La nouvelle réalisation du duo électrique Neveldine-Taylor donc.
Pas trop de surprises, comme la bande-annonce le laissait présager, ça reste dans le même délire que Crank, à savoir un film violent, grossier et racoleur; d'habitude, je kiffe plus ou moins ce genre de trucs, mais là, j'ai trouvé ça sympa, mais sans plus. Y'a du bon dans ce Gamer, mais y'a surtout du beaucoup moins bon.
J'ai beaucoup aimer Crank, vu que c'est un gros trip sous adrénaline complètement barré, j'ai beaucoup moins aimer sa suite (encore inédite chez nous évidemment -__-') qui offrait un pseudo-remake du premier mais puissance 10, donc forcément, overdose et le truc c'est que Gamer continue sur la lancée de ce dernier...
L'idée de base était intéressante, même si pas forcément originale et surfant bien sur les tendances actuelles: et si dans le futur le Playstation Home (Society) et Gears Of War/Counter-Strike et autres (Slayers) se déroulaient en vrai, avec de vraies personnes, payées pour être contrôlées par d'autres (en écrivant ça je me suis vomi dans la bouche parce-que ça m'a fait penser à un des contrôleurs en question >__<)?
Du coup forcément, avec les deux gus derrière la caméra, c'est tous les apsects les plus perverses, les plus sordides, les plus crades, les plus violents etc qui ressortent à travers ces "jeux"; certains voient là une dénonication de la violence des jeux-vidéos, y'a sûrement un peu de ça, mais perso je vois surtout la réalité, à savoir que si on pouvait contrôler quelqu'un, on l'emmènerait pas manger une glace, mais on lui ferait "d'autres choses" un peu moins rafraîchissante, c'est obligé...
Du coup les personnages évoluent dans trois mondes distincts et ça je dois dire que c'est plutôt un bon point, parce-que chacun de ces mondes a vraiment un petit truc sympa: Society, un univers super coloré, ou tout le monde est souriant et rigole même quand il leur arrive le truc le plus horrible du monde; Slayers, l'univers super Dark, avec de la poussière partout, un décor digne d'une après-guerre atomique, bref vraiment l'opposé parfait de Society; et puis le monde "normal", sorte de fusion des deux, avec un petit côté crade, mais avec le côté technologique qui améliore le tout, enfin un futur plus ou moins normal.
Au niveau des acteurs qui évoluent là-dedans, ben à part Michal C. Hall qui confirme son statut d'acteur génial (putain, mais quand est-ce qu'il jouera enfin dans un film digne de ce nom avec un rôle à la mesure de son talent bordel?!), Gerard Butler fait ce qu'on lui demande (le bourrin au grand-coeur). Par contre gros coup de gueule: John Leguizamo complètement sous-exploité alors que c'est quand même un bon acteur et par contre, le Ludacris au premier plan alors que c'est quand même une sacré bouse! C'est un rappeur merde, pas un acteur (enfin je dis ça, mais y'en a qui s'en sortent bien, du genre Common, mais lui non); et le pire, c'est que les gens ont pas l'impression de le comprendre ça vu qu'ils jouent dans de plus en plus de films. >__<
J'ai failli oublier LA Star du film: Milo Ventimiglia, complètement ridicule (mais bon, il semble assumer, c'est l'essentiel Haha) en espèce de pervers sexuel/sado-masochiste dans une tenue encore plus moulante qu'un jogging sur le derrière d'un obèse. Mythique!
Bref, un petit film qui au final oscille entre le sympa et le pas terrible.
A voir si vous voulez vous faire votre propre avis (tcheu c'te phrase à la con <__<), ou trippez sans se prendre la tête entre potes, ou tout seul au choix (vu que dans le genre, y'a que ça en ce moment de toutes manières).
A éviter absolument si comme certain(s) la vue d'une goutte de sang, ou d'un petit téton vous répugne.
PS: 'tain, je voulais juste donner un petit avis, histoire de se mettre dans le bain pour cette journée cinéma qui commence (je l'ai vu mercredi dernier) et voilà le résultat...<__<'
j'espère que je serais plus inspiré pour les deux d'aujourd'hui, qui eux doivent assurément valoir bien plus le coup.