se mettre à la mode; suivre la mode; être à la pointe de la mode.
♦ Faire, lancer, régler la mode. Décider de ce qui sera admis ou privilégié dans une société donnée; imposer à celle-ci des choix, des goûts personnels. La vieille tante (...) croit que Roger de Beauvoir fait encore la mode à Paris, ne voit que la ville haute et donne un bal par an (Goncourt, Journal, 1858, p.476).
♦ (Faire qqc.) par mode. (Faire quelque chose) pour se conformer à la mode. Synon. actuel par snobisme. Ces clubs du désespoir augmentaient d'une manière effrayante; et beaucoup de bourgeois s'y rendaient quotidiennement, par bravade, par mode (Flaub., Éduc. sent., t.2, 1869, p.147):
6. ... cet acte d'une pièce de Sardou où, par amitié pour l'auteur et la principale interprète, par mode aussi, toutes les notabilités parisiennes, de célèbres médecins, des hommes politiques, des avocats, vinrent pour s'amuser, chacun un soir, figurer sur la scène.
Proust, J. filles en fleurs, 1918, p.535.
− Loc. adj. ou adv.
1. [En parlant d'une chose]
a) À la mode. Qui est conforme au goût, au besoin du moment et reçoit la faveur du public. Revenir à la mode; endroit, restaurant à la mode; livre, spectacle à la mode; refrains à la mode. Anémique? Pas possible! Le mot est à la mode, ne le prenez pas trop au sérieux (Flaub., Corresp., 1875, p.231):
7. ... entre les deux guerres, à l'époque où les conversions étaient à la mode: conversions au catholicisme ou au communisme. «À la mode», c'est-à-dire que les contradictions du monde bourgeois agonisant étaient devenues si poignantes, si intolérables qu'il fallait absolument trouver un moyen quelconque d'évasion...
Vailland, Drôle de jeu, 1945, p.163.
♦ Mettre qqc. à la mode. Faire adopter par le public une chose nouvelle ou présentée comme telle. Mettez la poésie d'Homère ou l'éloquence de Démosthènes à la mode, les Français en feront, et même ils y excelleront (Joubert, Pensées, t.1, 1824, p.384). Papa (...) étant allé s'établir à Londres pour lancer et mettre à la mode la publicité lumineuse (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.234).
Vous l'aurez compris , je vais suivre l'effet de masse et voter Onizuka...L'effet de mode me permet en outre ( ca fait carte Yugi oh vu comment je le formule ^^ ) de m'exempter de justifications car je ne pourrait que répeter ce qu'il a déja été dit....Onizuka est bien plus drôle et pourtant si humain que son adversaire du jour
Votez les profs, ces eternels incompris , votez Onizuka !
_________________ Les idiots sont marrants. Pas étonnant que tous les villages en veuillent un.
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