J'en connais un qui prenant sa pelle aujourd'hui s'est dit qu'il allait plutôt nous ressortir un vieux sujet plutôt que d'aller planter des radis.
Leto II a écrit:
Qui dit mieux ?
Je vote pour les jeux en boite (ou pas) vendus tronqués auxquels il faut acheter moults rajouts pour avoir l'intégralité de l'aventure (Prince of persia, Assassin's Creed 2, L.A noire sont de bons exemples), que ce soit certains chapitres du jeu ou tout simplement la (vraie) fin. Et cela sans parler de payer pour des modes de jeux optionnels, personnages supplémentaires, etc, qu'avant on pouvait débloquer dans les jeux pour rien... juste contre de l'acharnement.
Au moins les livres vendus sous format dématérialisé sont complets (enfin je l’espère parce que sinon...) mais qui sait si un jour il ne faudra pas payer en plus pour avoir l'épilogue ou des chapitres manquant au travers du livre.
Il faut aussi voir la marge que l'éditeur touche sur ce genre de plateforme et si les acteurs de la filière littéraire y trouvent leur compte, j'ai toujours été curieux de savoir comment ça se passait dans ce milieu là (je n'ai hélas l'occasion de me pencher uniquement sur la dématérialisation des jeux vidéos), peut être Seleniel pourrait il nous éclairer là dessus.
Vouloir interdire ce genre de mode de consommation alors qu'il est largement répandu a l'heure actuelle (même la fnac vend son lecteur d'ebooks) et sur une grande majorité d’œuvres culturelles confine a l'utopie.
M'est avis que ce n'est pas demain que michel et jacqueline, sortant de virgin megastore vont s'empresser d'aller a la première supérette du coin y acheter quantité de sac poubelles pour les en remplir de tous leurs livres avant de faire trôner fièrement un kindle* dans leur bibliothèque FRAMSTÅ.
Cela s'inscrit juste dans un nouveau mode de consommation, et en France on aime bien râler, probablement parce qu'au contraire on ne se sentirai pas français, l'âge de ce sujet me rappelle au combien les majors ont pu tirer a boulets rouge sur les téléchargements de MP3 et de Films pour ensuite s'engager sur le marché des plates formes légales de téléchargement en ligne, diminuer un maximum de couts et empocher un joli pécule (notons bien qu'ils continuent a critiquer le téléchargement et a le "combattre" a coups de taxe que nous payons joyeusement sur des médias vierges, donc totalement dénués de contenu culturels, une joyeuse hypocrisie pour le coup).
On va même jusqu’à privatiser la justice pour faire plaisir a ces gens là, c'est dire, parce que sinon :
Et oui, elle va être triste la petite sophie...