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 Sujet du message: Les Autres (The Others)
MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 00:28 
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Alejandro Amenabar, que j’ai découvert récemment, est certainement l’un des grands metteurs en scène de la fin du siècle dernier et du début de l’actuel. C’est en 1996 qu’il lance sa carrière dans le long métrage avec pour sujet une enquête excitante sur les snuff movies. Après Tesis, qui rencontre un franc succès commercial, ce réalisateur espagnol d’origine chilienne, nous livre Ouvre les yeux, un film indirectement bien connu, ayant eu les faveurs d’Hollywood, à travers son remake, au plan par plan, Vanilla Sky. Et c’est en 2001 qu’arrive le film qui nous intéresse : Les Autres.

Sur un générique très réussi, avec cette touche biblique qui hantera tout le film, démarre cette histoire quelque peu saugrenue. En 1945, sur l’île de Jersey, Grace (Nicole Kidman), dont son mari mobilisé pour la guerre n’est toujours pas revenu, vit dans un manoir isolé, où elle élève seule ses deux enfants, Anne et Nicholas, atteints d’un étrange mal les interdisant de voir la lumière du jour. C’est pourquoi, Grace maintient constamment les rideaux fermés. Très vite arrivent trois personnages un brin sinistre mais qui ne manquent pas d’originalité. Ils se disent domestiques et demandent du travail à la jeune femme. Grace leur explique alors les règles de la maison : chaque porte doit être refermée avant qu’une autre ne soit ouverte.
Tandis que tout paraissait paisible, lorsque l’ordre à la fois ferme et fragile, établie par Grace, est menacé puis bafoué, tout dérape. Et des présences troublantes, que seule Anne semble voir, font leur apparition.

Amenabar nous offre ici un film brillant, emmitouflé dans un classicisme assumé, où plus qu’une affaire de maison hantée, il traite d’une réalité parallèle, tantôt magique tantôt cauchemardesque. Dans les plans et les décors, on peut y voir un côté légèrement baroque, qui se manifeste aussi un peu dans le scénario par ces moments à mi-chemin entre horreur et drame. A l’aide d’une caméra d’une élégance et d’une souplesse incroyables, le réalisateur espagnol distille une partition sans fausse note, emplie d’hésitations et de doutes, qui se répercutent logiquement chez le spectateur. Le vertige plus que la peur est provoqué par une mise en scène formelle (mais personnelle) très noble, dessinant les contours instables de Grace. C’est vraiment très esthétique et poétique, avec cette morbide délicatesse en fond.

L’utilisation de l’échelle de plans est absolument sublime. On passe du plan large au plan serré de façon si naturelle qu’Amenabar parvient à structurer l’espace avec une précision déconcertante. Dès lors, par des inserts sonores ou musicaux, toujours très judicieux, il atomise le plan, créant ainsi une rupture entre les personnages et les décors. On aura évidemment compris que c’est de cette rupture que le trouble s’installe chez le spectateur. C’est franchement très, très efficace. Un exemple pour illustrer ce que je dis : Grace est à la chasse aux fantômes, et après qu’on lui a dit qu’ils se trouvaient dans le débarras, elle s’y rend. Par des mini-travellings et des visions panoramiques, Amenabar injecte une immense peur chez son héroïne, peur accentuée d’autant plus par ses cuts, placés exactement au moment où Grace semble apercevoir la mystérieuse présence. Et pour parachever sa mise en scène, il nous propose un jeu magnifique autour du champ en nous montrant ce qu’il y a hors-champ, c’est-à-dire rien, par le biais d’un miroir. De la triche ? En tout cas, c’est très excitant !

A l’avenant, le film surprend également par sa schizophrénie ambiante, notamment par l’intermédiaire d’Anne dans cette scène assez splendide où elle joue deux personnages différents grâce à deux miroirs en opposition. En une seule séquence, Amenabar nous indique avec légèreté qu’Anne est fausse, que ce n’est rien d’autre qu’une sorte de représentation. J’insiste, mais c’est vraiment au niveau de la mise en scène que Les Autres vaut son pesant de cacahuètes, d’abord parce que c’est beau, ensuite parce que c’est comme ça que le film nous touche, émotionnellement parlant. Encore un exemple : suite à sa discussion avec ses trois domestiques (et un cut), Grace revient dans le plan par la gauche, prend son arme, se retourne et… voit les domestiques, qui sont eux aussi revenus – mais par la droite ! Et justement parce que cette succession d’événements n’est pas du tout logique dans l’interprétation, tout le film s’éclaire d’un seul coup, et devient, quant à lui, totalement logique ! Bizarre mais assurément puissant. Et ainsi de suite tout au long du récit.

And last but not least, un mot sur les acteurs : ils sont tout bonnement exquis ! Nicole Kidman est très émouvante en mère éplorée mais rigide, Fionnula Flanagan, terrifiante en vieille servante pas nette, Alakina Mann, fascinante en fillette tordue. En bref, un voyage dans le brouillard de l’île de Jersey qui ne peut pas laisser indifférent. En ce qui me concerne, je vais essayer de me procurer les autres œuvres d’Alejandro Amenabar qui est, dit-on, le grand espoir du cinéma espagnol qui tarde à retrouver son éclat passé. Une fraiche et formidable promenade sur les rives du surnaturel. Succulent !


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MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 09:57 
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Les Autres, j'ai vu ce film il y a pas mal de temps maintenant, du je vais faire plutot court pour ne pas dire de bêtises.

Alors, avant toute chose, commençons par le plus important, j'ai beaucoup aimé le film, là ou d'autre films essayent (en vain?) de nous effrayer avec des tueurs en séries ou je ne sais quels monstres, Amenabar lui y parvient tranquillement, sans effets spéciaux et tout ce qui va avec, par une trés bonne mise en scène, comme l'a dit EnOd. Il réussi donc à rendre son film effrayant mais aussi trés sobre et trés beau à la fois, ce qui n'est pas donné a tout le monde.

En ce qui concerne les acteurs, de ce que je m'en rappelle, Nicole Kidman en plus d'être trés classes et trés belle, est parfaite dans ce rôle, d'ailleurs je me souviens que l'un de mes profs de lycée disait que c'était son meilleure rôle, perso je ne serais pas aussi catégorique mais c'est sur que c'est lun de ses meilleurs rôles, de ce que je connais en tout cas. Pour les autres acteurs, je ne me souviens d'aucune fausse note, donc aucun problème a ce niveau. ^^

Voila, en gros Les Autres est un film que j'ai bien aimé et que j'aimerais bien revoir pour le plaisir mais aussi pour avoir un meilleur avis. ^^

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MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 10:46 
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Sur Nicole Kidman, je vous le dis, c’est la même Grace qu’on avait vue dans Dogville. En fait, le film de LVT est un long flashback sur la vie du personnage principal des Autres. Au pays du cinéma, rien ne va plus, on fait dans le crossover maintenant ! Si c’est pas la classe ultime ça ! Je ne sais pas si c’est fondamentalement son meilleur rôle, mais Kubrick n’étant pas complètement manchot selon moi, je ne peux pas accepter cette affirmation.

Sinon, toujours sur la mise en scène du film, j’ai oublié de parler de deux superbes idées : le travail ingénieux, parfois presque désynchronisé, sur le son et l’utilisation de fausses pistes, détournant le spectateur du droit chemin pour mieux le surprendre – on dirait du cache-cache, c’est marrant. Allez, un rapide exemple pour la première idée : Grace léchouille sa fille (vatt ?) avant de quitter son lit (double vatt ?) A ce moment-là, Anne ouvre les yeux, super twist de la mort qui tue, on fait « oooh », et elle sort du champ. Nicole Kidman entend une voix l’appeler, et on pense illico à sa fille… eh ben non ! c’était son fils. Boum, on s’est fait avoir, et zut alors ! Ça n’a pas l’air comme ça, mais je peux vous assurer que c’est effrayant. Un exemple aussi pour la deuxième idée : Grace court hors du manoir, et s’enfonce dans l’épais brouillard de l’île de Jersey. On se dit, ouah, la belle métaphore : ah ah, en fait, elle va tout simplement se perdre encore plus à essayer d’aller chercher du réconfort ailleurs. Et paf, contre-pied, le brouillard se dissipe comme pour lever le voile sur les ennuis de la jeune femme. Et là, on comprend plus rien. C’est trop bon !

D’ailleurs, la règle de Kidman de ne jamais ouvrir une nouvelle porte avant d’avoir fermée la précédente, cet impertinent d’Amenabar ne la respecte absolument pas ! Dès le début, il ouvre plein de portes scénaristiques. Tu m’étonnes que ça ait mal tourné dans les affaires de la maison hantée !
En tout cas, Saito, tu gagnerais à revoir ce film, c’est sûr. Ça faisait un petit moment que je n’avais pas été autant enthousiasmé par un si jeune réalisateur. ^^


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MessagePosté: Dim 16 Aoû 2009 16:14 
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En voyant THE OTHERS, on a vraiment l'impression que les réalisateurs hispanohablante sont extrèmement doués pour créer des films surnaturellement gothiques ou manoiresques (et les coréens excellent dans les films très nerveux, mais là n'est pas la question), à l'instar de Guillermo Del Toro ou Juan Antonio Bayona. Une marque de fabrique culturelle sans doute.

Un peu comme tous les films réussis voulant installer la peur dans le spectateur, THE OTHERS se joue de lui, emprunte des fausses pistes, fait disparaître les empreintes, maquille le récit grâce à la réalisation. Pour l'exemple, je parlerai de cet incroyable plan où Nicole Kidman cherche les Intrus dans la maison (ce qui va sans dire que tout mon paragraphe va spoiler, mes agneaux, reprenez votre lecture plus bas si vous ne l'avez pas vu). Son visage apparait à l'écran, le fond trouble se reforme peu à peu et vlan ! On voit une partie du visage d'un homme émergeant de l'obscurité. Première secousse. Le personnage principal ne semble pas le voir et allume une lampe, le visage intrus se dévoile, ce n'était qu'un tableau ! Seconde secousse. Il existe beaucoup d'autres exemples du genre, où l'inanimé devient chaire et la chaire s'inanime. Cela donne un ton résolument froid à l'ensemble, et éloigne le film d'une ambiance organique (même si le manoir évolue. Scène très intense où Kidman dit que la lumière peut modifier les lieux, ce qui va se faire ressentir pendant le reste du film).
THE OTHERS est surtout porté par son thème principal que la réalisation magnifie, la lumière. Le travail à ce niveau est très impressionnant car toutes les scènes jouent dessus, dessinant ou fragmentant les formes pour troubler le récit, le décor, le spectateur. La frontière entre le surnaturel et le naturel s'élague, se disperse de plus en plus, jusqu'à la fin qui retombe sur ses pattes.
Le jeu prend alors une place très importante dans le film, d'abord au premier niveau de visionnage (la fille qui danse dans sa robe de communion, les poupées, le piano) puis pour le réalisateur qui nous mène brillament en bateau, renversant littéralement son film. Tout le monde est autre, personne ne l'est. Question de point de vue (écho de cette thématique au moment où le fils demande à Grace comment elle sait qui sont les gentils et les méchants).
Quant à Nicole Kidman, même si j'apprécie beaucoup cette actrice et qu'EYES WIDE SHUT n'y est pas pour rien, ce doit être son plus grand rôle. D'abord parce que c'est le personnage central (alors que Kubrick ne l'utilisait que comme point de rupture - ce réalisateur a un don pour utiliser les humains comme du jambon, j'adore) et qu'il est troublant par sa progression vers la démence (à l'image des décors qui se tordent) avant d'atteindre le climax final.

Pas de doute, THE OTHERS, c'est du très bon cinoche. Sans doute le film d'horreur le plus réussi de la décennie, tant il manie la tension dans sa réalisation, avec brio.


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MessagePosté: Dim 16 Aoû 2009 19:19 
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J'ai vu ce film sa fait un bail quand même , j'ai plutôt apprécié ^^
Le scénario est un des points forts du film, car il est bien dosé. La situation initiale nous emmène déjà dans une atmosphère intrigante. L'action du film se déroule dans la même demeure, et dans une époque antérieure à la nôtre. Il se dégage un univers assez oppressant. Dans une maison isolée, une mère (Nicole Kidman) et ses deux enfants essayent de vivre au mieux, malgré le père parti à la guerre et surtout la terrible maladie dont ils sont atteints. En effet, les deux enfants ne peuvent pas voir les rayons du soleil, au risque de mourir. Ils sont ainsi obligés de rester cloîtrés chez eux, sous la surveillance de leur mère et des employés de la maison. Soudain, des choses étranges se produisent dans la maison... Qui s'amuse à relever les rideaux ? D'où viennent les bruits étranges survenus de nulle part ? De plus, la fillette prétend voir d'autres personnes...

A propos des acteurs , je trouve leur prestation très réussie, ce qui participe grandement à la réussite du film. Nicole Kidman interprète son personnage d'une manière crédible, stressante à souhait. Les deux jeunes acteurs sont très bien, tout comme les autres personnages secondaires.

L'histoire se déroule dans le même lieu tout le long du film, avec un rythme assez long, sans beaucoup de musique, avec un fond silencieux, ce qui met en valeur les dialogues et les bruitages. Les jeux de lumière et les effets de style sont les bienvenus. La réalisation cherche à amener une tension chez le spectateur qui est soutenue tout le long du film. Le dénouement participe à la réussite du film qui donne des solutions satisfaisantes, et nous fait réfléchir.

Donc ce film est à voir ^^
Par contre j'ai le dvd et j'ai trouvé ça dommage qu'il n'y ait pas de bonus -_-'

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MessagePosté: Lun 17 Aoû 2009 10:17 
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Localisation: Dans une salle obscure.
Comme je te l'avais dit EnOd, j'ai revue le film, enfin, et voici mon nouvel avis le concernant, complémentaire de mon premier post.

Alors je ne vais pas revenir sur le jeu des acteurs et sur leur personnages, enfin pas trop, qui sont parfait en tout point. La petite fille m'a un peu énervé mais c'est le rôle qui veut ça, ce qui est sur c'est que d'habitude j'ai du mal avec les gosses dans les films qui ont tendance à m'exaspèrer, alors que là non. Pour Nicole Kidman, juste un mot: magnifique.

Pour ce qui est de la mise en scène, EnOd a presque tout dit je crois. Aménabar qui arrive à rendre ce manoir si effrayant avec si peu, réussi aussi à le rendre si reposant et beau, suffit de voir la passage où Grace demande que tout les rideaux soit ouvert, en un instant le manoir se dévoile sous un autre jour.
Sinon j'ai remarqué qu'il y avait pas mal de tableaux d'îles dans le manoir, comme si on voulait insister sur le fait que Grace et ses enfants étaient isolés du monde comme ses dernières, ou alors c'est moi qui interprête tout et n'importe quoi. ^^

Concernant les entourloupe, fausse piste et autre effet, j'ai bien aimé quand Grace entend des voix, qui seraient celles des fantômes, qui ouvre la porte et ne découvre personne si ce n'est des draps, mais justement comment imagine t-on les fantômes habituellement? Avec des draps et elle se demande s'ils 'y seraient pas en dessous. ^^
Commencer le film par un crie de Grace, juste aprés le générique calme, est vraiment une bonne idée aussi, cela nous met de suite dans l'ambiance et nous prévient que ce ne va pas être de tout repos.
Autre idée que j'ai apprécié, quand le père revient, on se dit qu'ils vont avoir une aide, une épaule sur qui se reposer mais en fait non, c'est limite tout le contraire.

Enfin bref, on ne va pas faire tout le film donc je vais terminé avec cette phrase, si j'ai bien aimé le film la première fois, je l'ai cette fois-ci adoré, l'un des meilleurs films de ce genre. Du coup merci EnOd de m'avoir fait redécouvrir Les Autres.

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MessagePosté: Lun 17 Aoû 2009 14:53 
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Localisation: Comme la vérité, ailleurs.
Les Autres ou comment faire un film terrifiant avec très peu d'effets spéciaux ou pas de sang.

Comme Saito j'ai vu ce film il y a maintenant un moment puisque lors de sa sortie en salle (2001).

Le réalisateur maîtrise son scénario de bout en bout, et la manière dont-il distille chaque effet que donne le film est énorme.
L'ambiance qu'il transmet au film est inquiétant à souhait et le cadre y est pour beaucoup.

L'évolution du personnage de Grace vers la folie est assez remarquable et la fin du film nous promet un sentiment étrange à la vue de ce qu'elle devient.

Un film immanquable qui dénote de beaucoup de pseudo-film estampillé effrayant.

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