Pas dans mes habitudes de poster un avis sur le chapitre mais c'est toujours un plaisir de discuter avec mon ami Dandy.
Jacky D. Kaput a écrit:
A contrario, on peut voir ça comme un manque d'originalité, voire d'audace, de l'auteur, non ? De mon point de vue peut-être plus terre-à-terre, une des constantes de One Piece, qui provient directement de son alliage entre shônen classique et "road-movie", est qu'à chaque île on retrouve ni plus ni moins qu'un boss final - si possible à l'autorité protectorale et/ou tyrannique comme l'a très bien évoqué ange bleu -, et qu'à chaque coup lui péter la gueule résout tous les problèmes du pays d'un coup.
Je te rejoints sur ce point là, la construction est très répétitive et si elle n'a rien d'embêtant au premier abord, pour une œuvre qui s'inscrit dans la longévité on a vite un goût de déjà vu.
Autant dire que ce début d'arc ne m'a que peu enchanté comme la bonne centaine de chapitre précédent (et encore c'est parce que je ne voulais pas dire deux-centaine, ça n'existe pas.) avec la promesse d'un équipage enfin réuni et de l'île des hommes poissons qui aura duré un temps, le soufflet retombe déjà.
J'avais déjà trouvé très moyen l'utilisation du running gag sur le saignement de nez de Sanji mais quand en plus celui-ci devient un élément constituant de l'intrigue je dis non. Le personnage qui m'a tant fait rêvé à Skypiea, Arlong Park ou encore au Davy Back Fight n'est plus que l'ombre de lui-même, et ressort après deux ans sur l'île de Michou plus affaibli qu'autre chose. Comme si déjà sa manie de ne pas taper une femme n'étais pas assez handicapante.
La découverte de l'île des hommes poissons est pour l'instant bien mais sans plus, quelques jolis décors mais loin de susciter mon émerveillement et la moitié des personnages présentés jusque là on un design improbable. O.k c'est cool ils ont des têtes rigolotes mais du coup les menaces n'en sont plus vraiment. Justement les méchants, si ce n'est le fait qu'il y a toujours le danger que les bulles d'air de nos mugis explosent on voit mal pour l'instant comment ils pourraient être en position de désavantage si ce n'est contre les fameux boss de fin.
Ce chapitre reste agréable uniquement par la présence de Papug et des calembours de Brook mais j'ai beaucoup de mal à croire au storyline de la voyante. Je sens venir gros comme une maison le coup du "J'ai toujours prédit l'avenir comme Nostradamus mais cette fois-ci chapeau de paille fera mentir le destin.", "C'est grâce au Haki" me répondront les plus malins. Sacrés malins.
Alors oui Oda peut oser vraiment détruire l'île des hommes poissons mais il y a surement anguille sous roche et vous avez vu tout comme moi la taille des anguilles en eaux profondes.
Bref, alors que je reprenais espoir avec la reconstitution des mugis, leur rapide séparation et la replongé dans la construction d'un arc classique me font lentement redescendre dans les méandres de la déception et de la nostalgie envers ce temps où candide et naïf, je me demandais si Ener pouvait à lui tout seul fournir assez d'électricité pour alimenter tout les I-Pad du monde. "C'est un anachronisme" me répondront les plus malins et je leur rétorquerait alors "Non, petit, c'est le Haki."