
Cela fait plusieurs jours déjà, mais je ne l'ai pas vu signalé ici. J'imagine quand même que nombreux sont ceux qui l'ont appris, et qui en ont été, d'une manière ou d'une autre, affectés. Gabriel Garcia Marquez, romancier colombien, nobel de littérature, est décédé le 17 avril dernier à l'âge de 87 ans.
Il est considéré comme l'un des maîtres de ce qu'on a appelé le "réalisme magique", pan majeur de la littérature sud-américaine du XXème siècle, et l'aura grandement popularisé à travers le monde. Plusieurs des auteurs contemporains que j'apprécie le plus, comme Haruki Murakami ou Jonathan Safran Foer, me semblent devoir une partie de leur imaginaire à cette littérature; en tout cas j'ai toujours ressenti une forte parenté entre ces écritures, ces façons d'envisager monde et littérature.
Si tout n'est pas grandiose dans l’œuvre de Garcia Marquez,
Cent ans de solitude est un chef-d’œuvre absolu, un de ces romans qui vous bouleversent la vie. Je ne saurais trop le conseiller à tous ceux qui, ici, ne l'ont encore jamais ouvert.
À titre personnel, c'est à ce roman, et non à celui d'Aragon, que je dois mon prénom, et le fameux incipit du roman me servit d'amorce pastichée pour l'une de mes toutes premières communications universitaires.
Quelques articles pour ceux qui voudraient creuser autour du personnage: outre
sa fiche wikipedia, allez lire
cet article du Monde,
celui-ci de libération ou encore
celui-là du Figaro.