Citation:
Pas si morne que ça j'espère.
J'aime le rythme et la diversité de ton vocabulaire.
J'apprécie ce que tu écris.
Et quand bien même tu n'es pas Baudelaire.
Continue, de te lire j'ai envie.
Merci ! Sympathique les vers...
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Comme Ben Beckman et Leto II j'ai moi aussi bien aimé ce premier chapitre .
Ni trop court ni trop long j'ai surtout était surpris de l'avoir lit avec tant de facilité d'une traite . C'est simple et efficace et même si il ne se passe pas 30 000 choses on a quand même envie de lire la ligne suivante .
Autre bon point , le fait de parler du quotidien fait que certains passages doivent parler au lecteur et ça l'implique un peu plus dans la lecture .
Reste plus qu'à savoir qu'est-ce que cette Cyrielle peut avoir de si spéciale .
Une histoire à suivre de près !
Tant mieux si tu as trouvé ça facile à lire. Je ne cherche pas à faire quelque chose de compliqué. Une simple histoire qui pourrait arriver à tout le monde...
Cyrielle, spéciale ? Absolument pas. Ce n'est qu'une fille ordinaire. Enfin... On verra.
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J'en connais qui a la lecture de ceci se serait écrié "zOMG Cheer up emo kid !"
Ce qui m'aurait immanquablement amené à sortir mon marteau de guerre +20 contre les connards pour leur éclater proprement le cervelle, puis souiller leurs restes avec mes semelles crottées.
Bref, là n'est pas la question.
J'ai pas l'impression d'être un Emo... Mais ton marteau de guerre est très intéressant. Tu me le prêtes ? ^^
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J'ai bien apprécié le récit en lui-même. C'est fluide, les descriptions font mouches, on comprend parfaitement ce que tu veux faire passer.
Merci.
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Tout comme on, enfin je, comprend parfaitement qu'il n'y a aucune finalité là-dedans. Le texte en soi est une finalité.
C'est pour cela que je t'encourage à écrire la suite, pour peu que tu aies besoin qu'on te le demande.
Tout à fait. Tu as bien résumé la situation. GG !
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Par l'Enfer et la Surmétensomatose, ne serais-tu pas en Médecine ? Si c'est ça, ça file pas mal de clés de compréhension.
Là encore, tout bon. Étudiant en PCEM1 (Médecine quoi...). La filiale qui va jarter avec les pharma pour devenir un truc complètement flou... Enfin, ce n'est pas le propos.
En tout cas, oui, je suis étudient en médecine. Et oui, ça peut expliqué pas mal de choses !
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Naviguant sur la route des fan fic qui parsèment le forum, je tombe sur celui-ci - un nouveau topic - qui a pour bon ton de présenter des "chroniques de vies". J'adore cela. Contrairement à beaucoup de personnes, j'aime écouter la vie plus ou moins intéressante des gens sans dire osef, et j'aime raconter ma vie (ce que je suis en train de faire ?).
Bref je commence à lire ce premier chapitre et bonne surprise : je n'arrive pas à m'arrêter de lire, ce qui est un très bon point. Le vocabulaire est très bon, c'est fluide, assez intérressant, et j'attends impatiemment la suite. Sinon la longueur est parfaite : pas trop court et pas long.
Content que tu ais arrêté ton voyage sur ce modeste topic !
Et content aussi de voir que (apparemment, tu n'es pas le seul) la lecture est facile. Je le répète : Je n'ai pas fait ça pour que le lecteur reste bloqué à chaque mot !
Et voici la suite. L'avantage de ce format, c'est vraiment sa longueur. Pas comme un chapitre de Fan-Fic par exemple. Bref.
Bonne lecture.
Chapitre II -
Je m’installe à ma place. Cyrielle me regarde avec un grand sourire, tandis que les autres continuent de siffler leur mécontentement. Quelle bande de râleurs tout de même. Que j’aimerai leur rabattre leur caquet une bonne fois pour toute. Bah, il suffit d’être patient : Ils vont tous se ramasser en fin d’année. Le pied.
Je prend mon crayon, et commence à gribouiller un schéma ressemblant au système cardiaque. Je dessine maladroitement le ventricule gauche. Zut, ma gomme. Je perd du temps, à croire que je n’arriverai jamais à le gérer celui-là. Je recommence mon dessin, le professeur est déjà passé à autre chose. Quand va-t-il comprendre que les étudiants ne vont pas aussi vite que lui ? On n’a pas des années d’expérience pour dessiner un cœur nous.
La pause arrive enfin. Je ne sens plus ma main, et mes fesses me font un mal de chien. Fichus sièges en bois inadaptés. Je me lève, et jette un coup d’œil autour de moi. Je vois de drôles de cinglés ici. Un couple plutôt démonstratif s’embrasse sans retenu. Ennuyeux. Devant moi, ce type regarde une série sur son ordinateur Je crois que c’est SCRUBS. Veinard. Il a fait ça toute la matinée. Je regarde derrière moi : On détourne les yeux. On me fixait ? La jeune fille cache sa gêne. Ridicule. Si elle veut que je m’intéresse à elle, elle devrait au moins soutenir mon regard. Tiens ? Elle recommence à me fixer. Mignonne. Pas mon genre, mais mignonne. Elle a le défaut d’être blonde. Je préfère les brunes. Tant pis, elle ira chez le coiffeur ou je resterai insensible. Quoique, à y regarder de plus près, elle a des atouts plutôt intéressant… A mon tour de la fixer. Elle soutient mon regard. Amusant, vraiment. Elle commence à me plaire.
La pause se termine. Trop vite. Le petit jeu est terminé. Le professeur reprend ses droit, et nous re-déballe tout son savoir anatomique. Assommant serait plus juste comme qualificatif pourtant. Rah, je hais vraiment cette matière. La somnolence me guette. De plus en plus, mes paupières tombent. Je sens un coup au niveau de mes côtes flottantes. Cyrielle m’a réveillé. Mon rendez-vous avec Morphée est reporté. Aie. Elle n’y est pas allée de main morte. Elle me lance un sourire moqueur et amusé, je lui rend un air de martyr en carton. Elle éclate de rire, pas vraiment le moment. Les regards fusent à nouveau, les sifflements percent mes oreilles. Ils ne savent pas s’arrêter ceux-là. Peu importe, le cours est presque fini. Encore 10 min de souffrance. Je regarde passer les minutes sur mon téléphone, inlassablement.
Fin du cours. Enfin. Je range mes affaires pêle-mêle dans mon sac, et tente de quitter ma place. Impossible. La foule est trop compacte vers les sorties. Tant pis, nous sortirons par l’issue de secours.
Il est midi. Je meurs de faim. Je propose à Cyrielle d’aller manger un morceau quand son copain arrive. Merde. Ce type ne peut pas me voir, et c’est réciproque. Grand, plutôt beau garçon, un certain charme, il m’énerve. Pas que je sois pire que lui (au contraire), mais son air suffisant a le don de me rendre dingue. Il porte une cigarette à ses lèvres. Et me souffle sa fumée à mon visage. Je vais finir par lui en coller une. Elle me retient. Ok, j’ai compris. Je te ferais ta fête une autre fois. Je les laisse, le poing serré dans ma poche.
J’avance vers le restaurant universitaire. Première fois que j'y vais d’ailleurs, un exploit. Je pousse la porte, évite deux-trois personnes qui bloquaient le passage, et regarde le menu. Peu de choses me font envie. Et à voir la tête de la jeune fille à côté de moi, elle ressent la même chose. Jeune fille ? Ah oui tiens, c’est la fille de la pause. Elle m’ignore. Ou tente de m’ignorer si j’en crois ses coups d’œils discrets. Elle remarque rapidement que je l’ai moi-même remarquée. Elle détourne son regard, puis me tourne le dos. J’en profite pour poser mes yeux sur ses courbes. Excitante.
Je choisis le plat qui me semble le moins horrible pour mon palais. Erreur, je me rend vite compte qu’ils sont tous au même niveau. Je regrette ma propre cuisine. Je me dirige vers la table la plus à l’écart, où je serais définitivement tranquille. Manque de pot, j’entends que l’on s’approche de moi dans mon dos. Je fais mine de ne pas m’en faire tandis que je commence à manger mon steak. Finalement, on m’interpelle. Pourquoi les gens ne veulent jamais laisser les types qui se mettent à l’écart seul ? N’ont-ils aucune logique ? Alors que je m’apprêtais à poser la question, je me rend compte qu’il s’agit encore de cette blonde. Trop mignonne.
Elle me demande si elle peut s’asseoir à ma table. Je n’ai rien contre. Elle commence par poser son plateau, puis enlève sa veste. Très lentement. Elle cherche à me draguer là ? Pourquoi pas après tout… Vive les illusions quand on ne sait pas encore que c’en est. Encore faudrait-il que c’en soit une cette fois. Sa façon de mettre en évidence son décolleté n’est pas naturelle. Mais excessivement agréable.
Je termine mon repas. Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment j’ai fait pour accomplir cet exploit. Au moins, j’aurais appris le nom de cette jolie blonde : Gaëlle. Joli. Commun, mais joli. Elle me propose d’aller ensemble au prochain cours. Je ne refuse pas. Mais le prochain cours n’est pas avant… Ouch, une heure. Je vais devoir passer une heure seul avec elle ? Si elle continue à m’allumer comme tout à l’heure, je vais péter les plombs…
Je vais sérieusement péter les plombs. Assis tous les deux sur un banc, on doit sentir ma gêne / excitation à des kilomètres. Elle me touche la main. Ok. Elle passe sa main dans mes cheveux. Ça passe. Elle caresse ma cuisse. Temps mort. Ma raison va flancher. Pas que de coucher avec cette fille me gênerait, loin de là. Du moment qu’elle n’a pas mon téléphone… Seul soucis : Je la sens pas. Bizarre comme impression. Trop facile presque. Où est la caméra ? Elle me dit quelque chose, je suis trop dans le flou pour comprendre. Je répond oui machinalement. Elle prend ma main, et y place un billet avec son adresse. Je sors de ma torpeur. Elle me dit à ce soir… Et part.
Je reste là comme un con. C’est quoi cette journée de dingue ?