Loser dans l'âme ? Pas fichu de te rendre au lycée sans raser les murs de peur de te prendre la correction de ta vie à cause d'un camarade ? Tu as quand même de quoi faire tomber la chef des pom-pom girls de ton établissement sans en être conscient ? Ne va surtout pas te tailler les veines, tout est loin d'être perdu, Stan Lee a un job tout trouvé pour ta personne : super-héros ! Avec un robot géant de fonction, cela te conviendrait comme proposition ?Le suspense étant déjà bien éventé sur le pourquoi du comment où je me retrouve à regarder le premier épisode de Heroman, voici les généralités à retenir brièvement de cette nouvelle série du printemps 2010.
HEROMANCréation originale :
Stan LeeRéalisateur :
Hitoshi NanbaCharacter Design :
Shigeto KoyamaStudio :
BONESNombre d'épisodes :
26Il n'y a pas photo, ce qui m'a motivé à m'intéresser à cette série, c'est la présence de cet homme au générique.

L'œuvre de Stan Lee ne devant pas relever d'un quelconque mystère pour quiconque a vu un jour débouler un super-héros Marvel devant ses yeux, on en fera l'économie ici avant d'introduire la suite des choses. Si d'aventure vous êtes dans le cas contraire concernant le bonhomme, la lecture de la page
Wikipédia qui lui est consacrée associée au marathon des divers films de super-héros de la dernière décennie devrait très bien vous mettre au parfum. Pour en revenir à Heroman, c'est donc à un très grand nom auquel nous avons ici affaire et le plus étonnant bien évidemment, c'est que Stan prête ses services à l'étranger. Après, pour savoir si oui ou non la présence de Stan Lee est une bénédiction pour cette série, je réponds à cette question plus loin en prenant soin d'éviter une nouvelle d'éventer la chute de l'histoire.
Après, concernant le studio derrière cette production, ça doit bien être le premier anime que je vois de mémoire de ce dernier depuis
RahXephon et
Wolf's Rain. Mais bon, entre temps ils ont l'air d'avoir mis sur pied des trucs plutôt récents qui ont eu l'air de marcher comme
Darker than BLACK ou bien
Tokyo Magnitude 8.0. Une litanie de publicités diverses pour conclure qu'à priori, Heroman pouvait se retrouver avec une réalisation plutôt poussée, ce qui est bien le cas et donc perpétue les habitudes prises du côté de chez
BONES.
Néanmoins, il serait quand même temps de montrer à peut ressembler la bête en action.
OPENING & ENDINGSi vos yeux ont survécu au renversement des vidéos plus haut, voici le synopsis.
Joey Jones est un jeune Américain qui vit dans une grande ville de la côte ouest. La vie n'a pas été tendre avec Joey, il est orphelin et vit chez une grand-mère dont les ressources sont limitées, ce qui oblige Joey à travailler à côté de sa vie lycéenne pour subvenir à leurs besoins. Pour couronner le tout, Joey est méprisé des élèves issus de milieux plus aisés qui le chahutent violemment pour cette seule raison. Heureusement, un camarade de Joey, Psy, lui sauve souvent la mise en s'opposant à ses agresseurs. Un jour, Joey et Psy aperçoivent certains de leurs camarades aisés se débarrasser d'un jouet à la mode, un robot, après l'avoir détruit par inadvertance. Joey qui rêve de ce jouet ne manque pas l'occasion de le récupérer afin de le réparer. Une fois cette entreprise menée, Joey décide de baptiser son nouveau jouet, ce sera Heroman. Qui sait ce qu'il va bien arriver à Joey et à son nouveau camarade Heroman...
Avec la fin de ce tour d'horizon, il est temps d'attaquer la série en elle-même.
Épisode 1 : Beginning
Joey Jones répare un jouet à la mode que des camarades ont jeté, un petit robot qui obéït à des commandes simples. Après l'avoir réparé, son robot rebaptisé Heroman est frappé par une énergie d'une origine mystérieuse. Heroman se retrouve transformé en robot géant, animé par dessus le marché. Joey n'est pas au bout de ses surprises.Classique, très classique. On a réellement l'impression de voir un remake de Spiderman dans les grandes lignes. Le lycéen maltraité qui devient un héros malgré lui, difficile de faire moins entrevu comme base pour une telle série. Néanmoins, c'est classique mais pas indigeste, c'est déjà cela. Ce qui est bien à relever à mes yeux, c'est que l'on a l'impression avec cette histoire que les lignes scénaristiques américaines des 60's rencontrent leurs homologues japonaises des 60's-70's, cristallisées elles par contre par l'emploi du robot géant et de l'invasion extraterrestre insectoïde vide de sens. Classique ou charme rétro, il faudra voir par la suite où se place le curseur.
Une fois le premier épisode digéré, je n'ai pas encore été attiré de façon féroce par l'un des personnages car pour le coup, l'impression trop classique qui se dégage d'eux à mes yeux n'y aide pas. C'est loin d'être catastrophique pour un premier épisode mais on est en droit d'attendre tout de même que Stan Lee se soit foulé plus que ça par la suite à propos du développement de l'histoire. C'est d'autant plus crucial pour une série qui va taper tout de même dans les 26 épisodes.
L'impression générale qui se dégage est plutôt positive à mon sens, car le mixte des deux apports peut être assez drôle et intéressant si il est bien mené. Néanmoins, l'équilibre peut se révéler très vite précaire si la série ne met pas du sien dès les prochains épisodes. Un défi intriguant tout de même.
NB : Pour ceux qui se poseraient la question.
