JCC a écrit:
Maintenant, les fatals picards c'est un peu moins drôle, un poil plus engagé et un poil plus facile
Quand on a fait des chansons comme Commandante où on se foutait des chanteurs "engagés", changement de leader ou pas, commencer à en faire c'est paradoxal, non ? De plus, elles ne sont pas drôles et globalement inoffensives. Je me questionne sur leur intérêt.
JCC a écrit:
Par ailleurs, il faudrait arrêter de cracher sur Le Sens de la Gravité qui est un album plus que convenable.
Convenable, je ne sais pas. L'album a dix chansons (jusque là, pourquoi pas), dont DEUX reprises du précédent album (musicalement pas plus intéressantes à mon sens, plus chargées oui) et UNE introduction de douze secondes. Je ne cherche pas nécessairement la quantité, mais sept chansons pour un album, ça pue l'arnaque.
Si en plus les textes sont faciles, pas drôles et souvent inintéressant (lorsqu'on va pomper sur Superbus, c'est que ça sent le roussi) ; et si le mixage est pas très bon (je suis monomaniaque, mais leur basse fait une note par chanson à la croche et est en plus un instrument de fond pitoyable : comparé à avant, c'est de la régression), alors je ne vois pas en quoi il peut être convenable. D'accord, j'arrive à apprécier une ou deux chansons (de tête je dirais : le Sens de la Gravité et Chinese Democracy, limite les plus engagés, comme quoi), mais c'est vraiment trop maigre pour faire un bon album.
JCC a écrit:
Alors oui, quand tu le mets à côté d'un Pamplemousse Mécanique TU AS MAL
Même à côté de Picardia Independanza, Navet Maria, Droit de Véto et une partie de Amiens C'est Aussi Le Tien, ça picote grave.
Et je ne parle pas de leur concert, puisque je ne les ai pas revus depuis longtemps, n'empêche qu'en laissant mon oreille faire sa langue de péripatéticienne (c'est possible), il parait qu'ils ont pris la grosse tête, les cuistres.
Si le bon de leur carrière est passé, n'empêche que les cinq premiers albums qu'ils nous ont fournis sont excellents, je ne le nierais jamais. Après, la suite, ça sera sans moi (Oldelaf, me voilà !)