(il manquerait pas un sujet équivalent à Bé(dé)voration côté manga et chantier naval, des fois?)
En jetant un œil sur ce qui se fait en recherche côté BD et manga, j'ai trouvé quelques sujets de thèse (déposés il y a un moment pourtant), assez étonnant, que je soumets à votre sagacité. C'est surtout le premier qui m'a frappé!
Il s'agit donc d'une thèse sur
l'influence des manga sur la sexualité des otakus! Etude comparée au Japon et en France. Thèse en démographie (donc avec questionaires!) J'espère que ce travail arrivera à son terme, et de manière sérieuse (c'est-à-dire avec de vraies comparaison qui permettent de signaler ou non la catégorie appréhendée, elle-même déjà difficile à cibler...). Résumé:
Citation:
Influence des mangas, vidéos, des dessins animes japonais sur la vie sexuelle des consommateurs maniaques (otaku) : comparaison entre le japon et la france.
Des études s'intéressant à la sexualité de la jeune génération japonaise ont révélé que le phénomène '' sans rapports sexuels '' s'est retrouvé chez de nombreuses personnes. une des caractéristiques communes à ces individus est l'intérêt pour les mangas, jeux vidéo et dessins animés japonais. ces consommateurs maniaques sont qualifiés d'otaku. après le japon, la france est le pays o la consommation de manga est la plus élevée. le but de cette étude est d'analyser le comportement des 'français otaku' (leurs comportements sexuels et leurs rapports hommes/femmes) dans des contextes démographiques et sociologiques différents. par ailleurs, des études générales montrent qu'en matière de comportement sexuel, les français sont bien plus actifs que les japonais. ainsi, une comparaison entre les otakus français et japonais sera effectuée afin de qualifier la relation qui semble exister entre la consommation excessive de mangas et la diminution de l'intérêt sexuel. ces études reposeront sur des questionnaires auprès de 1000 hommes otakus japonais et 1000 hommes otakus français ainsi que sur des entretiens individuels et de groupe.
Le deuxième est plus attendu, classique, en info et communication sur la lecture du manga et l'impact de son mouvement.
Manga et animation japonaise : Interculturalité, questions d’identité et modèles d’autorité Voici son résumé:
Citation:
Le terme manga a été utilisé pour la première fois en 1814, par le peintre Hokusaï Katsuhika pour désigner ses travaux. Littéralement, ce terme signifie « esquisse rapide » ou encore « image dérisoire ». Toutefois en France, le mot manga a perdu de sa signification et désigne la bande dessinée japonaise au même titre que l’on nomme comics la bande dessinée américaine. Plus qu’une bande dessinée le manga, de par ses spécificités graphiques, créé de nouvelles formes d’expressions où le visuel se substitue au narratif. Cela engendre un nouveau rapport à l’image : nous ne sommes plus dans le statique que laisse voir dans sa forme la bande dessinée européenne ; au contraire, le lecteur est pris dans le mouvement de l’image jusqu’à l’intégrer et devenir spectateur de ce qu’il lit. En créant une importante interactivité avec le lecteur spectateur, le manga questionne les rapports à l'image. Il joue sur les perceptions et créé un jeu tensif entre ce que l'on regarde et ce que le manga nous fait percevoir. Notre perception semble modifiée par le flux des images et le jeu des temporalités, ce qui engendre un nouveau rapport à la lecture: une lecture à la fois visuelle et temporelle. Notre étude permet également d’analyser les enjeux du manga et de son image au plan de l’interculturalité et dans son rapport au public. Si le manga constitue un nouvel espace culturel en transmettant une culture (la culture pop japonaise) et des influences (morales, graphiques, esthétiques…), l’image manga interroge le rapport à l’individu dans la société et questionne les identités. Mais c’est encore en créant, via un système narratif particulier, une communauté sociale bâtie autours d’univers imaginaire et de référents communs que le manga interroge le concept de société et devient créateur de lien social. De plus, notre posture de recherche nous permet d’analyser les différentes médiations (institutionnelles, culturelles ou encore individuelles) et les différents usages propres au manga, mais aussi d’aborder l’image manga comme une nouvelle forme communicationnelle de transmission, d’échange, de circulation à travers des espaces pluriels.