Un tour qui me laisse peu de doute sur mes votes.
J'apporte déjà mon soutien à
Rayman. En ce qui me concerne, il fait partie de mes personnages de jeu vidéo préféré rien que par son look. Personnage coloré, des cheveux similaires à des bananes et un corps semblable à un pruneau, il m'a toujours fasciné et j'ai de suite accroché au concept de ce personnage sans aucun membre. Outre l'évidente facilité d'animation que cela pouvait engendrer, son chara design était réellement exploité et trouvé une justification puisqu'il était possible dès le premier épisode de la série de charger le coup de poing pour pouvoir l'envoyer plus loin. Et puis, un personnage dont l'une des attaques consiste à faire une grimace à un adversaire, pour moi, ça n'a jamais manqué de sel et participe à l'humour du personnage. ^^
Quant à mon second vote, je l'octroie à
Bowser.
On a un peu tendance à l'oublier, mais ce qui ressort du personnage est sa phénoménal puissance, et ce, dès sa première apparition. Même si c'est quelque peu anecdotique, il est à noter que le bougre est, à l'instar son collègue Ganondorf, un Roi-sorcier qui a jeté une malédiction sur le royaume Champignon, transformant ses habitants en... briques. Oui, les fameuses briques que vous frapper à longueur de temps dans
Super Mario Bros des habitants qui n'ont rien demandé à personne. Le bougre a aussi fait rejoindre à sa cause les Goombas, ces fameux champignons (en vérité, ce serait des châteignes) qui ont trahi la cause de leur royaume pour rejoindre Bowser. A chaque fin de château, ce n’est pas lui qui vous affrontez mais un de ses sbires à qui il a octroyé son apparence et sa force. Plutôt partageur le grand cornu. Tout ça, ce n'est pas moi qui le dit, mais le mode d'emploi.
Comme quoi, il avait raison le bougre.Mais sa puissance par le gameplay, parlons-en. Toujours dans sa première apparition, le monstre est virtuellement invincible. Impossible de sauter dessus ce qui rend votre unique arme de base complètement caduque. Et par-dessus le marché, il vous bombarde de marteau et de flammes continuellement. Ceci-dit, vous avez deux possibilités pour le mettre KO : jouer la malice et l’esquive en atteignant la hache dans son dos pour le jeter dans les flammes ou jouer les gros bras en obtenant une puissance similaire via la fleur de feu. Deux façons de l’aborder radicalement différentes pour un jeu qui a plus de trente ans au compteur, ça force le respect. Notez que la première méthode est celle par défaut quoiqu’il arrive, le jeu vous laissant à votre impuissance la plus totale face à Bowser et vous obligeant à ne pas le battre à la régulière puisque le moyen utilisé est au moins aussi fourbe que l’ennemi lui-même. Et tous les jeux suivants (du moins, surtout les plates-formers 2D) vous mettront dans cette douloureuse situation de faire face à un poids lourd quasi-imprenable. Et pour un méchant qui a plus de trente années de service avec le même objectif à atteindre, le bougre est tenace. C’est bien simple mais aucune de ses apparitions ne se ressemblent, le pattern pour le vaincre change presque continuellement. De SMB1 à 3, il sera toujours question de le faire tomber en l’obligeant à user de son propre poids pour détruire le sol sous ses pattes lors de ses attaques rodéo, une unique alternative si là encore vous ne disposez pas du précieux sésame de feu pour le battre en jouant des coudes. Il sera amusant de noter que dans l’épisode Super Nes, Super Mario World, Bowser aura retenu la leçon de ses chutes et pilotera ainsi un aéronef, vous bombardant de jouets explosifs et autre boulet géant à esquiver.
Alors certes, depuis l’épisode DS notamment, on aura presque toujours le retour de ce fameux bumper qui mettra la bête KO en un coup, mais la chose ne sera plus présentée de la même façon. Si avant la hache était à votre portée et ne demandait qu’à une esquive rapide du monstre, il est maintenant question d’un vrai parcours du combattant pour pouvoir espérer le bouton salutaire et Bowser, tel un sale môme avec une loupe sur une fourmilière, ne cessera de vous mettre des obstacles sur votre chemin. On a là un certain génie dans le level-design car d’un épisode à un autre, les parcours ne se ressemblent pas, et la puissance de Bowser, via notamment sa taille apporte un danger réel, que ce soit en prenant plus de la moitié de l’écran, en restant planqué à distance ou en prenant tout le fond de l’arrière plan, zone en général complètement inatteignable dans un plate-former 2D. Il y a par exemple bien plus de nouveautés et d’approches chez Bowser en trente ans que chez Ganondorf dont on retrouvera presque systématiquement le même pattern à base de boules magiques à échanger en mode ping-pong.
Et forcément, à force d’avancer dans le temps, la mise en scène sera de plus en plus sophistiqué, épique ou même assez drôle. En tant que méchant protéiforme, même ses apparitions plus grotesques restent un danger réel mais c’est ce qui rend aussi le personnage plutôt attachant le rendant même complètement goofy comme lorsqu’il se prend un rocher durant sa fameuse chute de défaite, brisant ainsi tout le côté théâtral de son échec.
Et encore, je ne vous ai pas parlé de « l’autre Bowser », celui qui a sa petite histoire via les Mario RPG, car mine de rien, il y a dire sur l’écailleux. Et s’il est un des ennemis les plus mémorables du monde du Jeu Vidéo, il peut être aussi… un allié de premier choix. Mais ça, ce sera pour un prochain poste ! ^^
Tremblez devant Bowser, le destructeur !
AGROU! AGROUROUUUUU!
Bah quoi?