Vous l'aurez remarqué, ça fait quelque temps que je n'ai pas posté de chapitre. Vilain, méchant ! Diront certains. Fainéant, bon à rien ! Diront d'autres.
Et je dois dire que je ne peux pas vraiment vous démentir ^^ Mais pour écrire une fic, il faut absolument trois choses : l'envie, le temps, et l'inspiration.
Ceux-ci m'ayant tour à tour fait défaut, ben forcément ça a pris du retard. Et comme je semble être du type qui ne travaille que sous la pression, je n'arrive pas à m'avancer dans mes chapitres ^^ (mais souvent quand j'ai du temps (exemple : dans le car que je prends le matin et le soir) je réfléchis à l'histoire - en fait c'est surtout pour l'écriture que je n'arrive pas à m'avancer)
Enfin bon. Après avoir dit ça, j'ai quand même le plaisir de vous annoncer que j'ai un nouveau chapitre et que je compte vous le mettre à la suite de ce message !
Donc sans plus attendre, je vous présente ce que certains d'entre vous (j'espère) auront attendu avec un brin d'impatience.
Chapitre 7
La nuit était calme, et plutôt silencieuse. Les seuls bruits qu'on entendait étaient un occasionnel cri d'oiseau nocturne, dans le lointain, ainsi que les feuilles qui bruissaient avec le vent et les branches qui craquaient sous les pieds du groupe. Mais dans l'ensemble, la forêt touffue tamisait les sons, et même quand le lieutenant leur donnait des ordres, il gardait la voix basse. Les soldats commençaient à être nerveux, et le silence inquiétant n'arrangeait pas les choses. Les arbres laissaient passer de temps à autre la lumière de la lune, qui éclairait un peu le décor et semblait rassurer les soldats. Mais dès qu'on se renfonçait dans l'obscurité, la tension remontait.
Le chasseur qui les guidait se releva, puis fit un signe au lieutenant pour lui indiquer que les traces indiquaient que les criminels se dirigeaient vers la lisière de la forêt. Un sentiment de soulagement traversa le groupe, et le lieutenant sembla recouvrir un peu d'aplomb. Les traces avaient indiqué jusqu'à maintenant que les criminels s'étaient enfoncés toujours plus dans la forêt, tout en gardant une direction vaguement vers le sud-ouest. L'île où on se trouvait n'avait été que récemment investie par l'homme, offrant un territoire vaste et au carrefour de nombreuses routes maritimes importantes. Mais la forêt recouvrait une bonne partie de l'île, et celle-ci était très ancienne et touffue – en plus, il y avait un volcan au centre de l'île qui grondait parfois et crachait de la fumée. Tout cela avait fait que les hommes n'avaient pas osé s'aventurer loin du littoral, et les rares champs cultivés n'étaient jamais très loin dans l'île non plus. Cette caractéristique avait alimenté la superstition du peuple, qui s'imaginait toutes sortes de dangers dans la forêt, entre créatures légendaires, bandits sanguinaires et meutes de loups affamés. C'est pour cela que tout le monde fut soulagé de se rediriger vers la mer.
Bill se frotta les yeux pour en chasser le sommeil. Il maudit une fois de plus les deux criminels qui avaient choisi la nuit pour s'enfuir de la ville. On ne trouble pas le sommeil de Bill, se dit-il. Il avançait derrière le lieutenant, se moquant du bruit qu'il faisait en marchant. Le lieutenant se retournait parfois pour lui jeter un regard noir et lui indiquer de faire moins de bruit. Bill haussait alors les épaules et le regardait avec dédain du haut de ses deux mètres. Il était un vrai colosse, tout en muscles, et aimait le faire voir. Il trouvait injuste qu'il ne soit que sous-lieutenant alors qu'aucun marine de la base ne rivalisait avec lui en force brute – quoiqu'il ne se soit jamais mesuré au colonel. Mais celui-ci n'était qu'un gringalet – Bill se demandait d'ailleurs pourquoi il s'était retrouvé à diriger toute une base de la marine alors qu'il n'avait pas l'air d'être particulièrement fort. Mais il chassa ces pensées de sa tête. De toute façon, le temps viendrait où Bill serait à la place qui lui revenait de droit. Il n'en doutait pas une seconde. Une fois de plus, il se demanda pourquoi ils devaient faire si peu de bruit. Après tout, ceux qu'ils recherchaient n'étaient que deux gamins – qu'est-ce qu'ils pouvaient faire contre 15 marines ? Une fois qu'ils les auraient rattrapés, ils les cueilleraient sur place et les ramèneraient sans problèmes à la ville. Bill sourit à l'idée qu'ils résistent. Ca ferait un peu d'action, au moins. Le lieutenant avait bien mentionné quelque chose sur l'un d'entre eux, qui était apparemment la recrue la plus prometteuse de la base depuis Hawk Adam – qui était maintenant vice-amiral. Mais prometteur ou pas, c'était qu'un gamin. Il se ferait un plaisir de le remettre en place.
Tout à coup, le lieutenant s'arrêta. Bill revint à la réalité, et vit qu'ils étaient arrivés à une sorte de clairière. Le lieutenant dégaina son pistolet. -C'est lui ! C'est Andrew Balton ! dit-il en pointant l'autre côté de la clairière.
Et en effet, à une vingtaine de mètres se trouvait un jeune homme blond, immobile, qui leur faisait face. Le chasseur qui était en tête recula derrière les marines tandis que ceux-ci dégainaient leurs fusils. -Avance lentement, et les mains bien en évidence. Pas de faux mouvement, ou on tirera sans sommation. Dis-nous aussi où est ton ami ! ordonna le lieutenant.
Le jeune – Andrew, c'est cela ? - sourit. Cela eut le don d'énerver Bill. C'est quoi cette attitude ? Il est trop stupide pour se rendre compte qu'il est foutu ? Bill empoigna alors le manche de sa grande hache qui se trouvait dans son dos. Il la dégaina d'un grand geste et commença à s'avancer lentement. -Sous-lieutenant Bill Wayne, restez dans le rang ! Bill ignora le lieutenant. Le petit criminel l'avait tiré de son lit et maintenant, il semblait se moquer de lui... il ne lui pardonnerait pas. Il souleva la grande hache au dessus de sa tête, beugla et chargea sur le blondinet. Il lui ferait bouffer ses tripes pour l'affront qu'il avait commis.
* * *
Le lieutenant regarda, impuissant, alors que son sous-lieutenant chargeait sur le blondinet. Il n'avait plus d'autre choix que d'emmener son unité au corps à corps aussi. Lui tirer dessus comporterait trop de risques de toucher le sous-lieutenant. Il jura contre l'obstination de son subordonné et fit une note mentalement de faire un rapport négatif sur son comportement au colonel Marsh. -Soldats ! Sortez vos sabres ! Il n'eut pas le temps de prononcer un autre mot. Deux coups de feu claquèrent depuis le haut, dans les arbres. Deux de ses marines tombèrent, touchés fatalement. Puis il vit une ombre tomber des arbres, et le deuxième criminel se retrouva au centre du groupe. Celui-ci n'attendit pas que l'effet de surprise s'estompe, et en profita pour pivoter et donner un coup de pied au marine le plus proche. Celui-ci n'eut pas le temps de l'esquiver et se prit le coup de plein fouet dans les côtes. Il tomba plus loin dans les buissons. Les autres marines s'apprêtaient à attaquer le criminel, quand le lieutenant intervint : -Non ! Allez plutôt aider le sous-lieutenant. Je m'occupe de celui-ci. Il dégaina son sabre. Il commençait à sentir la rage monter en lui. Il avait déjà perdu deux, peut-être trois marines sans pouvoir rien faire. Ca n'allait pas se passer comme ça.
Nat se tenait en position, prêt à recevoir l'attaque des marines, quand le gradé leur ordonna d'aller attaquer Andy. Tant mieux, pensa-t-il. Andy aurait moins de problèmes contre autant d'adversaires. Son ennemi dégaina son sabre. Puis sans prévenir, il attaqua Nat à une vitesse impressionnante, dans un coup en diagonale. Heureusement, Nat avait anticipé le coup grâce à son Haki et il se décala sur sa gauche. Il allait affronter un adversaire d'un tout autre niveau que d'habitude, aujourd'hui. Immédiatement, Nat contrattaqua en bondissant vers son adversaire et lui lançant un coup de poing. Le lieutenant esquiva l'attaque en faisant un pas sur le côté, puis profita de son mouvement pour faire son attaque préférée, car cela surprenait son adversaire : d'un mouvement fluide, alors qu'il esquive une attaque, il tourne sur lui-même pour se donner de l'élan et met toute sa force dans une attaque horizontale. La personne en face est généralement destabilisée car elle ne s'attend pas à ce qu'il esquive et attaque en un même mouvement. Mais Nat anticipa le coup et esquiva en se plaquant contre terre. Le coup le frôla de près, et quand Nat leva le regard, il vit que l'arbre derrière lui avait été coupé nettement en deux. Il roula par terre pour éviter l'arbre qui allait tomber sur lui et se mit en position accroupie. Le lieutenant, surpris par l'esquive de son adversaire et l'arbre qui tombait sur lui, eut un flottement avant de s'écarter de la trajectoire de l'arbre. Mais au même moment Nat lui donna un coup de pied circulaire au niveau des jambes, qu'il ne put esquiver. Le jeune homme n'avait pas eu le temps de renforcer son coup de Haki, mais le lieutenant tomba tout de même à la renverse. Nat lui sauta alors dessus pour profiter de son avantage, mais le lieutenant lui donna un coup des deux pieds joints qui le projeta contre un arbre. Il eut le souffle coupé un moment, et il reçu un choc violent à la tête. Le temps qu'il recouvre ses esprits, son adversaire s'était déjà relevé et l'attaquait avec un coup vertical. Il n'eut pas le temps d'esquiver et interposa juste son bras in extremis. Il se contracta et attendit la souffrance venir. Elle ne vint pas. Au moment où le sabre allait toucher son bras, il explosa en mille morceaux métalliques. Le lieutenant eut l'air encore plus surpris que Nat, alors qu'il regardait bêtement la poignée et le début de lame de son sabre tronqué. Il leva les yeux vers Nat. -Alors c'est ça... le Haki ? Nat ne répondit pas. Il bondit pour en finir avec un coup de pied. Cependant, le lieutenant recouvrit ses esprits et esquiva agilement le coup en arrière, puis donna un coup de poing au visage de Nat. Celui-ci tomba par terre alors qu'il se maudissait d'avoir été assez idiot pour sous-estimer son adversaire. Une pluie de coups s'abattit alors sur lui, et il ne put qu'esquiver ou parer in extremis. Un coup de pied l'envoya finalement plus loin. Il se releva rapidement pour ne plus subir les attaques, et contrattaquer. Il se rendit compte que le lieutenant avait disparu dans les arbres pendant qu'il ne regardait pas. Nat sourit. Inutile. Le lieutenant s'était faufilé le plus rapidement possible dans le dos de Nat, et ayant ramassé le sabre d'un de ses soldats tombés auparavant, il attaqua verticalement par derrière, sûr de lui. Au dernier moment, Nat tourna sur lui-même, laissant le sabre passer à quelques centimètres de son corps, puis alors que le lieutenant était encore entraîné dans son mouvement vers l'avant, il concentra le haki dans son poing et frappa. Son poing s'écrasa sur le visage de l'ennemi. La force de l'impact envoya le lieutenant s'écraser contre un arbre cinq mètres plus loin. Il glissa le long de l'arbre et tomba dans une position assise, adossé contre le tronc. Son visage était en sang et il ne bougeait plus. Nat respira un grand coup. Il attendit, mais le marine ne se relevait pas. Il sentit de la fierté monter en lui : il avait gagné son premier combat en un contre un ! Il ne savait pas s'il avait tué le lieutenant, mais il préféra ne pas savoir. De toute façon, il avait pris la résolution de ne pas se sentir coupable dans ce cas-là : après tout, il s'était défendu d'une attaque.
* * *
Pendant ce temps-là, le combat entre Andy et le reste des marines se déroulait. Bill attaquait sans relâche, avec des coups lents mais puissants. Il commençait cependant à être irrité, parce que le gamin esquivait, sautait, se baissait, paraît, détournait sans fléchir un seul instant. Il ne semblait même pas vraiment essoufflé, faisant le minimum de gestes nécessaire pour esquiver ses attaques – alors que lui, malgré sa force colossale, commençait à sérieusement sentir le poids de sa hache. Il avait presque l'impression que le jeunot s'amusait. Ou évaluait ses forces et faiblesses. Mais ce qui blessait Bill le plus dans son orgueil était le fait que sa force ne semblait pas gêner son adversaire. Parfois, il encaissait même ses attaques les plus puissantes avec ses deux kukris sans reculer d'un pas. C'était un énième affront à sa personne, et il sentait la rage l'envahir. Il vit alors du coin de l'oeil les autres marines qui s'approchaient pour l'aider. En temps normal, il aurait refusé leur aide, mais maintenant sa haine envers le jeune blond prenait le pas sur son orgueil. Il voulait simplement le voir les tripes à l'air ; la façon, maintenant, il s'en fichait. Andy, quant à lui, avait aussi remarqué les marines. Il fit lestement un pas en arrière, se désengageant du corps à corps pour souffler un peu et évaluer la situation. Puis il regarda son adversaire qui reprenait son souffle dans les yeux. -Désolé, mon gros, mais j'ai plus le temps pour les enfantillages. Je vais devoir passer à la vitesse supérieure. C'en était trop. Il s'était ouvertement moqué de lui – il avait parlé d'enfantillages, alors que c'était lui le gamin ! Il chargea en brandissant sa hache et l'abattit sur son adversaire. Qui n'était plus là. Andy s'était déplacé à une vitesse à peine distinguable à l'oeil nu, et s'était placé derrière le sous-lieutenant. Il attaqua en sautant sur son adversaire et abattant ses deux kukris en même temps. Bill ne dut sa vie qu'au fait qu'il s'était retourné alors qu'il le cherchait des yeux et à l'extraordinaire réflexe de lever sa hache quand les deux kukris allaient le toucher. Il recula de quelques pas et écarquilla les yeux. Impossible qu'il ait appris une telle technique à la base ! Il n'avait pas encore l'âge requis pour passer un entraînement supérieur, et s'ils avaient fait une exception pour quelqu'un, Bill en aurait entendu parler. De toute façon, elle n'était enseignée qu'à quelques endroits spécialisés du Gouvernement, et la base n'en faisait pas partie. Il l'avait donc apprise de lui-même ? Andy coupa court à ses réflexions en lui infligeant une pluie de coups d'une rapidité déconcertante et qu'il arrivait à peine à contenir. Bientôt, n'arrivant pas à détourner toutes les attaques, il commença à avoir des blessures çà et là – une entaille au bras, une coupure à la cuisse. Il n'arrivait plus à tenir le rythme. Les marines qui étaient censés l'aider n'étaient pas plus utiles que des arbres plantés en plein milieu tant ils étaient déboussolés par la rapidité des mouvements de leur adversaire. Tout à coup, le sous-lieutenant rugit et porta un coup à son ennemi. Cela lui valut une coupure peu profonde au torse, et il n'avait pas touché sa cible, mais il avait réussi à arrêter le déluge d'attaques. Andy s'était reculé à quelques mètres. Bill remarqua que son adversaire ne maîtrisait pas complètement la fameuse technique de déplacement rapide, sinon il n'aurait jamais réussi à rester vivant – en plus, il vit que Andy aussi commençait à s'essouffler. Le colosse, quant à lui, n'en pouvait plus. Il décida de tout mettre dans une dernière attaque. Sa plus puissante attaque. « Moi aussi je peux être rapide » pensa-t-il. La charge du taureau, il se plaisait à l'appeler. Il fléchit les jambes, leva sa hache pour se préparer à une attaque en diagonale. Il vit que son adversaire se préparait aussi à faire un coup spécial. Alors c'était sans doute là que ça se finissait : soit il arrivait à le toucher, et son ennemi était mort ; soit c'était lui qui se prenait l'attaque, et ce serait aussi définitif. Il n'avait même plus la force de haïr son adversaire. Bill le vit d'ailleurs croiser ses bras devant lui, les kukris fermement empoignés. Andy fléchit lui aussi les jambes, tout en se mettant légèrement de profil. Ils étaient prêts. En même temps, ils attaquèrent. Bill poussa sur ses muscles puissants pour aller aussi vite qu'il le pouvait. D'habitude assez lent, ses adversaires étaient souvent surpris qu'il puisse aller aussi vite. Chacun se retrouva dans le dos de l'autre. Un spectateur n'aurait pu dire à ce moment qui avait gagné.
Puis la lame de la hache tomba aux pieds de son propriétaire. Le manche avait été coupé. Une gerbe de sang jaillit de deux entailles qui formaient une croix sur le torse du sous-lieutenant. Il tomba à genoux, puis face contre terre. Une flaque rouge se répandait autour de lui, abreuvant la terre du fluide vital. Les marines qui avaient assisté à la scène furent un moment pétrifiés par l'effroi. Puis la moitié d'entre eux tournèrent les talons en courant. Les six restants, l'arme en main, entourèrent leur ennemi. Andy ne bougeait pas, il les regardait tour à tour. Aucun n'osait être le premier à attaquer. Finalement, sans concertation, ils attaquèrent tous en même temps. Andy s'accroupit pour prendre de l'élan, puis il tourna sur lui-même tout en se relevant, ses kukris formant un tourbillon autour de lui. Le sang jaillit.
Andy s'avança tranquillement vers son ami qui avait aussi fini. Il constata que Nat avait plusieurs ecchymoses, et il se tenait la mâchoire là où le lieutenant l'avait frappé. Heureusement, les deux s'en étaient tiré plutôt indemnes. -Je t'ai vu brièvement combattre... comment tu arrives à te déplacer aussi vite ? demanda Nat. Andy haussa les épaules. -Je m'entraîne de temps en temps chez moi. Un jour, j'ai voulu travailler ma vitesse, et la technique m'est venue naturellement. Nat sourit. « De temps en temps » était un sacré euphémisme, vu que le deuxième passe-temps qu'il avait après ses rencontres avec Nat était s'entraîner. Il avait passé des heures et des heures pour en arriver au niveau qu'il avait ; ajoutez cela à un talent naturel pour le combat, et on ne s'étonne plus qu'il soit comparé au niveau du potentiel au vice-amiral Hawk Adam. -Et toi, t'as quand même battu un lieutenant... c'est pas une mince affaire non plus ! -En effet, c'était pas une mince affaire, dit-il en pointant le bleu qui commençait à se former au niveau de son visage. Mais on ne devrait pas rester là. Plus vite on sera arrivés, moins il y aura de chances qu'on ait un comité d'accueil. En plus, si je m'arrête de bouger pendant trop de temps, je risque de m'endormir debout... Ils repartirent ensemble à travers la forêt. Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de la lisière, les arbres étaient de plus en plus clairsemés, et laissaient passer la lumière de la lune. Quand ils arrivèrent enfin au bord, et qu'un champ avec une petite chaumière leur faisait face, la mer en arrière-plan, ils décidèrent de rester cachés un peu dans la forêt et continuèrent en longeant la bordure de celle-ci. Un vent léger s'était levé, et rafraichissait la nuit qui n'était déjà pas très chaude. Ils marchèrent en silence. Peu après, l'aube commençant à se lever, les premiers rayons du soleil apparaissant à l'horizon, ils arrivèrent en vue de la ville. -Enfin, dit Nat. -Je te le fais pas dire. -On touche au but... un dernier effort à faire et ce sera bon. -La mer est calme, le ciel est dégagé. C'est un bon présage, remarqua Andy. -Espérons que tu aies raison...
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Vous l'aurez remarqué, on arrive à un moment de la fic où l'action se fait un peu plus présente. Le problème, c'est que je ne sais pas du tout ce que ça donne ! J'ai l'impression de ne pas être très clair dans la position des personnages, les gestes qu'ils font, etc. J'attends vos retours sur la chose, et j'en prendrai sans doute compte pour la suite. Peut-être même que je ferai une fic avec de l'action, mais pas décrite mouvement par mouvement, et plutôt d'une manière plus générale. Enfin je sais pas, je verrai bien ^^
J'espère que ce chapitre vous aura plu autant que les autres, mas n'hésitez pas à me le faire savoir s'il a des défauts trop gênants. Encore une fois, ça ne peut que m'aider à m'améliorer !
_________________ "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." --> ça me fait un peu penser à One Piece, bizarrement... Mark Twain
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