Désolé pour le double poste mais je tenais à poster le chapitre.
Je vois que personnes n'a encore répondu au sondage
Bref voici le chapitre 1
Chapitre 1 : L'attaque des brigands !
Sefir sortait de la bergerie. Il y avait laissé son troupeau sans avoir eu besoin de les nourrir tant ils s'étaient goinfrés. Comme d'habitude. De toute façon, la majorité d'entre eux avaient dû s'assoupir avant que Sefir ne sortent, grâce à la mélodie apaisante. Comme d'habitude. Il était maintenant près de vingt-deux heure. Comme d'habitude.
Sefir et le troupeau s'étaient beaucoup éloignés de la bergerie en montant dans les collines car, le berger étant très sensible aux émotions et aux pensées des gens, il n'aimait pas beaucoup la foule. En sa présence, il était obligé de se contrôler en permanence, de ne pas se laisser submerger, de ne pas violer l'intimité des autres involontairement... Sefir n'aimait pas la foule. Mais il allait devoir faire fi de ses préférences, comme chaque soir car il devait la rejoindre. Comme chaque soir. Malgré tout, malgré la foule et malgré sa réticence, jamais il n'aurait manqué un de leur rendez-vous, elle était trop importante pour lui.
Malgré l'heure tardive, la rue grouillait de monde. Des jeunes hommes et des jeunes femme pour la plupart, mais aussi des gens d'âge mûr ou des vieillard qui venaient prendre un dernier bol d'air avant de se coucher. Oui. Juket, quelque soit l'heure restait une ville active. Active mais calme. Assez calme pour que les bambins puissent goûté au repos sans être dérangés. De toutes façon, la mélodie était la pour éviter ce genre d'oubli. A Juket, les gens se respectaient. Les gens étaient responsable. Les gens s'entraidaient. Juket. La ville d'une idole. Juket, la ville de Gorgorix. Gorgorix avait changé la ville. Il avait inculqué à la ville et à ses habitants les même valeurs qu'à Sefir par le seule fait de sa seule présence. C'était un héros pour la ville. Personne ne salissait son nom impunément. Une fois, une bande de brigands très redoutée avait eu la mauvaise idée de couper la tête de la statue représentant le célèbre musicien. Les villageois, d'habitude pacifiste, avaient explosé la bande. Les hommes transperçaient avec des fourches. Les femmes avec des couteaux de cuisine. Les enfants cognaient avec des poêles. Sefir avait dix-huit ans à l'époque. Il était beaucoup moins fougueux et en quête d'aventures qu'aujourd'hui. Sa seule réaction fut de jouer sa mélodie, en mémoire de son maître, en mémoire de la stupidité des brigands.
Sefir arrivait maintenant dans le centre-ville. Il devait se maîtriser. Comme d'habitude, ce fut dur. Heureusement, en treize ans, il avait su apprendre à résisté. Beaucoup mieux qu'avant, en tout cas. Le premier jour, il avait failli en mourir. Gorgorix se serait jetée désarmé et mains lié devant le Grik si Sefir avait succomber. Sefir avait mit bien longtemps a se maîtriser et a acquir une certaine résistance, mais il avait finalement réussi. Jamais par contre il ne s'était habitué à toutes les émotions, pensée, hurlement qu'il percevait de temps en temps. La seule chose qu'il s'autorisait a détecter était les émotions agressive pour empêcher ou prévenir toute bagarre. Sefir était d'un naturel très doux et calme au contraire d'elle qui n'hésitait pas a exprimé tout ce qui lui passait par la tête ce qui lui attirait de très nombreux ennuis. Elle était une véritable pile électrique.
Sefir arrivait maintenant au point de rendez-vous. On était le dix-sept du mois, aujourd'hui. Parfait, il avait faim. Sefir et Trepha, son amie, se donnaient rendez-vous chaque jour ou le nombre était paire chez Sefir et le reste du temps chez Trepha.
Trepha était cuisinière. La meilleure. Du moins, elle préparait la meilleur cuisine que Sefir n'ait jamais mangé. Elle travaillait dans le meilleur restaurant du pays, ou seuls les plus riches hommes pouvaient se payer de quoi casser la croûte. Malgré ça, elle ne travaillait jamais plus tard que vingt et une heure. Elle pouvait se permettre ce genre de caprices car c'était la meilleur !
Sefir entra sans même frapper à la porte...fwwwwip. Il évita de justesse le couteau qui se planta dans la porte. A un cheveux de son oreille.
_Toujours aussi habile ! nargua Sefir.
_Je t'ai dis cent fois de ne pas entrer comme ça ! gueula une femme à la peau noire et aux yeux verts émeraude qui se trouvait à l'autre côté d'un bar, au bout de la pièce. Faut que j't'apprennes ça en te cognant d'sus ou quoi ?
_Dit pas de bêtise ! rigola-t-il tout en déplantant le couteau de la porte. Tu sais très bien que je te bats !
_Moué... Rends moi mon couteau.
_On mange quand ? demanda Sefir en s'exécutant.
_Plus tard, t'es en avance.
Elle s'était remis à couper ses légumes, à faire cuire la viande ou autres choses que Sefir aurait été bien en peine d'énumérer. Ce dernier faisait comme chez lui. Il s'était assis et avait poser les pieds sur la table, tranquille... fwwwip. Un deuxième couteau frôla Sefir.
_T'es pas chez toi ici ! gueula Trepha. Un p'tit peu de politesse serait la bienvenue, imbécile !
_Pourquoi tant d'agressivité ? demanda innocemment notre héros.
Sefir retira tout de même ses pieds car Trepha était réellement terrifiante quand elle le voulait. Plusieurs minutes s'écoulèrent sans aucun bruit autre que celui de l'eau qui bout, du couteau tranchant les légumes ou des épluchures tombant dans la poubelle.
_T'as très bien joué, aujourd'hui...
_... Ouais. cela faisait tellement bizarre d'entendre Trepha faire des compliments. Merci.
_...pour une fois. termina-t-elle, un sourire en coin.
_QUOI ?
_Ahahahah !
_Je me disais bien, aussi...
_Bon, c'est près !
Trepha s'approcha de la table. Elle tenait deux assiettes pleines de mets que Sefir savait d'avance être délicieux. Lorsqu'elle déposa le plat devant son ami, une délicieuse odeur de viandes cuites et de sauce exotique apparut comme par magie. C'était du ragoût d'agneau, aux pruneaux et aux oranges, avec une montagne de carotte, d'haricots verts et de pomme de terre. Un plat relativement simple. Mais délicieux, si préparer par Trepha.
Les deux amis d'enfance parlaient tranquillement de tout et de rien tandis qu'ils savouraient le délicieux repas.
Enfin, Sefir se lança.
_J'en aie assez.
_De quoi ?
_D'ici.
_... Que veut-tu dire ? Demanda-t-elle, soudain intrigué.
_Je veux partir d'ici. La vie de berger ne me convient pas.
Trepha s'esclaffa.
_ Evidemment ! Je te le répète depuis des années ! Tu devrais te reconvertir en...
_... Pirate. coupa Sefir
Un silence pesant tomba. Pirate ? Avait-elle bien entendus ?
_Pirate ?
_Oui.
_Tu es fou !
_Non.
_Pourquoi me dis-tu ça ? Demanda-t-elle, soudain soupçonneuse.
_Parce que je veux que tu viennes avec moi.
_T'es fou ! J'ai un job moi ! Je ne peux pas partir comme ça !
_Démissionnes. Je t'embauche.
_T'as perdu la boule ! Je ne veux pas devenir une hors-la-loi moi !
_Menteuse. répondit Sefir en souriant. Pendant que Gorgorix nous entraînait, tu voulais suivre son exemple et devenir une puissante guerrière des mers ! Me dis pas que tu as abandonné ce projet ?
_Non, c'est vrai. Mais maintenant, j'ai un boulot, je commence a construire ma vie, je ne peux pas partir. puis, retrouvant son arrogance. Tu comprendras quand tu seras plus vieux...
_Te fous pas de moi, tu n'as que trois mois de plus que moi !
_Ouais bon. Et si je partais avec toi, qu'elle serait les avantages ?
Sefir retrouvais bien la son amie d'enfance ! Toujours prête à tout ! Du moment qu'il y a de la bouffe – pas très difficile, étant une cuisinière –, de la rigolade et des bénéfices, bien sur ! Mais il s'attendait à cette question. Et il avait préparer sa réponse.
_Tu pourrais enfin réaliser ton rêve. Tu pourrais retrouver la mythique île du nouveau monde allfood – toute nourriture – !
Allfood était une île légendaire. Bien moins connu que allblue, une mer contenant toute les espèce de poisson du monde, allfood est tout aussi extraordinaire ! Elle regorge de toutes les espèces d'animaux du monde entier ! Un trésor inestimable pour tout cuisinier ! Hélas, peu d'entre eux on connaissance de ce lieu mythique. C'est Gorgorix qui en avait parlé à ses élèves un jour. Trepha avait tout de suite flashé dessus.
Trepha gardait le silence. Sefir venait de trouver le bon argument. Il venait de gagner la bataille. Tout deux en avait conscience.
_C'est sur que j'ai bien plus de chances de trouver allfood en devenant une pirates qu'en restant cuistot ici.
_En plus tu pourrais devenir la cuisinière de l'équipage. Tu sais à quel point il est précieux d'avoir au moins un cuisinier dans un équipage, sinon il y a de grands risques que nous succombions à une quelconque maladie. Viens avec moi, s'il te plaît.
Petite période de silence, très significative pour Sefir qui conaissait Trepha depuis si longtemps.
_Pour toi. Et pour allfood. Je viens.
_Super !
_On embarque quand ?
_On a deux autres petites choses à faire avant de partir.
_Lesquels ?
_Il nous faut un bateau. Gorgorix nous a laissés le sien et m'as dit de le prendre, juste avant sa mort. Donc plus qu'une chose !
_Laquelle ?
_Il nous faut un troisième membre d'équipage.
_Très bien. T'as une idée ?
_Oui. Et ça va te surprendre : Le Grik.
Un long silence. Un silence pesant. Trepha n'ouvrit même pas la bouche tellement ce que venait de dire Sefir était stupide. Elle se contentait de regarder son ami, avec ses deux yeux grands verts surpris. Et elle avait de quoi ! Cela n'avait pas de sens ! Le Grik. Ce monstre sanguinaire et sans pitié, qui dévore les troupeau des bergers de la région, hante les collines et terrorise n'importe qui, même les plus courageux et les plus fort des hommes. Sefir avait-il perdu la tête ? Plaisantait-il ? Non, il était sérieux. Elle le sentait. Au son de sa voix et à son regard.
_T'es pas sérieux là ? Quand as-tu décidé d'engager un monstre pareil dans ton équipage ?
_Je suis tout as fait sérieux. J'ai décidé cela tout à l'heure, lorsqu'il a hurlé. J'ai ressenti ses pensées. Sans le faire exprès. Il est bien plus humain qu'on le pense, crois moi. Donne-lui une chance. Tu verras, demain, on ira lui proposer de nous rejoindre. Tu essayeras de le contrôler. Si tu réussi, on le laisseras partir car malgré tout, tu ne pourras pas le contrôlé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si tu échoue, on le prendra avec nous.
_J'te fait confiance, Sefir. Tu le sais. Alors j'essayerai. Pour toi.
_Très bien. Merci, Treph...
BOUM !!!!! Un énorme bruit d'explosion se fit entendre, à l'autre bout de la ville. Un tonnerre de hurlement, de terreur ou de rage, des bruits de sabots heurtant le sol et même les crépitements d'un très certainement gigantesque feu suivirent.
Le sang de Sefir ne fit qu'un tour. La dernière fois qu'il avait entendu ce genre de bruits, il avait dix-huit ans. Il n'avait pas levé le petit doigt sur le moment. Cette fois, il s'occuperait de ses saleté de brigands lui-même ! Il bondit hors du bâtiment, Trepha sur les talons.
Aussitôt après être sortit, une fumée noir, étouffante et aveuglante les enveloppa. Des braises ardentes volaient et s'écrasaient sur eux, provoquant des brûlures plus ou moins graves au deux jeunes gens. Malgré les douleurs et l'aveuglement partiel, Sefir et Trepha gardèrent leurs bon sens acquis durant leur entraînement avec Gorgorix. Il rabattirent leur capuche et relevèrent le col de leur veste sur leur bouche et leur nez pour éviter de respirer ou avaler de la fumée intoxiquer ou des braises.
Ils commencèrent une course à en perdre haleine pour arriver au brasier le plus rapidement possible.
Car il y avait effectivement un brasier. L'autre moitié de la ville brûlait littéralement. Sur une surface gigantesque.
C'est de la que venait la fumée. C'est de la que venait les braises. C'est de la que venait le vacarme. C'est de la que venait les brigands. C'est de la que venait la terreur.
Des centaines de gens fonçaient vers Sefir et Trepha qui étaient à contre courant, tels des saumons dans la rivière. Des expressions d'horreur et de terreur étaient peint sur les visages des fuyards. Ils ne prêtèrent même pas attention au deux abrutis qui se précipitaient vers leurs futures assassins. Ne tentèrent pas de les dissuader.
Très rapidement, le flux de fuyard s'épuisa. Les deux amis d'enfance arrivaient enfin à la grande place du quartier sud de la ville. Le quartier riche. Plus que dix mètres et ils seraient en vue. Après ce tournant...
SLASH !!! Sefir planta la lame rétractable de sa flûte dans le cou du brigand en même tant que le poignard de Trepha transperçaient le crâne du deuxième bandits. Ils bondirent en arrière.
La quasi totalité des brigands s'étaient rassemblés dans la place, en cercle. Leur chef avait pris place au centre et leurs faisaient très certaienement un discours car il faisait de grands gestes de ses bras. Du moins, s'est ce que Sefir pensait dicerner dans la fumée.
Sefir se retourna vers son amie. Pour la première fois depuis qu'ils étaient sortis de la maison. Elle avait eu les même réflêxes que lui. Il le savait déjà.
Un éclat argentée brilla rapidement dans la fumée, juste à côté de la tête de son amie. Sa faux. Une très bonne nouvelle. Elle l'avait donc pris, avant de partir ! Elle était vraiment furax, alors. Sa faux avait, à l'instar de la flûte de Sefir, été construite en bois d'Adam. Sa lame était aussi en argent très pur. Trepha était forte. Heureusement parce que sinon, elle n'aurait jamais pu manier avec une pareille aisance un si lourd objet. Ni même se déplacer ainsi !
_Qu'est-ce qu'on fait ? chuchota le flûtiste.
_Comment ça, qu'est-ce qu'on fait ? On fonce dans l'tas et puis c'est tout !
_Ils ont des otages.
_Qu'est-ce que tu racontes ?
_Je le sens.
_Mince... Ben on fonce et on défon...
_J'vais les mettre en mode confus quelque secondes tient toi près a foncer pour les libérer.
_Ok quand tu veux !
Après avoir méticuleusement essuyé sa lame du sang de sa victime, Sefir la rétracta, grâce à la pensée. Il porta le bec à sa bouche et joua un air d'une extrême puissance, capable d'immobiliser de stupeur ceux qui n'y sont pas habitués.
C'est pourquoi, tandis que les bandits s'immobilisaient, subjuguer par cette étrange et magnifique mélodie, Trepha se précipitait discrètement vers eux et, quand ils reprenaient leurs esprits, malgré que la musique retentissent encore, la femme noire était déjà arriver aux prisonniers, au centre du cercle. Ils étaient allongé au sol, couvert de suie, les mains sur la tête et sûrement en train de pleurer car on entendait des sanglots discrets.
Hélas, les bandits reprirent possession de leur esprit juste au moment ou Trepha s'allongeait au milieu des prisonniers. Ils avaient échoué. Les bandits avaient dû drôlement s'entraîner pour résister autant à la mélodie de Sefir.
Trepha jura. Mais maintenant que le plan A de Sefir avait échoué et qu'elle était là. On pouvait passé au plan B. Plan qui consistaient a tout défoncer !
Cinq hommes tombèrent, mort avant de toucher le sol, un couteau planté dans la gorge. Trepha étaient debout, d'autres couteau en main qui ne demandaient qu'a boire le sang. Les brigands devaient porter des lunettes spéciales car, après un moment de silence de leur chef, ils se retournèrent et chargèrent tous la jeune femme, d'un bloc, en hurlant comme des idiots, malgré la fumée qui auraient dû les empêcher de la voir.
_Oui, venez, bande d'idiot... ricana Trepha.
Ses couteaux étaient près. Le massacre pouvait commencer.
Voilà, voilà, n'hésitez pas à commenter, c'est reès important si je veux m'améliorer.
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