Katanagatari
Le légendaire Shikizaki Kiki a forgé 1000 épées durant sa carrière. Plus la quantité d'épées possédée était grande et plus cela garantissait la victoire durant les guerres. Lorsque le général sortit triomphant, il collecta 988 du lot d'épées mais ces dernières ne sont rien face aux 12 dernières correspondant à l'apogée de l'art du créateur. Chacune de ces 12 épées recèlent un pouvoir si extraordinaire qu'un seul homme peut vaincre une petite armée avec.
La stratège Togame a le devoir de récupérer ces précieuses armes et doit engager des personnes à leur recherche. Cependant il est nécessaire de trouver quelqu'un capable de récupérer des épées aussi puissantes mais aussi non susceptibles de les garder pour soi. Après quelques échecs, c'est finalement Yasuri Shichika qui représente le dernier espoir de Togame. A la tête du dojo Kyotoryuu mais aussi dernier membre, il vit sur une île loin de la civilisation avec sa soeur Nanami et n'est pas intéressé par l'argent ni les épées. Mais Togame lui promet l'amour en échange des épées du légendaire forgeron...Equipe du projet :
Création originale : Ishin NISHIO (西尾維新), auteur de Bakemonogatari.
Réalisation : Keitaro MOTONAGA (元永慶太郎)
Structure scénaristique : Makoto UEZU (上江洲誠)
Chara-design et supervision de l'animation : Tsuyoshi KAWADA (川田剛)
Direction artistique : Tadashi KUDO (工藤ただし)
Musique : Taku IWASAKI (岩崎琢)
Son : Yasunori EBINA (蝦名恭範)
Direction de la photographie : Keisuke NAKAMURA (中村圭介)
Couleurs : Akemi TESHIMA (手嶋明美)
Edition : Jun TAKUMA (田熊純)
Effets spéciaux : Kumiko TANIGUCHI (谷口久美子)
Production de l'animation : WHITE FOX
Voilà donc le gros projet de cette année 2010 en matière d'animation. Au rythme d'un OAV par mois, pour un total de 12 épisodes, Katanagatari (Histoire de Katana en français) risque d'être l'une de ces petites perles qui valent le coup d'être vu.
Doté d'une plastique et d'une animation irréprochable (mon Dieu comme c'est fluide !), l'anime nous conte une histoire de Katana... ? Inutile de faire durer le suspens, qui aura de toute façon déjà été éventé lors de la présentation de l'équipe du projet, Katanagatari est donc du même auteur que Bakemonogatari, soit la grosse, grosse, révélation en matière de divertissement visuel de 2009. Rien que cela assure un gage de qualité qui ne m'aura pas laissé indifférent, si bien que je n'ai pas hésité une seconde avant de regarder cet épisode de 50 min.
Comme je le disais plus tôt, visuellement d'abord, le résultat est un délice pour les yeux. C'est beau, c'est coloré, c'est enchanteur. On se sent transporté dans le Japon féodal, à l'époque des Shogun, où contes et merveilles cohabitent avec les samouraïs et ninjas.
Le scénario est loin d'être banal, puisqu'... et aussi devoir le payer avec son amour.
Donc, on se retrouve avec l'Amour comme étant la meilleur des rémunérations. N'est-ce pas là idyllique ? Bien entendu, pour le héros Shichika, c'est le meilleur choix possible. Après tout, il est... bête comme ses pieds, et son cerveau marche au ralenti. Cette déficience est due à son inexpérience du monde, et à son isolement depuis sa naissance. Sa candeur est tout simplement hilarante, et c'est bien son corps qui sera sa plus grande arme... puisque c'en est une. Des techniques à mains nues contre des épées, ça ne court pas les rues, et leurs efficacités sont sans pareilles. C'est tout naturellement donc que Togame le Stratège va le recruter pour sa quête des 12 épées... et aussi devoir le payer avec son amour.
Honnêtement, c'est captivant. Clairement orienté Shonen, l'histoire tient la route et promet du bon, et les combats promettent un dynamisme qui va me plaire, du peu qu'on en a vu. La palme de l'humour revient au duo Shichika et Togame, qui risquent de me faire rire plus d'une fois, tant les imbécilités de l'un, et les erreurs de l'autre sont plaisantes. Ca sent bon la légèreté apparente, avec un arrière fond de complot et d'intrigues plus sombres. Un chouette mélange, qui je pense me tiendra occupé un jour par mois durant une année, je suppose.