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 Sujet du message: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 9 Oct 2011 14:47 
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DC Comics - The New 52


I - Conclusion et Introduction

The New 52, qu'est ce que c'est ?
Avec plus de 70 ans d'existence, l'univers des super-héros DC, comprenant entre autre des Superman, Batman, Green Lantern, Wonder Woman, et j'en passe et des meilleurs, présente l'un des univers les plus riche et complexe en terme d'histoires et de personnages, le rendant impossible à assimiler dans son intégralité et très difficilement abordable pour d'éventuels nouveaux lecteurs. Ce qui se comprend aisément quand on prend en compte le fait que deux à quatre personnages différents peuvent se cacher sous la même identité super-héroïque (Batman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Robin, ...), que cette multiplicité de protagonistes sous un même costume se retrouvent également chez les vilains, ou bien encore que le cycle des morts et résurrections se répètent inlassablement rendant souvent la situation très confuse quant à savoir où en est la trame générale pour telle ou telle série. Si en plus on ajoute à ça d'innombrables mondes parallèles, dimensions cosmiques abracadabrantes, et autres lignes temporelles où se côtoient une multitude de versions alternatives de tel ou tel héros, on comprend facilement que l'univers DC puisse plus facilement faire fuir de nouveaux lecteurs que de les attirer.

Pour remédier à cela, quoi de mieux qu'un gigantesque coup marketing et historique dans l'histoire du comics, remettant à plat tout un univers, revisitant les origines et les existences de ses personnages, et en relançant chacun de ses titres d'un emblématique numéro 1, un numéro magique, bien plus qu'un Action Comics 900 et des poussières par exemple, bien plus susceptible d'attiser la curiosité et l'envie. Et force est de constater que ça a particulièrement bien marché au vu des résultats dans les ventes de septembre.

Comme ça avait déjà été le cas dans les années 80 avec la mémorable saga Crisis on Infinite Earth, DC tente un coup de poker audacieux et dangereux en vue de la réaction des fans fidèles, et nous propose donc de redécouvrir un tout nouvel univers, un tout nouveau point d'entrée vers cette facette passionnante de la bande dessinée.

II - Justice League #1

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Et l'introduction de ce nouveau départ se fait avec le premier numéro de cette série phare, la Justice League (qui pert ici son "of America"), écrite et dessinée par deux des plus grands architectes actuels de l'univers DC, Geoff Johns et Jim Lee. Un casting de rêve pour cette réintroduction. La Justice League se veut être le pendant des Avengers de chez Marvel (ou serait-ce plutôt le contraire), une équipe de super-héros prestigieuse regroupant les plus gros calibres de la Terre. A savoir les sept membres fondateurs, Superman, le réfugié de l'espace et héros ultime, Batman, le plus grand détective que le monde ait porté, Wonder Woman, la princesse amazone, Green Lantern, le flic intergalactique porteur d'une des plus grande puissance de l'univers, Flash, le bolide écarlate et symbole d'espoir, et Aquaman, le roi des océans. Ne reste que Martian Manhunter, dernier survivant de Mars et représentant le coeur même de la League, étrangement remplacé par Cyborg, héros d'une génération plus jeune que la leur.

Ce premier numéro de Justice League commence par les bases, en revenant dans le passé et en établissant la première aventure de la League et la rencontre entre ses membres cinq ans avant les événements contés dans les autres séries. C'est ainsi que nous découvrirons l'apparition d'une menace d'envergure qui les obligera à se regrouper pour pouvoir y faire face, une première rencontre représentée par un face à face entre deux extrêmes, le Batman et Green Lantern. Et déjà, la situation s'avère très tendue entre les deux...

Une introduction au New 52 assez molle tant il ne se passe pas grand chose dans ce premier numéro et regretable dans le sens où on aurait aimé voir une apparition, même isolée, de chacun des sept héros qui constitueront le groupe. Or, ce n'est pas le cas, car seuls trois d'entre eux feront leur entrée en scène dans ce comic, voire quatre si l'on compte Cyborg qui, lui, semble emprunter un chemin un peu particulier par rapport aux autres héros.
En tout cas, rien que le fait de nous annoncer le retour à une composition de la JLA faîte des All-Stars de chez DC fait énormément de bien après une longue période de vide sur ce pan là de l'univers tant l'ancienne mouture de l'équipe était fade et ennuyeuse.

Ne reste désormais plus qu'à attendre avec impatience les mois à venir pour une première épopée qui s'avère déjà, je n'en doute pas une seconde, épique.

III - Publication du relaunch DC

Le nombre 52 est avant tout un nombre symbolique, pour certaines raisons qui sont ici inutiles de préciser, pour le DCverse, raison du titre de ce relaunch et du fait qu'il soit constitué de 52 nouveaux numéros 1.
Afin de donner une meilleure visibilité dans cette avalanche de nouvelles séries, DC eut la bonne idée de cataloguer chacune d'entre elles dans sept cases bien distinctes et sept logos différant dans l'utilisation des couleurs, suivant le ton ou les personnages principaux de tel ou tel comics.

Ces sept catégories sont les suivantes :

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Branche Justice League :
- Justice League
- Justice League International
- Wonder Woman
- The Flash
- Aquaman
- Green Arrow
- DC Universe Presents : Deadman
- Mister Terrific
- The Savage Hawkman
- The Fury of Firestorm
- Captain Atom

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Branche Superman :
- Action Comics
- Superman
- Supergirl
- Superboy

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Branche Batman :
- Detective Comics
- Batman
- Batman and Robin
- Batman The Dark Knight
- Nightwing
- Red Hood and the Outlaws
- Batgirl
- Batwoman
- Batwing
- Catwoman
- Birds of Prey

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Branche Green Lantern :
- Green Lantern
- Green Lantern Corps
- Green Lantern : New Guardians
- Red Lanterns

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Branche Dark :
- Justice League Dark
- Swamp Thing
- Animal Man
- Frankenstein Agent of S.H.A.D.E
- Resurrection Man
- I, Vampire
- Demon Knights

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Branche Edge :
- Stormwatch
- Deathstroke
- Omac
- Suicide Squad
- All-Star Western
- Men of War
- Blackhawks
- Grifter
- Voodoo

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Branche Young Justice :
- Teen Titans
- Blue Beetle
- Static Shock
- Hawk and Dove
- Legion Lost
- Legion of Super-Heroes

IV - Quel avenir pour ce relaunch ?

Comme l'on pouvait légitimement s'y attendre, l'attraction de ce tas de numéros 1 eut le résultat escompté, attirant des centaine de milliers de lecteurs sur certains de leur titre, à l'heure où le marché connaît une crise au niveau des ventes et où le numéro peine à franchir le cap des 100 000 exemplaires écoulés contrairement à il y a quelques années.
Dépassant les attentes de tous, chacun des 52 titres fut sold-out la semaine de leur sortie (voire même avant) connaissant une seconde impression, si ce n'est trois ou quatre pour certains titres !
Je n'ai pas encore trouvé de notes communiquant les chiffres de vente, mais ça s'annonce d'ores et déjà énorme (et nous ne prenons même pas compte des ventes digitales de ces mêmes comics sortis en même temps que les versions papier).

Rien de bien surprenant que de voir un tel succès (quoique sur certains titres, ça reste assez énorme !), ces chiffres étant inévitablement destinés à chuter d'ici deux ou trois numéros supplémentaires. On trouve de tout dans ce relaunch. Des séries tout aussi bonnes que ce qu'on pouvait en penser, des déceptions, des surprises sur des titres qu'on attendait absolument pas, ou bien encore des trucs nazes qui confirment le peu d'intérêt qu'elles pouvaient susciter lors de l'annonce de telles sorties.

Reste la question de savoir quel avenir donné à cet univers. Surtout lorsque les ventes commenceront à dégringoler. Ce nouvel univers est-il réellement destiné à relancer toute une franchise ou bien cache-t-il autre chose, un ultime plan de la part de Geoff Johns destiné à amener un futur bouleversement ?
C'est en tout cas ce que pouvais peut-être laisser envisager la conclusion de Flashpoint, le récit prétexte à amener The New 52, une fin assez intrigante amenant sur le devant de la scène un nouveau personnage pouvant éventuellement servir de boué de secours à DC en cas de cuisant échec avec ce remaniement de leur univers. Ce nouveau personnage, une femme énigmatique se dévoilant comme une espèce d'entité cosmique supèrieure observant les différentes lignes temporelles, sera en effet présente et dissimulée dans les pages de chaque numéro, spectatrice des événements en cours. Qui est-elle ? Ne représente-t-elle qu'une manière de refaire venir les choses à la normale si le choix éditorial de DC venait à échouer ou bien ses mots à la fin de Flashpoint sont-ils la base même du futur de la continuité DC ? Les fameuses trois lignes temporelles (univers classique, Flashpoint et The New 52 ?) selon ses dires sont-elles amenées à entrer en collision à un moment ou à un autre, dans une nouvelle Crise ?

Bien des questions restent en suspens à l'issue de ce premier mois de publication.

V - Le mot de la fin

Voila ce qui conclut la première partie de ma présentation. Première partie car à l'issu de ce premier post, s'ensuivra dans les jours, semaines à venir, une critique plus ciblée sur chacun des titres ayant fait les beaux jours de DC le mois dernier, m'attaquant à chaque branche et les titres les composant les unes après les autres avant de terminer par une critique personelle globale sur le relaunch, les différentes mini-séries ou on going venant s'ajouter à la liste de comics de base et éventuellement diverses informations telles que les chiffres de vente du premier mois ou le plan de publication de DC de la part de Dargaud en France si jamais ceux-ci se décident à communiquer leur angle d'attaque sur cette franchise.

En espérant en avoir intéressé certains, je reviens bientôt - ataention teaser - pour faire une présentation des différents titres de la Branche Superman.

" The BEST is yet to come... "

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 9 Oct 2011 15:15 
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J'attends avec impatience ton avis sur Stormwatch!
La seule série des 52 qui m'intéresse un peu.
Belle initiative comme topic en tout cas. :)


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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Sam 15 Oct 2011 19:20 
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Première pan du nouvel univers DC abordé, je ne pouvais passer à côté de celui de la famille la plus emblématique de l'histoire du comics, celle arborant les armoiries de la renommée famille des El sur la poitrine, Superman et ses plus proches alliés. Et si certains pans restent relativement inchangés suite au relaunch, tels que les Batman ou les Green Lantern, l'univers de Superman reste l'un des plus touché par cet air de renouveau, les origines et les personnages étant bien changés dans un but de dépoussiérer l'image d'un héros vu comme trop lisse par beaucoup. Et autant dire que cette franchise reste l'un des aspects qui m'aura le plus plu dans cette vague de comics.

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Action Comics #1
Nouveau départ événementiel pour ce qui est sûrement la BD la plus longue jamais créée aux côtés de Detective Comics, avec plus de 70 ans de parution mensuelles, faisant du premier numéro 1 datant de 1938 un véritable trésor pouvant se vendre aux enchères à plusieurs millions de dollars !
Et pour un lancement d'une BD si prestigieuse, quoi de mieux que de réunir une équipe d'auteurs tout aussi prestigieuse en associant les magnifiques dessins de Rags Morales au scénariste le plus attendu de chez DC, Grant Morrison.
Un Grant Morrison qui ne prend pas la peine de réintroduire le personnage de Superman en retraçant ses origines, mais plus en nous proposant de retourner dans le passé, lors des premières apparitions du héros sous sa cape, dans un condensé d'action sans interruption.
C'est assez jouissif à lire, ce nouveau et jeune Superman n'y allant pas par quatre chemins et défonçant tout sur son passage pour atteindre son but, les méchants non inquiétés par la justice. Parallèlement à cela, nous verrons aussi que ce nouveau justicier violent est poursuivi par des troupes armées inquiétées par les origines du surhomme et menées d'une main de fer par le général Lane, assossié pour l'occasion à un Lex Luthor semblant plus excentrique et tordu que jamais.
Autre point notable de ce numéro, le fait que notre cher Superman soit loin d'être invulnérable. Ses pouvoirs restent en cours de développement et s'il reste insensible aux balles, il en est autrement des tirs de chars pouvant le blesser ou d'un train lancé à pleine vitesse pouvant le mettre KO. De même, comme pour le personnage créé à l'origine, il est encore incapable de voler, ne se déplaçant que par bonds (mais quels bonds...). Action Comics est bien loin de nous servir un perso aussi indestructible que ce à quoi nous étions accoutumé, nous laissant ainsi envisager de futurs affrontements encore plus violents et une série bien différente que le numéro à suivre, Superman.
Du très bon, juste dommage que Morales ne poursuive pas au côté de Morrison...

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Superman #1
Si George Pérez reste un célèbre dessinateur d'une autre époque connu pour ses compositions de pages très denses en terme de détails, il s'avère qu'il en va de même lorsque l'homme passe du côté de la scénarisation, ce qui est ici le cas avec ce premier numéro de Superman, nous fournissant ici un comic extrêmement garni en terme de narration et de dialogues.
Alors qu'Action Comics mettait en scène les débuts de Superman à Metropolis, Superman lui se décide à revenir vers un moment plus actuel de cette nouvelle continuité, nous présentant un héros confirmé et à l'apogée de sa puissance.

L'histoire de ce premier arc nous place directement dans un sujet d'actualité qui nous intéresse tous, la place de la presse écrite, et par extention de la bande dessinée, face à une approche numérique plus à même de correspondre à notre époque. Ainsi, après des décennies de bons et loyaux services, la première scène à laquelle nous assisterons sera la destruction du Daily planet par la ville. Et la naissance d'une évolution au sein du célèbre journal, le Daily Planet, se voyant intégralement numérisé grâce au soutien financier d'un riche homme d'affaire et une Loïs Lane à la direction de ce nouveau projet. Ce qui est loin d'enchanter un Clark Kent, plus sombre et solitaire que ce que l'on connaissait de lui, rejetant en bloc cette volonté de changement. On pourra donc remarquer pas mal de sens caché et de non-dits de la part de Pérez dans l'écriture de son Superman. Ce qui est l'un des points m'ayant le plus plu.
Parallèlement à cette intrigue, une autre viendra apporter un peu plus d'action et de mystère au récit, l'apparition d'un mystérieux alien fait de feu, ravageant la ville sans que l'on en connaisse les raisons, le seul indice retenu par le héros étant un mot qu'il parvint à reconnaître dans ses propos incompréhensibles : "Krypton".

Ce numéro confirme la volonté de la part de DC de bousculer les attentes du lecteur en ce qui concerne ce pan là de leur univers. Si l'on excepte certains passages narratifs très lourds et trop ringards que l'on ne trouve plus depuis des années (à savoir, une description de l'action qui se passe sous nos yeux dans le genre "Superman soulève un camion", pendant qu'on voit Superman soulever un camion (...)), et qui heureusement ne sont pas si nombreux que ça, je garde une assez bonne impression sur ce relaunch du titre. Le final arrive même à faire un peu mal au coeur pour qui apprécie le personnage, puisque nous y voyons un Pérez confirmer la non-existence du marriage Loïs et Clark voulue par DC, et d'une manière assez cruelle... Même si ce numéro divise énormément les fans, je me place du côté de ceux l'ayant beaucoup apprécié faisant de cette branche du nouvel univers, l'une de celle que j'attendrai le plus chaque mois.

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Supergirl #1
De tous les personnages DC, Supergirl reste sans doute l'une ayant connu le parcours le plus chaotique. Apparu il y a de cela des décennies avant de disparaître des conséquences de Crisis on Infinite Earth, considéré comme le premier des grand relaunch de l'univers dans les années 80, et ayant connu moult versions alternatives prétendant être dignes de porter le costume, le personnage de Supergirl n'a jamais vraiment été très populaire et est l'un de ceux à avoir vu le plus souvent ses origines revisitées. Réapparue au début des années 2000, la cousine de Superman, Kara, aura su finalement faire un petit bout de chemin dans la continuité DC, jusqu'à se faire une place de choix dans ce relaunch et qui, je l'espère, saura résister sur la durée.
Un premier numéro où il ne se passe pas grand chose. Si ce n'est rien. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé cette introduction, parfaite pour faire découvrir le personnage et peut-être tenté le nouveau lecteur de poursuivre cette histoire.
Supergirl débute au moment précis de la pluie de météorites escortant le vaisseau de l'adolescente kryptonnienne, des années après celle ayant vu l'arrivé de Superman. Atterrissant en catastrophe en plein désert sibérien et arborant l'emblème des El sur sa poitrine, Kara se réveillera dans ce nouveau monde, totalement perdue. Persuadée de vivre un rêve et n'ayant aucun souvenir d'avoir quitté sa planète. Et de quel fait ce qu'elle vit pourrait être autre chose qu'un rêve alors qu'elle ne reconnaît rien de ce qui l'entoure, qu'elle reste insensible au froid glacial de ces terres, ou même lorsqu'elle découvrira l'étrange couleur jaune de ce Soleil ? Et pourtant, lorsque une force d'intervention arrive sur place quelques minutes seulement après le crash, et que suite à l'incompréhension mutuelle les pouvoirs surhumains de Kara s'éveillent et qu'un violent combat s'ensuit, la douleur ressentie est bel et bien présente, malgré le rêve. La situation ne faisant qu'empirer de minute en minute entre les deux partis, une intervention attendue viendra alors annoncer le brusque changement de vie de Supergirl.

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Superboy #1
Héros que j'apprécie énormément et clairement celui qui aura bénéficié de la réécriture la plus intéressante à mes yeux. Pour situer le personnage, Superboy dans l'univers de base n'est autre qu'un clone ayant été créé sur la base des ADN de deux extrêmes, Superman et Lex Luthor.
Dans The New 52, nous rencontrons le futur héros enfermé dans une capsule d'un laboratoire où évolue d'innombrables scientifiques étudiant leur création. Il n'est autre qu'une expérience visant à étudier les possibilités de combinaison d'ADN de Superman et d'un humain, qui n'est ici pas nommé (Luthor ?). Or, visiblement l'expérience est un échec, le corps ne présentant aucune activité cérébrale la décision sera prise de stopper le projet et donc d'éliminer le sujet. Or Superboy nous est présenté dès la première bulle comme parfaitement conscient de ce qui l'entoure malgré son absence d'activité cérébrale, comme un être pensant mais à un tout autre niveau de conscience. Et c'est justement au moment où il ressentira un danger pour son corps que son réveil s'enclenchera de manière... explosive !
Dans la deuxième partie du comics, la plus intéressante, un changement de cap assez brutal pourra être ressenti. Bien loin des tubes à essai et autres blouses blanches, nous suivrons alors un Superboy des plus banals, allant au lycée, lié d'amitié avec une certaine Rose Wilson, et vivre une vie commune à celle de tout autre adolescent. Cependant, nous remarquerons bien vite que quelque chose cloche dans cette nouvelle vie... Notamment lorsque le jeune homme en rentrant chez lui en compagnie de Rose passera à côté d'une maison en flammes, ses occupants hurlant à l'aide, l'incident n'éveillant même pas sa curiosité, les dépassant et les laissant mourir sur place en restant totalement indifférent face à la situation...
Explication à cela, toute cette vie n'est autre qu'une nouvelle expérience de ses créateurs, l'ayant plongé dans une réalité virtuelle afin d'étudier son comportement lors de situations réelles. Les questions qui se posent alors étant de l'ordre de, "Superboy est-il capable d'empathie ?" ou "Sa condition supérieure lui permet-elle de comprendre inconsciemment que rien n'est réel dans cette nouvelle vie et donc qu'il serait complètement inutile d'agir en de telles circonstances ?".
Un Superboy très intéressant dans son côté inexpressif, froid et mécanique, et l'on se demande vraiment à quel comportement est-on en droit d'attendre une fois le sujet d'expérience plongé dans le monde réel. Ce qui semble annoncer pour très bientôt au vu du final, teasant un partage de l'intrigue entre les séries Superboy et Teen Titans et une première rencontre assez violente.

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A suivre et en réponse à l'attente de Deu$, la branche la plus controversée du relaunch, située à la frontière entre le bon et le mauvais.

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Dernière édition par cielo le Sam 22 Oct 2011 06:54, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Mer 19 Oct 2011 14:17 
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La ligne Edge, deuxième à être abordée, reste certainement celle présentant la poignée de titres suscitant le plus de curiosités et d'interrogations quant à l'intérêt de publier de tels comics. Entre une remise au goût du jour de vieilles BD de guerres, la reprise du western le plus apprécié des lecteurs, ou des recyclages d'univers issus de maisons d'édition disparues et intégrées dans DC, une ligne éditoriale qui se démarque du reste de l'univers super-héroïque. en bien ou en mal ? Voyons voir ça...

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Stormwatch #1
Depuis des siècles, dans l'ombre de l'évolution de l'humanité, un groupe d'êtres sans pareils veillent sur la sécurité de notre monde dans le plus grand des secrets, faisant face à des menaces d'une envergure inimmaginable pour le commun des mortels. Ce groupe de guerriers ultimes évoluant dans les coulisses continue encore même aujourd'hui, à l'époque des Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern et consort, de nous protéger et de veiler sur nous à l'insu de tous.
Si de cette lecture du premier numéro de Stormwatch, j'aurais dû en faire une critique, j'avoue que je n'aurais pas su quoi dire pour la simple et bonne raison que je n'y ai rien compris. Les personnages m'étant étrangers et n'aidant absolument pas à m'immerger dans le récit, la narration n'étant pas franchement claire et facilement abordable pour un lecteur non-initié. Heureusement, le numéro 2 de Stormwatch vint s'abriter il y a quelques jours dans ma chère boîte au lettre, et une fois cette issue arrivée à son terme, tout deviebnt plus clair. Tout devient bon. Et une série très intéressante vient de pointer le bout de son nez.
L'histoire débute alors que Martian Manhunter et d'autres membres de Stormwatch viennent tenter de recruter l'homme le plus puissant au monde, Appolo, ce dernier n'étant pas vraiment enclin à enfiler une cape et des collans, pendant que d'autres membres eux, témoignent de l'apparition d'une de ces terribles menaces avec lesquelles doit frayer l'équipe, une entité alien monstrueuse et gigantesque et ayant parasité la Lune. Un cas qui n'en deviendra que plus terrifiant encore lorsque cette créature annoncera n'être là que dans le but de "sauver" le monde, en renforçant et modifiant ses populations dans le but qu'elles puissent se dresser contre un autre danger encore plus cataclysmique.

J'ai vraiment beaucoup aimé, surtout après avoir lu le numéro 2 en fait, avec une apparition de Midnighter, le deuxième poids lourd de ce groupe aux côtés de Appolo. J'attends au final beaucoup de ce nouveau titre, combats de titan, monstres lovecraftiens, humour bien incisif, des relations entre les membres du groupe toujours aussi intéressantes, ...

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Deathstroke #1
Pas fameux, pas fameux... en même temps, en attendais-je vraiment quelque chose ? ...
Deathstroke le Terminator, l'un des gros vilains de l'univers DC et plus particulièrement des Teen Titans, est un mercenaire, un tueur à gage impitoyable, froid et calculateur. J'apprécie beaucoup ce vilain d'ordinaire, mais lorsqu'il s'agit de lui confier une série à part entière, le doute s'installe. Que peut bien nous offrir un tel personnage ? Il a certes une histoire intéressante de par ses relations houleuses qu'il entretient avec sa famille, et plus particulièrement ses enfants, mais il n'est pas bien difficile de s'imaginer de quoi peuvent être composées les vingt pages que nous nous apprêtons à lire. Car mis à part le mot carnage, qui pense à autre chose à l'évocation d'une série autour du Deathstroke ? Et quand ce même carnage est mis en scène d'une manière ennuyeuse et servi d'un scénario et de personnages totalement inintéressants, autant dire qu'il ne reste pas grand chose à sauver d'un tel comics.
Je ne m'attarderai pas plus longtemps sur ce titre, juste résumer l'action en une phrase : alors que le monde pense que Deathstroke est trop vieux pour continuer à exercer dans son domaine de prédilection, ce dernier décide de prouver à ce même monde la dangerosité qu'il continue de représenter.

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Omac #1
J'en attendais encore moins que pour Deathstroke, j'ai été à la limite de passer mon chemin sur ce titre, alors qu'au final, j'en ressors très intrigué de par ce cliffhanger ayant réussi à susciter ma curiosité et mon intérêt. C'est loin d'être excellent, mais vu le peu que j'en attendais, je me retrouve au final assez satisfait par cette lecture. On passera par contre sur le charisme inexistant de son personnage principal.

O.M.A.C. nous plonge d'emblée dans le feu de l'action en nous faisant vivre en direct l'attaque d'une mystérieuse machine, notre héros, dévastant les laboratoires de recherche des célèbres industries Cadmus, jusque dans ses laboratoires souterrains où ont lieux d'étranges expérimentations sur l'ADN tenues secrètes. On ne sait rien sur lui. On ne sait rien sur ses objectifs. Ni même sur ses cibles. Cette série sert surtout à réintroduire ce que les gens de ma génération connaissent plus comme l'une des grandes menaces de l'univers DC, le projet OMAC, ayant jadis causé bien des soucis à nos héros, puisque transformant par le biais d'un satellite orbital, Brother Eye, n'importe quel humain sur Terre en une machine surpuissante et totalement soumise. Durant tout cet épisode nous verrons donc l'un de ces OMAC semblant être dépourvu de conscience de lui-même et obéissant aux moindres ordres d'une voix résonnant dans sa tête. Une voix qui sera bien vite identifiée comme étant celle de Brother Eye, l'immense satellite observant le monde et contrôlant désormais à sa guise l'existence de l'être humain derrière la machine. Mais dans quel but ?

Très intrigué de connaître la suite donc... On remarquera aussi la présence de Lord Mokkari qui s'affiche en tant que grand ennemi de ce premier (et dernier ?) arc, une présence intéressante quand on sait que sa dernière apparition d'avant le relaunch remonte à Final Crisis, aux côtés de l'ennemi juré des super-héros Darkseid, et que ce même Darkseid s'avère être la première grande menace rencontrée par la Justice League de ce relaunch. Faut-il y voir un lien ou une simple coïncidence ?

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Suicide Squad #1
On attendait un truc bien bourrin au vu de la composition de l'équipe réunissant une panoplie de vilains mineurs ultra violents, force est de constater qu'on ne nous avait pas menti sur la marchandise.
Suicide Squad nous propose pour ce premier numéro de nous introduire aux origines de cette équipe ainsi que du pourquoi du comment un tel groupe en est venu à se rassembler. En gros, ça suit le même schéma que les Thunderbolts actuels de chez Marvel, à savoir implanter des micro bombes dans le corps de super vilains incarcérés afin de les contrôler et de les mettre au boulot. Or leur première mission ne s'est visiblement pas passée comme prévue puisque les personnages nous apparaissant à terre, capturés et torturés de la manière la plus ignoble qui soit par un groupe d'hommes masqués cherchant à découvrir qui ils sont et pour qui ils travaillent.
Pour la composition du groupe, outre Harley Quinn toujours aussi barge et gagnant pour l'occasion un tout nouveau look, nous retrouverons leur leader, Deadshot, un assassin redoutable ayant notamment eu affaire au Batman, El Diablo, que je ne connais pas mais peut-être le plus sain d'esprit de l'équipe et capable de contrôler le feu, l'homme requin et terrifiant King Shark qui n'hésitera pas à vous croquer pour peu que vous ne vous approchiez de trop près de ses crocs, Voltaic, un vilain maîtrisant l'électricité que je ne connais pas non plus, tout comme Black Spider qui ne me parle pas des masses.

Une équipe bien badass qui nous promet des aventures bien musclées en somme ! Très sympa.

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All-Star Western #1
All-Star Western, ou le comics impliquant le célèbre chasseur de prime Jonah Hex dans le passé de DC, en faisant notamment se dérouler sa première aventure dans le Gotham City de la fin du XIXe siècle. Jonah Hex que certains reconnaîtront peut-être à travers l'adaptation cinématographique qui en fut faite il y a peu, ou cet espèce de cow boy politiquement incorrect et défiguré. D'autres en auront peut-être entendu parler à travers le comics dont il est tiré, un comics très apprécié des fans et de la critique que je n'ai jamais eu le plaisir de lire. chose à laquelle je vais commencer à remédier avec ce premier épisode de All-Star Western.
Nous mettant tout de suite dans le bain en nous proposant un Gotham au fort contraste entre les nombreux mécènes et richissimes visionnaires participant au développement de la cité et aux bas-fonds gangrenés d'une forte criminalité. Jonah Hex engagé pour aider à résoudre une série de meurtres visant de jeunes prostituées sera alors mis en lien avec le Docteur Arkham, scientifique spécialisé dans l'étude de la psyché des hommes et sollicité lui aussi pour mettre fin à cette vague de crime. Les deux hommes faisant équipe, la narration à la première personne nous permettra de suivre cette enquête à travers le regard d'Arkham, ce dernier passant surtout son temps à tenter de comprendre et d'analyser l'homme complexe et violent qui l'accompagne. Une manière sympa de faire découvrir le personnage de Hex aux non-initiés.
La première partie de cette enquête très bien menée sera aussi l'occasion d'installer certaines têtes d'affiche prestigieuses, notamment mis en scène dans la récente mini série Batman : Gates of Gotham, telles que Cobblepot, Alan Wayne ou les frères Gates. Le numéro se terminant par un cliff ne laissant présager que du bon pour la suite, grâce à un suspense jouant la carte de la paranoïa en nous offrant un nombre de suspects considérable.

Excellent. L'un des meilleurs titres de ce relaunch pour moi malgré le fait qu'il soit le titre le plus à l'écart du reste de la production.

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Men of War #1
Figure des plus poussiéreuses du comics et emblème du comics de guerre, c'est cette fois au tour d'un personnage ne m'ayant jamais intéressé d'être remis au goût du jour en plaçant ses histoires dans le monde moderne, le Sergeant Rock.
Men of War #1 lors de l'annonce de sa sortie a avant tout attiré ma curiosité sur un point. Le fait de sembler baser l'action de ses histoires comme périphériques aux grosses batailles de super-héros, c'est à dire placer des missions d'un groupe de soldats dans le chaos que peut provoquer par exemple un combat entre un Superman et n'importe quel vilain bien balèze. En ce sens, j'y retrouvais le contexte de deux séries m'ayant beaucoup plu et assez similaires, Gotham Central, toujours chez DC, où là, nous avions plutôt affaire aux histoires de flics et de leur quotidien dans une ville où règne les pires psychopathes qui soient, et Frontline, série ayant droit à une publication assez irrégulière chez Marvel et nous faisant revivre les grands événements de ces dernières années (Siege, Secret Invasion, World War Hulk, ...) sous l'oeil et l'objectif d'un groupe de journalistes engagés.
Difficile de juger de la qualité d'un tel premier numéro avec Men of War, qui sert ici surtout de présentation de son personnage principal. Même si je n'accroche pas de suite et autant que j'ai pu le faire avec les deux séries citées plus haut, et peut-être cela viendra-t-il avec le temps, on y retrouve cependant les mêmes ingrédients qui m'ont fait les apprécier. Cette espèce de zoom sur les actions et réactions de simples êtres humains face à des conflits les dépassant de loin. Une série que je continuerai à suivre encore un temps, curieux de voir sur quels rails elle finira par se fixer.

Ni une bonne surprise, ni une mauvaise, ça reste quelque chose de vraiment à part, avec un public certainement très restreint.

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Blackhawks #1
Pas grand chose à en dire. Une série qui tout comme Men of War se voit remise au goût du jour. Les Blackhawks qui sont à l'origine une troupe de héros de l'armée de l'air s'étant illustré durant la seconde guerre mondiale, se voient donc ici abandonner leur vieux coucous au profit de gros flingues, de technologies de pointe et de base high-tech ultra secrète. L'époque et la manière de faire la guerre ayant la guerre, c'est donc à coup de nanomachines et autres joyeusetés technologiques que ce livre nous embarque. Un côté GI Joe qui transpire de ces pages, un début d'ébauche d'une équipe d'élite classique dans leurs rôles mais promettant de bons moments d'actions et un semblant d'intrigue pouvant potentiellement devenir agréable à lire.
L'un des numéros où il est très difficile d'émettre un jugement positif ou négatif. Je continuerai la série par curiosité pour me faire un avis plus prononcé et nous verrons une fois le cap des six numéros publiés franchis si ce comic peut rester plaisant à lire sur la durée. Reste les dessins qui ne sont pas vraiment à mon goût.

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Grifter #1
Personnage que je ne connais pas et qui ne m'a pas suffisamment intéressé. De ce fait, Grifter est l'un des trois comics de ce relaunch, au côté de Catwoman et Static Shock, pour lequel je suis passé à côté. Grand bien m'en a pris visiblement au vu des critiques très négatives qui me sont parvenues.
Pas d'avis sur ce titre donc.

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Voodoo #1
Ne connaissant pas du tout le personnage de Voodoo, je me suis engagé totalement en aveugle vers ce comic, attiré surtout par la très jolie première couverture. Après quelques recherches, il s'est avéré que la séduisante Voodoo, ou Priscilla Kitaen de son ravissant nom, n'était autre que l'une des membres de la célèbre série WildC.A.T.S., comic-book de chez Wildstorm du début des années 90. Elle semble à peu près reprendre le rôle qu'elle y tenait d'après le peu que j'en sais, avec peut-être une implication plus ambigu, voire antagoniste, envers le reste de la communauté super-héroïque.

Ce premier numéro commence bien. Par bien commencer, j'entends par là, ouvrir son comic et se retrouver dès la première page face à une magnifique femme, Voodoo en l'occurrence, sur une table de strip tease, en toute petite tenue et s'apprêtant à nous offrir un show des plus sexy sur l'intégralité des vingt pages composant la BD. Un régal pour les yeux, et si ça ce n'est pas bien commencer, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus...
Voodoo, stripteaseuse la plus en vue d'un certain club privé, s'avère être une femme très mystérieuse. On ne sait pas qui elle est, et surtout sur quoi pourrait bien reposer l'intérêt d'un tel comics. Tout reposant uniquement sur des dialogues sans aucun rapport avec de quelconques histoires de super héros ou de super vilains, la question se pose alors, dans quoi nous sommes-nous lancé et où cette histoire des plus banale tend à nous transporter ? Et heureusement, un élément de réponse nous sera fournit avec deux personnages profitant du spectacle, un homme et une femme. Cette dernière quittant bien vite les lieux, l'intrigue se reportera sur l'homme et une danse privée en compagnie de la belle, avec un échange qui nous mènera vers quelques révélations croustillantes...
L'homme se présentant comme un agent du gouvernement la traquant et l'accusant d'être une entité extraterrestre inconnue infiltrée sur Terre et chargée de récolter des informations sur les défenses de notre monde et ses super héros, tout en profitant des caresses et des mouvements de hanches langoureux d'une Voodoo visiblement indifférente à ses propos. La présentant aussi comme détentrice de pouvoirs télépathiques légers et d'une capacité de métamorphose (mais d'où tient-t-il toutes ces infos ?), arrivera ce qui devait arriver, une Voodoo dévoilant son vrai visage et se débarrassant de la menace lui faisant face...

Dans cette nouvelle série dont je n'attendais franchement pas grand chose, plusieurs constats se font alors : une grosse surprise pour une série qui m'a beaucoup intéressé et peut-être même celle m'ayant le plus intrigué, une narration et des dessins très efficaces faisant de ce numéro une totale réussite et un point d'entrée parfait pour qui n'aurait jamais entendu parlé du personnage (ce qui fut donc mon cas), et beaucoup de questions laissées en suspens... Qui est Voodoo ? Quel est son but ? Représente-t-elle vraiment une menace pour la Terre ? De manière totalement imprévue, la série Voodoo serait-elle l'introduction au prochain ou à un futur gros croosover entre les différentes séries DC, sous couvert d'une immense invasion alien ? Vraiment hâte d'avoir la suite entre mes mains (en espérant avoir le plaisir de contempler le reste de la garde-robe de son héroïne bien sûr).

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A suivre, aventurons nous vers la ligne la plus lumineuse et la plus héroïque pour de grands moments de spectacle, et autres déceptions.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Mer 19 Oct 2011 18:53 
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cielo a écrit:
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Stormwatch #1


T'avais jamais lu le run de Ellis sur Stormwatch et The Authority (au moins les runs d'Ellis et de Millar)?
En tout cas, tu m'as donné envie (même si par principe, je devrais pas lire ce que lit mon ennemi juré è__é).
Tu peux me dire les personnages présents?
Il y a Apollo et Midnighter évidemment (ils sont toujours ensemble? En tout cas au vu de la couverture, ils ont bien changer o_O), Martian Manhunter (qu'est-ce qu'il fiche ici lui?!), mais est-ce qu'il y a aussi les autres Jack Hawksmoor, Swift, Engineer, Doctor (il est indien ou arabe le nouveau il me semble; enfin "nouveau", depuis des années quoi) et Jenny (toujours ado?)?
Et au niveau dessin, ça vaut quoi?
Je me choperai probablement ça en trade en tout cas.


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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Mer 19 Oct 2011 19:44 
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Paul Cornell au scénario (qui signe aussi la très bonne série Demon Knights) et Sepulveda aux dessins.

Et non, je n'ai pas lu l'un des travaux majeurs d'Ellis, et oui, j'ai honte...

Pour les persos, tu as Engeneer et Adam One qui se disputent la place de leader de l'équipe, Jenny, un gars Harry se disant être le meilleur escrimeur au monde, une femme qui n'apparaît presque pas (Projectionnist je crois ?), et un gars au pouvoir complètement dingue lui permettant de parler aux villes et de les contrôler.
Pour Apollo et Midnighter, c'est ici supposé être leur première rencontre, tous deux étant désirés au sein de Stormwatch, mais j'ai lu une interview comme quoi Cornell comptait bien reprendre leur relation.

Sepulveda n'est pas vraiment le style qui me convient le mieux, mais il s'en sort plutôt pas mal quand il s'agit de restituer toute la tension et l'horreur des catastrophes de dingue qui s'abattent.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Mer 19 Oct 2011 20:34 
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Citation:
un gars au pouvoir complètement dingue lui permettant de parler aux villes et de les contrôler.


Yep, c'est Jack Hawksmoor, qui a été leader de The Authority.

Citation:
Pour Apollo et Midnighter, c'est ici supposé être leur première rencontre, tous deux étant désirés au sein de Stormwatch, mais j'ai lu une interview comme quoi Cornell comptait bien reprendre leur relation.


Duh.
Quel idiot, j'avais complètement zapper qu'on était dans un relaunch total et que du coup, rien de s'est passé, les personnages ne se connaissent pas, etc. <__<'
Je suis bien curieux de voir ce que Cornell va faire avec les deux personnages en tout cas, parce que tout a été déjà plus ou moins fait par Ellis et Millar (et d'autres, dans une moindre mesure) avant lui.
Mais déjà rien que là il vient de faire un truc différent vu qu'ils ne se connaissent pas comme tu dis, alors que dans Stormwatch, quand Bendix veut les recruter, quand on les voit pour la première fois, ils sont déjà ensemble.

Et maintenant Norman, tu te bouges les tuchas (voilà ce qui arrive quand on lit trop de Bendis, on se met à employer du yiddish <__<') et tu vas lire Stormwatch et The Authority! :Hipopotame jouet:


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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 23 Oct 2011 17:56 
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C'est cette fois-ci à la galerie la plus large, la plus diversifiée et classique à la fois, et la plus représentative de l'image du super-héros de faire parler d'elle. Des héros à la différence d'un Superman, d'un Batman ou d'un Green Lantern pas suffisament vendeur pour porter à eux-seuls tout un pan de l'univers DC, mais qui pris individuellement restent des titres très attendus et disposant déjà d'une large base de fans, à l'image d'un Flash, d'une Wonder Woman ou de la JLI. Mais parce que le choix d'adapter certains héros reste très discutable et annonçant sans grand doute un échec tant au niveau des ventes que de la qualité, il devient alors nécessaire de faire un tri.

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Justice League #1
Ayant critiqué ce numéro dans mon premier post, je n'y reviendrai donc pas. J'aurais peut-être pu mettre le Justice League #2 à la place, mais ne l'ayant pas encore reçu...

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Justice League International #1
Le principe de la JLI est simple. Et comme son nom l'indique, il s'agit avec ce groupe de constituer une équipe de super-héros en réunissant des encapés souvent dits de seconde zone et représentant différents pays du monde. Une nouvelle équipe de super-héros réunie par les gouvernements mondiaux, cherchant à avoir un certain contrôle sur une telle force de frappe.
C'est avec un immense plaisir que je vois cette série réintroduite, une équipe pouvant un peu les faire passer pour les loosers du monde superhéroïque et une série basant ses histoires sur une ambiance assez cool, beaucoup d'humour et un gros travail effectué sur la caractérisation des personnages et les relations des uns avec les autres.
C'est ainsi que sur un coup du sort seront réunis ensemble des héros assez improbables comme leur très critiqué leader venu du futur, Booster Gold. Le duo féminin constitué de la frigide Ice et de la fougueuse Fire. Le très fier Rocket Red ou le summum de la technologie russe rassemblée dans une armure de combat. Vixen aux pouvoirs lui permettant de copier les aptitudes physiques du monde animal. Le Green Lantern le plus tête brûlé et bagarreur, Guy Gardner. La séduisante Godiva à la chevelure ensorcelante. et l'August General In Iron, un illustre héros et guerrier chinois. Sans oublier le Batman qui s'incrustera de force dans le groupe afin de garder un oeil sur eux.
Et évidemment, comme toute équipe foireuse qui se doit, leur première mission s'avèrera un cuisant échec.
Au moment où j'écris ces lignes, j'en suis au deuxième numéro, et si le premier m'avait quelque peu laissé sur ma faim, ce dernier lance véritablement la séries vers de nouveaux moments passionnants de lecture. J'aime beaucoup, même si l'on notera l'absence de Blue Beetle, un autre membre assez emblématique de l'équipe (qui ne saurait tarder à mon avis), et que l'absence d'un des vilains les plus charismatiques de chez DC, Maxwell Lord, se fait cruellement ressentir. Mais Justice League International reste une valeur sûre que je continuerai de suivre avec beaucoup d'attention et d'intérêt.

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Wonder Woman #1
Je n'ai jamais été trop attiré par le personnage de Wonder Woman ou par le fait de lire ses propres titres, mes goûts se portant bien plus sur ses deux héritières ayant porté l'identité de Wonder Girl, Donna Troy et Cassandra Sandsmark. Mais force est de constater que ce nouveau titre démarre très bien pour moi.
L'histoire ne s'attarde pas à nous conter les origines de la princesse amazone, qui sont somme toute très classiques, mais nous introduit directement dans une action et une ambiance qui semble définir l'orientation que prendra le comics pour la suite. A savoir un aspect un brin horrifique, assez violent, et s'inspirant grandement de la mythologie grecque pour composer ses récits et les adversaires auxquels aura affaire Diana, alias Wonder Woman. Ainsi, dès les premières pages, une femme mystérieuse, que l'on devinera sans peine être Héra, déesse et femme de Zeus, fera naître dans une scène bien gore les premiers opposants que devra affronter notre héroïne, deux centaures chargés d'éliminer une jeune femme pour une raison très prévisible, si tant est que l'on connaisse un tant soit peu un certain aspect de la personnalité de la Déesse.
Centaures, Hermès, Héra, Amazones, arcs, épées, tous les ingrédients sont là pour donner un certain ton à cette série, parvenant ainsi à se détacher et se démarquer du lot.. Autre point m'ayant plu, le fait de situer le quotidien de l'héroïne en Europe au lieu des Etats-Unis, un lieu peut-être plus légitime à répondre à l'ambiance qui cherche à être installée. Pour ceux ne connaissant pas le personnage principal, même si le numéro n'est pas centré sur la présentation de son univers, le tout reste très largement abordable et se laisse lire sans aucun souci et de manière très agréable. Wonder Woman est une série que je suivrai avec très grand plaisir.

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The Flash #1
Une nouvelle nouvelle série pour Flash, l'homme le plus rapide de la Terre cachant sous le masque l'homme qu'est Barry Allen, brillant membre de la police scientifique de Central City (la ville fictive attribuée au héros, comme peut l'être Gotham pour Batman, Metropolis pour Superman ou Coast City pour Green Lantern). Si je continue de regretter l'absence de Wally West sous le costume, qui était à l'origine le side-kick de Barry et le Flash que les gens de ma génération ont connu après la mort emblématique de Barry dans les années 80 (et qui fut d'ailleurs à l'origine d'un autre grand reboot de l'univers DC), je dois dire que ce nouveau départ aura su me convaincre. Contrairement à la courte série en douze épisodes de l'année dernière où le fameux Barry, suite à sa résurrection paraissait bien terne et éteint en comparaison aux aventures très énergiques de son disciple.
Cela fait donc forcément plaisir de retrouver un Flash, censé représenter le coeur et l'espoir au sein de la communauté super-héroïque, bien plus gai et bien moins dépressif. De même les scènes d'action, aidées d'une composition des pages impeccable, réussit à mettre en valeur la vitesse du héros, à merveille de manière à nous offrir un excellent moment de lecture.
Le scénario, lui, reste très simple, mais efficace, et facilement abordable pour tous nouveaux lecteurs. Abandonnant la solution de facilité en nous amenant un vilain classique du bolide et au contraire en tentant de susciter l'intérêt à la fois du nouveau comme de l'ancien fan en mettant en place un élément d'intrigue intéressant. Intéressant de par le fait qu'on arrive à avoir très envie de mettre certaines réonses sur les questions laissées en suspens à l'issue du numéro, mais aussi en introduisant un personnage bien étrange, vieil ami de jeunesse du héros et propice à faire intervenir des bribes de flashbacks nous faisant un peu plus découvrir qui est Barry Allen. Tout du moins pour qui ne le connaîtrait pas. Autre information importante, le fait que, tout comme le mariage Loïs Lane/Clark Kent ait été supprimé de la continuité, celui de Iris West et Barry en passe par le même état de fait supprimant une nouvelle fois l'une des relations les plus importantes de chez DC. Un brin dommage, d'autant plus que sa nouvelle potentielle petite amie et collègue de bureau (ceux connaissant The Flash reconnaîtront sûrement le perso) me laisse assez indifférent en comparaison de la très belle femme qu'est Iris. heureusement, traîne-t-elle encore dans ces pages et dans la vie du bolide.
Manapul prend un très bon départ avec ce Flash, et j'espère vraiment que la série saura se maintenir au top niveau sur la durée (et revoir Wally West d'urgence, bien sûr).

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Aquaman #1
Excellent !!! Très facilement, je place ce numéro comme l'un de mes préférés toutes séries confondues. Très spécial et très drôle à la fois.
Aquaman où le super-héros n'étant à la fois ni populaire, ni impopulaire. C'est juste le fait qu'il soit le super-héros dont tout le monde se fout parmi les All-Stars qu'il accompagne. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est justement sur ce point assez négatif que ce premier numéro tire toute sa valeur et sa qualité. Tout simplement car Geoff Johns, l'architecte actuel de l'univers DC et scénariste de Aquaman, va ici se servir de cet élément pour nous réintroduire un personnage de manière très amusante un héros jusque là mésestimé et incompris.
Pour présenter rapidement le personnage, Aquaman n'est autre que le Roi des océans et de la cité engloutie légendaire d'Atlantis, un roi souvent contesté de par ses origines, fils de la fille de l'ancien souverain et d'un simple humain, chose que son peuple eut du mal à accepter. Un héros aux capacités physiques surdéveloppées et au pouvoir unique, même pour ses semblables, de "communiquer" et se faire obéir de toutes les espèces animales océans.
Pour en revenir à cet épisode, alors que des êtres monstrueux semblent surgir des abysses de l'océan et menacer le monde de la surface, Aquaman nous est présenté comme le héros attirant les éclats de rire des voleurs de banques et la déception de ne pas avoir droit à un autre justicier pour les policiers.
Là où la situation devient encore plus ridicule, embarrassante et drôle, c'est lorsque ce dernier, au détour d'un bottage de cul de vilains se foutant de lui, entrera s'installer dans un restaurant bondé, et pas n'importe quel restaurant puisque ne servant que du poisson et autres produits de la mer. Dès lors, une cascade de délires et de préjugés s'enchaînent de la part des clients jugeant la scène comme étant des plus loufoques, des commentaires faisant souvent lien avec ceux des fans de comics à l'égard du protagoniste.
Même s'il ne se passe quasiment rien dans ce livre, je me surprends moi-même à lui trouver un charme fou et un intérêt des plus élevé (merci Brightest Day, pour les connaisseurs). J'espère vraiment que Johns parviendra à faire quelque chose de très bon avec ce personnage là, comme il a souvent pu le faire sur de nombreux autres titres. Et j'ai plutôt très bon espoir.

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Green Arrow #1
Notre Robin des bois du futur est de retour, armé de son seul arc et ses flèches truffées de gadgets en tout genre, et toujours à la tête d'un gigantesque empire financier qu'il néglige au profit d'une vie d'aventure. L'homme nous fera donc partager à la fois sa vie en tant que Green Arrow, simple homme face à des criminels dotés de dangereux pouvoirs, et Oliver Queen, jeune chef d'entreprise et génie devant frayer avec les vieux loups de la finance. Un côté Largo Winch se faisant ressentir. L'histoire est d'une simplicité enfantine mais fonctionne à merveille pour moi.
J'apprécie ce que j'ai sous les yeux, un comics qui se lit vite, aucune prise de tête, de très sympas moments d'action, et même si je n'ai jamais vraiment été le plus grand fan du personnage original. Le personnage un poil rajeuni et la barbichette en moins fonctionnant plutôt bien pour moi. Reste encore la question qui m'intéresse : que conserve-t-on de la précédente continuité, si tant est que l'on garde quelque chose, tant ces dernières années ont été mouvementées pour le héros ?
Une bonne lecture.

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DC Universe Presents : Deadman #1
Un grand vide règne au sein de ce numéro. J'étais curieux de voir ce qu'allait bien pouvoir donner une série sur ce personnage, qui avait merveilleusement bien réussi à tenir une longue série d'avant le relaunch en proposant tout plein d'éléments très intéressants, force est de constater que je ressors déçu de cette lecture.
Un premier numéro qui fait certes ce que l'on est en droit d'attendre d'un premier numéro, c'est à dire ce consacrer à la présentation du personnage pour les nouveaux arrivants, mais qu'est ce que c'est chiant.
Deadman, Boston Brand de son vrai nom, était de son vivant un brillant trapéziste bravant tous les dangers à chacune de ses représentations, mais abrité d'un profond égocentrisme et d'un orgueil à tout épreuve. Décédé lors d'un accident sur l'un de ses show, son nom de Deadman prendra alors tout son sens, l'homme devenant un spectre ne pouvant interagir avec le monde matériel qu'en prenant possession d'êtres humains. Ce qui s'avèrera être sa mission dans la mort puisque devant naviguer de personnes en personnes, toutes aux vies brisées, pour tenter de leur apporter une aide venant de la part d'un homme n'ayant jamais fait preuve d'empathie pour les autres de son vivant.
Toute cette histoire nous est racontée à la première personne par son héros, où ce dernier nous fait une énumération des plus ennuyeuses de toutes les existences qu'il a pu côtoyer. Aucun intérêt si ce n'est une tentative ratée de nous placer un pseudo héros torturé. A la limite, je ne garderai que la dernière page du comics qui aura su^éveiller légèrement ma curiosité. J'attends de voir vers où se dirige vraiment cette histoire qui ne propose pas grand chose pour le moment.

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The Savage Hawkman #1
Carter Hall est Hawkman, un super-héros connu pour sa virulence et son manque de patience. Et Carter Hall est bel et bien décidé ce soir à se débarrasser de son costume et de ses armes constitués d'un alliage alien mystérieux, le Nth Metal, faisant de lui ce qu'il est. Mais Carter Hall ignorait que ce relaunch de son personnage serait l'occasion de rajouter quelques couches supplémentaires de mystères autour de ses origines, donnant au métal une forme presque vivante le faisant entrer en symbiose avec son porteur désirant aujourd'hui le détruire.
Carter Hall est aussi un brillant cryptologue travaillant pour un homme riche et puissant cherchant à mettre la main sur d'antiques vestiges extraterrestres. Et c'est la découverte d'une momie alien qui attirera dans ce premier numéro notre attention, surtout lorsque celle-ci s'apprête à dévoiler une terrible menace pour notre héros et son entourage.
Rien de bien extraordinaire mais j'ai plutôt apprécié ce nouveau départ. Le costume de Hawkman est vraiment très classe et nous promet un titre bien bourrin pour la suite, comme le souligne le titre. Je regretterai juste deux trois petites choses, le fait d'aller peut-être un peu trop rapidement dans l'avancée de l'histoire. L'approche archéologique est plutôt sympa, dommage qu'elle ne soit pas un poil plus prononcée. J'aurais bien aimé aussi qu'on réponde à certaines de mes attentes et de mes questions. Quelle est la place de Hawkgirl dans cet univers ? Que garde-t-on des origines du personnage ? Doit-on prendre en compte les récents événements survenus dans Brightest Day pour mieux aborder le comic ? Des questions pour lesquelles j'attends de très prochaines réponses et un comic qui m'a assez plu au final.

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Mister Terrific #1
Que dire sur Mister Terrfic, si ce n'est que je n'en garde aucun souvenir quelques jours seulement après sa lecture ? Ce qui témoigne bien du profond intérêt que je lui porte.
Ouais, non, Mister Terrific, ça passe vraiment pas, même son nouveau costume fait tâche. J'ai hésité à relire le comics pour avoir quelque chose d'un peu plus constructif à écrire, mais non. Je m'épargnerai un tel calvaire. Sorry.

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The Fury of Firestorm #1
Là non plus, pas franchement convaincu et je ne m'attarderai pas sur ce titre. Ce personnage un peu compliqué dans ses origines et la nature de ses pouvoirs avait su se rendre un minimum intéressant très récemment dans une précédente aventure, or là, la situation n'en est que plus embrouillée et pénible à lire.
L'histoire met en scène quatre mercenaires particulièrement violents et n'hésitant pas à massacrer des familles entières d'innocents pour mettre la main sur un certain objet. Objet détenu par un certain Jason Rusch, un lycéen dans le même établissement qu'un autre garçon du nom de Ronnie Raymond, tous deux ayant la particularité avant ce relaunch de partager l'identité et le corps de Firestorm. Un héros se basant donc sur une dualité et une opposition entre deux personnages très différents l'un de l'autre.
L'on retrouvera ce même état conflictuel entre les deux adolescents avec une différence assez notable, le fait que lors de leur transformation, les deux ne fusionnent pas mais donnent naissance à deux Firestorm bien distincts l'un de l'autre. Et quand tout un tas d'autres Firestorm apparaissent à travers le monde...
Déjà qu'à la base, le personnage est loin de m'intéresser, si en plus ce premier numéro ne me satisfait pas, voici une série à laquelle je ne donnerai pas suite à l'issue du premier arc.

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Captain Atom #1
Tout comme les deux séries précédentes. Une série dont je n'attendais rien et qui ne m'a rien donné. J'aurais nettement préféré revoir Captain Atom au sein de la Justice League International. Dommage.
Pas grand chose à en dire tant le personnage principal manque cruellement de caractérisation, l'histoire sonnant creux et n'étant d'aucun intérêt.

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A suivre, une chauve-souris passe, un joker trépasse.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Ven 28 Oct 2011 16:21 
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Je suis fan de l'univers DC depuis un certain temps, et au début je ne voyais pas d'un très bon œil l'arrivé de ce reboot-relaunch. Par ce que oui le Dcverse est très complexe de part ses 75 ans d'existence comme tu la dis cielo, et c'est justement pour cette raison que je m'était donné la peine de rattraper tout ça en me procurant les albums qui posaient le gros de l'histoire (comme les crisis). Et tout ça financièrement c'est pas donner. Alors quand je vois que ça repart de zéro (Même si apparemment certaines choses sont gardé), j'ai quand même l'impression de m'être fait avoir... La force de DC c'était d'avoir tout ce background et cette complexité assumée. Mais d'un autre coté, je ne nie pas que c'était sûrement la meilleur des choses à faire pour attiré de nouveaux lecteurs, sans que ces derniers passent par les interminable crisis et autres. Surtout face à son concurrent direct qui lui se renouvelle sans cesse. En plus de ça c'est probablement l'occasion rêver de faire marcher DC en France si Dargaud publie cet événement à l'avenir .

Et finalement, ayant lu les principaux premiers titres du new 52, je dois avouer que c'est globalement assez bien gérer (un peu normal aussi au vu de l'équipe artistique qui s'en occupe). Même si pour stormwacth par exemple je n'ai pas très bien compris le choix d'y intégrer Martian Manhunter, mais bon sinon la série reste bien dans l'ensemble. Pour Grifter en revanche, j'attends le deuxième numéro mais pour l'instant on peut dire que DC n'a pas réussi l'introduction du personnage (qui pour rappel, faisait à la base partie de l'équipe wildcats dans l'univers de wildstorm), dommage.

Sinon j'ai quelques questions pour cielo :
-S'agit-il d'un véritable reboot ou d'un relaunch ? Par ce que tout est relancé au premier numéro comme un relaunch mais certaines choses ont été effacé. Par ce que je n'y vois pas vraiment clair et j'hésite un peu entre les deux termes.
-Seconde question qui découle un peu de ma première, est ce que des événement lié à la JSA par exemple ont été effacé ? D'ailleurs est-ce que la JSA existe toujours ?

Voilà, sinon hâte de voir ton avis sur les séries de batman.

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Un comics qui revisite la fiction, la magie et l'histoire de son propre médium ? Venez découvrir Promethea !

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Sam 29 Oct 2011 18:32 
The old man
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Je me permets de te répondre car même si je ne fais que les TPB/HC (donc pas les issues), j'ai tout de même lu un certain nombre de review sur l'évènement - et de toute façon Cielo me corrigera au besoin!
Donc c'est bel et bien un reboot de l'univers DC mais comme tu as pu le constater la narration n'adopte pas le motif d'un reboot-origin (c'est à dire en repartant de la naissance des personnages) mais place la plupart du temps les personnages dans un vécu et une vie de héros déjà plus ou moins établi - seules les séries "équipes" adoptent réellement un reboot-origin (celle de l'équipe donc).
C'est plutôt bien joué je trouve.
Par contre tous les personnages/univers ne sont pas impactés de la même façon par ce reboot. Certains personnages/univers sont très réimaginés dans leurs caractéristiques tandis que pour d'autres c'est plus transparent et anecdotique.
Par exemple de ce que j'ai cru comprendre sur le Bat-Universe et sur le Green Lantern-Universe c'est qu'il y a au final peu de changement et que ces nouvelles aventures peuvent s'inscrire dans la continuité précédente sans trop de problème. Et à vu de nez je dirais que le fait que Morrison et Johns aient travaillé pas mal ces dernières années sur ces univers a joué sur le fait on n'ait pas effacé tout leur travail et que les changements sont "mineurs".
Concernant plus spécifiquement la JSA, sa non-présence dans The New 52 a suscité un taulé, mais Didio et Cie ont assuré que l'équipe reviendrait et que son absence n'est que temporaire.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Sam 29 Oct 2011 20:21 
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Citation:
Et finalement, ayant lu les principaux premiers titres du new 52, je dois avouer que c'est globalement assez bien gérer

J'espère pour toi que tu as lu Animal Man et Swamp Thing ! Juste :Ussop big gloup: Les deux bombes du relaunch !!!

Après, reboot, relaunch, c'est clair que c'est difficile à dire. Même DiDio reste assez vague sur le sujet. Si certains trucs repartent sur des bases totalement neuves, Action Comics, Justice League, Teen Titans, Supergirl, Superboy, Firestorm, Detective Comics, et bien sûr les titres issus de labels DC ou des vieilles séries remises au goût du jour, d'autres sont la suite immédiate des précédentes séries, notamment les titres Green Lantern. Pour les titres Batman, j'y viendrai bientôt (plus que le Batman and Robin et le Nightwing à écrire), mais ça reste assez ambigu, comme avec le reste des titres 52. Très difficile de savoir ce qui est gardé de ce qui ne l'est pas. On sait par exemple que les Crisis ont été annulées de la continuité (quid de la "mort" de Batman assez importante lors du run de Morrison censé lui avoir été conservé ???), exit les New Krypton, la première génération de héros que sont la JSA (quid de la mère de Dinah Lance, première Black Canary ???), certains personnages semblant être passés à la trappe (Wally West, Donna Troy, ...).

Pour la JSA petit souci, certes la série sera reprise suite aux demandes des fans, mais de ce que j'ai entendu dire, elle prendrait place sur une Terre parallèle et ne rejoindrait donc pas la nouvelle continuité.

Citation:
En plus de ça c'est probablement l'occasion rêver de faire marcher DC en France si Dargaud publie cet événement à l'avenir .

Le plan d'attaque pour début 2012 a été donné. Tu peux aller voir ça en cherchant "Urban Comics", l'éditeur créé par Dargaud se chargeant des publications DC. On y trouve entre autre une nouvelle réédition prestigieuse de Watchmen, pas mal de matériel inédit mis de côté par Panini, et un gros volume relatant de nombreuses histoires de l'univers DC, de sa création jusqu'à aujourd'hui (le livre devant se conclure par le premier numéro de Justice League). En kiosque, ils se la jouent petit joueur avec un magasine Batman (normal), et Flashpoint (l'événement scénaristique qui va amener de manière cohérente à ce relaunch) en trois revues, la première contenant les épisodes de The Flash #8 à #12 et Flashpoint #1.
Très dommageable qu'ils n'aient pas directement envoyé du lourd avec le relaunch (moment idéal pour lancer leur ligne éditoriale), en proposant à côté Brightest Day et Flashpoint en librairie.

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Surtout face à son concurrent direct qui lui se renouvelle sans cesse.

Hmmm... Mouiii... Là, il faut le dire très, très vite...

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 08:19 
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Voici enfin peut-être ce qui reste le plus susceptible d'attirer la curiosité des gens, grâce à la présence d'un des super-héros, si ce n'est le super-héros, dégageant le plus de sympathie et d'intérêt auprès du grand public, amateurs ou non de comics. Je veux bien entendu parler de Batman. Mais qui connaît Batman au delà de Bruce Wayne et du Joker ? C'est ce que je me propose de présenter à travers ce relaunch, en donnant une large vue d'ensemble sur son univers et sa famille, que ce soit Dick Grayson, fils adoptif du héros, premier Robin et actuel Nightwing. Jason Todd, le Robin rénégat revenu d'entre les morts sous le masque du Red Hood et bravant toutes les valeurs du Batman. L'adolescent à la vie sombre et tragique Tim Drake, Red Robin, le génie ayant de lui-même découvert les secrets de Bruce Wayne et digne héritier à pouvoir prétendre au titre de plus grand détective au monde. Damian Wayne, actuel Robin et fils de Bruce Wayne et de la fille d'un de ses plus ardent ennemi, Ra's Al Ghul. Barbara Gordon, partagée entre ses identités de Batgirl et Oracle, le guide de chaque super-héros. Cassandra Cain ou la redoutable, ténèbreuse et charismatique Black Bat, anciennement Batgirl, devant combattre ses origines. Stéphanie Brown, dernière Batgirl en date, pleine de fraîcheur et amenant un vent de renouveau sur cet univers. Ou bien encore la sublissime et spectrale Kate Kane, alias Batwoman.
Un univers vaste, une famille de héros unis par le drame et des vécus les ayant marqués, une galerie de vilains des plus effroyables et charismatiques, oui, la Bat-family reste un pilier fondateur de l'univers DC et un choix de qualité pour aborder ce relaunch.


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Detective Comics #1
Tout comme le premier numéro de Action Comics qui nous faisait découvrir les débuts de Superman, ce premier numéro de Detective Comics s'inscrit lui aussi dans le passé. Un passé où le Chevalier Noir poursuit inlassablement un dangereux criminel depuis des années, sans jamais être parvenu à l'arrêter, le tristement célèbre, Joker... Le plus insaisissable et incompréhensible tueur en série pour le plus grand détective qu'ait porté ce monde.
Si j'ai à chaque fois peur en voyant du Tony S. Daniel au scénario (sa précédente série Batman était franchement très médiocre), je dois dire que je reste plutôt convaincu cette fois-ci par ce qu'il nous livre. Même si son écriture du Joker n'a pas vraiment réussi à me satisfaire. Ce premier numéro donne en tout cas le ton avec une violence très graphique et une conclusion tout simplement énorme. Pour le premier affrontement entre le Batman et le Joker, c'est simple, personne n'a eu encore l'audace de faire ce que Tony S Daniel se permet envers l'une des icônes de la Bat-Family. Même si on peine à imaginer que cette page finale puisse avoir une réelle incidence sur le futur de cet univers, on peut dire qu'avec cette introduction aux titres Batman, on démarre sur un sacré rebondissement !

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Batman #1
Aaaah ! Batman ! Le titre que j'attendais le plus signé par deux stars, Greg Capullo aux dessins et Scott Snyder au scénario.
Le comics commence par quelques pages où Snyder et Capullo se font plaisir et font plaisir aux lecteurs en nous proposant un bref moment d'action dans Arkham, prétexte à nous dévoiler les le design des grands vilains de la ville sous les crayons de l'artiste. Twoface, Joker, Riddler, Killer Croc, Clayface, le Ventriloque, Szasz, Mister Freeze, et même Pyg, le gars bien crado au masque de cochon introduit il y a peu par Grant Morrison. Mais les auteurs ne s'arrêtent pas là et continuent de se servir de ce nouveau départ pour nous offrir une large vue d'ensemble de l'existence de la chauve-souris, que ce soit dans sa relation avec ses pères spirituels, le commissaire Gordon et Alfred, un plan d'ensemble et super bien foutu de la Bat-cave et de sa salle des trophées, ou encore nous présenter ses fils, Dick, Tim et Damian. Rien qu'avec cet aspect introductif maîtrisé à merveille, nous atteignons là un excellent numéro 1.
Et lorsque Snyder poursuit sur sa lancée en rajoutant à tout ce qui a trait au passé, une vision de futures intrigues, à savoir l'apparition d'un nouveau personnage en la personne de Lincoln March, candidat à la mairie très susceptible de tenir un rôle important pour la suite, ainsi qu'une histoire de meurtre sanglante et un message annonçant la prochaine victime comme étant Bruce Wayne, le tout se concluant par l'apparition d'un suspect en la personne de Dick Grayson, on finit là par atteindre un numéro incontournable pour tous ceux voulant se jeter les yeux fermés dans du Batman !

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Batman and Robin #1
Le festival des nouveaux vilains introduits dans ce relaunch se poursuit dans ce numéro, avec un particulièrement réussi au niveau du design (j'adore), l'intriguant Nobody... Un personnage ne voyant apparemment pas d'un très bon oeil l'émergence de nombreux Batmen à travers le monde et le financement des activités de la chauve-souris par le milliardaire Bruce Wayne. Et le premier à en faire les frais ne sera autre que le Batman russe.
Alors que jusqu'à peu, le duo formé par Batman et Robin était composé de Dick Grayson, premier Robin ayant revêtu la cape noire suite à la disparition de son mentor, et de Damian Wayne, actuel Robin et jeune fils de Talia Al Ghul et Bruce Wayne, c'est cette fois au tour de Bruce de s'imposer dans ce fameux duo et de mener la vie dure à son fils. Et étant donné le caractère très bouillonnant et impatient du jeune homme, notre Batman aura bien du mal à le gérer et lui faire confiance, malgré le fait qu'il ait déjà eu l'occasion de faire ses preuves.
La relation entre les deux très conflictuelles change énormément de ce qu'on avait pu connaître avec les précédents Robin, notamment Dick et Tim. Nous retrouvons un Batman tentant tant bien que mal de transmettre un héritage à un enfant incapable de comprendre le traumatisme de son père. Et un Robin faisant maladroitement ce pour quoi il est doué et a été entraîné toute sa vie (par la Ligue des Assassins de son grand-père) afin d'attirer l'attention et la reconnaissance d'un père d'un naturel dur et froid. Un duo disfonctionnel qui ferait bien de vite trouver ses marques au vu de la menace qui s'approche de Gotham.
Une lecture sympa, surtout pour les plus gros fans du chevalier noir, sans toutefois être ce qui se fait de mieux dans les titres Batman du relaunch (la précédente série Batman and Robin était quand même plus sympa). Pour moi, c'est vraiment ce nouvel adversaire, Nobody, qui m'intéresse et que j'ai hâte de voir en action.

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Batman : The Dark Knight #1
Le titre Batman m'ayant le moins plu. L'histoire se résumant à peau de chagrin. Emeute à Arkham. Batman ramener ordre à Arkham. Certains de ces pitch ont pu s'en sortir à merveille en comptant sur différents éléments (Arkham Asylum, comics + jeu), là, autant dire qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Peut-être la présence d'un nouveau perso, un flic assez virulent envers Bruce Wayne et sa déclaration de soutien financier envers Batman, mais reste encore à voir ce que ce perso saura amener à l'univers. Sinon, j'ai détesté la fin, avec un Two-Face shooté au venin de Bane, ridicule. Reste l'information qui m'intéresse le plus, le fait d'avoir lu que l'intention de Finch (scénariste sur The Dark Knight) serait de donner une approche plus horrifique au titre pour souligner une différenciation d'un Detective Comics ou d'un Batman. Rendre les psychopathes de Gotham plus monstrueux qu'ils ne le sont déjà serait potentiellement très satisfaisant (et très gore, au vu de l'exemple que j'ai avec Le Ventriloque !) et collerait finalement assez bien au cadre de l'action qu'est cet asile.
Déçu de ce premier numéro. Je reste tout de même en attente de la suite.

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Nightwing #1
Assez sympa et commençant directement par répondre à LA question, Dick Grayson a bel et bien endossé l'identité de Batman pendant un an, durant la disparition de l'original. De retour dans son costume de Nightwing, nous retrouvons le personnage dans ce qu'il fait le mieux, des cascades de voltiges et d'acrobaties en tout genre. Un bon moyen de découvrir ou redécouvrir le personnage puisque cette première histoire le confrontant directement au cirque et ses anciens amis qui l'ont vu naître avant la tragique mort de ses parents.
L'histoire introduit un nouvel adversaire, pour ne pas changer, plus fort et plus rapide que Nightwing, le mettant directement dans une situation très périlleuse. Qui est ce tueur à gage ayant pris pour cible Grayson et l'accusant d'être un dangereux meurtrier sans même en avoir conscience ? Cette histoire est-elle en lien avec les événements et le final du Batman #1 ?
Curieux de voir la suite et ce que cette série saura offrir sur le long terme.

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Red Hood and the Outlaws #1
Nouvelle série bien plus colorée et lumineuse que le reste de cette franchise, mais aussi tout aussi violente, si ce n'est bien plus. L'histoire met en scène trois personnages, et vous noterez que je prends soin de ne pas employé le terme "héros", puisque l'équipe qui sera formée dans ce premier épisode s'avèrera extrêmement impitoyable, n'hésitant pas à massacrer ceux leur faisant obstacle. Les personnages en question étant Red Hood, Arsenal et Starfire. Un groupe jeune, sexy et ultra convaincant.
Pour ceux ne les connaissant pas, Red Hood, alias Jason Todd fut le deuxième Robin, side-kick de Batman, tué il y a des années par le Joker d'une manière particulièrement choquante. Revenu d'entre les morts et ayant voué une animosité et une obsession particulièrement prononcée envers la Bat-family et plus particulièrement Dick Grayson, alias le premier Robin, nous le retrouvons avec ce relaunch avec un passif demeurant apparemment inchangé et ayant réussi à tirer un trait sur son passé pour prendre un nouveau départ. Nouveau lecteur ! Ca tombe très bien pour toi ! A ses côtés, le side-kick de Green Arrow, Arsenal, qui introduira cette histoire dans un sale état, tabassé et emprisonné dans un pays étranger pour s'être dressé contre son dictateur. Délivré par Red Hood, les deux seront bien vite rejoints et épaulés d'une sublime alliée de Jason, Starfire, et accessoirement princesse d'un peuple alien particulièrement puissante et désormais amnésique, incapable de se remémorer ses nombreuses aventures aux côtés des Teen Titans et d'Arsenal.
Ce comic est excellent. On ne comprend rien à ce qui se passe certes, mais ça reste excellent et très, très loin de l'ambiance sombre que l'on connaît des titres Batman et apparentés. L'histoire part dans toutes les directions sans rien nous expliquer mais, détail assez génial qui m'a fait passer d'un état de révolte à un niveau d'impatience ultime quant à voir le second épisode, le fait que la conclusion ne nous affiche pas un habituel "To be continued...", mais un vil détournement de clôture d'épisode "To be explained...".
On ne comprend rien au déroulement de l'action ? Certes. Mais cela reste un choix totalement assumé de la part des auteurs, cherchant là un moyen original de donner rendez-vous au lecteur le mois suivant et d'attiser sa curiosité. Et qu'est ce que ça fonctionne bien !
Je pourrais terminer par parler de la mini polémique qui eut lieu suite à un échange entre Arsenal et Starfire digne d'un porno bien gras selon certains, mais je m'abstiendrai. Pour qui cherche à se brûler les yeux devant les formes très avantageuses de la princesse alien, là vous en aurez pour votre argent, purée !

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Batgirl #1
Barbara Gordon, ou l'emblématique première Batgirl, fille du tout aussi culte commissaire Jim Gordon, dont le fait le plus marquant de sa carrière reste l'attaque du Joker à son encontre lui faisant perdre l'usage de ses jambes et lui faire changer d'identité super-héroïque, prenant alors le rôle de Oracle, véritable soutien stratégique et relais entre tous les super héros du globe. Et s'il y a des choses que l'on croyait immuable dans l'univers DC (mort de Barry Allen, paralysie de Barbara, le slip rouge de Superman, ...) force est de constater qu'une fois de plus, tout et n'importe quoi reste envisageable. Puisque Barbara Gordon est de retour sous le masque et la cape de Batgirl. La continuité du personnage reste apparemment inchangé (elle a bien été en fauteuil roulant) mais Gail Simone, scénariste star de chez DC, nous sort une excuse des plus nazes pour expliquer son retour : "c'est un miracle".
Je veux bien que ce soit un miracle, mais pour moi, ceci constitue une explication me faisant particulièrement chier. Tout comme l'ensemble du numéro d'ailleurs.
Si certains trucs sont plutôt bien, comme le fait de voir une Batgirl affaiblie psychologiquement et pouvant perdre ses moyens en faisant face à son traumatisme et à l'idée de pouvoir à nouveau perdre l'usage de ses jambes, le reste se montre très fade. Que ce soit l'histoire, le nouveau vilain ou les nouveaux persos, telle que la co-locatrice de Barbara.
J'en attendais pas mal, je suis au final assez déçu de ce retour sous le costume sans réelles explications.

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Batwoman #1
Batwoman... Personnage si jeune et pourtant déjà si culte. Acclamé par la foule après une première série courte prodigieuse et portée par les talents d'un homme, le dessinateur J.H. Williams III et son art de la composition, notamment des double pages. Après une très longue attente et une impatience démesurée de pouvoir revoir l'homme reprendre là où il avait laissé le personnage de Kate Kane, cousine éloignée d'un Bruce Wayne du côté de sa mère et ancienne amante d'une Renée Montoya, flic bien connue des fans de Gotham City, c'est donc avec ce relaunch que nous revint le comics le plus désiré de tous. Et c'est toujours très bon, notamment graphiquement.
A savoir que l'ambiance d'un Batwoman diffère légèrement d'un Batman, le personnage restant très en retrait par rapport au reste de la Bat-Family, et les enquêtes de la belle tournant souvent autour de phénomènes étranges, paranormaux. Ainsi, la première enquête dans laquelle l'héroïne nous entraînera nous la fera se lancer sur les traces d'une affaire des plus malsaine, où une sorte de spectre effrayant d'une belle femme, s'attaquera à des enfants laissant une traînée de corps derrière elle.
Le premier numéro nous présente aussi les éléments importants de Batwoman : Elegy de manière brève et efficace, se focalisant sur l'essentiel, d'une manière suffisamment intelligente pour introduire le personnage et son passé aux nouveaux lecteurs.
L'une des valeurs sûres de chez DC.

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Catwoman #1
Je n'ai jamais aimé Catwoman et sa seule présence dans une histoire a tendance à me saouler. Assez frustrant quand on sait que le personnage de Selina Kyle reste un élément important de l'univers de Batman. L'un des trois titres que je ne me suis donc pas acheté.
Tout ce que je pourrais dire dessus concernerait tout le bruit que fut ce comics à sa sortie en raison, apparemment, d'un final très olé olé. Autre détail important dans cette nouvelle continuité : Catwoman ne sait pas qui est Batman. Mis à part ça...

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Batwing #1
Rescapé du relaunch, Batwing représente le long travail d'un scénariste phare de chez DC sur la franchise Batman, Grant Morrison. Un long run de la part de l'auteur qui finit par aboutir à la renaissance d'un Bruce Wayne acceptant enfin de tourner la page sur un passé tragique pour se tourner vers quelque chose de nouveau. Ce renouvellement du personnage amena quelque chose d'important, l'annonce choc de la part du milliardaire sous les yeux des caméras de son financement des activités du Batman depuis des années et d'un internationalisation de cette identité super-héroïque. C'est à dire exporter cette image du Batman partout dans le monde, faisant en sorte de donner son propre Batman dans chaque grand pays. Batwing étant le représentant de l'Afrique.
Autant dire que je n'attendais absolument rien de cette série. Or quelques éléments du scénario ont su m'intéresser. A savoir l'ennemi juré du héros, Massacre, portant très, très bien son nom, et de sa quête, chasser et exterminer de célèbres héros africains ayant aujourd'hui disparus sans laisser de traces. Alors que la mission de Batwing sera de retrouver ces anciens héros avant que l'assassin ne leur tombe dessus, un cliffhanger extrêmement violent et totalement inattendu viendra nous bousculer... la mort de Batwing ?!
Oui, je n'en attendais rien et même si je suis loin d'être aussi passionné que sur de nombreux autres titres, je dois dire que les auteurs de ce premier numéro parviennent à merveille à éveiller fortement la curiosité sur la suite immédiate d'une fin aussi choc et sur l'identité des super-héros africains pris en chasse.

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Birds of Prey #1
Nous terminons avec la touche la plus féministe de l'univers DC, les Birds of Prey, équipe de choc uniquement constituée d'héroïnes de l'ombre dans laquelle nous avons souvent vu passer au cours des années des personnages tels que Oracle, Black Canary, Huntress, ... Un groupe dont les interventions restent principalement basées à Gotham City, crème des crèmes en terme de criminalité.
Nous retrouvons les Birds aujourd'hui bien affaiblis puisque l'équipe ne comptant que deux membres, Black Canary, la nana super balèze au hurlement tout aussi balèze, et Starling, un personnage que je ne connaissais pas et qui apparemment serait introduit avec le relaunch. Bien maigre pour faire face aux prochaines menaces à venir (bien que le couverture laisse entendre l'arrivée prochaine de deux alliées de poids). L'histoire qui pose bien les bases de la série tout en nous présentant les personnages met en scène un journaliste qui, sous l'influence d'un mystérieux informateur, se lancera sur la piste de nos deux jolies héroïnes. Un moyen pour cette même source de se rapprocher des Birds pour mieux les atteindre et inversement puisque le reporter peu discret n'étant pas passé inaperçu aux yeux de Black Canary et Starling.
Pas mal d'action dans ce comics avec en bonus une brève apparition de Barbara Gordon redevenue Batgirl après avoir retrouvé l'usage de ses jambes et anciennement membre central de l'équipe sous son identité de Oracle. Rejoindra-t-elle la formation des Birds of Prey à terme ? En tout cas, hâte de voir l'arrivée prochaine de Katana et surtout la manière dont sera amenée un personnage à la présence un peu plus discutable, Poison Ivy. Quant au nouveau perso de Starling, j'aime beaucoup. Très sexy et bien destroy dans son attitude, elle promet de bons moments en perspective, j'en suis sûr. Manque plus que les pauses ultra suggestives que le précédent scénariste des Birds, Gail Simone, aimait mettre en scène (voir les fantasmes du Pingouin face à nos jolies donzelles ^^) pour raviver l'afflux hormonal d'un public masculin !

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A suivre, un serment, sept lumières, une épopée cosmique, et une rage incommensurable.

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 11:05 
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Ah, la branche de l'univers DC que j'attendais tant. Merci de l'avoir commenté Cielo!
Pour commencer, il faut savoir que je suis un énorme fan de Batman et que je suis malheureusement ses histoires de manière très dissolu.
J'ai donc vu en ce relaunch de DC une occasion de suivre la chauve-souris de manière plus stable et fiable.

Pour le moment, j'ai pu me procurer le Detective comics #1 (et #2), le Batman #1 (et #2) et Batman: The Dark Knight #1.
Et pour le moment je suis assez d’accords avec Cielo. A savoir que les deux premiers sont tout simplement excellent, et que le dernier est tout simplement décevant.
Néanmoins, pour le moment je préfère le Detective comics au Batman.
Surement à cause du deuxième numéro de chaque histoire, la fin du Detective comics #2 touchant directement l'un de mes personnages favori de l'univers.
Par contre, je suis moi aussi assez déçu par la guérison miraculeuse de Barbara Gordon, je trouve que cela fait perdre pas mal de charme au personnage ainsi que de cohérence.
C'est très dommage, car j'aimais énormément le personnage.

Bref, pour le moment ce relaunch me plait pas mal.
Et si j'ai bien compris, j'ai tout intérêt à me procurer Batman & Robin #1 et Nightwing #1

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To bring us back our heart's desire... Vengeance... Justice... Fire and blood - Doran Martell


Disclaimer : Les Martells que soutien l'auteur de ce post n'ont rien à voir avec les grands guignols de la série télé... Il aime ceux du livre !
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Dans la fiche "Personnage" de Wiper, "Dieu" est mis au pluriel, alors qu'il n'y a qu'un seul Dieu : Takamari.- Triplem


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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 11:55 
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Inscription: 24 Oct 2009
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Citation:
Et si j'ai bien compris, j'ai tout intérêt à me procurer Batman & Robin #1 et Nightwing #1

Et le Batwoman #1, le Batwoman Elégie pour une ombre, le Red Hood and the Outlaws #1 et le Birds of Prey #1 ^^ (sans oublier le Animal Man #1 et le Swamp Thing #1, bien entendu !).

Sinon en décembre sort aussi le Batman Incorporated : Leviathan Strikes, un one-shot assez important puisque servant à annoncer la conclusion de ce qui consistuait les grandes lignes de la continuité Batman ces dernières années (et accessoirement long run de Morrison sur le personnage). Je ne sais pas si tu t'es intéressé ou pas aux événements majeurs entourant le perso mais en gros niveau ordre des histoires, ça donnait ça (si je n'oublie rien) : Batman The Black Glove, Batman R.I.P, The Return of Bruce Wayne (à paraître sous peu en français), The Road Home, Batman Incorporated (à paraître en France chez Urban Comics en janvier 2012), et le one-shot en question encore à paraître.

Le truc qui me gêne peut-être le plus avec Barbara Gordon, c'est de savoir ce que sont devenues Cassandra Cain et Stéphanie Brown et si elles existent même dans cette nouvelle continuité. Et savoir si durant la période en fauteuil roulant de Barbara, celle-ci a pris ou non l'identité d'Oracle. Oui, c'est ce manque de clarté, absolument pas dérangeant pour les nouveaux lecteurs, qui peut gêner un "ancien".

Et pour le Detective Comics, pas encore lu le #2, mais vraiment hâte de voir ce qu'il adviendra de "ce" personnage !

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 Sujet du message: Re: DC Comics - The New 52
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 16:37 
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Merci à ange bleu et cielo d'avoir éclairer ma lanterne verte ^^.

cielo a écrit:
J'espère pour toi que tu as lu Animal Man et Swamp Thing ! Juste :Ussop big gloup: Les deux bombes du relaunch !!!


J'avoue être passé à coté, ces personnages de ne m'attirait pas vraiment de prime abord. Erreur que j'ai pu réparer grâce à ta remarque, et effectivement je suis agréablement surpris sur ces deux séries :luffy super content 2:.

Sinon pour le programme d'Urban comics, c'est en effet un peu dommage qu'ils n'attaquent pas avec le reboot, mais bon on vois qu'ils y pensent vu qu'il y aura en avant première le numéro 1 de Justice League (même si certes ce n'est pas grand chose à se mettre sous la dent).

cielo a écrit:
Citation:
Surtout face à son concurrent direct qui lui se renouvelle sans cesse.

Hmmm... Mouiii... Là, il faut le dire très, très vite...


Je ne suis pas trop Marvel en ce moment, mais je pensais surtout à l'univers ultimate qui avait bien pour but d'apporter un renouveau et un peu de fraîcheur aux origines de leurs super-héros . (Attention au spoil ci-dessous) :
Spoiler: Montrer
la mort de Peter de Parker et son remplacement en tant que spiderman par un hispano-afro américain en est un bon exemple ^^

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