Ecoutez
ceci. Vous reconnaissez? Vous l'avez forcément déja entendu quelquepart, mais surtout, n'est-elle pas merveilleuse cette musique? Ne vous transporte-elle pas? Moi si, je l'aime beaucoup, tout comme ces films à qui l'on pense de suite quand on l'écoute puisque comme vous avez pu le voir, cela en est le thème principal, qui lui apporte vraiment quelque chose d'ailleurs. Enfin bref, comme vous n'êtes pas idiots, vous avez compris que j'allais parler de ces trois films, de cette trés belle saga de Francis Ford Coppola qu'est...
Avant de parler du premier film, parlons un peu (deux, trois petites choses) du début difficile de cette oeuvre. La saga
The Godfather est d'abord une adaptation du livre de Mario Puzo (n'ayant pas lu le livre je ne peux comparer les deux oeuvres, toutefois ceux qui le peuvent sont les bienvenus), mais pour que Coppola le réalise, ce n'était pas gagné. Et effet, il n'était pas le premier choix de la production pour le réaliser, et aprés avoir été enfin choisi, là encore ce n'était pas trop ça puisque Coppola n'avait pas le même choix d'acteurs que ceux de la production qui eux voulait des acteurs connus et fiables. En gros, c'était un peu le bordel de ce côté ci. Mais finalement le résultat est la, la qualité de ces films n'ets plus a prouver, les critiques sont unanimes, ils ont reçus plusieurs prix, gagner de belles places dans certain classement, etc... En un mot, un chef d'oeuvre, pour plus d'un, qui n'aurait peut-être pas été le même sans tout ça.
Bon à présent attaquons le premier film de cet oeuvre. ^^
Comme le titre l'indique nous allons suivre l'histoire d'un parrain de la mafia, celui de la famille Corleone, mais pas forcément celui qu'on croit, le personnage principal, Le parrain, qu'on va suivre ce n'est pas Don vito, interprêté par Marlon Brando, non, c'est son fils Michael Corleone, interprêté par Al Pacino (Bon autant le dire tout de suite pour ne pas trop me répéter, tout les acteurs présent dans la saga sont géniaux pour moi ^^), d'ailleurs ce qui va suivre sera surtout axé sur lui pour plus de simplicité et essayer de ne pas tout dévoiler pour ceux qui n'ont pas vu les films.
Enfin, pour plus de précisions sur le sujet, parlons de ce film. ^^
Et là ça commence trés fort, quelle séquence d'ouverture, une des meilleurs que j'ai pu voir a n'en pas douter. Le film commence donc par un entretien avec Don Vito Corleone, cela se passe tout en tranquillité, mais chose surpenante, c'est qu'on apprend que cela ce passe lors du mariage de sa fille Constanzia (Talia Shire) par ce dernier et que c'est uniquement à ce moment là qu'on commence à entendre le bruit de la fête, hitoire de pas nous dévoiler tout ça d'un coup. Cette scène montre à elle seule le ton du film, comment cela marche chez eux, tout est fait en secret, en cachette, dans l'obscurité (on remarquera d'ailleurs qu'il fait bien sombre dans le bureau) quoiqu'il puisse se passer autour d'eux. Mon dieu, que j'aime ce passage.
Par la suite, on va faire connaissance, rapidement au mariage, avec les personnages importants , une sorte de courte présentation, pour ensuite apprendre à mieux les connaître au fur et à mesure que le film avance, par leur histoires, leurs relations, etc, mais surtout on verra comment se termine le règne de Don Vito et comment son fils, Michael, qui était hors de toutes ces affaires, va lui succeder...
Ce dernier contrairement à ses frères, n'a jamais eu l'intention de prendre part aux affaires de la famille, son père lui en revanche a toujours eu une préférence pour lui quant à sa succession, il lui dira d'ailleurs plus tard dans le film.
Si Michael rejoint le milieu, c'est juste parceque sa famille est menacée, qu'il ne peut pas rester les bras croisés sans rien faire et qu'il n'a donc pas le choix, ainsi son destin rejoint celui de son père et ses frères, et il passera à l'acte. Cet acte, avoir tué un membre important d'une famille rivale, va donner lieu à son exile en Sicile, là ou sa famille trouve ses racines, mais en y réfléchissant bien, cet exile est en faite une renaissance, celle de Michael Corleone qui va suivre les pas de son père, il y connaîtra un nouvel amour, un coup de foudre même, qui malheuseument ne durera pas longtemps (on voit déja les conséquences de cette nouvelle vie) et on apprendra à connaître une nouvelle facette de sa personnalité, plus mafieuse dirons nous. ^^ C'est aussi la qu'on entendra cette musique qui nous emporte, comme pour nous dire qu'on est enfin loin de toutes ces affaires.
A son retour, alors que tout semble calme, ou il tente de conciller sa nouvelle vie avec son ancienne (son mariage avec Kay -Diane Keaton- son précedent amour) entre autre, Michael prend la succesion de son père, prépare avec lui un plan pour régler toute cette histoire une bonne fois pour toute, montrer que ce n'est pas encore le moment de les prendre à la légère, qu'ils sont toujours une grande famille qu'on doit respecter.
Son père décède peu de temps aprés, prés des oranges, heureux avec son petit fils et sera entouré de sa famille. Cependant Michael entame le plan comme cela était prévu et cette séquences ou tout se joue nous rapelle bien évidement la première mais avec un contraste encore plus fort puisqu'ici à lieu le baptême d'un enfant, sa nièce, chose la plus innocente, alors qu'a lieu de l'autre côté, un vrai masssacre.
Pour finir, la dernière scène, Michael ment à sa femme sur une histoire de meutre, mais la voila rassuré, du moins c'est ce qu'elle croit car lorsqu'il devient ensuite officiellement le Parrain, sa femme comprend qu'il lui a menti, que sa vie avec Michael ne sera pas comme elle en rêvé mais comme elle le craignait. Puis la porte du bureau est fermé devant elle comme devant nous, se demandant, elle comme nous, ce que le futur leur réserve.
Ca peu paraître trés simple, mais c'est vraiment une histoire passionante à suivre, et si elle l'est autant c'est aussi grace à l'excellent casting, à ses acteurs qui donnent vie a leur perosnnages. Marlon Brando, est énorme en Don Vito par son charisme, ses gestes, sa voix, on ne voit même plus l'acteur, juste le personnage et puis le coup du sirage dans les cheveux et des bouts de papier dans la bouche (des idées a lui) est bien trouvé pour se fondre dans la peau de Don Vito. Al Pacno, dans l'un de ses premiers grands rôles fait aussi forte sensaton, lui aussi charismatique et calme, mais donne ce côté froid qui rend un peu le personnage de Michael terrifiant. Diane Keaton dans le rôle de Kay apporte une douceur au film, dans ce monde de mort et est souvent trés touchante. Et ainsi de suite (la liste est longue ^^)... Bref je l'ai déja dit mais tout les acteurs sont juste géniaux.
Aprés la réalisation est trés bonne, tout est fait soigneusement, c'est posée, ce qui colle parfaitement au film. La reconstitution est irréprochable aussi, l'ambiance réussi, ce qui aide biensur grandement à l'immersion. Et puis dernier point, la musique, dans le genre de celle dont je parle plus haut, qui est juste superbe, que j'aime beaucoup, qui nous transporte, nous fait vibrer, qui nous touche et qui joue donc vraiment pour beaucoup dans le plaisir qu'on peu avoir lorsqu'on regarde le film.
Bon, aprés avoir plus ou moins parl édu premier film qui compose cette sage, il est temps a présent de parler du second volet.
On reprend les mêmes (acteurs et réalisateur) et on recommence pour le plus grand plaisir des uns, voir plus vu que pour de nombreuses personnes que je connais ce film est leur préfèré de la saga, ou "malheur" des autres car je connais aussi quelque personnes qui ont moins apprécié cet opus, d'ailleurs parlons en tout de suite des raison de cela. Qu'est ce qui pourraient clocher dans ce film pour certains? Un air de déja vu? Possible, vu que ça commence aussi avec une cérémonie et se termine aussi par une tuerie, de même que l'intrigue reprend les mêmes élément avec le complot ou le traitre qui se cache derrière les pactes entre chef de famille, etc.... Pourquoi pas? Aprés tout si personnellement si cet opus m'emballe moins, c'est à cause de l'ambiance du film, de cet époque, ou celle de cuba, je sais pas, ça passe moins bien...
Cependant on a beau dire ce qu'on veut sur ce que je viens d'écrire dans ce paragraphe, cette deuxième partie reste excellente et il serait temps d'en parler.
Le film se situe donc quelque années aprés les évenement du premier film et Michael, Parrain de la famille Corleone donc, continue son ascension dans le milieu, sa famille devenant plus "puissante", mais plus ça va aller, plus Michael, toujours interprêté brillament par Al Pacino si ce n'est plus intensement (ce qui vaut pour tous les acteurs du film), va se montrer froid et terrifiant, s'éloignant des personnes qui lui sont chères par la même occasion. En gros ceci est tout le contraire de l'image ou de ce qu'on avait pu voir de son père, étrange d'ailleurs que certain le compare à lui mais vu sa tête, je pense qu'il y voit la différence lui même. Sinon, une autre personne va se permettre de comparer les deux personnages ou du moins faire un parallèle entre eux: le réalisateur. Ce dernier a préfèrer ne pas mettre le flash-back de Don Vito dans le premier opus pour l'intégrer dans celui, ce qui apporte un vrai plus au film et qui compense pour moi ce que j'ai pu lui repprocher plus tot.
On y voit donc la jeunesse de Don Vito et sa montée des échelons dans le milieux, porté par un De Niro énorme qui reprend les mimique, les gestes, la façon de parler du Vito joué par Brando, tout en apportant son charisme qui lui est propre et que tout le monde connait. Et donc contrairement à son fils, il parvient malgré tout à garder l'amour des siens, le respect aussi mais pas par cette terreur et ce froid qui caractérise Michael.
Ce flashback nous permet aussi d'en apprendre plus sur l'origine de la famille Corleone, mais pas seulement, par exemple on y voit aussi que Vito avait déja à l'époque quand Michael était petit une "préfèrence" pour lui (scène ou il le porte dans ses bras et qu'il lui parle) ou encore la fragilité de Fredo, sa faiblesse, élément important dans l'intrigue du film, dans l'évolution de son frère, et qui renforcera le côté tragique, triste à ce qu'il se passera par la suite.
Ajouter a cela une reconstitution impeccable, un côté vieillot aux image, etc... vous avez de superbe passage.
Donc, je vais me répéter, ces deux "chemins" mis côte à côte, nous montre que si Michael a fait mieux que sont père en ce qui concerne les affaires de la famille, aller plus haut, plus loin (bien qu'avec tout ça il se prend quand même un procés au cul et s'attire aussi des problème avec un autre chef qui veut sa mort), on voit que pour ce qui est de sa vie personnelle, c'est tout autre chose, finissant finalement tout seul (souligné par la scène ou il est seul derrière la vitre face au lac ou un évement aura lieu). Alors du coup à t-il vraiment gagné au change? A t-il mieux réussi sa vie que son père qui était un modèle pour tous?
Dans toute cette histoire je n'ai pas encore parlé d'un personnage important qu'on ne peut mettre de côté qui a joué un rôle énorme dans ce que traverse Michael durant tout le film. Il s'agit de sa femme, Kay, elle si douce, touchante et en retrait dans la première partie on aurait pu croire à ce qu'elle reste comme tel face à se mari qu'elle ne reconnait plus, qui l'a terrifie, mais non au contraire, elle va s'opposer à lui, montrer qu'elle aussi elle a changer, qu'elle n'ets pas comme les autre femme et ce n'est pas plus mal, j'ai beaucoup aimé l'évoultion de ce perosnnage qui prend plus de poid dans l'histoire, qui est plus approfondis, une chose dont on ne va pas se plaindre. ^^
Je passe aussi vite fait sur Robert Duvall qui dans le rôle de Tom en impose toujours autant par son calme, sa sympathie, son charisme... Vraiment j'apprécie toujours autant ce personnage, ainsi que l'acteur, qui restera le meilleurs des soutiens, de spilleirs de son frère Michael.
Voila, si j'ai mis l'intrigue de côté qui est plus ou moins une redite du premier ou a un air de déja vu comme dit avant, ou ce que vous voulez c'est parcequ'elle m'a moins emballé, mais aussi parceque ce qui m'a le plus interessé et plu dans ce film c'est le traitement des personnages. Le fait qu'ils soient tous plus travaillé, qu'on apprenne plus à les connaître, voir ce qui leur arrive du point de vue personnelle et le flash back sur Vito et le parallèle mis en place font que j'aime quand même beaucoup ce film, toujours aussi bien réaliser, porté par la même superbe bande son, etc... Et aprés l'avoir vu, c'est avec une certaine impatience qu'on attend de voir le dernier opus dont je parlerais dans deux semaines je pense. ^^
En attendant la suite et fin du topic. ^^
