Un vendeur de cacahuètes itinérant, allant de ville en ville et d'île en île sur Grand Line pour vendre, mais surtout manger des cacahuètes.
"Comment il fait pour gagner de l'argent ?", se demandent certains. "Il ne fait que vendre des cacahuètes, et d'ailleurs il en mange bien la moitié en attendant les clients."
Et c'est une bonne question. Parce que les cacahuètes, c'est plus un hobby ; une façade, une couverture, un masque qui occulte le plus grand chasseur de primes manieur de baguettes chinoises de combat de South Blue. Quoique, sans les cacahuètes, la vie serait bien fade et banale. Le problème, c'est que venant de South Blue, il est UN PEU habitué à la chaleur, la lassitude, la sieste, la flemme, etc. Il passe donc la plupart du temps, en attendant ses clients, à faire la sieste en mangeant des cacahuètes (technique très répandue dans son village natal) sous son parasol intégré au petit stand de cacahuètes, les pieds dessus, avec le chapeau sur les yeux. Il en est presque embêté quand il compte son argent ; en effet, même s'il n'a pas besoin de grand chose pour se sustenter, on ne peut pas vivre en ne mangeant que des cacahuètes. Et les profits faits par la vente de ceux-ci frôlent le négatif. Alors, de temps en temps, il est bien obligé de se déplacer jusqu'à la marine (avec son chapeau bien enfoncé, en effet même s'il est chasseur de primes, il n'aime pas trop la marine, et a occasionnellement désenflé les chevilles de quelques soldats prétentieux et/ou bourrés à sa manière, ce qui lui a valu une amende, impayée, puis une prime, de plus en plus forte plus il s'adonnait à cette pratique de rossage de marine, jusqu'à atteindre la somme rondelette de 12 millions de berry), de regarder les avis de recherche, d'aller chercher ces honorables personnes s'y trouvant représentées et d'encaisser.
La prime de 12 millions sur sa tête ne représentait que ses nombreuses infractions mineures, parce que si on l'avait jugé à sa vraie valeur, on aurait pu lui en donner une trentaine de millions de plus, vu qu'il avait ramené une fois Killy the Bid, un jeunot, ayant pourtant une prime de pas moins de 36 millions de Berry.
Sa réputation allait grandissante, le célèbre chasseur de primes manieur de baguettes était un nom qui se répandait peu à peu et commençait à apparaître sur le journal, même si personne ne semblait le reconnaître quand il était dans la foule. Personne n'avait d'ailleurs pris sa photographie, sur son avis de recherche figurait donc un homme d'un âge moyen, avec un chapeau et des baguettes dans la main. Pour peu qu'on se trouve dans un restaurant, ça pourrait être à peu près n'importe qui.
"Pourquoi des baguettes ?", est une autre question récurrente des personnes curieuses. "Facile à répondre", dirait cet homme mystérieux, si quelqu'un pensait à lui demander un jour en face. "Cela présente plusieurs avantages : premier, personne ne se méfie d'un homme avec des baguettes. Et les pirates me voyant approcher et ayant entendu parler de moi me rient au nez et baissent leur garde. Erreur. Deuxième, ce sont des baguettes en bois spécial, ultra solide et beaucoup plus lourd qu'on y pense, avec SURTOUT des lames rétractibles, faisant office de dague à l'occasion (oui je sais il faut de l'imagination) capable de parer des coups de n'importe quelle arme. Troisième, c'est assez fin, et on peut donc le coller à peu près dans n'importe quel orifice du corps de l'être humain, et c'est *plutôt* douloureux de la façon dont je m'y prends. Quatrième, on peut manger avec. Attention à le laver si on vient de s'en servir pour son troisième avantage.
Et puis, avoir deux baguettes, ça permet plein de combinaisons différentes. Des clés, des coups bas, différentes taillades sous sa forme de dague.
Mais bon, on ne peut faire un métier qu'un certain temps avant de se lasser ; c'est pourquoi il a décidé d'arrêter ... d'être chasseur de primes. Certains pourraient penser qu'il arrêterait de vendre des cacahuètes, mais non. Il devient donc tour à tour et dans le désordre chercheur de trésors, garde du corps, serveur, marine (eh oui), voleur, révolutionnaire, déserteur, vendeur de noix de cajou (en plus des cacahuètes), intérim, acteur, journaliste, marin (pas le soldat, celui qui est sur des bateaux), revendeur au marché noir (principalement de l'eau à Alabasta, mais un crétin à fait foirer le filon), et toutes sortes de jobs anodins et banals, comme catcheur, ou encore donneur de free hugs, le free en moins (l'arnaque c'est qu'il obligeait à payer après avoir fait le calin sans prévenir). Pour terminer comme beaucoup en tant que pirate. Ah, pirate, quel métier. Certains y vont pour la gloire, d'autres pour la richesse, d'autres pour faire leurs rebelles, d'autres parce qu'ils sont tout simplement méchants, et aiment fairent les méchants, comme piquer les sucettes des enfants, tuer des vieillards, ce genre de choses ; et certains, comme notre principal intéressé, pour la liberté et l'absence totale de responsabilités que cela implique.
Et voila comment faire perdre son temps à plusieurs personnes qui auront le courage ou la folie, ou alors simplement le manque d'occupations plus intéressantes, de lire jusqu'au bout. J'espère juste que vous aurez autant de plaisir à le lire que j'ai eu à l'écrire, des fois ça fait du bien de juste... libérer son soi loufoque, inventif, Oda quoi. Faire du n'importe quoi passionnant, il sait le faire, j'essaye de temps en temps, et même si je réussis pas, pfou ça fait du bien...
Bon, mode malife /off, je conseille à tous de faire comme moi, inventer un personnage sérieux ça va bien deux minutes, mais on s'en lasse vite, et surtout ce n'est pas dans l'esprit d'Oda ;)
Je pense que je reviendrai souvent ici pour lire les personnes que vous seriez si vous êtiez dans l'univers de One Piece.
Merci encore à ceux qui ont lu, désolé si vous n'avez pas apprécié, ce fut un plaisir pour ceux qui ont apprécié, bye
