Le Real Madrid se complique la vie
Iker Casillas, après avoir encaissé un but allemand.
Je n'ai regardé qu'un match de Lige de Champions et j'aimerai le commenter.
Madrid est passé de l'angoisse à l'arrache dans un match compliqué devant le courageux Borussia Dortmund. Les allemands se sont éteints dans la seconde période après un début brillant, où ils ont pu condamner. Ils ne l'ont pas fait et une telle erreur se paye généralement cher dans le Bernabéu dans les rendez-vous européens. Le bloc de Mourinho s'est chamboulé pour, avec un but d'Özil, sauver l'honneur en Ligue des Champions, où il commençait à avoir des frissons.
Les doutes et cette sensation étrange qui entoure le Real Madrid dans les dernières semaines, engagé en s'autoblesser dans des polémiques internes, ne s'est pas amélioré dans le démarrage du choc. Le Borussia Dortmund a aiguisé sa version de celle du match allé, aussi effronté comme dangereux. Sans aucune honte ils ont pris le Bernabéu dans 45 minutes de football heureux, sortie rapide et pression sans repos.
Il y a longtemps, peut-être depuis une certaine visite du meilleur Barcelone, qu'un rival ne trottait pas avec tant de pouvoir par Chamartín. Ce serait la jeunesse de cet équipe allemand, ou l'ambition, ou le fait de se sentir comme à la maison grâce à ce fond nord peint de jaune, avec 8.000 supporters enflammés.
Ils avaient des raisons, en voyant le ton que prenaient leurs supporters. Le côté gauche de son attaque l'a apprivoisé dès le début.
Lewandowski d'abord,
Schmelzer ensuite, ils ont prouvé à
Casillas et ont averti à
Sergio Ramos des maux de tête qu'il allait avoir par la suite. 13ème minute,
Grosskreutz insiste pour confirmer que la nuit serait d'angoisses pour le Real Madrid.
Le Real paraissait faible, plus que jamais, défavorisé devant un ennemi qui le dépassait en force, rapidité et bonnes idées. Le schéma de Mourinho ,
Modric, aux commandes avec
Alonso ne marchait pas.
Özil était porté disparu,
Di María n'entrait pas en jeu et
Cristiano changeait de côté sans fortune. Et la cerise sur le gâteau, Higuaín a souffert un problème musculaire qui l'a laissé bléssé pendant toute la première période.
Seulement une combinaison précipitée au contre entre Higuaín et Ronaldo, assistance brusque et coup de tête forcé, créa le danger dans la défense sérieuse de Dortmund. Le reste, soupirs.
À la demi-heure, le Borussia a trouvé fortune sur le côté droit, dans la continuation d'un ballon de la tête, qui est tombé du ciel, idéal pour
Marco Reus, libéré du marquage d'Arbeloa, qui au second rebond, a transpercé les filets, imparable pour n'importe quel gardien, mais
Casillas aurait pu l'arrêter, ce n'est pas n'importe quel gardien.
Sans vrai football Le Bernabéu a repris son souffle devant l'exhibition du leader du Groupe D, une symphonie effrayante. Toutefois, le Real Madrid, avec un fil de vie en Europe, a répondu avec un coup de tête impérial de Pepe. Sans football, ça a du être un centre au cœur de la surface allemande.
Le but n'a pas tant décomposé le Borussia, aussi sûr qu'au début, n'a pas non plus enhardi le champion espagnol. Regardant déjà les vestiaires, le Real a reçu une autre claque, sur le côté gauche de l'attaque de son rival. Ramos a perdu son marquage et le ballon est arrivé au talentueux
Götze, pour qu'il achève le 1-2, un second but avant le coup de sifflet de l'arbitre.
Le Real est sorti de l'arrêt général, avec un ton très différent. La même impulsion qui l'a sauvé face à Manchester City, bien que l'efficacité devant les cages soit une autre paire de manches. Mourinho a remplacé Higuaín et Modric par
Callejón et Essien, et le match a complètement changé.
Meilleur avec Essien L'africain a donné de la solidité au milieu de terrain qui n'a pas existé dans la première période, et
Callejón, à son style, à enfin mit en marche l'attaque madrilène. Rapidement, un but lui a été annulé dans une position de hors jeu, que Mourinho contesta en salle de presse, et a créer deux occasions de plus avec des démarquages rapides et des frappes nerveuses. Madrid était un autre, cruel et avec caractère, ils ont essayer, presque désespérément parce que le défi était tellement grand, de même que les problèmes d'une défaite à domicile à l'heure actuelle des phases de groupe de la Ligue des Champions.
Le Borussia à beaucoup reculé, sans perdre les nerfs, mais chaque fois plus enfermé par la pression du Real Madrid. Essien était partout et Di María demandait le ballon. Cristiano aussi s'est connecté, tous contaminés par Callejón.
À 15 minutes de la fin, l'heure de
Kaká, autre bon jour pour se réveiller. Par la droite, par la gauche, par le centre, ils pressaient sans cesse, comme le Madrid de toujours, avec Dortmund en sortant un tir cadré de Callejón, quand ils tenait déjà le match nul .
La juste récompense à la réaction du Real Madrid est arrivée à trois minutes de la fin, quand Özil a placé un étrange coup franc. Son tir bien ajusté, lent et rare, a trompé un confiant Weidenfeller, qui a maladroitement voulu empêcher l'égalisation, quand il a découvert que le ballon allait dans les filets, collé au deuxième poteau.
L'égalisation rageuse qui complique le leadership du groupe du Real Madrid, mais qui apaise une nuit très dangereuse. Sa classification pour les huitièmes de finale sera en attente de la visite à Manchester ou, peut-être, du dernier match, dans le Santiago Bernabéu face à l'Ajax.