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Justice League #35 - #39 (octobre 2014 à février 2015) 3/10scénario : Geoff Johns – dessin : Jason FabokNouvel arc narratif de la Justice League qui fait directement suite aux conséquences de Forever Evil en accueillant quelques nouveaux membres malvenus : la nouvelle Power Ring, Captain Cold et... Lex Luthor ! Un gros bof... L'intrigue démarre sur une confrontation entre Luthor et la JLA, ceux-ci montant un plan afin de décrédibiliser leur nouveau membre au yeux de la presse et faire jaillir en plein jour ses plus sombres secrets. Or, tout ne va pas très bien se passer lorsqu'une troisième force entre en scène avec pour objectif l'assassinat du chauve mégalomane (et je ne parle pas de Grant Morrison). L'attentat va libérer un ancien projet scientifique de LexCorp confiné dans les bas-fonds de sa société, un virus s'attaquant à l'ensemble de la population et leur conférant des super-pouvoirs en même temps qu'elle neutralise ceux des méta-humains déjà en activité.
Geoff Johns tente de moderniser et d'offrir une nouvelle perspective sur l'un des vilains les plus dangereux de l'univers DC, Amazo, un androïde capable de répliquer les super-pouvoirs de tous ceux qui l'approchent. C'est d'un ennui profond, l'esprit de groupe est totalement absent du titre depuis un bon moment déjà (la fin de Throne of Atlantis!) et j'ai plus l'impression de lire une histoire annexe sans intérêt uniquement centrée sur Batman et Luthor qu'une aventure de la Justice League, prétexte à nous faire patienter le temps du retour de quelques éléments sympas introduits au sein de Trinity War et Forever Evil (le conflit entre l'Anti-Monitor et Darkseid ou bien encore l'enfant à naître de Superwoman).
Que retenir de l'apport de Luthor, Power Ring, Captain Cold et Shazam dans l'équipe ? Pas grand chose si ce n'est de l'ennui... Après, ça reste très beau et ça fait du bien de voir Jason Fabok mettre en scène des héros DC autres que Batman. Révélateur pour l'artiste je pense ! Justice League United #6 - #10 (novembre 2014 à mars 2015) 6/10Justice League United Annual#1 (octobre 2014)scénario : Jeff Lemire – dessin : Neil EdwardsOn reprend directement là où nous en étions resté. La version cosmique de la Justice League apprend que la tombe de Hawkman a été violée et envoie une équipe composée de Supergirl, Stargirl, Green Arrow et Animal Man sur Thanagar pour mener l'enquête. Alors que le reste de l'équipe comprenant Martian Manhunter, Miyabin, Adam et Alana Strange se retrouvent confrontés à Ultra Boy de la Légion des Super-Héros ! L'objectif de la Légion : assassiner Ultra le Multi-Alien sous la protection du martien afin d'empêcher la destruction de l'univers. Rien que ça !
C'est du super-héros très classique que nous sert Jeff Lemire pour le coup. Rien de très original, la Justice League s'oppose puis s'allie à la Légion, que l'on retrouve avec plaisir, afin d'empêcher la naissance d'une menace démesurée.
C'est très moyen : sympa sur le coup du fait que Jeff Lemire tient bien en main ses personnages et que la dynamique au sein de l'équipe soit très intéressante (on retiendra ainsi surtout les personnages de Animal Man, Green Arrow, Martian Manhunter et le couple Strange). Il n'en demeure que c'est loin d'être inoubliable.
Un peu dommage quand on sait que la fin de cette histoire marque le dernier travail du canadien chez DC après des années de loyaux et excellents services que ce soit du côté du mainstream ou de chez Vertigo. J'en attendais plus.
A voir ce que donnera la suite sous une nouvelle équipe, mais au vu des sollicitations d'août, date de retour de la série, j'avoue émettre quelques réserves, seul l'arrivée de Travel Foreman aux dessins me donnant envie de redonner une chance à la série. Superman #32 - #40 (juin 2014 à mars 2015) 7,5/10scénario : Geoff Johns – dessin : John Romita Jr.J'ai beaucoup aimé cette retour de Geoff Johns sur Superman qui avait déjà effectué un excellent boulot sur le personnage avant les New52. Cette fois-ci, le scénariste se concentre sur une mise en parallèle du héros avec un nouveau personnage lui étant très similaire, Ulysses, tout en redonnant une place de choix et un intérêt certain au cast classique qui accompagne Clark Kent, Perry White, Loïs Lane et Jimmy Olsen, grands oubliés de ces dernières années.
C'est très sympa, tous ont leur propre storyline, on retrouve la relation de rivalité professionnelle qu'entretient Loïs à l'égard de Clark et on se prend au jeu d'espérer le retour d'une romance ente les deux, et les liens d'amitié entre Clark et Jimmy sont de nouveau soulignés, surtout sur la fin de l'arc qui nous livre une révélation de grande importance et renforce leur lien.
Pour ce qui est de l'intrigue autour d'Ulysses, même si ça reste très classique et sans grandes surprises, j'ai néanmoins totalement été pris au jeu de Johns qui tente de nous faire ressentir énormément d'empathie à l'égard des deux surhommes, et je reste intriguer par les pistes narratives qu'il laisse au scénariste qui lui succèdera, Gene Luen Yang : la présence en arrière-plan d'un mystérieux individu qui observe depuis un lieu inconnu Superman et qui semble connaître son identité secrète (la version New52 du Piégeur Temporel?), l'apparition d'un nouveau super-pouvoir dévastateur et aux conséquences intéressantes, ainsi qu'un retour à un statu quo classique.
Reste les dessins assez vieillots de Romita qui, s'il avait su me convaincre et retrouver sa gloire d'antan sur Captain America aux côtés de Rick Remender, a du mal ici à retranscrire l'aura lumineuse et icônique du héros du fait d'un résultat peu constant à la réalisation de ses planches. Je serais par contre curieux de le voir travailler sur quelque chose de plus violent et sombre dans le ton, à l'image d'un titre sur Batman (avec Gerry Duggan comme scénariste, ce serait parfait je pense!).
Hâte de voir en tout cas de quoi il en retournera au retour de la série. Action Comics #36 - #40 (novembre 2014 à mars 2015) 8/10 scénario : Greg Pak – dessin : Aaron KuderJ'ai laissé tombé le run de Greg Pak durant le gros crossover Doomed qui m'a passablement ennuyé. Je reprends en cours de route et visiblement il semble manquer quelques clés de compréhension vu que le scénariste fait appel à pas mal d'éléments de continuité.
Ca ne m'a cependant pas gâché cette lecture que j'ai beaucoup apprécié, très sympa graphiquement surtout lorsque Aaron Kuder dessine les monstres terrifiants auxquels Superman, Lana Lang et Steel (ces deux derniers sont visiblement en couple) sont confrontés.
Ces trois personnages vont se retrouver coincés à Smallville alors qu'un étrange brouillard recouvre la petite bourgade, brouillard duquel semble surgir des créatures abominables pouvant contrôler l'esprit des gens et réveiller les morts. Et ce n'est pas tout puisque ce phénomène altère également les pouvoirs et les sens de Superman qui durant tout l'arc se retrouve dans un état de confusion étrange.
Greg Pak au sein de cette intrigue réinvente de manière surprenante un ennemi classique de l'Homme d'Acier, en impreignant le cœur de son récit d'une aura horrifique qui ne cesse de nous mener sur de fausses pistes quant à la résolution de l'affaire.
L'ambiance est top, les personnages sont bien écrits, reste juste cette impression de louper certains détails importants qui se sont déroulés en amont. Dommage qu'il n'y ait pas de pages récap chez DC ! Batman #35 - #40 (octobre 2014 à avril 2015) 7/10scénario : Scott Snyder – dessin : Greg CapulloVoici donc le dernier gros arc de Snyder et Capullo, la suite et fin de leur run, d'après leurs dires, devrait être constitué d'histoires plus courtes et moins grandiloquentes. Et pour ce dernier gros morceau, le tandem revient sur l'ensemble du travail accompli jusqu'ici en faisant réintervenir le Joker.
Difficile d'émettre un avis, j'ai apprécié l'ensemble des épisodes proposés qui offrent leur lot d'idées intéressantes. J'aime par exemple beaucoup l'idée de semer le doute dans l'esprit du lecteur et des personnages d'un Joker plus monstrueux que jamais en le transformant en une espèce de croquemitaine semant le chaos dans Gotham depuis des siècles. Mais on ne va jamais assez loin dans tous ces éléments narratifs qui sont au final peu exploités, que ce soit pour se donner une certaine marge de manœuvre pour du rétropédalage et un retour à un statu quo classique ou par manque de place. Auquel cas il aurait peut-être été judicieux de virer les deux premières parties dans lesquelles Batman est opposé à une Justice League jokerisée : c'est toujours sympa de voir le Chevalier Noir tabasser de bien belle manière ses collègues plus colorés, mais au final le passage s'avère très dispensable et nous fait perdre quarante pages qui auraient mieux fait d'exploiter d'autres points qui le méritaient plus, à l'image de la confrontation avortée entre Gordon et le Clown, de l'implication de la Cour des Hiboux ou de l'alliance des alliés de Batman avec ses vilains de toujours (Croc, Ivy, Freeze, Cobblepot, …) pour venir à bout une bonne foi pour toute du prince du crime.
Tout va trop vite à mon goût pour une histoire qui aurait reçu un bien meilleur accueil à mon sens dans un elseworld dans lequel Snyder aurait réellement eu l'espace nécessaire et les mains libres pour y développer son propos en faisant abstraction de tout ce qui l'empêche d'amener Batman vers la vision de son auteur. Dans tous les cas, je suis assez excité de découvrir ce qui va bien pouvoir suivre désormais ! Detective Comics #37 - #40 (décembre 2014 à mars 2015) 7,5/10 scénario : Brian Buccellato – dessin : Francis ManapulJe n'ai pas suivi le premier arc de ce tandem sur Detective Comics, j'arrive en cours de route mais je dois dire que c'est très sympa. On est dans quelque chose de plus classique par rapport au run de Snyder : des enquêtes, des vilains classiques plutôt bien écrits, et un focus de l'action sur Batman et le GCPD, notamment le personnage de Bullock qui vole un peu la vedette du Chevalier Noir, chose qui va très certainement s'accentuer dans les mois à venir.
J'apprécie la direction et graphiquement ça tue. Francis Manapul nous sert un travail impeccable, des compositions très classe et un jeu sur une colorisation très criarde qui fait que chaque planche est un régal pour les yeux. Le résultat est très certainement bien meilleur que ce que le duo a pu nous pondre sur Flash (qui était également très bon au niveau des dessins).
L'histoire se laisse apprécier alors que nous suivons Batman et Bullock sur les traces du mystérieux terroriste Anarky qui vient de semer une sacrée pagaille à Gotham, alors qu'en parralèle des cadavres d'enfants sont retrouvées reposant depuis des années dans une rivière gelée, tous victimes du sinistre Chapelier Fou. Et il se pourrait qu'un lien étroit unisse ces deux affaires.
Agréablement surpris (même si nous ne sommes pas à l'abri de quelques scènes assez ridicules ou sous-exploitées par-ci par-là) et j'irai assurément voir la suite qui voit l'arrivée d'un nouveau partenaire pour Bullock : Renée Montoya. Assez hâte ! Batman and Robin #38 - #40 (janvier à mars 2015) 8/10Batman and Robin Annual #3 (mars 2015)scénario : Peter Tomasi – dessin : Patrick GleasonAprès deux arcs assez longs et lassants qui exploraient la question de la quête de Batman autour du monde dans l'optique d'arracher la dépouille de son fils des mains de Ra's al Ghul, ça y est, enfin, Damian est de retour !
Et ça fait très plaisir de revoir se sale mioche, surtout écrit par Peter Tomasi qui letient toujours aussi bien en main en réussissant à le rendre hyper attachant malgré sa caractérisation de petite teigne arrogante.
Comme à ses débuts, Tomasi explore la question de la relation père/fils compliquée à gérer pour Batman, tout en donnant un rôle important à Alfred dans cette dynamique. Le tout s'accompagne pour Robin de l'acquisition de super-pouvoirs incroyables acquis lors de sa résurrection sur Apokolips, pouvoirs faisant de Damian l'égal de Superman et qui aura tôt fait d'exacerber les personnalités hautaines et rigides du duo dynamique.
Une excellente lecture qui se solde par un team-up amusant avec la Justice League. Drôle, sensible et sombre : le mélange est parfait ! Wonder Woman #36 - #40 (novembre 2014 à mars 2015) 6/10scénario : Meredith Finch – dessin : David FinchC'est plutôt sympa, même si on est très loin du run de Azzarello et Cliff Chiang, l'une des tueries de ces New52. Il y a bien sûr pas mal points qui fâchent, le premier épisode du couple Finch étant un exemple parfait et un départ très laborieux. Wonder Woman a droit à une caractérisation horrible et chacune des scènes dans lesquelles elle apparaît est une catastrophe.
Mais au fur et à mesure, on semble sortir la tête de l'eau. David Finch qui au début noous la représentait avec un visage d'adolescente d'1m50 dans un corps de bimbo fait évoluer son personnage en affermissant ses traits et en lui faisant en taille, en musculature et en prestance. Quant à Meredith Finch qui nous l'écrit de manière insupportable, petite pleurnicheuse capricieuse totalement dépassée par les événements tend sur la toute fin de ce premier arc à lui faire retrouver une aura qui verse plus dans la sagesse et correspond plus à la contradiction qui définit le personnage en ce moment en lui faisant en même temps porter les casquettes d'ambassadrice de la paix et de Déesse de la Guerre.
C'est encore loin d'être vraiment convaincant mais j'ai vraiment envie d'y croire, notamment grâce à tous les petits points positifs que les auteurs placent peu à peu dans leur histoire et qui font soit écho à l'ancienne continuité (Circé, Donna Troy, …) soit àl'excellent run de Azzarello. Peut-être qu'à terme je serai déçu du résultat mais pour l'instant je me satisfait des points positifs que j'y trouve et je n'ai pas encore envie de quitter cet univers qui m'a séduit pendant trois ans. Green Lantern #37 (décembre 2014) 7/10Green Lantern Corps #37 (décembre 2014)Green Lantern : New Guardians #37 (décembre 2014)Red Lanterns #37 (décembre 2014)Sinestro #8 (décembre 2014)Green Lantern Annual #3 (décembre 2014)scénario : Robert Venditti / Van Jensen / Justin Jordan / Charles Soule / Cullen Bunn – dessin : Billy Tan / Bernard Chang / Brad Walker / ...Dernière partie à Godhead et une dernière partie ma foi très sympa. On continue de creuser de manière très intéressante les personnalités d'une grande galerie de personnages.
Le plan de Sinestro et de Hal se révèle assez jouissif dans sa réalisation impliquant l'utilisation choc d'un Black Hand qui prend ici l'apparence d'un sinistre clown aussi fun que glauque. Génial !
On constate d'une grande disparité au sein même des New Gods et je n'ai désormais plus qu'une hâte : les voir davantage à l'oeuvre et les découvrir au sein de la publication du Quatrième Monde de Kirby récemment publié chez Urban.
Guy Gardner, dont je n'ai pas lu les dernières aventures par Charles Soule, qui était au bord du gouffre et du suicide regagne en prestance et en charisme. Curieux de voir ce qui découlera désormais de celui qui semble être le dernier des Red Lanterns. Alors que de son côté, très content de voir que Saint Walker, l'un de mes personnages favoris introduit par Geoff Johns, suit les traces de Guy et retrouve la volonté de se relever comme le premier des Blue Lanterns. Reste également la question du White Lantern et du devenir de Kyle, l'aspect de plus en plus connard des Templar Guardians hérité de leurs prédecesseurs, ou encore le retour d'anciens êtres dont Relic et cet épilogue qui nous laisse sur notre faim en ce qui concerne le devenir du Source Wall.
Une excellente lecture après plusieurs mois d'aventures tout juste passables si ce n'est ennuyante post Johns et Tomasi, et une histoire qui aura réveillé mon intérêt pour la franchise. Hâte de voir le traitement que DC lui réserve après Convergence vu que pas mal de titres s'arrêtent (GL Corps, New Guardians et Red Lanterns), et j'espère que l'on ne se concentrera que sur 2/3 séries grand maximum histoire d'éviter de distiller les nombreux éléments d'intrigues posés ici et de les concentrer dans des récits plus riches et denses. Aquaman #35 - #40 (octobre 2014 à mars 2015) 6/10scénario : Jeff Parker – dessin : Paul PelletierFin du run de Jeff Parker sur Aquaman qui se conclut avec l'arc narratif Maelström.
Un run sympathique tout au plus, avec plein d'idées plutôt intéressantes qui atteignent à cette ultime étape une espèce d'apothéose vu que pas mal d'éléments précédemment exploités convergent vers un même but : conférer plus de substance à la mythologie qui entoure la civilasation d'Atlantis et ces nombreux artefacts et autres colonies perdues un peu partout à travers le monde.
Sur cette dernière marche, Jeff Parker revient sur la mort de la mère de Arthur et ancienne reine d'Atlantis, Atlanna, et il se pourrait bien que cette dernière soit bel et bien vivante, ayant orchestré sa propre mort des années auparavant afin d'échapper aux traditions rudimentaires d'un royaume trop renfermé sur lui-même.
Même si globalement satisfaisant, la narration de Jeff Parker pêche un peu lorsqu'il s'agit de donner du dynamisme et de l'intensité que ce soit dans ses dialogues ou ses mises en situations, et, à titre de comparaison, j'ai bien plus apprécié le travail précédent de Geoff Johns sur le personnage.
A voir maintenant ce que va bien pouvoir nous pondre Cullen Bunn qui arrive sur le titre en juin, mais je reste assez perplexe à la vue des sollicitations qui annonce un contexte totalement différent de ce qui conclut ce run. En gros, Parker termine en légitimant plus que jamais la place de Arthur sur le trône d'Atlantis aux yeux de son peuple, alors que Cullen Bunn annonce une situation inverse ?! Supergirl #36 - #40 (novembre 2014 à mars 2015) 4/10scénario : Mike Johnson / K. Perkins – dessin : Emanuela LupacchinoL'ultime chance accordée à la jolie kryptonnienne et énième changement d'équipe créative et d'orientation narrative. Je suis parti avec pas mal d'espoir après avoir lâché la série vers les épisodes 16/17 (l'après Krypton Returns, le crossover de Scott Lobdell sur les titres Supes).
Au final, force est de constater que ce récit se veut assez quelconque et sans caractère. Supergirl reste décidemment maudite et les auteurs peinent à trouver un angle d'attaque satisfaisant. J'avais pourtant beaucoup apprécié les deux premiers arcs sur les World Eaters et White Lightning. La série se conclut sur cet épisode #40 et sur un cliff étonnant, en prenant néanmoins le temps de ramener Superboy dans les parages pour que Will Pfeiffer et Kenneth Rocafort puissent potentiellement le massacrer à nouveau.
Dommage ! Grayson #1 - #8 (juillet 2014 à mars 2015) 9/10scénario : Tim Seeley / Tom King – dessin : Mikel JaninJe crois bien que c'est ma série préférée actuellement chez DC. Pourtant, c'était pas gagné d'avance vu que, tout comme Dan DiDio, je n'ai jamais été un grand fan de Dick Grayson. Or là, j'adhère totalement au propos plutôt original de Tim Seeley et des dessins et de la mise en page magnifique de Mikel Janin.
L'histoire se déroule après Forever Evil, Dick dont l'identité secrète a été révélée au monde est présumé mort aux yeux de tous. Mais il est bel et bien vivant, infiltré par Batman au sein de l'organisation Spyral afin d'en découvrir davantage sur les secrets de son mystérieux Directeur, Mr. Minos, un homme ayant réuni une incroyable base de donnée répertoriant les identités secrètes de chaque super-héros.
Dick est désormais un des agents secrets de Spyral et parcourt le monde en compagnie de sa partenaire, Helena Bertinelli, afin de retrouver des organes implantés dans des hôtes et possédant de grands pouvoirs.
Une excellente série qui mêle à la fois espionnage, aventure et SF, les personnages campent super bien leurs rôles, mention spéciale à l'ancienne et superbe Huntress, à Midnighter qui se retrouve dans une position tantôt d'allié, tantôt d'antagoniste et est bien mieux caractérisé que lors de son passage dans Stormwatch au début des New52, ou bien encore à l'agent numéro un de Spyral, un mercenaire arabe hyper classe !
Je garde également un excellent souvenir de l'épisode où Grayson, Helena et Midnighter se voient réuni lors de la récupération du « Coeur », implanté pour l'occasion dans un nourisson alors que l'équipe dysfonctionnelle se crashe en plein désert. Une mission de survie qui mettra à rude épreuve la volonté des personnages !
Cet arc se conclut par la résolution de l'affaire des organes mais ouvre de nouvelles pistes et de nouveaux secrets qui donnent fortement envie d'en découvrir la suite ! Vraiment très hâte d'y être. Teen Titans #5 - #8 (décembre 2014 à mars 2015) 3/10scénario : Will Pfeifer – dessin : Kenneth Rocafort / Scott HepburnCes épisodes signent l'arrivée de la nouvelle Power Girl. Perso plutôt sympa mais qui n'a pas suffisament d'espace pour véritablement s'exprimer et accrocher l'attention du lecteur. On verra de quoi il en retournera par lasuite et de quelle manière elle sera développée.
Sinon, nous poursuivons cette intrigue dans laquelle Cadmus se propose de sponsoriser les Teen Titans. Une alliance qui semble dissimuler quelques secrets et projets scientifiques peu orthodoxes.La méfiance est de rigueur pour Tim, alors que les autres se laissent embarquer par un mouvement de foule qui fait des jeunes héros les idôles du moment.
Wonder Girl rencontre son fan club de féministes ultra engagées dans la cause, Raven est au centre des intérêts d'une jeunesse adepte d'un groupe de musique alternative et gothique qui s'inspire d'elle, Beast Boy et Bunker sont approchés par des agences de pub et de comunication, …
Will Pfeifer continbue son délire en mettant les réseaux sociaux et l'ultra médiatisation au centre de son propos en détournant les Titans de leur mission première, exception faite de Red Robin qui est le seul à garder les pieds sur Terre, est je dois dire qu'on s'emmerde pas mal.
Tout ça me semble assez inintéressant et vide de sens. Le prochain arc voit le retour de Superboy, j'ai quand même envie d'aller voir ce que ça va bien pouvoir donner. Klarion #1 - #6 (octobre 2014 à mars 2015) 4/10scénario : Ann Nocenti – dessin : Trevor McCarthyVisuellement magnifique, on a droit à des compositions de pages très colorées et recherchées à l'image de ce que peuvent faire des artistes tels que Yannick Paquette, Michael del Mundo et J.H. Williams III. Un régal pour les mirettes.
C'est d'autant plus dommage que niveau scénario ça peine autant à suivre. J'avais placé quelques attentes dans cette série avec l'espoir de voir dans quels pétrins allait bien pouvoir se fourrer ce sale mioche de jeune sorcier qu'est Klarion, un peu comme ce qu'a pu faire dernièrement Marvel avec le personnage de Loki qui m'avait beaucoup plu. On se retrouve avec une histoire assez bizarre et brouillone où l'ancienne magie du garçon est opposée à une magie mêlée à de la technologie. Pas vraiment emballant. Justice League 3000 #11 - #15 (novembre 2014 à mars 2015) 10/10scénario : J.M. DeMatteis / Keith Giffen – dessin : Howard PorterDélirant comme toujours, notre Justice League du millénaire prochain est toujours aussi dingue et voit de nouveaux héros surgis du passé débarquer avec force et fracas. La JLI is back !
Giffen et DeMatteis se font plaisir en ramenant leurs héros fétiches et loosers lorsque, sur la planète prison où la Justice League avait été retenue, des caissons de survie sont retrouvés. A l'intérieur, en sommeil depuis des siècles, Blue Bettle et Booster Gold, les versions datant d'avant Infinite Crisis !
Parallèlement à cette intrigue où les deux potes vont devoir se dépatouiller pour se sortir d'un joyeux bordel, Superman, Batman, Wonder Woman, Flash et Green Lantern, qui ont trouvé refuge au sein de la nouvelle Camelot, doivent frayer avec la guerre qui oppose la cité légendaire à son ennemi de toujours, le démon Etrigan et ses légions d'abominations.
Lors des combats, quelle sera leur surprise de tomber nez à nez avec une ancienne déesse des glaces et un soldat démoniaque de flammes vertes : Ice et Fire, les deux anciennes meilleures amies de la JLI qui ont bien changé et se retrouvent désormais dans des camps opposés !
Graphiquement sublime, Howard Porter fait un boulot incroyable, et la colorisation n'es pas en reste. C'est magnifique, bourré d'action et d'humour, notamment grâce à la caractérisation de Superman toujours aussi géniale et hilarante (et Wonder Woman n'est pas en reste ^^) ! Pourvu qu'Urban nous sorte cette série en VF, ça vaut assurément le détour. Gotham Academy #1 - #6 (octobre 2014 à mars 2015) 8/10scénario : Becky Cloonan / Brenden Fletcher – dessin : Karl KerschlTotalement client pour le ton adopté dans cette série. J'ai adoré l'ambiance assez légère et teenager emprunte d'un soupçon de mystères, d'aventure et d'horreur, j'ai beaucoup aimé toute cette galerie de nouveaux personnages et cette petite bande d'apprentis détectives qui se forment pour explorer les moindres recoins de leur école, l'utilisation et l'écriture intelligente d'un des vilains classiques de l'univers de Batman, …
J'ai également beaucoup aprécié le style graphique très particulier, on est dans une espèce de dessin animé couché sur papier, même si un élément m'a gêné, la présence d'une espèce de teinte assez sombre qui empêche d'apprécier totalement une colorisation pourtant très efficace (défaut d'impression?) J'ai à titre de comparaison comparé la version papier à la version numérique, et cette dernière offre un rendu bien meilleur. Le papier des issues VO est loin d'être de qualité, je suis donc assez curieux de voir ce que ça va bien pouvoir donner sur le papier mât de l'édition d'Urban, à paraître en septembre... Gotham by Midnight #1 - #5 (novembre 2014 à mars 2015) 7,5/10scénario : Ray Fawkes – dessin : Ben TemplesmithSérie horrifique très sympa sur l'inspecteur Jim Corrigan et l'entité divine qui l'habite, le Spectre. Les enquêtes de la Midnight Shift se poursuivent au cœur de Gotham et ne ressemblent en rien des affaires du GCPD, cette unité spéciale montée par le Commissaire Gordan étant chargée de porter leur attention sur les affaires paranormales.
En l'occurence, il s'avère que de fil en aiguille, au cours d'enquêtes récentes, les membres de la Midnight Shift s'apercevront d'une chose étrange : tous les mystères sur lesquels ils portent leur attention semblent relier d'une façon ou d'une autre, et appelent un Mal plus grand et plus ancien lié aux origines sanglantes de Gotham City...
Ray Fawkes installe une idée très intéressante en opposant la volonté vengeresse du Spectre à la ville de la ville de tous les péchés, et propose une dynamique vraiment sympa au sein de cette petite équipe où chaque épisode est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'un d'eux.
La grande force du titre vient également des dessins de Templesmith qui instaure une ambiance parfaite pour ce genre d'histoire, glauque à souhait, à voir ce que Gotham by Midnight deviendra dans les prochains mois avec le départ du desinateur. Swamp Thing #35 - #40 (octobre 2014 à mars 2015) 3/10scénario : Charles Soule – dessin : Jesus Saiz / Javier PinaFin de Swamp Thing et départ de Charles Soule de chez DC, après plus de trente très bons numéros qui ne m'ont jamais déçu, il est assez regrettable que cette conclusion ne vole pas bien haut.
Après la guerre du Green et du Red contre le Rot au tout début de la série, Soule remet le couvert en jouant la carte de la surenchère et en important deux nouvelles forces dans l'équation, le Grey (la moisisure introduit plus tôt dans son run) et le Rithm, un nouveau royaume représentant une nouvelle formede vie émergente : les machines.
Sur le papier, l'idée m'avait l'air séduisante, mais la réalisation est clairement trop précipitée. En résulte un manque d'intensité et de suspense flagrante, surtout après avoir ce qu'ont pu nous pondre Scott Snyder et Jeff Lemire quelques années plus tôt sur le même sujet. Soule réutilise de nombreux personnages, c'est ainsi l'occasion de revoir de vieux alliés et ennemis à l'image du Parlement du Green, d'Anton Arcane et d'Abigail, mais c'est assez fou de constater que ces retours ne provoquent aucune émotion alors que la tension dramatique qui les caractérisaient plus tôt avait su être si importante.
Très décevant.
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