Juste une chose avant toute chose...
Tôji Tôji Chopper, dans le topic des suggestions, a écrit:
Voila les manga/animes non retenu cette année:
- Transformer
- Bobobo-bo Bo-bobo
- Reborn!
- Real
- Zetman
- Tsubasa Reservoir Chronicle
- Prince Of Tennis
- Gundam Seed
- Ninja Scroll
- l'Habitant de l'Infini
- Maison Ikkoku
- Ah! My Goddess
- Please Save My Earth
J'avoue que je tombe des nues (dans le bon sens du terme). Moi qui m'étais résolu avec un immense regret à ne pas voir des personnages de "L'habitant de l'infini" participer au Grand Tournoi, second du nom, ne voila-t-il pas que je découvre avec une presque crise cardiaque que Manji est là, et bel et bien là ? En tout cas, c'est une excellente surprise et du coup, je me demande à présent quels ont été les autres protagonistes sélectionnés pour assister aux joutes en tant que compétiteurs. Enfin bref, un très grand merci TTC, tu viens de remplir de joie un modeste adorateur de "L'habitant de l'infini" ! ^^
Maintenant, avant de passer au vote, je tiens à tenir un discours d'éloges à - et je ne le dis jamais en principe - mon favori du groupe, j'ai nommé Manji, l'immortel aux cent victimes. Ode à l'admiration pour une ombre qui se dresse telle une lumière éclatante, symbole d'un seinen magnifique aux planches exquises et profondes, vous transportant dans un Japon cruel et onirique où chaque étape est synonyme d'évasion et de rêves inassouvis tout autant que de combats sans pitié. Manji est une figure emblématique d'un manga somptueux qui ne demande qu'à être plus connu et reconnu. J'ai entendu dire qu'on trouvait que ce Grand Tournoi manquait malheureusement de samouraïs digne de ce nom. Voici donc l'un des plus grands d'entre eux, si ce n'est le plus grand. Pensez à le vénérer au moins une seconde après avoir lu ces quelques mots car vraiment, il est un personnage remarquable de classe et d'humanité malgré sa convenance à tuer sans faille. Manji est un anti-héros par excellence : il acceptera d'aider Lin à accomplir sa terrible vengeance mais il n'en reste pas moins un être saisissant de perspicacité, comprenant dès le premier abord que la jeune fille ne se retrouvera certainement pas en menant son désir à terme.
Reccueilli par le seigneur Horii, Manji va devenir un samouraï sous la tutelle de celui-ci. Gravissant les échelles sociales, il deviendra une éminente personne en charge de la protection du seigneur. Après avoir tué un certain nombre d'innocents sous les ordres de son prétendu bienfaiteur, Manji découvrira finalement le pot aux roses : Horii n'est qu'un despote ténébreux qui ne cherche qu'à écarter ses plus vifs opposants en leur ôtant la vie. Le jeune guerrier prendra alors la lourde décision d'assassiner celui qui aura été pour lui son protecteur, l'ayant sorti de la misère d'une forêt sans fin. Sa tête étant à présent mise à prix, il devra prendre la fuite et devra se résoudre à tuer pour survivre. Cependant, en prenant la vie de Saito, le mari de sa soeur, cette dernière va sombrer dans une amère folie qui fera de Manji un homme ruiné et dépressif. Empli de culpabilités, il tentera de se suicider mais... Yaubikuni, prétresse aux huits centaines, lui fera don du
Kessentchu, le ver de l'immortalité, une sorte de virus qui contamine son possesseur pour ainsi lui offrir une vie infinie. Manji devra donc se morfondre une éternité durant ; il devra faire un retour absolu sur lui-même et songer aux conséquences désastreuses que ses actes irréfléchis ont entrainé... Après avoir accompli un dernier meurtre pour son propre intérêt, une vengeance sur la personne de Shido, lequel avait enlevé la vie à sa pauvre soeur peu de temps auparavant, Manji passera un marché avec Yaubikuni. Pour avoir tué cent innocents, il devra délester le monde de mille scélérats ; et une fois sa volonté accomplie, la prétresse devra lui débarasser du
Kessentchu pour qu'il puisse enfin mourir en paix... Ainsi commence "L'habitant de l'infini", une oeuvre simplement magique et éternelle, contant les périples d'un personnage qui l'est tout autant.
Borgne mais touchant, samouraï aux douze armes, il mérite amplement votre considération. En quelques mots, Manji est un mythe. Voilà tout.
Bon, mise à part cet interlude, TTC, tu es sûr qu'Astroboy provient de 666 Satan ? Parce qu'il me semble plutôt qu'il s'agit d'Astro le petit robot, oeuvre datant de 1952 (si je ne me trompe pas)... Enfin bref, dans le doute et la confusion, je ne voterai pas contre ce sympathique bout de choux.
Ryô, c'est non.
Conan ou Naruto ? Naruto ou Conan ? Les deux m'indiffèrent...
Mais Naruto m'énerve en prime !
Naruto out! (Et pensez à Manji pour la suite des échéances.)