Honte sur moi!
J'ai oublier LE truc qui tue pour American Ninja, la moitié du film est sans lumières!
Je sais pas s'ils avaient plus d'argent pour les lumières ou pour payer le chef-opérateur, mais le fait est que de nombreuses scènes sont dans l'obscurité quasi-totale et on est obligé de se concentrer sur l'image pour voir clairement ce qu'il s'y passe!
A moins que ce soit une technique ninja, y'a matière à réflexion.
Street Fighter: il me semble l'avoir vu il y a des années quand j'étais gosse et du coup ça m'avait plutôt plu. <__>
Faudrait que je remète la main dessus un d'ces quatre!
La Revanche De Samson: Mouahahaharf, il me le faut!
D'ailleurs, n'hésitez pas à le signaler qu'en vous êtes en possession du film, histoire qu'on puisse éventuellement les faire tourner, vu que mine de rien, c'est pas évident à choper ces trucs là.
Je mettrais les titres en Cyan pour les films que je possède, soit trois pour le moment (et pas des moindres, vu que je suis fier de pouvoir dire que je possède un des chef-d'oeuvre ultime du nanar selon les fins conaisseurs! Héhé).
OVERDOSE
Le film était donné dans un coffret avec le DVD du film Requiem For A Dream.
Quand j'ai vu ça, je me suis dit:
"Cool, un autre film de drogué!"
Je mets le DVD, commence à mater...
Jusqu'ici, tout va bien.
On découvre la belle et jeune héroïne, une hôtesse de l'air arrondissant ses fins de mois en faisant passer de la drogue. Tout va bien, un petit film des années 80 normal à priori, jusqu'à ce qu'un espèce de moustachu touffu à lunettes débarque et égorge la femme de ménage sur le point de mettre la main sur la drogue habilement dissimulée dans lels toilettes de l'aéroport par notre héroïne!
"Et maintenant? Elle est toujours ridicule ma moustache?"
Et là c'est le drame.
C'est là que je me rends compte, après cette scène digne de la scène de douche de Psycho, que je ne suis pas du tout en face d'un petit film de drogués des années 80!
S'ensuit alors les déboires de l'héroïne, trompée par son copain (le bougre étant à l'origine de son rôle de passeuse), recherchée par le trafiquant pour lequel le moustachu égorgeur travaille et trouvant asile chez une famille d'ostréiculteurs!
Sacré programme en somme!
"Tu vas voir, l'huître, c'est bon pour la désintox'!"
Malgré beaucoup de longueurs (et c'est le gros problème du film), on se retrouve avec pas mal de scènes très sympathiques, tels que la torture au barbecue, la (longue) dégustation d'huître donc, le vieux méchant pas crédible du tout mais effrayant et craint par tous pour les besoins du film, la scène finale illustrant à merveille la fraternité, l'amitié et la communication au sein des Marins, de sacrés gaillards!
Mais LE truc qui tue, mais vraiment, c'est cet espèce de chanteur guitariste sorti de nul part et qui pousse la chansonette (la même chansonette) plusieurs fois dans le film comme ça pour le fun. Et je dois dire que l'effet est quand même assez génial: genre pour vous faire une idée (même si je me souviens plus exactement), petit plan sur le mec en train de chanter, puis petit panoramique et on repasse à la suite du film, comme si de rien n'était. Bref, pour moi, ce troubadour des temps modernes est vraiment LA star d'Overdose (devant le moustachu tueur, hé oui!).
"Cocaina, oh cocainaaa, you're burning up my braaiiin, you burning me insaaaaaaane!"
Malheuresement, le film se prend souvent trop au sérieux et les trop nombreuses longueurs font de lui un film assez chiant quand certains personnages ne sont pas à l'écran; par contre dès qu'ils apparaissent, rires assurés, ils assurent le spectacle!
Overdose est donc un nanar très inégal, doté de passages et d'acteurs vraiment drôles (et le chanteur, le chanteur surtout!), mais qui souffre de son côté trop sérieux, trop souvent long et barbant.
A éviter absolument pour un dépucelage nanar, à mater pour le reste (mais en gardant seulement certaines scènes).
"Et merde, t'entends ça? Moi qu'avait sorti ma panoplie de méchant pour l'occasion..."
Le Mot de la fin:
"Ne cherche pas à me baiser, ou je t'arrache les couilles avec une fourchette et je te les fait bouffer!"
PS: Faut absolument que je retrouve le titre d'un film sur lequel j'étais tombé par hasard un soir à la télé et dans lequel un vieil homme se faisait écorcher à vif le visage par des espèces d'hommes-poissons en citant le Notre Père!
Je dois avouer que ça faisait son petit effet.