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 Sujet du message: KING KONG
MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 01:39 
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J'ai rin vue sur ce film magistral que j'ai vu hier soir avec les conseil d'un copain qui ma dit qu'il avais été avec 1 autre copain et qu'ils otn meme pas fait les cons, en language de mes copains et moi sa veut dire que le film est trop bien.. a ce qui parait ils ont presque chialer je em suis moquer mais moi aussi j'ai presque chialer a la fin enfin voila! ma critique!
Critique::
Histoire:
Bon la il y a rien a redire. L'histoire est lameme que en 1933 et je la trouve tres bien travaillé meme extraordinairement bien travaillé lol... Non j'ai tout adoré dans cette histoire du debut a la fin. Que sa soit a new york au debut dans le jungle la rrencontre avec Kong ou le retour a new york c'est si bien fait!

Realisation:
En un mot comme dans le film MAGNIFIQUE(enfin je l'ai vu en anglais).
Heureusement que c'est peter Jackson qui la fait parce que ce genre de vieux film c'est dure a refaire et il a été magistral la dessus je dirais meme MAGNIFIQUE(lol). sinon que dire, ben que c'est un superbe travaille! un peit reproche certaine dure un peut trop.. comem quand kong est sur la tour un peut long je trouve!

Graphique:
La rien de rien a redire quand on voit kingkong on se dit que c'est vrai quand on voit les dinosaure on se dit que c'est des vrai enfin quand on voit tout on pourrait penser que c'est vrai! Enfin j'ai trouver ce film a couper le souffle graphiquement! Les avions qui sotn chopper par king kong, ou encore king kong lui meme et cette jungle Woaaa. Enfin un seul dfaut a certain moment on voit un peut trop que al fille est pas dans le jungle!

Avis générale
Un film super bien fait je dirais meme extraordianire de toute part avec la fin super triste je trouve que ce film est un cef d'oeuvre! aller un petit moment du film celui que j'ai adoré c'est quand kong est sur la classe et qu'il rigole avec ann et puis que la la glace explose je trouve sa trop triste ou quand Kong tombe dans tout en haut de la tour et que Carl arrive et di"Ce ne sotn pas les avions qu'il la tué mais c'est la beautée!"... enfin c'est devenu mon film préféré avec sam je suis sam surmment! enfin voila ce que je pense de ce film. Il est super rempli d'action avec des passages droles et une fin digne des films les plus triste, meme si on regrette certaine scene un peeut longue sur les bords et voila!

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MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 11:54 
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oué bon on va laisser les québécois dans leur coin avec leur ciné qui avance sur les films proposé


mais pour en revenir au film déja superbement mis en scené et dirigé par P Jackson c'est surement le seul meiileur réalisateur que je conaisse
mais bon sinon graphiquement rien a redire l'histoire comme celle de 1933
(qoui que dans 1933 elle est moins longue) sinon un bon choix de casting
j'ai bien aimé voir (je sais plus son nom malheureusement) le gars qui jouait dans "Le pianiste" qui fait l'écrivain dans "King Kong ". MAIS là ou je suis le plus étonné je crois que c'est le réalisme que l'on retrouve dans la jungle on dirait presque que tous ces dinausores et bestioles que l'on retrouve dans le fossé sont vrai ( qoui que je n'aimerai pas me retrouver devant une de ces véritable betes )


pour conclure: Début un peu lent a se mettre en route .Quand il sont dans la jungle c'est super c'est bien fait c'est cool.La fin trés vite fini

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MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 14:03 
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c'est juste poru dire mais la sorti mondiale de king kong cetait le 13 decembre en belgique ou pas... donc "woaaa au Quebec c'est sorti il y a une semaine" on en a rien a foutre parce que c'est sorti y a uen semaine partout dans le monde!

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MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 15:32 
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Super film, vraiment avec un Kong à la fois sauvage et doux, bourru mais sentimental. Aucune fausse note dans le casting, mention spéciale à Jack Black qui campe un cinéaste vraiment antipathique, dévoré par l'ambition au point que cela en confine au fanatisme. Adrian Brody fait ce qu'il peut en amoureux de Naomi Watts (qui a vraiment une forte ressemblance avec Nicole Kidman, et c'est tant mieux !) mais comment faire bonne figure face à la Bête ? On notera dans les seconds rôles Colin Hanks (le fils de Tom, plus connu pour sa participation à la série Roswell) ainsi que le héros de la série "Demain à la Une" dans le rôle d'une star de film d'action vaniteuse mais assez couillue quand même. On sort triste du film, de voir Kong victime d'une humanité qui accepte de le voir en cage mais pas dans toute sa majesté.
Drôle, trépidant, émouvant, voici LE film de l'année pour moi ! :luffy langue:

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Out of shadows to the light beyond
Never shut your weary eyes
But always try to see the line
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MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 19:07 
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skyalex a écrit:
c'est sorti y a uen semaine partout dans le monde!

Sortie mondiale ne veux pas dire partout dans le monde je te signale... Le monde ne se résume pas a l'europe et à l'amérique ^^

Ca me rappelle Le seigneur des anneaux 2 qui est sorti à la réunion 1 ou 2 mois après la france a cause de problèmes de magouilles financières et de guéguerre des cinémas.

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MessagePosté: Jeu 22 Déc 2005 19:09 
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lol... enfin mondiale je me comprend aussi.. quand j'etais en afrique et ben harryp potter 2 est soirti y a peine 8 mois... XD! :Luffy hilare:

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MessagePosté: Ven 23 Déc 2005 09:48 
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moi je dirai quoi, je vais le voir samedi !

Mais sa a l'air génial !!!
(je flood un pe, désolé ^^)

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MessagePosté: Dim 29 Jan 2006 16:04 
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Mat D Sonic a écrit:
skyalex a écrit:
c'est sorti y a uen semaine partout dans le monde!

Sortie mondiale ne veux pas dire partout dans le monde je te signale... Le monde ne se résume pas a l'europe et à l'amérique ^^

Ca me rappelle Le seigneur des anneaux 2 qui est sorti à la réunion 1 ou 2 mois après la france a cause de problèmes de magouilles financières et de guéguerre des cinémas.


D'ailleur c'est tellement pas mondiale que c'est arrive a Maurice la semaine derniere et je l'ai vu aujourd'hui!!!

Donc voila pleurs, action phenomenale et melo-drame voila a quoi se resume ce film qui se revele le chef d'oeuvre que j'attendais!!!

Et puis malgre des potes en plein delire j'ai apprecie ce film plus qu'un autre, du au contexte qui m'avait amene a regarder ce film, a ma surprise^^

En tous les cas, film a voir(pour ceux qui l'ont pas vu :Chapeau de paille goute: )


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MessagePosté: Dim 29 Jan 2006 16:54 
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C'est étonnant comme on m'avait dit du mal de ce film ! Moi j'ai adoré!

Son défaut est peu être qu'il est un peut "trop":

-presque trop long , certaine scène on un peu durée en longueur ( le combat contre les T-rex)
-un peu trop d'effet spéciaux , ça fait vraiment superproducton (c'en est une me direz vous)

Ensuite un grand bravo pour la qualité d'interprétation d'adrian Brody , qui fait un anti héro parfait:
Franchement quand il viens sauver sa dulciné , si ça avait été un autre acteur (genre beau gosse) , tout le monde aurait eu l'impression qu'il piquait la copine du gorille , mais avec cet acteur là , impossible!!!!
On a trop pitié de lui et on veut le voir réussir.

Un autre petit hic , pour moi la fille est morte à chaque fois que le gorille la faisait passer de sa main à son pied....

Le mot de la fin : ça faisait un moment que j'avais pas été scotché comme cela devant un film , c'est le titre à voir !!


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MessagePosté: Dim 29 Jan 2006 22:15 
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KING KONG :

Bon, je vais casser l’ambiance, mais le meilleur dans ce filme, ce sont les 40 premières minutes, celles ou il n’est absolument pas question d e gorille.

Parc que sinon, et bien, c’est parfois un peu lourdingue. Peter Jackson avait un bel arsenal d’effets spéciaux à sa disposition, mais il n’était pas obligé de tous les utiliser les uns après les autres. Je ne dis pas que je m’attendais à voir un film réaliste, mais les incohérences sont trop nombreuses pour ne pas être relevées.
Par exemple, il nous refait « Jurassic Parc » 1, 2 et 3, là ou il aurait pu se contenter de faire « king kong ». Il y a un intérêt scénaristique aux gros monstres à écailles c’est de montrer le contraste entre le règne de Kong sur son île perdue et sa déchéance dés lors qu’il est amené dans la Grosse Pomme. Ok, mais les T-rex (qui étaient probablement charognards) se balançant au bout de lianes avec le singe et sa blonde, le tout :
_sans que les lianes ne craquent
_sans que Naomi Watts ne se fasse bouffer
C’est du délire, on dirait des poulets vidés dans la vitrine de mon charcutier. Je me suis immédiatement fredonné à moi-même une vielle chanson où il est question d’une demoiselle sur une balançoire, qui se balançait un dimanche à la feêête. C’est vous dire si mon émotion était à son comble.

Autre truc, les insectes géants, totalement surexploités. Expliquez moi quel est l’intérêt du « zizi démoniaque » (je n’invente rien c’est comme ça qu’on a nommé les larves répugnantes sur un autre forum, et je trouve ça bien représentatif) qui bouffe le cuistot qui lui-même exterminait des blattes grosses comme des chiens deux minutes plus tôt à coups de hachoir à viande.
Je ne suis pas arachnophobe, ni larvophobe , mais j’ai trouvé ça inutile.

Mais le pire moment est bien du aux indiens locaux, avec leur ville où les tombes ouvertes jouxtent les vivants, qui d’ailleurs son l’air à peu près aussi frais que leurs macchabées. Plus encor que les monstres, ce sont eux qui rendent le filme pas accessible à tous. Ils sont carrément dérangeants.

Mais à part ça, il y a quand même quelque chose de touchant et d’impressionnants au bon sens du terme dans ce filme. Il est magnifiquement réalisé, tout simplement parc qu’on est, en tant que spectateur, baladés d’un point d e vue à un autre, d’un camp à un autre.
Par exemple, j’ai successivement été attendrie par l’air un peu triste de l’écrivaillon raté, puis j’ai beaucoup aimé le capitaine, qui arrive toujours juste à temps, tel un sauveur.
J’ai successivement déteste et adoré l’acteur fantoche : il me faisait rire même quand il n’était pas censé le faire, je crois que j’ai énervé toute la salle en m’effondrant de rire à chacune de ses apparitions.
… et puis, à la moitié du filme, on se fout de tous ces imbéciles qui s’agitent, on les déteste tous, même Naomi Watts, pourtant sympathique, et le seul qui emporte notre sympathie est Kong, dont-on espère qu’il en butera un maximum avant de crever (spoil, inutile vu que tous le monde connaît la fin de ce film mais bon).

C’est donc dans ses personnages que réside le potentiel du filme, et on le voit bien car les scène intimistes du bateau, bien glauques au début, sont beaucoup plus prenantes que les scènes d e jungle (ah ! les dino qui se marchent dessus et tombent comme des quilles avant de faire des galipettes dans cette gorge, c’est tellement vraisemblable !) ou encor les vertigineuses contre-plongée New-yorkaises.
Ceci dit, il y avait une scène intimiste insupportable : celle ou Naomi emmène son singe faire du patins à glace dans un central parc transformé en village du père noël. Neu neu et impossible : mais, la glace, elle craque sous un singe de huit mètres de haut !

Et puis, j’avoue, j’ai pleuré pendant King Kong . Je sais, Namienator a un cœur, on n’y croyait plus, mais c’est la vérité, j’y suis allée de ma petite larme. Pas tellement pour la réalisation des dernières scènes, pleines de longueurs et de lourdeurs (ça m’a rappelé la fin du seigneur des anneaux 3) mais parc que le processus de sympathie envers le gorille avait bien fonctionné tout au long du filme.

Donc, King Kong est un bon film, mais il aurait pu être tellement mieux en élaguant dans ses trois heures une bonne heure de dinos / d’insectes / de regards larmoyants de Naomi watts, (qui est sympa mais les plans-séquences sur son blush finissent pas être un peu lassants.)

Une bonne soirée sans prise de tête, mais j’ai été un peu déçue.

The beauty killed the beast …

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MessagePosté: Dim 29 Jan 2006 23:00 
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Hum… King Kong… ce film m’avait laissé une impression assez étrange.

D’abord, c’est clair qu’il est très émouvant : on s’attache beaucoup à tous les personnages depuis le réalisateur raté jusqu’au capitaine « Corto maltes » en passant par la blonde évaporée qui hurle pendant les trois quarts du film (c’était quoi son nom déjà ? ).
Sans oublier le Kong, bien sur, que je veux le même en plus petit dans ma chambre d’abeur !
Donc, un panel de personnages tous un peu caricaturaux, certes, mais tellement sympathique, pour lesquels on ressent tantôt de l’affection tantôt de la pitié…
Le scénario, Super efficace ! On suit avec plaisir les aventures du Singe, on veut crier NONNNNNNN à la place de Luc (ou de la blonde) quand les grands méchants le capturent, on se sent naître une âme d’écologiste, bref, demain je m’embarque pour sauver la forêt amazonienne !
Et puis vala, c’est trop triste, on a tous versé notre petite larme à un moment ou à un autre, il y a plein de touches d’humour (pendant les scènes de tournage sur le bateau), bref, c’est drôle, émouvant, amer et joyeux et pis on va tous apprendre à danser le charleston par ce que mine de rien c’est super utile sur une île déserte …

Seulement voilà : le scénario, les personnages, le Kong, ça existait déjà avant que Peter Jackson reprenne le bidule. Et si on va pas le blâmer pour le casting que je trouve assez judicieux, il faudrait que quelqu'un lui dise de se calmer un peu sur les figurants préhistoriques.
Comme il a été dit par Namienator, si on veut voir des dinosaures, Jurassic parc est là pour ça ! Alors ça va un moment les tyrex mais moi au bout d’un moment je sature ! sans parler des milles pattes de trois mètres et des autres bestioles grouillantes et FORCEMENT gigantesques…

La troupe d’indigènes aussi m’a vraiment mit mal à l’aise, et bien plus je pense que ce n’était nécessaire… j’irais pas jusqu’à prendre un air outré en déclarant que c’est « choquant » mais quand même, il y a quelque chose dans ces passages avec les aborigènes que je n’ai vraiment pas apprécier et je pense qu’on aurait pu s’en passer.

Alors en fait, ce qui me dérange c’est qu’à par quelques jolies images de jungle ou de vues sur New York, je commence à me demander sérieusement ce qu’a apporté Peter Jackson à ce film qui était déjà culte sans lui…
Bref, je vais essayer de me trouver une copie de l’original, je regarderais ç pendant mes vacances et je pourrais vous dire après si le remix est mieux que l’authentique…

Mais pour le moment, je ne suis pas du tout convaincue que King Kong avait réellement besoin de ce lifting.

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"N'acceptez pas que l'on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l'air libre, je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complices du crime de vivre et fuyez !"
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MessagePosté: Mer 1 Fév 2006 21:49 
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Namienator a écrit:
Par exemple, il nous refait « Jurassic Parc » 1, 2 et 3, là ou il aurait pu se contenter de faire « king kong ».

Marrant ça, il suffit qu'un dino pointe son nez, tout le monde crie "Jurassic Park !" ^^
Non sérieux, à croire qu'on peut plus faire de films où apparaissent des dinosaures...

Citation:
mais les T-rex (qui étaient probablement charognards)

_sans que les lianes ne craquent
_sans que Naomi Watts ne se fasse bouffer[/quote]
Mouais, je trouve que c'est un peu chipoter. Le fait que les T-rex soient charognards n'a pas vraiment d'importance ici ; vu sa gueule, il a loin d'être aimable, alors qu'il s'attaque à une belle blonde, je vois pas vraiment de grosse incohérences qui pourraient nuire un film de 3h...
Encore, ils nous auraient montré des diplodocus carnivores, là j'aurais crié au scandale, mais l'image du T-rex pour un large public reste celle d'un grand prédateur.
Idem pour les lianes, une trentaine de lianes épaisses de près d'un mètre de diamètre, ça me choque pas du tout qu'un T-rex ou qu'un gorille géant puisse tenir dedans.
Et puis bon, c'est un film d'action, tout ce qui se passe dans ces scènes est bien sûr un peu gros, mais c'est tout l'intérêt du cinéma d'aventure ; c'est pour créer un spectacle, parce qu'ici, nous sommes dans l'irréel ^^


Citation:
Autre truc, les insectes géants, totalement surexploités. Expliquez moi quel est l’intérêt du « zizi démoniaque » (je n’invente rien c’est comme ça qu’on a nommé les larves répugnantes sur un autre forum, et je trouve ça bien représentatif) qui bouffe le cuistot qui lui-même exterminait des blattes grosses comme des chiens deux minutes plus tôt à coups de hachoir à viande.
Je ne suis pas arachnophobe, ni larvophobe , mais j’ai trouvé ça inutile.

Il tuait peut-être des blattes grosses comme des chiens, mais il en a buté pas mal, des "zizi démoniaques" comme tu dis, jusqu'à ce que l'un d'eux s'empart de son bras, et tu sais, sur le coup, je comprends qu'il n'ait pas envie de se le couper. A partir de ce moment il est bloqué, et se fait bouffer.
Perso, je déteste les insectes (pas jusqu'à la phobie, mais bon, disons que ça me mettait pas à l'aise) mais j'ai bien aimé cette scène, c'est juste histoire d'ajouter un peu de piment entre la scène où se trouvent les derniers survivants et celle où ceux-ci sont sauvé par l'équipage. Ca met aussi en avant une autre "population" intéressante de la jungle ^^


Citation:
Mais le pire moment est bien du aux indiens locaux, avec leur ville où les tombes ouvertes jouxtent les vivants, qui d’ailleurs son l’air à peu près aussi frais que leurs macchabées. Plus encor que les monstres, ce sont eux qui rendent le filme pas accessible à tous. Ils sont carrément dérangeants.

Je confirme qu'ils sont dérangeant. C'est bien là le but. Ils étaient aussi à la base, dans le premier King Kong de 1933. Peter Jackson n'a fait que corser un peu les choses en leur donnant une image un peu plus "trash" qu'à l'origine.


Citation:
Pas tellement pour la réalisation des dernières scènes, pleines de longueurs et de lourdeurs (ça m’a rappelé la fin du seigneur des anneaux 3) mais parc que le processus de sympathie envers le gorille avait bien fonctionné tout au long du filme.

Arg, bande d'impatients -__- C'est quand même une des scènes les plus cultes de tout le cinéma ("pour ne pas dire LA scène culte" diraient certains) alors la raccourcir, en faire un truc baclé en 30 secondes, nan merci ^^

Robin K a écrit:
en passant par la blonde évaporée qui hurle pendant les trois quarts du film (c’était quoi son nom déjà ? ).

Ann Darrow. Et pour ce qui est de ces cris, il y en a 3 fois moins que dans la version de 1933. Je sais pas si tu l'as vu, mais la Ann Darrow de cette version passe plus de temps à crier qu'à parler, dans le film (à noter que même à NY, quand elle se fait prendre par King Kong et jusqu'à la dernière secondes, elle continue de crier). Alors franchement y'a pas de quoi se plaindre ^^ Et puis bon, quand un Gorille géant te prend dans ses pattes pour éviter trois T-rex affamés, tu vas pas crié "Youpi"

Citation:
Seulement voilà : le scénario, les personnages, le Kong, ça existait déjà avant que Peter Jackson reprenne le bidule. Et si on va pas le blâmer pour le casting que je trouve assez judicieux, il faudrait que quelqu'un lui dise de se calmer un peu sur les figurants préhistoriques.

C'est pas un remake basique où on dit "c'est les mêmes mais avec plus d'effets spéciaux". C'est un renouveau avec toutes les idées contenues dans la version originale développées et remises au goût du jour. Je pense que ce que voulait faire Peter Jackson avec ce film c'est faire perpétuer le mythe du Kong pour les générations à venir, tout comme la version de 1933 l'a faite jusqu'à nous. Parce qu'après tout, avant même ces scènes d'action, King Kong sert une leçon d'humanisme.

Citation:
Comme il a été dit par Namienator, si on veut voir des dinosaures, Jurassic parc est là pour ça ! Alors ça va un moment les tyrex mais moi au bout d’un moment je sature ! sans parler des milles pattes de trois mètres et des autres bestioles grouillantes et FORCEMENT gigantesques…

Ce n'est pas parce que le sujet a été traité une fois dans une trilogie qu'il faut le clore et ne plus l'utiliser à jamais... Tant que les dinosaures ne sont pas le sujet du film, je ne vois pas de quoi on se plaint.
Et le mot "gigantesque" convient parfaitement à la description de ce film.

Citation:
Le scénario, Super efficace ! On suit avec plaisir les aventures du Singe, on veut crier NONNNNNNN à la place de Luc (ou de la blonde) quand les grands méchants le capturent, on se sent naître une âme d’écologiste, bref, demain je m’embarque pour sauver la forêt amazonienne !

Sans moi alors, 'vois pas l'intérêt de sauver des araignées géantes qui se gêneraient pas pour me bouffer tout cru. King Kong était le seul élément ayant un peu d'humanité se détachant de cette faune. Tout comme Ann Darrow dans la ville. Tout les deux sont seuls et en péril face à ceux qui les entourent.

Désolé pour le post un peu long ^^"
'Pouvais pas me retenir.
J'ai vraiment bien aimé ce film, mais j'en parlerais plus tard (de ce que j'ai apprécié) parce que là, j'ai faim.

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MessagePosté: Mer 1 Fév 2006 23:09 
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portgas d bob a écrit:
Marrant ça, il suffit qu'un dino pointe son nez, tout le monde crie "Jurassic Park !" ^^


Ouais, c’ets vrais, on cris beaucoup « au monde perdu !!!», mais ne croyez pas que je n’aime pas les reptiles, j’ai adoré le roman, et même, des dinos dans King Kong, je n’ai rien contre. Le seul truc est que les incohérences qui découlent de l’utilisation de ces bestioles me sortent du filme tellement elle me sautent aux yeux. Trop de spectaculaire tue le spectaculaire. Et trop de diplodocus se marchant dessus, aussi.

Citation:
Mouais, je trouve que c'est un peu chipoter
[…]c'est pour créer un spectacle, parce qu'ici, nous sommes dans l'irréel ^^


Oui, je chipote, j’assume. Dés fois je me demande même pourquoi je continue a me divertir et à en parler puisque de toute manière je vais trouver un truc qui bug après et … naaaan je déconne; Je n’ai aucun état d’âme de ce genre, c’est juste du sens critique et ça ne m’empêche pas d’émettre un avis général favorable.
Ce n’est pas parc que je vais voir un divertissement appartenant à une certaine catégorie que je ne peux pas critiquer les codes du genre, s’ils m’agacent. Et j’ai vraiment pas trouvé la scène convaincante

Citation:
Il tuait peut-être des blattes grosses comme des chiens, mais il en a buté pas mal, des "zizi démoniaques" comme tu dis, jusqu'à ce que l'un d'eux s'empart de son bras, et tu sais, sur le coup, je comprends qu'il n'ait pas envie de se le couper. A partir de ce moment il est bloqué, et se fait bouffer.
.

Tu m’as mal compris.
Je ne critiquait pas la cohérence générale de la scène : qu’il se fasse déguster par ces bestioles c’était écris sur son curriculum vitae depuis plusieurs minutes de film déjà : «personnage secondaire de catégorie B : mourra dans des circonstances peu enviables ».Qu’il ai tué autre chose ou pas avant.
C’est juste le suremplois de la faune locale qui a fini pas me lasser, pas la mort du cuisinier.

Citation:
en leur donnant une image un peu plus "trash" qu'à l'origine


Il a parfaitement réussi sont coup, d’ailleurs, et je parlais du sentiment que j’ai eu lors de cette scène, pas de l’existence de la scène elle-même. Ils sont un élément du film sur lequel je n’ai pas de critique à formuler, sauf qu’ils font peur aux petits enfants. Même si je me suis (très) mal exprimée.

robin k a écrit:
en passant par la blonde évaporée qui hurle pendant les trois quarts du film (c’était quoi son nom déjà ? ).


Nan, Ann Darrow est sympathique. D’ailleurs, j’avais supposé qu’elle était beaucoup plus hurlante dans le premier filme, heureuse de ne pas m’être trompée

portgas d bob a écrit:
quand un Gorille géant te prend dans ses pattes pour éviter trois T-rex affamés, tu vas pas crié "Youpi"


Je chanterais du Indochine, ça exterminera pour de bons toutes ces sales bêtes.(allez savoir si la cause sera la musique ou ma voix délicate :Zoro nargueur: )


Citation:
Désolé pour le post un peu long ^^"
'Pouvais pas me retenir.


Pourquoi tu t’excuse, moi qui étais tellement contente d’avoir trouvé quelqu'un qui n’était pas de mon avis, me le disais, et, mieux qu e tout, me le disais en reprenant mes arguments pour les contrer, en contre argumentant. Enfin, un débat !! J’étais super contente, tu peux pas savoir. XD

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MessagePosté: Jeu 2 Fév 2006 14:06 
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Citation:
Ce n’est pas parc que je vais voir un divertissement appartenant à une certaine catégorie que je ne peux pas critiquer les codes du genre, s’ils m’agacent. Et j’ai vraiment pas trouvé la scène convaincante

Je suis du même avis, qu'il ne faut pas non plus abuser du spectaculaire, mais bizarrement, pour KK (KK... Hm ça le fait) les éléments ayant pu paraître incohérents ne m'ont fait ni chaud ni froid. J'étais tellement pris dedans jusqu'au bout, ça m'est complètement passé au dessus. Je dois avouer aussi que je suis un spectateur facile vis-à-vis des effets spéciaux. Et j'ai été servi avec cette scène de baston contre les T-rex, qui m'a vraiment foutu sur le cul, mais aussi avec Kong lui même qui est très réussi.

Citation:
C’est juste le suremplois de la faune locale qui a fini pas me lasser, pas la mort du cuisinier.

Ah oui, d'accord. J'avais pas pigé dans ce sens-là ^^
Moi au contraire, j'ai trouvé ça extra. Quoique, je dois dire que la façon dont débarque l'équipe de sauvetage m'a un peu déçu. L'acteur est ridicule quand il se balance sur une liane, surtout que ce passage est contraire au caractère du personnage.


Pas grand chose à dire en plus, encore une fois je manque de temps, l'école (plus précisément, le bac blanc ^^ mwahaha) m'attend.

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Dernière édition par Portgas D Bob le Ven 3 Fév 2006 19:44, édité 1 fois.

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MessagePosté: Ven 3 Fév 2006 18:23 
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J'arrive après la bataille, et que vois-je? Des braconnières sans scrupules tentent de faire la peau du gorille? Non contentes de contempler son corps inanimé, jeté du haut de quelque building new-yorkais elles entreprennent de le dépecer, certainement à des fins mercantiles ou couturières, cherchant à prélever matière à manteaux, vestes ou autre descente de lit histoire que l'animal s'en retourne sur son ile définitivement (dés)habillé pour l'hiver. Heureusement qu'un charitable ami des bêtes (aucune syllepse de sens), Portgas D Bob, est déjà passé par là, ferraillant pour sauver ce qui reste d'honneur à notre sympathique boule de poils. Je viens donc lui préter main forte, et profiter de la nudité du monstre pour vous donner mon sentiment sur le film. Je réponds, indistinctement je m'en excuse d'avance, à Robin k et Namienator, mais le ferai en bloc, sans citation, mon propos étant déjà assez compliqué comme ça!.

Alors d'emblée, comment je vois le film: pour moi il y a en permanence deux niveaux de lecture qui se superposent tout au long du film. Premièrement celui de l'action proprement dite, où une équipe de tournage part sur une ile inconnue et se trouvent aux prise avec plein de bestioles pas sympas, et ramène dans ses bagages un gorille comme souvenir à mettre dans la cheminée, un peu perturbée question échelle mais ça se comprend, ils ont eu quelques émotions. Deuxièmement celui d'un discours sur le cinéma, ou tout du moins sur les images, ce qu'on peut en faire et ce à quoi elles renvoient. Le métadiscours c'est un peu tarte à la crême, mais ça mérite d'être signalé chez un réalisateur qui, je crois, vient de réaliser que ça existait, et qui décide de passer du côté des auteurs capables de tenir un propos derrière l'histoire qu'ils racontent. Mais ce que j'ai trouvé habile dans King Kong, c'est que Peter Jackson reste sur le versant du divertissement qui est son lieu naturel, et le "troue" par endroits d'inconguités qui appellent un changement de niveau de lecture. Et j'en arrive à présent à la dimension de réponse de mon message: je pense que les éléments qui vous ont géné, et au sujet desquels vous avez manifestez de justes réervs et soupçon, Robin k et Namienator, dans la trame globale et dans la cohérence d'ensemble, sont en fait des écarts qui attirent notre attention et signalent des espaces aménagés volontairement par le réalisateur afin de faire affleurer le discours second à la surface du premier. Comme tout ce que je raconte peut paraître compliqué et abstrait, des exemples:

Le Cri: alors c'est vrai, l'héroïne passe son temps à crier, un peu plus ou un peu moins que dans les deux précédentes versions (1933 et 1976), faudrait voir, mesurer à l'echelle de la durée du film, ou de la quantité de répliques, je sais pas trop. Mais une chose m'a étonné dans cette usage du cri, mis en exergue dans la bande-annonce et non repris dans le film lui-même. Dans la première on voit Ann répéter son cri avec le réalisateur, échouer, recommencer, et y parvenir, ceci ayant pour conséquence de susciter un écho chez le gorille, de le révéler apparemment à l'équipe de tournage et de légèrement les inquiéter. Je ne reviens pas sur la question de l'humanité des personnages qu'a expliqué Portgas D Bob, mais avec le cri on peut entrevoir deux espaces de réflexion: d'une part la question de la communication et du langage, qui sera à nouer entre Ann et Kong, et d'autre part d'un point de vue de jeu, l'expérience du cri et de la peur. Ann est une comédienne; dans le film on ne la voit crier que parce qu'elle a peur, et ses cris sont sensé être très réalistes (bon, on crierait à moins, l'étonnant est qu'elle conserve sa voix tout du long). Or la bande-annonce nous indique déjà que crier peut être "jouer", et que le film va jouer de ces cris. La bande-annonce ne montre pas le film en fait (la scène n'existe pas, est extrapolée me semble-t-il), mais un de ses ressorts, ce sur quoi il va fonctionner. On pourrait prolonger l'analyse de ce point dans différentes directions, je ne le fais pas.

La Course des Diplos: alors en effet, ce n'est absolument pas vraisemblable, et on se dit qu'il n'y a là qu'une insupportable volonté d'exhiber des prouesses techniques. Pourtant, il s'agit pour moi, en plus d'être une des scène les plus purement jouissives du film, ce qui déjà nous renseigne sur la manière de considérer le film, d'en être une des plus intéressantes. J'y ai vu, mais je suis peut-être complètement tordu, une sorte de remake ou de pastiche (au sens noble de réécriture) de la traditionnelle scène de course-poursuite et de carambolage à laquelle l'on a droit dans chaque film d'action américain se passant en milieu urbain. La transposition se fait dans la jungle, univers antithétique par excellence de la cité. Mais cela crée déjà une symétrie avec New-York, l'autre lieu du film, décor habituel de ce genre de scènes. De plus, le potentiel comique et second degré de la scène, très Série B, m'a rappelé par exemple la grande poursuite de Blues Brothers, mais bon, là c'est question d'univers personnel.

La Fosse aux Insectes: effectivement, quand on voit cette scène, la réaction normale est de se demander ce que cela vient faire ici. C'est long, c'est dégoutant et tout dégoulinant, et il est vrai qu'on ne sait pas à quoi ça sert. Là j'ai l'impression qu'il y a nettement un hommage aux film de genres, ceux qui usent abondamment de ce type de recettes à base de mandibules et autres carapaces. Cette scène est l'occasion de se fondre dans un autre système de règles et de codes du genre, auxquels il faut se plier, en plus de fournir ce clin d'oeil à un univers cinématographique qu'apparemment Peter Jackson doit affectionner. De ce point de vue la scène n'est pas très longue: elle résoud au plus vite les données du problème: monstres, combats, sacrifices, mort, désespoir, miracle. N'étant pas spécialiste de ce domaine je me trouve incapable de signaler les références précises, mais cette "trouée" dans le film ouvre vers un ailleurs, et c'est cela qui est intéressant. Peter Jackson commence à se dire, à avancer ses goûts, à se situer dans une esthétique, aussi kitch soit elle, et construit ainsi son oeuvre. Cette scène renseigne sur le rapport du réalisateur à son art, et donc met en perspective le film lui-même par la rupture même qu'il y introduit. Après on peut aussi développer sur la double sortie du trou, etc.

Les Aborigènes: c'est en effet le point le plus ambigu et le plus problématique du film selon moi. Parce qu'il aborde de manière à la fois frontale et hyperbolique la question de l'humanité. Les aborigènes sont monstrueux, ils font peur, ils enlèvent Ann et la sacrifient. Le problème est que cela est une donnée de base de l'histoire, qui va de soit me semble-t-il dans les précédentes versions. Ce sont des "méchants" lambda vraiment méchants, on n'y fait pas trop attention, ça passe vite et on ne s'y attarde pas. Le malaise vient qu'avec Peter Jackson ils acquièrent une visibilité plus importante. Je pense qu'il met en relief un élément qui auparavant allait de soi pour le montrer comme problématique précisément. Leur humanité leur est presque totalement refusée, déniée. Ils sont traités par le mépris par les personnages, ou du moins par l'attitude colonialiste de Carl. Mais cette humanité est d'abord perçue chez un enfant, archétype de l'innocence, avant de sombrer, face au comportement des européens dans une sorte de posséssion. S'ils ne sont plus ouvertement humains, c'est qu'ils sont possédés par autre chose, qui ne serait donc pas humain. Leurs comportements sont extrêmement violents, barbares, et même le contexte de survie précaire qui est le leur ne leur fournit pas la moindre circonstance atténuante auprès du spectateur. Cela est tellement outré que je pense qu'il y a matière à s'interroger, que c'est précisément notre réaction qui est mettre en perspective. Ce qui choque, c'est que ces Aborigènes, qui de fait nous sont étrangers, sont montrés comme monstrueux, comme si cela renforçait la différence. Au contraire, par cette monstruosité je pense que les aborigènes nous sont montrés comme n'étant pas différents de "nous", qui nous identifions à l'équipage américain. Ils sont un pendant des autres, une fantasmagorie, exagérée, outrée comme dans tout fantasme, représentant le fond humain. Ce qu'ils font est une illustration de comportements humains profond, et effrayant. Mais dans le film même des parrallèles peuvent être dressés entre leurs actions et celle des américains. L'enlèvement d'Ann répond à celui de Kong, de même que la violence aveugle se manifeste des deux côtés. Leurs paroles nous restent inintelligibles, mais parce que nous ne voulons pas entendre cette face de notre nature, ce penchant de nos comportements. Ils sont possédés par des sentiments bruts que les "civilisés" habillent habituellement. Ce que je viens d'énoncer là n'est pas un mauvais discours anthropo-philophico-brèvedecomptoirique, mais ce que j'essaie de faire dire au film en interrogeant ce qu'il montre, et la manière problématique qu'il met tout cela en scène.

Je pourrais aussi parler de la chute dans les arbres (poursuite verticale, action à l'envers de la norme, gravité, symbolique de la chute, symétrie avec l'ascension de l'Empire State , annonce de la chute finale...), de l'aspect dinosaure de l'ensemble (inspiration bande-dessinée vieillotte, kitch et série b, Jurassic Park effectivement...) ou de la patinoire (ça c'est franchement génial! nouvel usage des disproportions entre les deux protagonistes, la perte d'équilibre et la maitrîse du corps à réapprendre, un lieu isolé qui fait pendant à la jungle en la renversant à nouveau, et être sur la glace alors même que Ann et Kong viennent de la briser entre eux!), mais je préfère terminer l'interminable par deux aspect peu signalés qui m'ont beaucoup plu:

Le personnage du réalisateur d'une part, toujours problématique au sein d'un film, et qui m'a fait passer de la plus grande admiration (ses fourberies du début sont formidables, la priorité donnée à la réalisation de son rêve au départ aussi) à la plus grande détestation, puisque ce que l'on prenait pour un rêve généreux se mue en désir égoïste et vénal, et que le film est abandonné au profit de la foire, la magie des images au bénéfice du spectacle monstrueux. Le retournement dans la fosse au insectes (véritable pivot du film, si si!), au moment de la perte des bobines m'a fasciné. L'on voit là comment une même pulsion, une semblable énergie peut basculer d'un côté ou de l'autre de l'usage de l'humain.

L'autre point est la présentation de Ann, travestie, comédienne à l'identité de comédien au départ, muet de surcroit, mime ou clown. C'est ce trouble de l'identité fondamental qui donne pour moi le ton au film dans son ensemble, en même temps que la roublardise de Carl envers ses producteurs amorce le fil de la fin et des moyens. En outre, ce trouble initial est repris dans la scène du "dialogue" entre Ann et Kong. Cette scène est très dense puisqu'elle introduit l'humanité de Kong par son rire, qu'elle le place en position de spectateur quand il est appelé à devenir objet de foire, et que l'humaine devenue divertissement se rebelle contre ce statut, faisant entendre au puissant l'abus de son pouvoir. A cela se mêlent la pantomime comme outil de communication, et le retour à l'essence même du comique à travers le gag de la chute, valeur universelle (c'est un réflexe de rire quand quelqu'un tombe).

Voilà pour cette "réponse" qui vaut commentaire, partiel mais terriblement long. Désolé pour ceux qui ont eu le courage de tout lire et qui doivent se trouver épuisés! Tout ça pour dire que ce qui coince dans le film constitue peut-être l'occasion qu'il fournit lui-même de le voir différemment, et offre selon moi la possibilité d'un nouveau point de vue.


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