Certains vont écrire pour défendre Ed&Ein des pavés inédits, pleins de nouveautés, rien que pour le premier duel de ce tableau. Seulement, moi vu que je ne suis pas comme eux, je vais faire un copier coller de mon ancien post Pro Nana. Pourquoi ? Parce que ce post je le trouve, pour un quart de finale comme celui-ci, parfait. Et par ailleurs, parce que je n'ai pas le temps d'en faire un nouveau aujourd'hui. J'espère bien sûr que cela n'empêchera pas Nana de gagner (l'important c'est pas que ce soit un copier coller du tour précédent – c'est ce que je raconte dedans).
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► Au commencement : mise en place d'une claque...
Lorsque j'ai découvert Nana Osaki je n'étais pas autant passionné par le personnage que aujourd'hui. A la limite, le personnage avait toute ma sympathie – et encore – mais ça s'arrêtait là. Pourquoi ? Parce que la demoiselle ne cassait pas trois pattes à un coinde... cana... euh colvert. La cause à un manque flagrant de profondeur. La sympathie qu'elle m'inspirait venait seulement de son charisme indéniable et de son humour. Un humour qui me faisait bien rigoler dans un manga aussi lent, ennuyant et moyen. Alors vous me direz que c'est normal vu que c'est le débuts de
Nana et que l'auteur préfère installer les bases de son univers plutôt que de développer ses personnages. Seulement quand on regarde Hachikô... on se dit que non.
Cependant, malgré tout cela comme dit plus haut, on a tout de même de la sympathie pour le personnage. Et on en attend plus de lui. On ne sait si la demoiselle va être plus développé dans les prochains. Mais on espère. On se dit que avec un charisme et un humour comme ça, l'auteur pourrait faire quelque chose de Nana Osaki. Qu'elle n'est pas voué à faire de la figuration en tant que Punk-über-stylée destinée à faire baver les fillettes de 12 ans. Et par chance, c'est ce qui arrive, vu que Ai Yazawa commence à faire exploser le personnage dans les tomes qui suivront. Alors certes, elle reste moins développé que Hachikô dans l'immédiat. Mais la claque qu'elle DOIT devenir commence à se mettre, en place progressivement. Petit à petit... vu que contrairement à l'autre Nana, elle se développe sur le long terme. Pour être à la fin, une claque encore plus démentiel que elle. Mais bon, avant de nous intéresser au final, intéressons-nous déjà aux « vrais » débuts de Nana Osaki en tant que magnifique personnage.
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Le personnage de Nana commence à devenir un poil développé à partir des tomes 4 et 5. Avec entre autre l'arrivée de Ren, le personnage qui la fait exploser, du début à la fin. Et qui nous amène avec lui la première claque
Made in Osaki, qui est clairement une mise en bouche pour la suite, genre : « vous avez aimé ? Eh bien, la suite, c'est ça multiplié par dix. Bonne lecture ». Parce que oui, après ces deux tomes, Nana devient clairement un personnage monstrueusement magnifique. Mais nous en parlerons plus tard, si vous le voulez bien (au pire je ne vous écoute pas). La claque que amène Ren avec lui est donc ce qui fait clairement exploser Nana. Ce qui la rend, tout à un coup, alors qu'avant elle était scénaristiquement handicapée – même si j'exagère un peu en disant – , un peu plus profonde. Bon d'accord, ce n'est pas encore « exceptionnel », ou digne de la PASSION que le personnage déclenche chez certains à l'heure à laquelle j'écris (dont moi, logique). Mais on peut aisément dire que c'est un beau début, pour un personnage qui ne demandait qu'à être développé de la sorte, ou en comparant l'ancienne Nana et la nouvelle.
Bref, après ces deux tomes on se dit que finalement, ce personnage risque de tout péter. Bien plus que sa colocataire. Toutefois, on attend encore une confirmation après le tome 5, histoire de savoir si oui ou non, on va pouvoir crier sur tous les toits « Ich Liebe Nana Osaki », sans avoir à revenir là dessus quelques tomes après.
► Un verre de cassé et en avant la musique...
Et effectivement, la confirmation de tout cela arrive vite. Très vite même, avec l'arrivée, entre autre, de Takumi dans la vie de sa colocataire. Au début, ce dernier va profiter de son amie en secret. Coucher avec elle, comme ça. Puis, après avoir découvert qu'elle est enceinte, il va clairement l'arracher aux mains de Nana et des
Blast (même si le tout est résumé vite fait), en la demandant en mariage. Ainsi, à cause de cet enfant et de cette demande, il va à la fois rompre le couple Hachikô/Nobu, mais également et surtout mettre Nana Osaki dans un état pitoyable. En la troublant psychologiquement au point de lui donner envie de casser un des verres qui symbolisait son amitié entre elle et sa colocataire. Mais aussi au point de lui troubler la mémoire. Ce qui est encore plus grave. Cette « rupture » en elle et Hachikô l'affaiblira vraiment. Au point de faire d'elle, Nana Osaki, une femme forte d'habitude, une femme en proie aux doutes. Pleines d'angoisses et de peurs et qui nous les feras partager.
Si Ren fait quasi exploser le personnage de Nana et nous dévoile une partie de son immense potentiel, cette relation la fait véritablement exploser. En nous dévoilant les trois quarts de son potentiel et nous mettant une claque comme on en prend rarement. Et en faisant d'elle un personnage définitivement magnifique qui n'a plus besoin de confirmation. Non. Qui a maintenant tout simplement besoin de se relever, de reparti et de nous montrer, dans quelques tomes, de quoi elle est capable au maximum de sa puissance.
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Ce qui va se passer. Puisque le personnage va se relever, se battre. Aidé par Ren, l'homme avec qui elle décide de se marier, ainsi que son groupe qui est derrière elle, Nana repart. Bien sûr, elle conserve au fond de son coeur ses blessures. Mais elle essaie de ne pas trop y penser et de vivre sa vie intensément avec son groupe et Ren. En redevenant tel qu'elle était avant, c'est-à-dire une jeune femme exubérante, drôle, rebelle et avec son air fier et fort qu'on aime tant chez elle. Même si, comme dit plus haut, quelques tomes après cela, elle nous dévoile enfin son vraie potentiel. Et ça fait mal, très mal. Petite mise en garde :
ce qui suit risque d'être spoilant si vous n'avez pas lu les derniers tomes de Nana. Donc si vous n'avez pas envie de vous prendre un gros spoil, évitez la prochaine partie..
► Un triste anniversaire...
Cela arriva le jour du 21ème anniversaire de Nana. Ce fût triste. Ce fût tragique. Ce fût puissant. Mais paradoxalement, qu'est-ce que ce fût bon, la mort de Ren. Pas que je n'aimais pas le personnage, non, je l'adorais. Seulement, malgré la tristesse que sa mort m'a inspiré et tout ce qui va avec autour, j'ai vraiment adoré la baffe qu'elle m'a mise. Vu que c'est clairement une des plus grosses que j'ai prise dans un manga. Bien sûr, cette mort affecta énormément Nana. Au point de la faire presque disparaître ensuite dans le manga, après qu'elle nous ait dévoilé tout son potentiel.
Nous la retrouverons 7 ans plus tard, de courts instants. En train de chanter dans un bar d'Angleterre. Avec une chevelure blonde et sa bague de fiançailles, la même que sa colocataire. Le visage pleins de tristesse et de mélancolie. Méconnaissable. Mais réellement magnifique... Comme nous pouvions le voir sur le plus bel avatar que la volonté du D ait jamais eu, celui de monsieur EnOd.
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► En route vers LA FINALE !
Si vous devez retenir une chose de ce bête copier coller du tour précédent c'est que j'aime foncièrement Nana. Que j'adore vraiment ce personnage, si ce n'est plus et que elle m'a profondément marqué lors de ma lecture de son manga. Au point de devenir une de mes héroïnes préféré toutes séries confondues, ce qui n'est pas rien. Et que c'est pour cela que je vous invite à voter pour elle, lors d'une opération qui est maintenant un grand classique du Grand-Tournoi, pas risqué pour un sou et qui s'intitule...
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