Ce qui va suivre tout au long de cette rétrospective est tout ce qu'il y a de plus subjectif, vu que celle-ci n'a pas d'autre vocation que de refléter ce que j'ai retenu du domaine durant l'année qui s'achève. Pour faire simple, si ce qui suit vous semble criminel sur bien des points à cause de divers « oublis » ou opinions exprimées, eh bien, on a toujours l'occasion avec de telles dispositions de faire tourner la boutique et ne pas laisser ce pauvre Gourmet « seul » dans son antre. En attendant, je commence à tourner les pages de l'album de cette année 2009.
SI L'ANNÉE 2009 M'ÉTAIT CONTÉE...
Altaïr, Deneb & Véga
Nous avons pu apprendre au cours de cette année que ce triangle d'étoiles avait apparemment sa popularité, notamment en période estivale où elles sont les premières visibles dans le ciel entre juin et septembre dans l'hémisphère nord (merci Wikipédia de me rendre un peu moins bête chaque jour).
On aura le droit de briller en société l'été prochain avec ce genre d'astuce.
Au delà de ces considérations astronomiques, on retrouve surtout ces dernières comme les piliers des paroles de la chanson qui parcourt l'Ending de Bakemonogatari. À retrouver
ici et à regarder sans modération pour ses qualités.
Bakemonogatari
Ou le prix de la série dont je pensais écorcher à jamais le nom en la découvrant tellement je trouvais ce dernier très dur à retenir. Ou alors celui de la nouveauté en anime qui m'a le plus marqué en 2009 tout simplement, ça me semblerait mieux pour introduire cette série.
2009, l'année de Araragi et ses drôles de dames ?
Une nouvelle fois, c'est un anime dérivé d'un light novel qui a fait son trou, mais quel trou, le studio
SHAFT offrant à une histoire très attrayante dans le domaine du fantastique un écrin graphiquement très atypique, mais terriblement beau en toutes circonstances. Une série qui mérite le détour en attendant la poursuite probable de l'adaptation de son pendant littéraire dans la même veine.
Champs-Élysées
La plus célèbre avenue du monde a marqué mon année dans le domaine grâce à un évènement que je pense impérissable dans mes chers souvenirs : l'avant-première de RoE 1.0 : You're (not) alone le 25 février 2009 au Publicis.
L'antre parisien où attendaient de se réveiller de grosses choses.
Pour l'anecdote, l'expédition pour le Saint Graal s'est organisée dès la matinée où Dybex a annoncé cet avant-première sur le net, c'est à dire... la veille de la sortie du film. Remerciements divers et appuyés à Saito et Leto qui avaient dû endurer bien des choses à l'occasion de cet événement.
Don't say « Lazy » ♫
Que dire d'emblée sur ce titre, si ce n'est que ce dernier est potentiellement celui qui a provoqué le plus gros buzz sur le net lors de apparition durant l'année écoulée ? Si à tout hasard vous ne savez pas de quoi il retourne, voici une
séance de rattrapage.
À la recherche du temps perdu, ou du moins God Knows.
Don't say « Lazy », ou l'Ending de K-On !, prouvait une nouvelle fois que KyoAni a dû trouver la formule secrète pour atteindre à coup sûr son cœur de cible et que ces derniers mettent en pratique cette dite-formule pour un résultat optimal. Un Ending qui avait fait donc son effet mais qui a aussi induit tout de suite une question qui a flotté au dessus de la série jusqu'à la fin de sa diffusion : est-ce que les membres de l'After School Tea Time allait réussir à un moment donné à se confronter à armes égales avec la Déesse et délivrer à leur tour un équivalent de son God Knows ? Si on se base sur ce que la première saison de K-On ! nous a appris, on sait maintenant que la réponse est non quand il s'agit d'atteindre le modèle espéré durant son développement, mais qui sait si l'avancée de l'histoire présente dans le support originel ne permettra pas à KyoAni de nous prendre à contre-pied en étalant quelque chose de brillant dans le domaine sans crier gare les années suivantes... Une digression musicale qui n'a peut-être pas lieu d'être car tout simplement cet Ending avait marqué cette année 2009.
Endless Eight
Ça, c'est assurément une notion qui a le don de faire bondir n'importe quelle personne qui s'est frottée à la saison deux de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Pour ceux qui ne voient pas de quoi il pourrait bien ici s'agir, c'est quelque chose de très simple à expliquer : ce n'est pas une, ni deux, ni trois fois que les spectateurs ont vu le « même » épisode ; mais huit !
Ne t'inquiète pas, tu n'étais pas seule dans ce cas là.
Coup d'éclat artistique de la part de KyoAni ou ineptie totale et irrespectueuse envers les spectateurs, chacun a son avis sur la question et il n'est pas rare que les avis divergent sur cette dernière. Qui sait, c'est peut-être ça la force d'une série qui fait le buzz, savoir faire parler d'elle... Au delà des interrogations sur sa portée, on sait que Endless Eight a réussi son principal objectif ; à savoir faire chauffer à blanc l'amateur en attendant la venue dans les salles obscures nippones de ce qu'il attendait depuis le rideau de fin de la première saison. L'année 2010 nous le confirmera ou pas mais Endless Eight va peut-être passer à la postérité comme la manœuvre publicitaire qui a le mieux marché pour ses concepteurs.
Fatalité
Difficile de passer à côté d'une série qui s'est conclue en ce début d'année 2009 grâce à un final d'une très belle beauté, à savoir Casshern Sins.
Dépressifs, s'abstenir.
L'emploi de ce terme pour faire référence à Casshern Sins est peut-être malvenu vu que la série tendrait, au milieu de toutes ces histoires qui ne collent pas d'office un sourire sur le visage, à offrir un message optimiste. Mais bon, c'est triste, bien triste ce qu'il se trame du côté de l'univers de Casshern à cause de ce qui sanctionne le parcours de nombreux personnages. Cette tristesse se conjugue néanmoins à des moments réellement marquants et d'une beauté à laquelle on ne s'attend généralement pas. Un final très bien mené en 2009 pour une série qui mérite très facilement une attention soutenue.
Giga Drill BREAKER !
C'est spoilant au possible mais bon, comment introduire efficacement Gurren Lagann ici si ce n'est par l'
une de ses gimmicks les plus caractéristiques ?
OK, le message est passé.
Gurren Lagann a enfin débarqué dans les rayons des magasins culturels à partir de juin dernier et je n'ai pas regretté une seul fois de m'être pris au jeu de cette série de la
GAINAX diffusée pour la première fois en 2007, tout simplement parce qu'au delà du fait que cette dernière joue sur du velours par rapport à mes goûts habituels, la série est très, très, mais alors marquante personnellement avec son lot de personnages ou de scènes qui sont devenus des classiques instantanés dans mon référentiel. Gurren Lagann, c'est juste gigantesque à mes yeux et c'est facilement quelque chose que l'on peut demander au Père Noël histoire de se shooter à grands coups d'étoiles dans les yeux.
Allez, une nouvelle couche pour la route car ça me semble toujours aussi planant. ♥
HaruhiISM
Après divers et nombreux coups marketings pour faire monter la pression et l'impatience chez les amateurs, ces derniers ont été récompensés durant cette année 2009 : le 21 mai, la Déesse était de retour pour battre le rappel chez ses fidèles.
Je connais quelqu'un qui souhaitait à nouveau goûter au fruit de la renommée.
On relèvera d'abord pour cette seconde saison son
Opening et son
Ending, Super Driver essayant tant bien que mal de s'accommoder d'une chanson de Aya Hirano dont on a du mal à comprendre le choix pour une telle situation et Tomare ayant quelque peu ma sympathie même si son contenu fait quelque peu publicité mensongère par rapport à ce que l'on attendait de cette saison. Qu'écrire sinon sur cette saison qui a fait déjà tant d'émules sur le net... Quelle est un bon révélateur de nos attentes vis à vis de cet univers, quitte à se voir « frustrer » pour attendre avec encore plus de ferveur ce qui était initialement attendu pour ce coup ci ? Une saison qui appelle quand même un événement maintenant bien attendu d'ici le printemps 2010 et qui devra sur 2h30 emmener les fidèles au septième ciel.
Investissements
Ici, il s'agira de parler quelque peu de business avec le rachat de l'un des acteurs les plus importants du marché de l'anime en France.
Un rachat inattendu et dont les résultats risquent d'être intéressants à constater.
Ce fut le 28 août que l'on a appris que Kaze, l'un des leaders du marché français, avait été racheté par le groupe nippon Shogakugan – Shueisha. Pour l'instant, les effets de cet investissement ne se sont pas encore fait beaucoup ressentir mais le caractère inédit de l'opération peut tout à fait présager de résultats tout aussi inédits qu'il conviendra de constater le moment venu.
Jackpot
Cette année, il y a de nombreuses personnes qui ont pu se frotter les mains devant les résultats dégagés par leurs productions, ce qui est le cas de K-On! principalement.
Money, money, money. Always sunny in the rich man's world.
K-On!, grâce à ses ventes cumulées de DVD et de Blu-Ray, est devenue la série au Japon qui s'est la mieux vendue de tous les temps lors de sa première semaine de mise en vente (pour le volume 1). En terme de comparaison plus générale, K-On! est ainsi l'anime qui s'est le mieux vendu en Blu-Ray dans le pays, héritant de la seconde place du classement des ventes de ce support depuis son exploitation derrière RoE 1.11 si ce dernier est étendu aux films d'animation. Il n'y a donc pas à s'en faire pour la santé financière de KyoAni, ils ont une énième poule aux œufs d'or sous la main depuis cette année.
K-On !
J'aurais pu parler de « K-Onisation » des productions courantes chez KyoAni pour marquer le coup de la prégnance prise par la série durant cette année écoulée, mais je me contenterai aisément d'un simple focus sur cette dernière qui a fait le buzz et qui a très certainement un avenir doré devant elle en tant que licence juteuse.
Des appels à la consommation à outrance ?
Tiens, une anecdote : est-ce que ça étonne quelqu'un de savoir que le gargouillis étrange de Yui qu'est le
Untan (va savoir ce que ça veut dire ça...) est apparemment devenue la citation qui est la plus revenue dans la bouche de la population qui hante Akihabara durant cette année 2009 ? Une telle popularité, ça doit être le signe pour le néophyte d'une série incontournable et bonne pour rester dans le panthéon des âges, mais il ne faut pourtant pas espérer y trouver plus que la série n'offre, à savoir uniquement un très bon divertissement, ce qui est déjà quelque chose de pris. Les personnes allergiques au style slices of life peuvent passer leur chemin, la série ayant rien alors à leur offrir. Pour ceux que le style ne rebute pas et qui sont susceptibles de s'amuser de choses très, très simples ; K-On! peut valoir aisément le détour grâce au souvenir plutôt positif que laisse au final la série. Personnellement, la série reste un très bon souvenir grâce à l'intérêt simple que la série avait su suscité au fil des semaines sans jamais réellement faiblir. Série aidant, j'ai suivi les histoires du groupe à partir de son support originel, et je ne peux pas m'empêcher d'espérer revoir la série en grande forme dans les années à venir grâce à des dispositions taillées pour.
Lunettes
Un accessoire qui est revenu à la mode cet été grâce à un personnage en particulier.
La preuve en image.
J'imagine qu'il faille attendre que le film en question soit disponible de manière convenable pour se pencher sur le cas particulier de Mari mais il n'y a pas à douter que son addiction à la senteur de LCL refera parler d'elle durant l'année à venir si tout se déroule comme le prévoient les ayant droits par chez nous...
Moe Moe Kyun ~ ♥
Pour ceux qui ne verraient pas à quoi cela peut bien faire référence cette formule ayant fait des ravages durant l'année écoulée, voici
un extrait de l'épisode n°4 d'une certaine série déjà bien présente dans les articles précédents. À défaut de calculer le taux de
MOE ATTITUDE de K-On!, cet article ci sera surtout dédié à celle qui affole le compte en banque de KyoAni grâce aux nombreux produits dérivés à son effigie, à savoir Mio Akiyama.
Allez, on a pas de mal grâce à elle pour coller à l'actualité.
Mio, personnage qui a très facilement attiré la sympathie de la majorité du public dès le premier épisode, grâce notamment à l'Ending centré sur elle (je plaide coupable, ça a bien fonctionné), et qui n'a pas arrêté par la suite d'enfoncer le clou chez ses victimes vu que le personnage est conçu pour grâce à ses diverses gimmicks qui ne s'usaient pas réellement au fil des épisodes, même si leur exploitation ne frôlait pas le stakhanovisme mais broyait littéralement le concept. Le personnage cristallise facilement ce qui peut plaire ou rebuter le spectateur dans la série, ce qui est surprenant car n'étant pas le personnage principal et n'étant donc pas appelé à être tout le temps sur le devant de la scène (quoique, en découvrant la série, on pouvait légitimement se demander au début si KyoAni n'avait pas échangé les statuts avec Yui dans certains épisodes...). Mio, c'est aussi un personnage bankable au possible actuellement, il n'y a pas de mal à parier que les marchands de PVC vont se frotter les mains grâce à elle durant de longues années. Personnellement, je trouve le personnage très sympathique au demeurant, et ce n'est pas étonnant qu'à l'instar d'une bonne partie des spectateurs, elle est devenue mon
personnage préféré de cette série.
Nekomimi
C'était une mode de cette année 2009 ?
Repéré.
Sur-repéré.
Et attention...
C'est sûr que ça ne doit pas être pratique à porter tout ça.
De
Azu-Nyan à
Neko – Hanekawa, on peut se demander si ils ne s'étaient pas passer le message du côté des tendances. Il y a sûrement moyen de placer ici une vanne à base de Whiskas, Félix ou autres mets tout aussi délicats mais je laisse le soin à la personne qui lit ce passage de s'en concevoir une personnelle qui le ravira.
Or massif
On revient un peu du côté du pur business pour évoquer l'unique licence de cette année 2009 qui a été, à la connaissance publique, licenciée en France : Saint Seiya – The Lost Canvas.
Tiens, Aya Hirano traine même là où l'on n'imagine pas.
Le groupe AB risque une nouvelle fois de se faire des fins de mois heureuses grâce à cette licence, populaire sur le marché français mais toujours vendue à des prix assez élevées par rapport à la concurrence. À voir si durant l'année 2010 la série débarque en VF sur les chaines du groupe AB histoire que je puisse y jeter un coup d'œil...
Pedobear
Sans hésitation, je remets mon prix 2009 de cette figure qui hante l'inconscient collectif numérique au Studio
SHAFT pour l'épisode n°9 de Bakemonogatari.
Une évidence qui s'inscrit en lettres capitales.
Vu le contenu d'une séquence de l'épisode en question, on tient un maitre-étalon pour faire la comparaison avec les années à venir.
Quinze mille cinq cent trente-deux
15 532, seul, ça ne veut assurément rien dire de bien transcendant. 15 532, associé à Endless Eight, là, ça réveille carrément des traumas ancestraux qui sommeillent chez le spectateur.
Une nouvelle conception de l'immortalité ?
Pour ceux qui ne voient pas à quoi ce chiffre pourrait bien faire référence, vous souvenez vous des huit épisodes de Endless Eight le bien nommé tels qu'ils ont été présentés précédemment ? Eh bien, cette séquence s'est répétée dans le synopsis de manière à atteindre le chiffre que l'on a mis en avant dans cet article... 15 532 fois deux semaines estivales, ça a de quoi faire chauffer la calculette et les esprits. Dans tous les cas imaginables, ce n'est pas avec ce chiffre fatidique de 15 532 que je vais commencer à louer la réactivité d'esprit de Kyon.
Recyclable
J'espère que de nos jours, on arrive aisément à pallier l'empreinte carbone qu'engendrent la conception, la création et la consommation d'un anime, car parfois, certains sont tellement inutiles que cette activité est assurément criminelle envers notre belle planète. Shangri-La fait partie de ces séries là.
Elle, elle a le don au final de rendre aussi sceptique que Claude Allègre devant le réchauffement climatique.
Shangri-La, une série qui promettait monts et merveilles, sauf une série moyenne qui s'achève dans un final apocalyptiquement mauvais. Pensez, une série qui se veut quelque peu écolo sur les bords, qui offrait de découvrir un univers où les intrigues écolo-économiques allaient se tailler la part du lion et un scénario en tiroirs, ça avait de la gueule sur le papier. Mais sur le papier uniquement car bien vite, la série s'est montrée honnête mais moyenne. Les rares épisodes qui me faisaient espérer un intérêt plus poussé étaient ceux qui étaient moins moyens que la moyenne ou qui présentaient les débuts de ramification de ce fameux scénario en tiroirs. Et là est arrivé le drame, si un tel type de scénario peut offrir des séries inouïes quand c'est réussi, le résultat est pire que mauvais si ce dernier est raté. À la vue de ce commentaire, vous pouvez deviner où se situe Shangri-La si vous n'avez pas vu la série... L'énergie est précieuse, économisons là : passez votre chemin.
Shinikami
La principale question qui réside dans cet article est « Quel est le lien entre l'intitulé de ce dernier et la photographie ci-dessous ? ».
C'est un fameux trois mâts, fin comme un oiseau...
Si vous n'avez pas trouvé, que penseriez-vous si on vous disait que ce fameux lien réside dans un personnage féminin que l'on ne présente plus ?
Pour sûr, on ne la présente plus.
Pour sa nouvelle saga cinématographique, Hideaki Anno a décidé de troquer le Soryû (le navire présent sur la photo) pour le Shinikami (encore un bâtiment japonais de la guerre du Pacifique) dans le patronyme de Asuka ; ce qui a bien évidemment fait son effet chez les fans entre partisans et détracteurs. Pour 99,99% de la population mondiale, voire plus, une telle information qui est relevée au crédit de l'année écoulée est juste inutile ; mais ça reste largement moins évident pour le gars derrière ces lignes (ouaip, vive les psycho-drames inutiles étalés aux yeux de tous).
Tsundere
On quitte l'Élue dans l'article plus haut pour un personnage qui s'est cette année réclamée de ce mouvement, Hitagi Senjôgahara. À coup sûr, je suis presque certain qu'il y a de bons souvenirs qui se réveillent à l'évocation de son nom chez ceux qui l'ont déjà rencontré grâce à Bakemonogatari. Pour les autres, on va bien évidemment faire un zoom sur ce personnage qui a bien défrayé la chronique durant cette année.
Le crabe, une espèce protégée après son passage.
Alors, Senjôgahara, comment la définir pour les néophytes de la série...
Comme une surprise vraiment inattendue et qui tape fort dans un registre qui se révèle depuis le temps bien casse-gueule ? Senjôgahara est tout juste un personnage avec une écriture démentielle, qui prend continuellement le spectateur à l'exact opposé auquel il s'attendait et qui impose aussi une présente tout aussi éclatante dans sa série. Senjôgahara, un personnage incontournable, pétri de qualités comme ce n'est pas permis et aussi mon personnage fétiche de cette année 2009 parmi les nouveautés diffusées.
Ultraviolets
On ne le dira jamais assez, il est nécessaire de bien se protéger l'été quand on est adepte des longues séances de détente sur les plages.
Ne suivez pas cet exemple.
Même les émissions à la TV vous le rappellent régulièrement comme dans cet exemple illustré par mademoiselle Nakano, ça serait bête de ne pas écouter ces conseils de bon sens.
Vampire
Vu la haute dose de bouquins de Stephanie Meyer que j'ai pu voir trainer au boulot ces derniers mois et les séquences Eau Précieuse qui s'enchainaient chez Yann Barthès en corrélation avec la sortie des films correspondants, j'imagine que la figure du vampire a été ressortie du placard durant cette année. « Ressortie du placard » ? On n'a pas de tels gars assoiffés d'hémoglobine qui n'arrêtent pas de hanter milles et une séries chaque année dans l'univers de l'anime ? Petit zoom rapide sur deux vampires provenant de la même série qui se sont distingués.
Vampire, vampire, c'est vite écrit.
Grâce à Koyomi Araragi, on a pu apprendre que le métier de vampire pouvait être un CDD ; pratique pour bénéficier des avantages sans en avoir les inconvénients. Koyomi n'est donc pas resté très longtemps un vampire, mais il a gagné une capacité de régénération plutôt pratique, ainsi qu'un charme décuplé en théorie sur la gent féminine. Tout ça serait très certainement un plan pépère si il n'y avait pas des obligations morales à la clé.
Toujours se méfier des personnes qui rajeunissent, toujours.
Shinobu, par on ne sait quelle opération, a survécu à l'émancipation de Koyomi par rapport à sa famille transylvanienne d'accueil. OK, il n'y a guère que dans le premier générique où l'on a pu apercevoir qu'elle avait croqué dans le fruit de la jeunesse histoire de continuer un bout de chemin, mais rien ne nous disait clairement par la suite qu'elle était devenue cette petite fille qui squatte les lieux mal famés de Mémé Oshino et qui prend Koyomi pour une briquette de Fruité ambulante quand la dalle se fait beaucoup trop ressentir. Un personnage dont on ne sait assurément pas grand chose mais qui aura certainement l'occasion de faire les beaux jours de la suite de Bakemonogatari grâce à son background.
Waterproof
On aurait pu craindre qu'elle rouille à force de rester à côté d'une piscine durant une bien longue éternité mais non, elle a su finalement résister à cette tentation suicidaire.
I gotta feeling... ♫
Le prix 2009 de l'abnégation devant l'ennui revient sans contestation possible à cette malheureuse Yûki, heureusement qu'elle ne devait pas passer une éternité à regarder Shangri-La, sinon...
X O X O
Sous ce
terme barbare se cache un article plutôt succinct qui renvoie à l'épisode, au terme le plus unitaire qui soit, que j'ai le plus apprécié cet année, à savoir l'épisode n°12 de Bakemonogatari.
Allez, je suis sûr qu'on a le droit de lui sortir ceci à cette occasion.
Difficile de vanter les mérites de cet épisode en particulier vu qu'il repose sur des choses dont on ne doit assurément pas être conscient avant de le voir. Mais bon, le résultat est là, qu'est-ce que c'est puissant comme truc quand même... Un épisode qui clôturait de manière exceptionnelle la diffusion à la TV de la première saison (on attend quand même encore deux épisodes pour faire le compte pour cette dernière, j'espère que les gars de chez
SHAFT ne l'ont pas oublié pour 2010...).
Yen
Au pluriel et en très grand nombre, c'est ce que l'on peut retrouver sur le compte en banque de la famille de l'un des personnages qui nous a été présenté cette année, Tsumugi Kotobuki. Avoir de telles dispositions permet d'entrevoir les choses plus facilement question dépaysement ou matériel, ce à quoi ses camarades du club de musique lui en sont bien gré.
L'argent ne fait pas le bonheur mais y contribue comme dirait l'adage.
Qu'écrire de plus, si ce n'est que les questions d'argent ne vont pas nous quitter jusqu'à la fin maintenant.
Zero
Au pluriel en très grand nombre, c'est ce que l'on retrouve sur le compte en banque de la
GAINAX dans la rubrique Crédits depuis cet été et le raz de marée qu'avait provoqué RoE 2.0 au moment de sa sortie.
De l'argent ! Donnez moi de l'argent !
Pour 120 salles, ce sont près de 3 800 000 €uros qui ont rejoint les caisses de la
GAINAX le premier week-end d'exploitation du film. Au final, ce sont plus de 39 000 000 dollars qui ont trouvé refuge chez eux grâce à l'exploitation de ce film.
Allez, on continue de faire marcher la caisse-enregistreuse, et plus vite que ça !
Le succès estival aidant, le studio, pas réputé pour être dépensier voire apparaître comme plutôt radin et mercantile, a généreusement donné à Anno des crédits illimités pour réaliser le troisième opus de la saga. De quoi remplir à nouveau les caisses de la société comme ce n'est pas permis ?