Choix ridicule qui n'en est pas un, tant Kira semble et doit sembler infiniment supérieur à la pauvre Bulma. Pas que celle-ci soit particulièrement mauvaise, reste qu'elle est limitée, fort limitée...
Kira lui est notre bon vieux serial-killer, le genre introuvable et tutti quanti. Lui n'est pas du genre à se la jouer finaud et à laisser une signature pour les flics. Il ne nargue pas ses poursuivants, n'est pas spécialement d'une audace folle, Kira est pragmatique, précis, mortel. Sa marque de fabrique n'existe pas, puisqu'il désintègre tout grâce à son merveilleux Stand, qui semblerait totalement cheaté s'il n'était aussi lent, ce qui pour une fois, va donner du fil à retorde au héros et à Kira lui-même, sacré tour de force dans les affrontements, qui sont comme souvent, jamais à l'avantage franc d'une des deux parties.
Kira est donc un personnage discret, poli, élégant, un aimant erratique mais capable d'attention; bon c'est aussi un être sans le moindres remords qui n'aspire en fait qu'à vivre telle sa seul alliée, comme une plante. Tranquille, ne demandant rien à personne, supportant en silence son lot, mais malgré tout croissant sous terre, à l'abri et à l'insu de tous.
Kira est donc nettement moins rassurant que les serial-killer classiques de films ou de séries, car lui, est conscient de ses limites et il vénère le calme, à un tel point qu'il faut que ce soit les héros qui viennent le provoquer et produire eux-mêmes les soubresauts de l'histoire.
Kira donc, ou un aspect de la violence très curieux, en sourdine, nerveux mais impassible, élégant, raffiné même, un peu toqué mais pas mauvais à la folie, un vrai bon méchant, tragique et implacable; du grand art, comme souvent dans JoJo's.
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 « Si durant l'intégralité d'une rotation terrestre, l'utilisation d'un fusil d'assaut modèle kalashnikov n'a pas été jugé nécessaire, alors on peut dire que, d'une manière platonicienne, cette journée était ''bonne'' ».
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