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Inscription: 26 Déc 2005 Messages: 1712 Localisation: Ahnenerbe
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Pendant qu'ange vous spamme d'animes de plus ou moins bonnes qualités qu'il a maté (l'ensemble tend tout de même vers le plus), je poste mes impressions sur les séries d'Été. Et au final, alors que la saison s'avérait pauvre au vu de la charte, il y a eu quelques jolis surprises avec de franches réussites là où on ne s'y attendait pas. Bon par contre, il y a aussi eu de jolis plantages alors, qu'une fois encore, on ne s'y attendait pas. Ah oui, je mets des balises spoiler pour ne pas donner l'impression d'un Wall of Text et faciliter la lecture mais dans les faits, je ne spoile pratiquement rien des séries dont je parle. Impressions - Séries terminées Accel World : 5/10 Nombre d’épisodes : 24 épisodes – Note après le premier épisode : 6/10 – Studio : Sunrise – Type d’œuvre originel : Light Novel Le premier arc se laissait mater mais n’offrait pas forcément plus qu’un divertissement sympathique. Par contre ce deuxième arc, qu’est ce que c’était de la merde, mais à un point ! Le MC passe sa vie à être un putain d’émo ! Il s’apitoie tellement sur son sort qu’il devient incapable de faire quoi que ce soit sans une femme derrière lui pour lui indiquer quelle action effectuer. Et l’antagoniste est tellement insupportable et inintéressant. J’avais espoir qu’il ne serve que de méchant de transition entre les deux arcs mais non, il reste là jusqu’au dernier épisode. Alors qu’il n’a rien pour lui. C’est juste une petite frappe de merde qui aurait tenu trois épisodes si un des deux personnages masculins de l’œuvre avait un cerveau et savait comment s’en servir, deux épisodes s’ils étaient un peu charismatiques, un s’ils avaient un semblant de virilité, un demi-épisode si c’étaient des MC habituels, une frame face à un protagoniste digne de son nom. Non vraiment, ne perdez pas votre temps avec AW, il n’y a rien à voir. Binbougami Ga ! : 7/10 13 épisodes – 7/10 – Sunrise – Manga J’ai bien kiffé Binbougami ga !. Le problème, c’est que l’anime est très irrégulier et peut globalement se diviser en trois parties. La première qui est majoritairement parodique avec un humour souvent absurde et où le n’importe quoi côtoie allégrement les références en tout genre. La deuxième qui est assez lourde et pas super intéressante parce que c’est du drama et qu’on matte sérieusement pas Binbougami Ga ! pour cette raison. La dernière qui renoue avec l’humour mais cette fois-ci de manière plus classique, beaucoup moins parodique, bien plus proche de ce qu’est le manga. Alors autant la première et la troisième sont très cools, surtout la première qui est complètement décomplexé, la deuxième vient un peu plomber le tout.
Du coup, l’anime échappe de peu au 8 mais reste tout de même un excellent divertissement. Pour finir, mention spéciale à la fausse (?) preview de la saison 2 qui est complètement décomplexée et qui intitule la suite Binbougami Ga ! Darkness, ce qui est particulièrement amusant quand on sait quelle autre œuvre a sa suite du nom de Darkness. Campione!: Matsurowanu Kamigami to Kamigoroshi no Maou : 7/10 13 épisodes – 7/10 – Diomedea – Light Novel Diantre, comment j’ai pris mon pied devant cet anime complètement Over The Top ! Le narrateur précise au début du premier épisode qu’on va suivre « la vie de Kusanagi Godou, Canpione tueur des Dieux, Rois parmi les Rois et des femmes qui l’entourent » et c’est exactement ce que l’anime nous raconte. Le MC est Badass et toutes les Bishoujo qui passent à proximité lui roulent des pelles puis en redemandent. Lorsque son Harem est un danger à cause d’un Dieu ou autre créature mythologique, il devient même plutôt GAR parce que voilà quoi, on touche pas à ses propriétés. Et c’est le plot des 13 épisodes de l’anime. Après, il a le problème récurrent du MC qui est « mais non, c’est juste des amies » même s’il s’améliore au fur et à mesure de l’anime. Au final, si vous aimez le genre, cet anime est complètement fait pour vous. De ce que j’ai lu et entendu, l’anime prend pas mal de libertés avec le LN original, surtout sur la fin, mais c’est pas comme si cela posait le moindre problème. Chouyaku Hyakuninisshu: Uta Koi. : 7/10 13 épisodes – 6/10 – TYO Animation – Manga Un jour, un jap revenait de son bar préféré avec un pote après avoir bien bu. Pris dans l’euphorie du moment, ils ont alors commencé une partie de Karuta. L’un des deux s’est alors dit qu’il allait faire un manga sur les histoires ayant mené aux différents poèmes. Il a rédigé toutes les histoires avant de dessouler. Quelques temps plus tard, un responsable de studio d’animation à la quête d’idées est tombé sur ce manga. Il s’est dit que cela ferait un super manga mais que le 4e mur était trop présent et qu’il n’y avait pas assez d’anachronisme. Ni une ni deux, il a explosé le 4é mur et a rajouté des anachronismes en veux-tu en voilà. Bim, ça a donné l’anime d’Uta Koi.
En résumé, dans Uta Koi vous verrez : - Des histoires se passant au Japon durant l’époque Heian - Des histoires d’amour qui auraient pu se passer à notre époque - Des personnages très souvent hauts en couleurs - Encore des histoires d’amour prenantes - Des épisodes réalisés sous acide - Toujours des histoires d’amour
Mais vous ne verrez pas (ou très peu) : - Un 4e mur - Une peinture fidèle de la vie au Japon aux alentours du Xe siècle - Des couleurs de cheveux réalistes - Des épisodes ennuyeux Hagure Yuusei no Estetica : 7/10 12 épisodes – 6/10 – ARMS – Light Novel Un peu comme Canpione plus haut. Du MC GAR mais qui cette fois-ci sait pertinemment qu’il fait de l’effet aux femmes et qui en profite. Il est aussi ouvertement pervers et s’est spécialisé dans le degraffage de sous-tif. C’est aussi le genre de personnage qu’on nous présente au premier épisode en mode « Voilà, le type que vous allez suivre, il est fort, vous ne le verrez pas perdre ». Et c’est un peu ce qui se passe. Taper ne suffit pas ? Pas de problème, il tape fort. Taper fort ne suffit pas ? Pas de problème, il tape très fort ? Taper très fort ne suffit pas ? Ah bah si ça a suffit. C’est donc un anime super cool à mater mais encore une fois, faut aimer le genre. Et là je viens de découvrir Ran’Ou, le dessinateur du Light Novel et j’apprécie beaucoup son trait de crayon. Hyouka : 8/10 22 épisodes – 8/10 – KyoAni – Light Novel Ok, j’ai complètement kiffé cet anime ! Les personnages, les relations entre eux, l’animation, les jeux de lumière, cet anime est vraiment très bon.
C’est une œuvre sur laquelle beaucoup de monde a craché parce qu’il voulait y voir des enquêtes. Parce qu’ils ont lu « Mystère » et qu’ils ont immédiatement formé un lien avec Detective Conan par exemple. Alors qu’il n’y a aucune raison. Oui, les mystères sont facilement solvables, oui Fukube a volé les chocolats, c’est évident, mais ce n’est pas ça qu’il faut voir dans cet anime. Pris indépendamment, les évènements de Hyouka sont sympathiques sans plus mais c’est une fois qu’ils sont remis dans le tableau global qu’est l’œuvre qu’ils prennent toutes leurs portées et leurs forces.
On y voit alors des personnages qui doutent, des personnages qui se trompent, des personnages qui ne savent pas comment se comporter entre eux mais des personnages qui veulent changer, qui refusent de rester ceux qu’ils étaient ne serait-ce que la veille, des personnages qui veulent évoluer dans leur relation entre eux, dans un sens ou dans l’autre et qui se battent pour y arriver. Je dirais même que Hyouka réussit mieux dans ce domaine que Kokoro Connect puisque 22 épisodes et 4 volumes de Light Novel plus tard, aucun personnage n’est ce qu’il est au départ. Par conséquent, j’attends avec une importance certaine le (probable) futur film de Hyouka qui va adapter le 5e tome et clore en beauté, j’en suis sûr, cet anime qui aura su, de bout en bout, resté d’une incroyable constance dans sa qualité. Jinrui wa suitai shimashita : 8/10 12 épisodes – 8/10 – AIC A.S.T.A – Light Novel La drogue !!!!! C’est sans contexte le meilleur anime de la saison mais c’est un peu un anime qui donne l’impression d’être défoncé quand tu le mates. L’image de présentation de l’anime donnait l’impression que l’œuvre allait tendre le Moeblob et puis soudainement, des fées toujours souriantes et complètement dénué de conscience, une tranche de brioche géante et vivante qui s’arrache la tête, des questions philosophiques, des timeloop à coups de banane, des stalkeuses et des Fujoshi en veux-tu en voilà. C’est vraiment un anime à voir mais faut pas être dérangé par les évènements étranges et insensés. Koi to Senkyo to Chocolate : 6/10 12 épisodes – 5/10 – AIC – Eroge Devant le premier épisode, j’étais complètement en mode Poker Face. Je me suis fais terriblement chier. Puis Shinonome Satsuki est apparue et j’ai continué de mater l’anime pour être elle. Du coup, j’ai voulu drop l’anime et me contenter de faire sa route dans le VN. Sauf que le VN est pas traduit. J’ai donc hésité une nouvelle fois à drop l’anime. Puis y’a eu du drama dans l’anime. Et ça se laissait regarder. Du coup, je suis allé jusqu’au bout. La fin était sympa mais bon, je regrette toujours autant que l’anime soit pas centré sur Satsuki. Isn’t it sad, Sacchin ? Ouais, j’avoue, j’avais pas du tout prévu de la sortir mais elle se casait tellement bien que j’ai pas pu m’en empêcher. D’ailleurs, Il Palazzo-sama, tu peux juste te contenter de prendre la phrase en italique pour mon résumé. Kokoro Connect : 7/10 13 épisodes – 6/10 – Silver Link - Light Novel L’anime qu’on a tous regardé pour Inaban. Y’avait des moments de très grande qualité dans cet anime, genre la fin du premier arc, des moments un peu fanserv, genre l’épisode 4 ou la fin du deuxième arc, et des moments bien moins réussis, genre le troisième arc presque dans son ensemble, mais globalement, la raison pour laquelle on se souvient de cet anime, c’est clairement pour Inaban. Après, y’avait bien d’autres persos parmi lesquels Taichi et son syndrome du chevalier mais de manière générale, ils sont bien moins intéressants. Mention pour Yui et Aoki dont tout le monde se fout éperdument alors qu’ils font partie des personnages principaux. Cela dit, à plusieurs reprises, la série elle-même semble avoir oublié leur existence donc tout va bien.
Au final, malgré la plutôt bonne qualité de la série, qui repose peut-être un peu trop sur les dramas mais qui au moins les utilise bien, je reproche clairement à Kokoro Connect son statuquo au niveau des relations entre les personnages. Alors oui, ce n’est pas nouveau et c’est un des problèmes de la Japanimation à mon sens mais là, à la fin du premier arc, j’ai cru à une vraie évolution dans la relation entre les personnages avec un couple qui allait réellement se former. Il a ensuite été mis en standby avant d’être transformé en triangle amoureux mais c’est tout. Aucun développement, aucune modification dans la relation des personnages du triangle. Ou si peu puisqu’il y en a bien un minimum mais uniquement en toute fin d’arc et sans le dire trop fort, comme s’il ne fallait pas que cela se voit, comme s’il fallait à tout prix caché l’évolution des relations. Ce qui donne par conséquent une série assez schizophrène puisqu’elle repose sur les dramas et les blessures des personnages mais fuit le drama et les blessures des personnages en n’osant pas faire avancer ses personnages dans leur vie sentimentale. Et la toute fin du troisième arc, qui lance le quatrième (uniquement en BluRay malheureusement) avec la petite pensée de Yui sur sa relation envers Taichi me rassure autant qu’elle m’inquiète, risquant de briser temporairement le statuquo mais pour le recréer immédiatement derrière, uniquement sous une forme différente. Mobile Suit Gundam AGE : 7/10 49 épisodes – 7/10 – Sunrise – Création originale Bon, ce n’est pas vraiment une série d’été mais comme il s’est fini récemment, j’en parle rapidement. AGE était sympa à mater. Pas révolutionnaire, pas exceptionnel mais sympa. La 3e partie tente de mettre plus d’ambition dans l’anime, ce que j’apprécie beaucoup, mais il a manqué à l’équipe le budget et la concrétisation de l’idée. Ce qui est dommage. Sinon, l’anime a fait un flop monumentale au Japon, ce qui, encore une fois, est dommage. Tari Tari : 6/10 13 épisodes – 6/10 – P.A. Works – Création originale Le Slice of Life de la saison. N’en attendez rien de plus et rien de moins. L’OP annonce du Slice of Life, vous aurez du Slice of life. Un peu d’enjeu sur les derniers épisodes de l’anime mais sinon, vous suivez la vie tranquille de jeunes gens qui chantent et qui parfois jouent au Badminton. Je suis d’ailleurs triste qu’il n’y ait pas plus de Bad parce que c’est un sport pas assez exploité dans la Japanimation de manière générale. Yuri no Lagrange S2 : 7/10 12 épisodes – 7/10 – Production I.G – Suite/Création originale La saison 2 de Rinne no Lagrange est divisée en deux parties. Dans la première, Madoka empêche le déclenchement d’une guerre intergalactique pour sauver ses Waifus. Dans la deuxième, elle arrête une guerre intergalactique pour sauver ses Waifus et celles des autres. Et perso, j’adhère complètement. Parce que les personnages sont complètement cools, parce que le plot est vachement sympa, parce que le Mecha Design est très sympa, parce que l’OST est vraiment pas mauvaise et pour tout un tas d’autres petites raisons. Alors ok, ce n’est pas un anime qui restera dans les annales mais qu’importe. Durant les 24 épisodes que constituent l’intégralité de Rinne no Lagrange, j’étais à fond dans l’anime et c’est probablement ce que j’en retiendrais. Impressions - Séries en cours Swort Art Online : 7/10 14 épisodes – 7/10 – A1 Pictures – Light Novel J’ai l’impression d’être un peu tout seul sur le coup mais j’apprécie plutôt bien l’anime. Il est pas extraordinaire, il révolutionnera pas le genre mais il se laisse complètement regarder et je prends même du plaisir à mater chaque épisode. Alors bon, l’anime multiplie pas les personnages hein. On a, globalement, deux personnages que sont Kirito, jeune homme tellement Alpha que toutes les femmes se jettent littéralement sur lui mais qui reste définitivement et absolument fidèle à sa Waifu, et Asuna, la Waifu de Kirito qui est un peu un cas d’école de ce que devrait être une Waifu. Il y a bien quelques personnages à côté mais soit ils meurent à la fin de l’épisode soit ils disparaissent pour ne plus jamais être mentionnés.
Par contre, c’est un anime qui est assez bizarre dans sa construction. La majorité des 14 premiers épisodes sont des Side Stories qui sont narrées dans des tomes futures mais ont été intégrés dans l’anime pour avoir une histoire chronologique. Du coup, la base de SAO, c'est-à-dire le tome 1 du LN, n’est que minoritaire, ce qui donne un résultat perturbant, avec en parallèle de grosses ellipses temporelles et un anime assez rushé de manière générale. Et du coup, les gens râlent sur l’anime. Mais au final, je me demande si ce qui n’a pas fait beaucoup de tord à l’anime, bien plus que la direction, c’est toute la Hype qu’il y a eu autour, les gens se mettant à attendre une œuvre d’un niveau bien supérieure à ce qu’elle peut offrir, comme si on ouvrait un Black Cat et on voulait y lire un Gunnm. Du coup, forcément, on est déçu, on crache sur l’anime et on passe complètement des très bonnes choses qu’il à offrir parce qu’on cherche dans Sword Art Online ce qu’il n’a pas. Et c’est dommage. Muv-Luv Alternative : Total Eclipse : 6/10 14 épisodes – 6/10 – Satelight – Light Novel Euh ouais bon ok. Cet anime, c’est simple, vous prenez les deux premiers épisodes, c'est-à-dire des extraterrestres qui détruisent sans pitié la Terre et tous les humains sur leur passage. Vous prenez un commando de jeunes filles tout juste diplômées de leur école de Mecha et vous les envoyez sur le champ de bataille. Elles meurent toutes sauf une qui est sauvé in-extremis et qui promet de se venger et de ne plus jamais pleurer. Voilà, vous avez le plot des deux premiers épisodes. Vous pouvez maintenant l’oublier et regardez un anime Harem. Parce qu’à partir de l’épisode 3, c’est ce que vous aurez. Les personnages principaux se comportent comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. La destruction de la Terre ? Non, ils ont pas dû en entendre parler. Des extraterrestres ? Non, jamais vu. Des Mechas ? Oui, c’est pratique pour jardiner. Soyons sérieux, c’est du n’importe quoi en barre. Et dans le mauvais sens du terme.
A partir de l’épisode 12, il y a enfin de la situation de crise, avec des personnages encerclés, des Mechas à moitié détruits, des politiques qui viennent mettre des bâtons dans les roues des protagonistes pour acquérir plus de pouvoirs, des gens qui meurent à la pelle, c'est-à-dire exactement ce qu’on attendait de la série. J’ai du coup bon espoir pour la suite et c’est la raison pour laquelle j’ai pas dropé l’anime.
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