Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 81 messages ]  Aller à la page Précédente  1, [2], 3, 4, 5, 6  Suivante

Rapport aux derniers changements dans l'histoire de OP
Préférable de les inclure directement dans cette fic ( et les chaps précédents seront modifiés plus tard ) 38%  38%  [ 15 ]
Ou préféréable de pas modifier? 23%  23%  [ 9 ]
Pender SSof ( faut que j'vote qqpart pour voir les résultats du sondage ) 38%  38%  [ 15 ]
Nombre total de votes : 39
Auteur Message
 Sujet du message:
MessagePosté: Mar 7 Mar 2006 17:42 
100 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Avr 2005
Messages: 85
Super!!!!!!!!!!! Vivement la suite! Ne nous fais pas attendre 3 siècles!

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mer 8 Mar 2006 16:17 
10 000 Berrys

Inscription: 04 Mar 2006
Messages: 71
Localisation: Water Seven!!
Exellent vivement la suite.Je suis pressé de voir ce qui va se paser sur cette ile.Continue comme ca. :Sanji amoureu:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim 12 Mar 2006 16:17 
375 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Jan 2006
Messages: 1941
Localisation: Kokoyashi
Bon j'ai réussi à terminer le quatrième chapitre^^

( vu la masse de travail qui arrive, j'suis pas près de mettre le cinquième... :Ussop tien tien: )

Pour luigi, je suis d'accord avec toi, c'est surtout une question de feeling.
Il y en a qui me disent qu'ils aiment bien quand il y a des détails, d'autre non.
Pour ma part, c'est presque un défaut, je ne peux pas m'en empêcher :Ussop gloups: .
Mes profs me l'ont toujours dit ( français, histoire...), j'écrivais des tartines à chaques fois... :Chapeau de paille goute:

Je vais tout de même tacher de varier les deux ( détails - moins de détails)^^

Je remercie aussi Alias Démongo Deathlive, et Monkey.d.Luffy

Encore une fois, n'hésitez pas à faire part de vos critique^^

Chapitre 4 « Révélations »

Etonnés, les trois pirates se tournèrent vers l’endroit d’où semblait provenir la voix, ils virent avec surprise un homme aux cheveux grisonnants, dans la cinquantaine, sortir d’un tas de branches. De taille normal, il avait les cheveux noués en catogan et une paire de lunette aux verres ronds posée sur le nez, ce qui lui donnait un air plutôt sympathique bien que son visage semblait signifiait le contraire. C’était sa tenue vestimentaire qui était pour le moins surprenante : Tout de jaune et noir, il chaussait une paire de basket jaune à rayure noire sur le côté, un pantalon également jaune parsemé de point noir, tout comme son T-shirt à manches longues au bout duquel l’on pouvait admirer une magnifique paire de gants assortis, enfin une casquette jaune venait couronner le tout, en fait il faisait penser à une banane géante. Il se leva, épousseta sa veste avec rage, enlevant les quelques brindilles restées collées, puis se tourna vers les trois protagonistes :
« CA VOUS ARRIVE SOUVENT DE DECOUPER DES ARBRES AVEC DES GENS DEDANS !!!! J’AI EU LA PEUR DE MA VIE MOI !!! », cria-t-il
Nami, qui était encore un peu déstabilisée par sa tenue, tenta de s’excuser :
« Hem..nous sommes désolé monsieur, nous avions seulement besoin de bois et nous ne savions pas que vous étiez..euh… caché dans cet arbre.. »
« Je n’étais pas "caché", j’étais en train de travailler !!! », s’indigna-t-il
Pendant ce temps, Zorro et Paulee était plongé dans une discussion silencieuse
« A ton avis, qu’est-ce qu’il faisait là haut ? », chuchota Zorro en regardant l’endroit d’où l’homme était sorti.
« Qu’est-ce que tu veux que j’en sache ?! », répondit Paulee dans un murmure, en haussant les épaules, il rajouta, « Peut-être qu’il attendait d’être mur pour descendre… »
« Ou alors il cherchait le meilleur moyen pour faire fuir tous les oiseaux du coin », proposa Zorro, l’air songeur.
« J’ENTEND TOUT CE QUE VOUS DITES !!!! », vociféra l’homme en question.
Pris sur le fait, Zorro et Paulee sursautèrent et eurent la même pensée « Il a de bonnes oreilles ! »
« Tssss.. vous êtes complètement à côté de la plaque, j’étais en train de recueillir la sève de cet arbre, elle me sert ensuite à fabriquer du caoutchouc »
Nami demanda, surprise :
« Pourtant cet arbre ne ressemble pas vraiment à un arbre à caoutchouc : son tronc est trop large et l’écorce pas assez lisse.. »
« Exact, c’est une variété particulière, à ma connaissance on n’en trouve que sur cette île, il se trouve que ses cellules ont la particu…..NE DEVIEZ PAS LA CONVERSATION !!!! », s’exclama l’individu en remarquant qu’il venait de partir dans une explication scientifique compliquée, il reprit, « En tombant, j’ai perdu la totalité de la sève que j’avais recueilli avant que vous ne coupiez cet arbre !! Or je vis grâce à ce caoutchouc que je…hem..vend à ..hem….des particuliers ». Zorro remarqua qu’il parut légèrement gêné à la fin de sa phrase.
Mais l’individu ne s’arrêta pas là :
« Vous me devez 500 000 berrys ! », acheva-t-il simplement d’un ton sec.
Zorro soupira, il savait parfaitement que cette phrase signifiait qu’ils n’étaient pas prêt de retourner au bateau. En effet, la réaction fut immédiate :
« QUOI !!!!!500 000 berrys pour un pot de colle !!! C’EST BEAUCOUP TROP CHER !! », hurla Nami en se plaçant devant l’individu et en le regardant droit dans les yeux.
« C’EST PAS UN POT CE COLLE !!!C’EST LE FRUIT D’UN INTENSE TRAVAIL REMPLIT D’EFFORT PHYSIQUES, QUI ME PERMET DE CONCEVOIR MA MARCHANDISE ET ABOUTIT A LA SURVIE DE MA FAMILLE !!! 500 000 ET PAS UN BERRY DE MOINS !! », lui rétorqua violemment l’interpellé.
« Il a du souffle ! », pensa Paulee
« 50 000 ET PAS UN BERRYS DE PLUS !!!», répondit Nami de la même manière
« 490 000 ET PAS UN DE MOINS !!! »
« 60 000 ET PAS UN DE PLUS !! »
Zorro s’assit fatigué, il ne s’était pas trompé…Quand à Paulee, conscient qu’il était inutile de tenter de s’en mêler, il entreprit tranquillement de vérifier l’état de ses cordes…

Quinze minutes plus tard, Nami tapota l’épaule de Zorro qui s’était endormit..aucune réaction, elle lui pinça alors le bras….même résultat….elle lui tira alors les cheveux….pas de changement….elle lui mit une claque sur la joue…rien….Fatiguée elle haussa la voix en découpant les syllabes d’un ton colérique, tout en infligeant une baffe à Zorro à chacune de ces syllabe :
« MAIS – C’EST – PAS –VRAI - ! – TU – VAS – TE – RE –VEILL… », elle s’arrêta, Zorro venait d’émerger et se frottait doucement l’œil gauche avec son poing
« Hmmm…c’est le matin ? », demanda-t-il, puis sentant une douleur sur les joues, il grommela, « Aïe ! je dors de moins en moins bien en ce moment… »
« Bizarre !», lui dit Nami faussement étonnée, elle se leva, « Bon l’accord a été conclu pour 270 000 berrys ! »
Zorro la regarda moqueur, un sourcil levé
« Seulement ? Je m’attendais à moins de ta part »
« Oui mais en échange il a promis de me donner quelques informations sur cette île », répondit Nami avec un clin d’œil et un sourire.
«J’aurai du m’en douter », murmura Zorro en soupirant
« Bon petite traînée, vous réglez votre accord et on y va », intervint Paulee en se levant et en rangeant ses cordes, « On a assez perdu de temps pour quelques bûches »
Nami le regarda un petit moment d’une expression neutre, Paulee le remarqua
« Hmmm ? »
Puis d’un mouvement rapide, Nami leva sa jambe et écrasa son talon avec force sur le pied droit de Paulee, la réaction fut immédiate :
« OUAAAAAAIIIIILLEEEE !!!! Mais t’es taré !! Ca fait super mal !! », s’exclama-t-il en tenant son pied et en sautillant sur celui qui était encore intact.
« Je t’avais prévenue de ne plus utiliser ce surnom », répondit tranquillement Nami, les bras posés sur les hanches, elle reprit « On ne rentre pas tout de suite, si je veux avoir le maximum d’informations sur cette île, il faut que l’on suive ce charmant monsieur jusque chez lui où il possède quelques cartes pouvant m’intéresser. Ca fait partie de l’accord »
« Qu’est-ce qu’on fait des bûches ? », demanda Zorro
« On les prendra au retour », lui répondit-elle. Après un moment de réflexion elle ajouta, l’air faussement ennuyé, « Espérons qu’elles ne s’envolent pas, quel malheur ce serait !! »
« ARRETE DE TE FOUTRE DE MOI !! », vociféra Zorro en se levant, Nami lui fit un clin d’œil en lui tirant la langue, une expression moqueuse sur le visage.
L’individu sourit en observant ses scènes de dispute, puis il les interpella
« Bon suivez moi les jeunes ! C’est par là »
Il leur tourna le dos et s’avança dans la direction qu’il avait indiqué, les trois pirates le suivirent.

« Qu’est-ce que tu fais Sogeking ? », demanda Chopper avec curiosité
Sogeking avait planté quatre piquets pour délimiter une petite aire de terrain dans le sable, il avait également planté un panneau juste devant : "Sogeking Factory"
« Nami m’a demandé de vérifier son climat tact, et si possible d’y apporter quelques améliorations », répondit-il, il s’interrompit dans son travail, s’assit, allongea sa jambe gauche sur le sol, plia sa jambe droite de façon à pouvoir poser son coude droit dessus, pris appui sur le sable à l’aide de sa main gauche, et tourna la tête vers le soleil, lunettes de soleil baissées. Il reprit, « C’est un travail qui demande la plus grande précision, ainsi qu’une ingéniosité à toute épreuve. Je suis le seul capable de l’accomplir car je suis le seul à qui le grand capitaine Pipo a transmis tout son savoir! »
« C’EST VRAAAAAAAII !!!!!! », s’exclama Chopper, bouche bée, yeux exorbités
« Eh oui mon petit Chopper.. », il prit une grande inspiration, « Que veux-tu ? C’est le lot de travail qui attend chaque jour les grands pirates, aventuriers des océans, mais nous ne devons pas le dévoiler, la modestie est l’un de nos plus grand devoir »
« Wooooow !! Ca a l’air excitant, j’espère que moi aussi un jour je pourrai être modeste ! », dit Chopper, les yeux brillants.
Sogeking se tourna vers lui
« Surtout ne perd jamais espoir, et tu verras tes rêves se réalisés…Tiens je vais te raconter une histoire dont m’avait parlé le grand capitaine Pipo. Comment il avait empêché les volcans d’envahir la Terre… »

Luffy qui était en train de grimper à un palmier particulièrement haut, arriva enfin au sommet.
« Ah enfin ! », dit-il avec plaisir, « D’ici la vue est splendide ! Digne du futur seigneur des pirates…Bon Sandy m’a dit qu’en grimpant jusque là je pourrai apercevoir un trésor près de l’énorme rocher tout là-bas….D’ailleurs j’me demande comment il savait ça ?? »
Il se mit à plisser les yeux et chercha avec attention. Au bout de cinq minutes il soupira
« Pfffffff…J’en ai marre, j’vois rien ..Il est où ce trés… », il s’interrompit, il était sur d’avoir entendu un bruit dans la forêt, « Hmmm ? ». Perché sur son palmier il ne dominait néanmoins pas cette dernière et écouta avec plus d’attention
« …ééé…aa..er.. . »
Cette fois il était sur d’avoir entendu une voix, « C’est peut-être à manger.. », pensa-t-il, sans penser que les animaux ne parlent pas, mais conscient que Sandy l’avait toujours à l’œil. Il se frotta les mains, « Bon..Le bruit ne venait pas de si loin, en me rapprochant je devrai pouvoir le localiser.. », il avisa un arbre plus grand que le palmier, situé à une bonne dizaine de mètres, où il était accroché :
« CHEWIIIIIIIING….. », commença-t-il en étirant ses bras et en s’accrochant à l’arbre en question, « ..ROCKET !! », acheva-t-il en décrochant ses jambes du palmier. Il fut ainsi propulser dans la forêt….
« BAAAAAM !!!!!!! », un violent choc retentit…Luffy venait de se prendre de plein fouet un autre arbre situé en plein dans sa trajectoire.
Le choc s’était produit à a peu près une vingtaine de mètre du sol ( la hauteur de laquelle il était perché sur le palmier ), en tombant tête en bas, Luffy, qui n’était même pas sonné, se grattait le menton
« Bizarre….pourquoi il y a autant d’arbre par ici.. ?? », se dit-il pensif ( dix mètres avant impact ), il ferma son poing droit et en frappa sa main gauche ouverte, avec une grande expression de satisfaction sur le visage, « Evidemment !!!C’est logique ! C’est le principe d’une forêt !! », (Cinq mètres avant impact ), « Bon..tant pis, je vais devoir y aller à pied.. », (Deux mètres avant impact ). Tout à coup il effectua un salto parfait et ratterrissa sur ses deux jambes avec force, main droite aplatie sur le sol. « Bien, c’est partit ! », il se mit à courir à grande vitesse vers l’endroit où il lui semblait avoir entendu quelque chose, continuant à tendre l’oreille.

« SI J’ATTRAPE CE MORFALE, JE LE PULVERISE !!! », cria Franky en sortant du cabanon remis en état par Luffy.
Il portait une nouvelle chemise, rouge à étoiles jaunes, et tenait une bouteille de coca vide dans la main.
« Qu’est ce qu’il y a ? », demanda tranquillement Robin qui descendait du bateau, elle était allée chercher sa chaise pliante qu’elle avait oublié.
« J’suis allé prendre une nouvelle chemise dans mes affaires, et ce crétin élastique m’a siphonné cinq bouteilles de coca !!!! »
« Comment peux-tu être sur que c’est lui ? »
Franky la regarda, les yeux ronds
« Je plaisante ! », lui dit Robin avec un sourire.
« Wahahahahahahha !!!….Excellent.. elle est bonne !! », s’esclaffa Franky, il reprit, « Mais j’en connais un qui va pas tarder à faire la connaissance de mon poing gauche…. ! »
« Pour l’instant tu ne risques pas de le trouver, il est partit à la recherche d’un trésor »
« Ah ?! Tant pis, il va bien finir par revenir… Hmm ? », Franky venait de remarquer un point jaune qui semblait sortir de l’eau, et grandissait à vue d’œil.
Vingt secondes plus tard, Sandy sortait de l’eau en caleçon de bain. Il portait un énorme filet rempli de poisson sur l’épaule, et un espèce de récipient, relié à un masque, dans le dos.
Il arriva à hauteur de Franky et enleva son masque :
« Pfuaaa…..Géniale votre amélioration !! Elle est bien plus pratique que les scaphandres que nous avaient concocté Robin adorée et Pipo pour aller chercher des informations dans le galion qui était tombé du ciel. »
« Evidemment ! Je n’étais pas encore dans l’équipage », répondit Franky en levant un sourcil.
« Ouais……Pour le bonheur de tous.. »
« TA GUEULE !!! »
Franky regarda l’énorme pêche qu’avait faite Sandy, son filet était plein à craquer et il ne portait aucune arme sur lui, pas de harpon, rien.
« Faut croire que t’es au moins doué pour quelque chose, la récolte a l’air super bonne ! »
« Quelques techniques de pêche que m’a appris Zeff », répondit Sandy en posant son filet pour s’allumer une cigarette.
« Zeff ? »
Sandy repris son filet, et ils commencèrent à se diriger vers l’endroit où Sandy avait rangé les vivres. Il avait eu vent du passé de Franky, mais ce dernier ne savait rien du sien, jugeant le sujet sensible, il préféra ne pas s’y attarder :
« C’est l’homme qui m’a formé, à sa manière on va dire, c’est un sacré cuisinier qui a beaucoup fait pour moi. Pour faire simple il est pour moi ce que Tom est pour toi. »
« Ouais…un grand homme… »
« T’as changé de chemise ? », remarqua Sandy
« L’autre se mariait pas assez avec les couleurs de l’île, l’ex-chef de la Franky Family se doit d’être toujours au Top !! », dit Franky en prenant l’une de ses poses classes
« Elle est ridicule… »
« MAIS VA TE FAIRE FOUTRE !! », vociféra Franky
Ils arrivèrent au niveau des caisses et récipients contenant les vivres. La « Sogeking Factory » était juste à côté, et son concepteur terminait son histoire qu’il racontait à Chopper :
« Et depuis, la plupart des volcans ont préféré fuir dans les mers du globe pour échapper à la terrible colère du capitaine Pipo »
«Et les séismes avec qui ils s’étaient alliés ? », demanda Chopper rempli d’admiration.
« Pareil ! »
«Waow !! Même eux !! »
Sogeking remarqua l’arrivée de Sandy et Franky, et vint à leur rencontre :
« Alors Sandy, qu’as tu pensé de ma toute dernière invention ? Du travail de professionnel, tu peux en être assuré », demanda-t-il en croisant les bras.
« COMMENT CA TON INVENTION !! », s’indigna Franky
« Oh ! Pardon, c’est ce que Sandy porte sur son dos »
« J’TE DEMANDE PAS QUELLE INVENTION S’PECE DE PETIT COMIQUE !!! C’est moi qui l’est construite ! »
« C’est pas avec tes gros bras que tu pourras réaliser ce travail de précision ! », rétorqua Sogeking.
« TU VEUX VOIR CE QU’ILS PEUVENT FAIRE LES GROS BRAS ??!! »
« Vous l’avez construite ensemble bande d’abrutis… », les coupa Sandy
« Ah ouais ! C’est vrai. »
Sandy soupira :
« Bon, pour répondre à ta question, c’est du bon boulot. Aucun problème pour respirer sous l’eau et la liberté des mouvements est correcte. Comment vous l’avez appelé déjà ? »
Franky et Sogeking se regardèrent, puis ils se retournèrent :
« T’as une idée ? », murmura Sogeking
« Ouais, j’ai pensé à la bouteille-Franky », répondit ce dernier en chuchotant
« Complètement démodé ! J’ai une bien meilleure idée… »
« Sans blague !! »
« La Sogeking-bouteille ! »
« Enfoiré ! C’est la même ! »
« Pas du tout, c’est beaucoup plus classe ! »
« ….pour des gamins de quatre ans ouais ! »
« Parce que tu crois que le tie.. »
« J’vous entends espèces de crétins ! », les coupa à nouveau Sandy, l’air las.
Chopper qui avait écouté la conversation les rejoignit :
« Ben, c’est une bouteille qui stock de l’oxygène, non ? bouteille d’oxygène ça irait très bien. »
Franky et Sogeking le regardèrent
« T’as aucun goût pour les noms Chopper….. », soupirèrent-ils en baissant la tête.
« Ca sonne beaucoup mieux que les vôtres en tout cas, je pense que t’as trouvé le bon nom Chopper », dit Sandy
« FERME LA !!! CA NE ME FLATTE PAS DU TOUT !! », répondit celui-ci, plus heureux que jamais.
« Par contre…. », commença Sandy, il déposa la "bouteille en question" qui était de la taille d’un baril de pétrole, et qui semblait faire le poids d’un baril rempli. La "bouteille" s’enfonça de cinq bons centimètres dans le sol, « ….Vous devriez essayer de réduire un peu votre bouteille, ça ne me gêne pas mais c’est pas très esthétique. »

Après vingt minutes de marche, Zorro, Nami et Paulee arrivèrent à destination. La maison de leur guide était de grandeur modeste, c’était une petite maison en bois, d’une soixantaine de mètres carrés.
« Entrez ! C’est pas le grand palace, mais vous devriez trouver la place de vous asseoir », leur dit ce dernier.
Il ouvrit la porte, et pénétra dans la pièce, imité par ces trois « invités ». Nami constata qu’il ne devait pas rouler sur l’or : Une table et quatre chaises étaient placées au centre de la pièce, un buffet dans le coin au fond à gauche, une armoire dans le coin au fond à droite, trois portes ( dont deux fermées )indiquées que la maison était composé de quatre pièces. Une femme apparut par l’ouverture de la seule porte ouverte, probablement la cuisine car elle portait un tablier et tenait une spatule dans la main :
« Je vois que tu nous as amené des invités, je vous préviens je ne sais pas s’il y aura assez à manger, je n’avais pas prévu de personnes supplémentaires à la table ». Elle était souriante, dans la quarantaine, des yeux noisettes, les cheveux longs, châtains clairs. Jolie pour son âge, c’était évidemment la femme de leur guide.
« Oh ne vous inquiétez pas ! Nous n’avions pas l’intention de manger ici, nous ne voudrions pas vous ennuyer plus longtemps ! », répondit Nami gênée.
« Ils ont détruit mon travail de la journée, j’ai donc conclut un marché avec ces jeunes gens : Je leur donne quelques informations sur notre île et en échange ils me remboursent », il semblait assez fier de son action.
Sa femme le regarda :
« T’as encore mis ce costume complètement loufoque ?! Qu’est-ce que t’as à vouloir t’habiller en banane à chaque fois…..Vraiment ridicule ! », soupira-t-elle
« C’EST UN CAMOUFLAGE !!! Je te le répète à chaque fois ! »
« C’est ça….un camouflage….aucun goût…c’est incroyable », murmura sa femme
« Je t’entend tu sais !! », protesta-t-il
« Je me demande si on est pas en trop », chuchota Paulee en contemplant la scène
« Et puis on est attendu », ajouta Zorro
« On ne bougera pas d’ici tant que je n’aurai pas reçu mes informations ! », dit Nami, avec un regard qui dissuada les deux garçons de toutes demandes supplémentaires.
« Au fait je ne me suis pas présenté, je m’appelle Tazuna Yakamura ! Grand professionnel du caoutchouc, et voici ma femme N.. »
Il fut stoppé net par cette dernière qui venait de lui asséner un coup sur la tête :
« Je suis encore capable de me présenter toute seule, idiot ! Je suis Nanao Mizuki, enchanté ! », dit-elle avec un sourire, elle continua, « On est marié, mais je ne supporte pas le nom de Yakamura, vraiment pas élégant.. »
« ARRETE DE CRITIQUER MON NOM !! Je ne vois pas en quoi Yakamura n’est pas élégant, Mizuki c’est mieux peut-être ? »
« Bien sur ! »
« Raaaaaah…c’est pas vrai, tu m’énerves ! »
« C’est ça… on passe à table dans un quart d’heure », répondit-elle avec un sourire, puis elle retourna dans sa cuisine.
Tazuna se tourna ensuite vers Nami
« Bon, si on passait à des choses plus sérieuses… »
« On est dans le même esprit », répondit Nami qui n’attendais que ça.
« Prenez une chaise ! », leur proposa Tazuna en s’asseyant.
Nami et Paulee l’imitèrent, Zorro préféra s’asseoir contre un mur, ses sabres contre l’épaule. Nami pris le sac que portait Paulee depuis le début :
« Les 270 000 berrys ! Ils sont dans ce sac, je prends toujours un peu d’argent sur moi, au cas ou… »
« TU M’AVAIS DIT QU’IL Y AVAIT JUSTE TON ARME ET DES INSTRUMENTS POUR TE REPERER DANS LA FORET !!! », cria Paulee
« J’ai changé d’avis au dernier moment, j’ai demandé à Pi…Sogeking de me l’améliorer. Et puis tu penses qu’à toi ou quoi ? Ca revient au même question poids… », souffla-t-elle.
« C’EST POUR LE PRINCIPE !! »
Tazuna alla fouiller dans le buffet, puis revint s’asseoir et posa une carte sur la table :
« Bon, je vais vous dire ce que je sais sur cette île, je trouve votre demande bizarre mais contre 270 000 berrys, je ne discute pas. J’ai là une carte sommaire de l’île. »
Nami et Paulee jetèrent un coup d’oeil sur la carte, L’île semblait vraiment très grande, mais sans forme vraiment définie : On aurait dit….un parapluie vu de profil, mais avec une boule là où le manche aurait du rejoindre le tissu.
« Elle s’appelle Towish, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça, je peux vous dire que nous sommes ici, dans la baie des plaisirs », il montra l’un des deux creux formés par l’île en forme de parapluie.
« Joli nom ! », remarqua Paulee
Nami observa que la boule située vers le centre de l’île était entièrement coloriée en gris
« Et ça, qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-elle en désignant la boule du doigt.
Zorro remarqua que Tazuna aurait préféré éviter la question. Il semblait contrarié, hésita, puis se décida à répondre :
« On l’appelle "la partie grise" »
« C’EST PAS TRES EXPLICITE !!! »
« Pour des étrangers, c’est assez long à expliquer… », il se frotta les yeux, son ton devint plus amer, « Si on l’appelle "la partie grise", c’est parce que toute cette superficie est entièrement faite en métal, tout est gris, tout est mécanisé, sordide et sans couleurs. C’est également là que siège Nekano »
Nami qui se demandait comment une aussi grande superficie pouvait être entièrement métallisée, le regarda :
« Nekano ? »
« C’est en quelques sortes le roi de cette île….enfin "roi".. c’est un bien grand mot », sa dernière phrase avait été prononcée avec colère et amertume.
« J’ai l’impression qu’il n’est pas très apprécié votre "roi" », observa Paulee.
Tazuna serra les poings
« Effectivement, le mot "tyran" est beaucoup plus approprié. »
« Comment ça ? », demanda Nami
Tazuna semblait hésiter
« Je suppose qu’il s’agit du particulier à qui vous "vendez" votre caoutchouc », le coupa Zorro.
Surpris, Tazuna le regarda mais ne répondit rien, ce dernier reprit :
« Je pense qu’il est temps que nous prenions congé, nous avons eu nos informations, le reste ne nous regarde pas. »
Nami voulut protester, mais Zorro ne lui en laissa pas le temps :
« Nous n’avons pas à nous en mêler, ce sont des affaires personnels »
Paulee ne dit rien et se leva, Zorro fit de même sans mot de plus, Nami hésitait. Tout à coup, alors que Zorro allait passer devant une porte fermée, une petite fille en sortit, tenant fermement une épée en bois dans ses mains avec une expression de colère sur le visage :
« ARRETEZ D’EMBETER MON PAPA !!! VOUS AVEZ PAS LA DROIT, BANDE DE SALES MECHANT !! ET RENDEZ-MOI MON FR… »
« Arrêtes Jona ! Ce ne sont pas des hommes de Nekano ! », intervint Tazuna.

_________________
Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
Image
Image


Dernière édition par Hitsugaya le Mar 17 Juil 2007 23:53, édité 4 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim 12 Mar 2006 16:42 
10 000 Berrys

Inscription: 04 Mar 2006
Messages: 71
Localisation: Water Seven!!
Super rien a redire.Mais domage qu'on ne conése pas encore ce qui va se passer vraiment méme si je pense que le roi sera l'emnemi.J'espére conétre la suite bientot.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim 12 Mar 2006 17:28 
1 000 Berrys

Inscription: 07 Juil 2005
Messages: 32
raaaaaaaaaaah !!!! c'est un véritable supplice ta fic !! :Ussop gloups:
je veux la suite !!! je suis trop impatient !!!!
c'est du très bon boulot, j'aime beaucoup, et j'espere que tu vas garder le rythme ! (bon y'a qqes petites fautes par cdi par là mais ça : on s'en moque !)

_________________
Zoro : si il y a un dieu sur cette ile je suis curieux de le rencontrer...
Nami : tu es fou ou quoi? qu'est ce que tu veux faire en le rencontrant ?
Zoro : 'sais pas, dependra de son attitude... >:)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam 3 Juin 2006 20:22 
375 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Jan 2006
Messages: 1941
Localisation: Kokoyashi
Merci à Thib et monkey d.luffy pour leurs commentaires^^, c'est suffisant pour poster ce cinquième chap^^

En espérant qu'il plaise à ces éventuels lecteurs et lectrices ( plutôt lectrices et lecteurs même )^_^

Chapitre 5 « Nekano et la ville de métal »

« Vous n’êtes pas des hommes de Nekano ? », répéta Jona surprise.
Elle dévisagea l’inconnu qui se tenait devant elle, les trois katanas attachaient à sa ceinture l’impressionnait malgré elle. Néanmoins ce dernier semblait déstabilisé, ne sachant comment réagir :
« Euh….. »
Une main se posa sur son épaule et le tira d’un geste sec
« Dégage ! Tu lui fais peur ! »
Une jeune femme aux cheveux roux, très belle, s’agenouilla devant elle et lui dit d’une voix douce :
« Ne t’inquiètes pas, tu n’as aucune raison d’être effrayée »
« Je ne suis pas effrayée ! »
Nami ne se déstabilisa pas et sourit
« C’est vrai, excuse-moi, on va dire que tu n’as aucune raison de nous en vouloir alors »
Jona baissa son épée en bois, rassurée
« Vous êtes des invités de Papa alors ? »
« Mmmm…on peut dire ça »
« Tu comptais nous étaler avec cette épée ? », demanda curieusement Paulee, qui s’était tranquillement rassit, le poing contre la joue, le pied gauche sur le genoux droit.
« Oui ! », répondit-elle d’un ton ferme
Paulee sourit
« Je vois…. »
Toujours assis sur sa chaise, Tezuna se décala :
« Viens t’asseoir sur mes genoux de ton papa ma chérie »
« Arrête de me parler comme à une petite fille, j’ai bientôt 10 ans ! »
Jona vint tout de même s’asseoir sur ses genoux, Nami s’était également rassise et Zorro s’était replacé contre son mur.

Nami réfléchit, d’une part cette île l’intriguait, et l’arrivée de cette petite fille, si inattendue, lui donnait un sentiment de déjà vu. Pendant de longues années de tyrannie, elle avait eu à subir le joug d’Arlong, elle connaissait parfaitement ce genre de révolte, celle qui animait le visage de Jona il y a encore quelques instants, elle était maintenant sure que cette île devait subir également une domination similaire, mais elle ne savait pas s’il était prudent d’aborder le sujet.
Cependant, elle n’eut pas à réfléchir plus longtemps, Tezuna prit tout à coup la parole :
« Notre dernier roi est décédé il y a 10 ans, c’était un souverain jovial et réfléchit, bon et juste avec son peuple. Malheureusement il n’avait que 34 à sa mort, était fils unique, n’était pas marié et n’avait aucun descendant. A ce moment là, cette île respirait encore la nature. Puis l’ancien conseiller de notre roi prit le pouvoir, conformément aux directives qu’imposaient nos lois, et en attendant un éventuel successeur, ce fut le début du règne de Nekano. Il n’avait jamais été très apprécié, ne sortait jamais et était connu pour détester les fleurs, l’herbe, les arbres…..la nature ! Cependant, personne n’aurait imaginé ce qui allait suivre…. »
Tezuna s’arrêta un instant, se frappa le front et s’exclama en rigolant :
« Ahahahahah !! Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Pas la peine de vous ennuyer avec ! Reprenons plutôt nos aff… »
« Plus tard ! », le coupa Nami, « Ca ne m’ennuie absolument pas ».
Elle pensait à Wapol et à la tyrannie qu’il avait imposée sur l’île de Drum avec sa chasse aux médecins. « On a déjà eu affaire à ce genre de problème.. »
« Moi je vous écoute », ajouta calmement Paulee, tout en remarquant que Zorro semblait beaucoup plus absorbé par Jona que par Tezuna.
Elle lui faisait penser à Kuina, bien sur, cette fois ce n’était pas un sosie, mais son caractère, ses cheveux bruns coupés court, cette jeunesse. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder.
Tezuna s’apprêta à reprendre..

Luffy s’arrêta un moment, aucun signe de fatigue visible, il ne devait plus être très loin de l’endroit d’où provenait ce cri. Tout à coup il entendit un froissement de feuille qui venait de derrière, puis plusieurs froissements, un groupe de personne se dirigeaient vers lui. Il se retourna, ce qui l’intriguait c’est que les froissements semblaient provenir plus haut dans les arbres et non au sol. Un jeune homme atterrit avec souplesse sur une branche d’un séquoia située à une dizaine de mètres au-dessus de lui, il avait les cheveux bleu ciel, et porté une sorte d’énorme tonneau fermé dans le dos, il regarda Luffy :
« Eh Tayuya ? »
Une fille du même âge atterrit sur une branche un peu plus loin, apparemment elle avait parfaitement compris ce que voulais son comparse :
« Pas le temps abruti ! Maître Orochimaru nous attend et on est en retard ! »
Sans autre cérémonie, les deux acrobates partirent en sautant de branche en branche à grande vitesse. Luffy les regarda disparaître, « Drôles de types ? ! », Se dit-il. Avant qu’il ne puisse faire un geste, un autre froissement de feuille se fit entendre, au même endroit qu’auparavant. Un jeune garçon apparut, un chien entre sa capuche et sa tête, il adressa un bref regard à Luffy mais ne s’arrêta pas pour autant. Il fut immédiatement suivi d’un deuxième adolescent, du même âge, aux cheveux longs fixé en haut de son crâne par un élastique, celui-ci ne s’arrêta pas non plus. Puis un troisième larron apparut juste derrière : Les cheveux blonds, une tenue orange, un bandeau sur le front. Luffy eu une sensation étrange lorsque ce dernier le regarda, il était sur de l’avoir jamais vu, pourtant il avait l’impression d’en être proche, mais il n’eu pas le temps d’y songer plus longtemps :
« Je vous ai dit de dégager !!! Je ne le répéterai pas !! »

Luffy s’avança, le type qui avait dit cela devait être dix mètres devant lui, il écarta quelques feuillages pour finalement atterrir devant la scène qui lui avait fait parcourir tout ce chemin : Quatre hommes entouraient un cinquième, deux mètres derrière une entrée dans une petite montagne indiquait la présence probable d’une mine ou d’un tunnel. Luffy constata avec surprise que ces quatre hommes étaient affublés d’une tenue vestimentaire pour le moins étrange : Ils étaient couverts de plaque de métal quasiment de la tête aux pieds, seules les mains, les pieds et la figure étaient épargnés.
« Waaaah !! C’est génial, des armures magiques !!! »
L’un des quatre soldats se retourna en sursautant :
« MAIS T’ES QUI TOI ??? »
« Je m’appelle Luffy », répondit-il avec son naturel habituel
L’un des soldats s’avança en poussant l’interlocuteur de Luffy, visiblement c’était le chef de la bande.
« Et qu’est-ce que tu es venu faire là petit ? »
Luffy passa à côté de lui en sifflotant, il se dirigea vers le cinquième homme, le seul à ne pas être couvert de plaques de métal, qui était au contraire plutôt habillé comme un paysan. Ce dernier qui avait regardé la scène sans rien dire se mit en garde instinctivement, ses cheveux qui étaient hérissés en pointe se tendirent
« Salut tête d’hérisson ! Tu peux me dire ce qu’il se passe ici ? »
L’un des deux soldats qui n’avaient pas encore bougé se pencha vers l’oreille de son comparse :
« T’as vu comme il a ignoré le chef ? », lui chuchota-t-il.
« Ouais, j’ai rarement vu une question partir dans le vent comme ça ! », répondit ce dernier en pouffant de rire.
« Vraiment ? », demanda une voix juste derrière eux qui avait écouté leur petite conversation, et qui était en train de les regarder d’un air menaçant en craquant les os de ses mains.
« Euh !!..On plaisantait chef !!! »
« Parce que vous trouviez ça drôle ? »
« Ben ouai..euh non ! non! * PAF *.. »
« John !! * PAF*.. »
Les deux hommes à terre, assommés, le chef se tourna vers Luffy, ce dernier écoutait la fin des explications de tête d’hérisson.
« ….et j’ai pris trop de retard dans le pourcentage qu’il prenne sur mes ventes, pas difficile de deviner le reste, mais je te conseille de pas trop rester là petit, ces types ne plaisantent pas »
« Ouais, rien à manger quoi, bon tant pis », déçu Luffy s’apprêta à faire demi-tour.
« Tu vas regretter de m’avoir ignoré sale morveux ! Je supporte pas qu’on me tourne en ridicule, j’vais t’refaire le portrait ! »
Il suivit du regard Luffy qui s’avancer vers lui « Quoi ? Il croit avoir une chance ? Très bien, viens, je t’attends », il tourna lentement la tête, suivant Luffy qui lui passa à côté pour se diriger vers la forêt. Toujours sur ses gardes, il finit par comprendre que Luffy l’avait encore ignoré : « RAAAAAAH !! S’en est trop ! »
Les deux gardes préalablement assommés choisirent ce moment pour émerger. Le chef se tourna vers les trois soldats : « Attrapez-moi ce gamin ! On va lui flanquer une correction dont il se souviendra longtemps ! »
Deux soldats se jetèrent sur Luffy qui était de dos, ZVIIIIIFF deux coups de sabres se croisèrent….dans le vide.
Luffy avait effectué un salto arrière, atterrissant derrière eux « Je n’ai pas l’intention de me mêler de vos affaires, alors je vous conseille de ne pas me chercher »
« On t’a rien demandé petit », lui répondit un soldat en tendant la main pour lui faire tomber son chapeau de paille….*PAFF*
« Oups !! Désolé, un réflexe », s’excusa Luffy
« Tu vas aller faire tes excuses en enfer !! », cria un soldat en se jetant de nouveau sur lui
« Pfouuuu…ils sont ennuyants… »
Avec une rapidité hallucinante, il esquiva le coup tout en envoyant un coup de poing dans le ventre du soldat, qui tomba à terre inconscient. Toujours à la même vitesse il courut vers les deux soldats restants, prit appui sur le plus proche et sauta en l’air « CHEWIIIIIING… », il effectua deux salto sur lui-même « …LANCE !!!! », un violent coup de ses deux jambes écrasa l’un des soldats. Son comparse le regarda les yeux écarquillés « Pas possible….C’est qui ce.. *BAM* », Luffy venait de toucher terre à côté de lui en lui ajustant une splendide beigne du droit.
Le chef avait regardé la scène sans bouger, atterré de voir ce gamin balayer ses hommes comme on se sert un verre d’eau, et puis il n’avait pas rêver, ces jambes s’étaient allongées en l’air ! Mais c’était qui ce type ?
« CHEWIIIIIIING….STAMP !!! *SMASH* », il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question….Assommé par la semelle de Luffy.

Luffy se tourne vers la tête d’hérisson pour lui poser une question…personne ! Un bruissement de feuilles dans les buissons d’à côté lui fit comprendre que ce dernier avait préféré partir….depuis peu visiblement..
Luffy allongea son bras en arrière « CHEWIIIING… », il le lança d’un coup sec dans l’imposante touffe de buisson « …LANCER DE PECHE !!!! ». Sa main attrapa quelque chose de lisse « Et une prise de pêche ! Une ! », Luffy tira d’un coup sec, content d’avoir réussi son lancer, pour ramener sa pêche.
« GROAAAAAAR !!! »
…Un loup lui atterrit violemment dans la tête.
« Oups…..*AIE* »
Venant de le mordre, visiblement peu content d’avoir était traité comme un poisson, le loup semblait décider à attaquer.. Luffy comprit que c’était inévitable.. !
Une tension s’instaura entre les deux adversaires, ils se jaugeaient du regard, l’adrénaline était palpable, des gouttes de sueurs coulaient lentement le long de leur joues ….Le loup estimait la force de son adversaire, il était lui-même un dur à cuire et ne laissait rien au hasard : un jeune humain visiblement banal, sa vitesse ferait le reste !
Il s’élança, sûr de son coup, crocs en avant !……Il eut juste le temps de voir un poing s’allonger dans sa direction avant de comprendre que ce n’était pas une bonne idée *SBAM* !
« Nan mais qu’est-ce qui lui a pris de me mordre à ce sale clebs, malin ! Je saigne maintenant ! »

Jona regardait un papillon par la fenêtre, quand un loup tomba brutalement dans l’herbe !! Elle tira son père par la manche
« Papa ! Y a un loup qu’est tombé du ciel »
« Ca doit être la saison ma chérie »
« Non mais c’est vrai ! Je l’ai vu passé par la fenêtre »
« Il poursuivait sûrement un lapin qui tombait du ciel », répondit son père en souriant « Allez, va donc aider ta mère à préparer le repas »
« Pff.. tu m’crois même pas ! »
« Mais si, je te crois »
Jona se leva en direction de la cuisine, on entendit une petite voix
« Maman ! J’ai vu un loup tombé du ciel »
« Ca doit être la saison ma chérie »

Paulee huma la délicieuse odeur de viande rôtie qui émanait de la cuisine, accompagnée de saveurs de thym et de sauce.
« Mmmmmh..Ca sent sacrément bon, m’étonnerait que vot’femme ait besoin d’aide »
« C’est même sur, mais je n’ai pas envie que Jona entende ce que je vais vous dire.. »
Les trois pirates le regardèrent
« Pour asseoir sa domination, Nekano décida alors d’éliminer toute cette nature qui le gênait et il fit construire Steel City, la ville de métal ou « la partie grise ». Toutes les pelouses furent rasées, les arbres déracinés, les buissons arrachés, puis furent bâtis tous ces édifices en métal, toutes ces routes d’acier, les bancs, les toits….Tout était en métal, sans couleur, sans vie….Mais cela ne se fit pas sans dépense, tous ces matériaux, tout cet équipement, Nekano le faisait importer directement de mines d’îles environnantes, le coût était effarant et dépassait largement les frais que pouvaient accepter les fonds de son gouvernement. Ivre de haine envers la nature, il en avait complètement oublié les conséquences d’une telle opération.
Pour combler ce déficit, il n’a rien trouvé de mieux que de doubler les impôts et les taxes de tous les habitants de l’île. Depuis la vie de chacun s’est plus rapproché du calvaire qu’autre chose, les restrictions étaient vraiment dures, fini les gâteaux à la crème qu’on s’offrait le dimanche, fini tous les petits plaisirs de la vie…On en vint à être contraint de vendre nos meubles, mais pas seulement nous ! Tout le monde se rapprochait petit à petit d’une misère qui ne faisait qu’empirer, on finit par quitter cette ville grise que je ne pouvais plus supporter pour emménager ici. Mon fils aîné Sushi resta à Steel City où les emplois rapportaient plus, malgré des conditions de travail plus que révoltantes. Cela fait presque 4 ans qu’on ne l’a plus vu, Jona l’aime beaucoup et il lui manque de plus en plus. »
Tezuna s’arrêta.
« Et personne n’a tenté de se révolter devant lui ? », l’interrogea Zorro
« Si, bien sur, mais Nekano s’est offert les services d’une bande d’ancien chasseurs de primes très célèbre, toutes les personnes qui se sont risquées à se rebeller contre Nekano ont été tabassé puis envoyer en prison. A présent plus personne n’ose tenter quoique ce soit »
« Des chasseurs de primes ? », répéta Zorro intrigué
« Oui, ils sont effroyablement forts, pour les avoir à ses côtés Nekano doit les payer grassement »
« Comment s’appellent-ils ? »
« Ils ont abandonné leurs anciennes activités, et on, en conséquence, laissé tomber leur nom. Mais auparavant on les appelait « Les Poulets » je crois. »
« Pas terrible comme nom », lâcha Paulee
« Comme quoi il ne faut pas se fier aux noms », dit Zorro
« Tu les connais ? »
« Non, mais j’en ai entendu parler quand j’étais encore chasseur de prime. Les « Poulets », je sais pas où ils sont allés chercher leur nom, mais ils étaient très connu dans le milieu pour leur efficacité, jamais rien n’était laissé au hasard et ils remplissaient tous leurs contrats sans la moindre anicroche. »
Paulee remarqua le double ton avec lequel Zorro avait parlé, de la fébrilité semblait se mélanger à de l’engouement, et le sourire de ce dernier laissait comprendre le reste.
Nami reprit :
« Donc si j’ai bien compris, vous avez quitté Steel City pour échapper aux taxes ? »
« Non, enfin si, mais Nekano ne tarda pas à remarquer qu’un grand nombre d’habitants quittaient la ville, et il a pris des mesures. Un mur de plus de 12 mètres de haut fut construit pour empêché toute fuite supplémentaire, bien sur, à chacune de ses entrées ont été placé assez de gardes pour faire passer l’envie de forcer le passage.
Ensuite, il a envoyé plusieurs groupes de soldats en dehors de Steel City, chacun de ses groupes a un périmètre d’action bien défini dans lequel il est chargé de récolter les impôts des personnes s’y étant installer. »

« Ils sont combien exactement ces groupes chargés de récolter vos impôts ? L’île est grande, ils logent où ? », questionna Paulee
« Chacun d’eux doit être composé à peu près d’une trentaine d’hommes, Nekano leur a fait construire à chacun une grande baraque, en acier évidemment. »
« Où ? »
« Hmmm…celui auquel je dois verser de l’argent n’est pas très loin, en suivant le chemin derrière la maison on y est en 5 minutes »
« Cette « partie grise », qu’est-ce qu’elle a de si spécial ? », demanda Nami.
« Je vous l’ai dit, elle est entièrement faite en métal…..Mais vous avez raison, ce n’est pas sa seule particularité.
Nekano y a fait construire d’énormes installations hautes-technologies ayant pour seul but d’attirer des touristes ou n’importe quel marin ne sachant pas où dépenser son argent. Je ne sais pas exactement à quoi elles ressemblent, ni à quoi elles servent, j’en ai seulement entendu parler. Mais on m’a dit que ce sont elles qui ont amené Nekano a surnommer Towish ( cette île ) « L’île paradisiaque », pffff…sacré euphémisme hein ? Il a poussé le culot a renommé presque entièrement la cartographie de l’île, par exemple « la baie des plaisirs » dont je vous parlé tout à l’heure, ou encore le port principal de Steel City qui accueille les pigeons de Nekano qui s’appelle « le port du paradis » ».


Zorro observait Tezuna, il paraissait soulager, soulager d’avoir parler à des étrangers de cette pseudo-dictature que lui et sa famille semblait subir depuis plusieurs années. Cependant ce n’était manifestement pas dans le but de quérir une éventuelle aide, mais simplement un besoin d’exprimer sa colère sur cette « partie grise ».
Paulee s’apprêtait à poser une nouvelle question, quand quelqu’un tira sa veste, c’était Jona.
« Vous allez aller chercher mon frère ? », le ton était fébrile.
« Désolé petite, mais cette affaire ne nous concerne pas », répondit Paulee abruptement.
Des larmes coulaient le long de la joue de la petite fille, Zorro s’agenouilla
« Ecoutes, c’est dur à dire mais on a aucun intérêt à aller chercher ton frère, nous ne sommes pas des héros sortis de la mer, nous sommes des pirates. Tout ce que l’on peut faire c’est te dire d’être forte, tu nous as montré tout à l’heure que tu as la volonté nécessaire pour attendre ton frère. »
Zorro se releva et se retourna
« Bien, je suis complètement ankylosé moi, je vais aller faire une petite ballade »
Paulee se leva :
« Je t’accompagne »
« Pas besoin d’une nounou »
« C’est pour éviter qu’on te retrouve dans une grotte perdue abruti ! »
« Qui c’est que tu traites d’abruti ? »
« Un ami à toi aux cheveux verts »
« Tu te fous de moi ?!! »
« On peut rien te cacher… »
« ALLEZ FAIRE VOTRE BALLADE AU LIEU DE NOUS BASSINER AVEC VOS DISPUTES A 2 BERRYS !! », vociféra Nami en les envoyant dehors d’un coup de pied.
Nami reprit sa chaise
« Vous ne les suivez pas ? », le questionna Tezuna
« Je ne pense pas que ce soit utile » répondit Nami.

Zorro et Paulee s’apprêtaient à commencer leur ballade quand une petite voix les arrêta
« C’est pour vous »
Ils se retournèrent, Jona venait de sortir discrètement de la maison et leur tendait timidement une feuille
« Qu’est-ce que c’est ? », lui demanda Paulee
« Un dessin que j’ai fait quand vous parliez avec Papa », répondit-elle
Zorro prit simplement le dessin
« Merci, on y fera attention »
Jona souris de toutes ses dents, ravie
« Vous avez raison, je serai plus forte »
Zorro ne répondit pas, Jona fit demi-tour et rentra.
Paulee s’approcha et regarda le dessin que tenait Zorro : dessinés aux crayons de couleurs on pouvait y voir une maison entouré de palmiers, à côté Zorro, Nami et Paulee étaient grossièrement dessinés et au milieu se tenait deux grandes personnes, visiblement Tezuna et Nanao ainsi qu’un autre homme qui tenait la main à une petite fille. Ils n’eurent pas de mal à deviner son identité.
Zorro passa le dessin à Paulee qui le plia et le glissa dans sa veste. Puis ils contournèrent la maison et prirent le seul chemin qui s’offrait à eux.
Paulee jeta son cigare qui était fini, en prit un autre et l’alluma tout en marchant
« Tu penses à ce que je pense ? »
Zorro posa sa main sur son Wado Ishimonji
« Cette question ! »

_________________
Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
Image
Image


Dernière édition par Hitsugaya le Jeu 19 Juil 2007 17:24, édité 3 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam 3 Juin 2006 20:36 
9 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Mai 2006
Messages: 344
Localisation: Storm Point
En fin fini de lire ton chapitre 5
Toujours aussi bien ton histoire il faut encors un chapitre
Il ne manque plus que les dessins^^

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam 3 Juin 2006 21:44 
Cryptkeeper
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Oct 2004
Messages: 1145
Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
Hé bien, j'aurais attendu longtemps avant de poster moi. :vogue merry hallucine:

Aller, après Métal D. , c'est à mon tour de t'apporter mes modestes encouragements d'auteur de fic.

En fait, si j'ai tant attendu pour poster, c'est surtout parce que j'attendais que tu finisse la phase "mise en place de l'histoire".

Que dire : :Luffy a va:
-une fic basée sur l'écologie.... Good !
-Une fic où Franky est membre d'équipage... Very Good !!
-Une fic où on a eu au moins un clin d'oeuil à une série.... Wonderfull !!!
-une fic que j'ai bein aimé.... QUE DEMANDER DE PLUS !!!!

A si, en tant que Pro-franky de confession, j'éspère que tu me fera bien aimer Paulee parce que je ne suis pas un mauvais bougre dans le fond.

Sinon, bon humour, persos bien retranscris (j'adore l'idée de Franky frappant Luffy à chaque dégats sur le navire ^^ :Ballamy mark: ) , les combats... peut rien dire du fait que rien de sérieux ne s'est encore passé de ce coté...


Maintenant, je tiens à voir à quoi vont ressembler les "poulets" (Mouha ha ha !!! Mazette de mazout, le nom bien pourri !! :Luffy hilare: ) et à savoir si le roi sera le boss de cette partie ou bien une tête pensante à la Spandam...

A suivre? T'AS INTERÊT !!!! :Sandji tout content:

_________________
C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Sam 3 Juin 2006 23:54 
30 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Oct 2005
Messages: 468
Localisation: Dans un théâtre de rêves...
Fiiiiiiiiiiiou ! Tu écris vraiment bien, j'aime bien l'histoire pour l'instant... Et on peut dire que tu nous as fait attendre (espère que le BAC va pas trop te retarder pour la suite...).
Que dire de plus ? La petit scène de combat avec Luffy est bien rythmée. Et que j'attends la suite de l'histoire avec impatience.
Ah j'allais oublié, ta description des gars en armure est un peu abrutissante, on a du mal à te suivre parce qu'en fait tu sord du clin d'oeil à Naruto et on se perd un peu, évite d'enchaîner description extra histoire et decription dans ton histoire en quelques lignes (secondes de lecture) ça oblige à relire le passage plusieurs fois et c'est assez emmerdant quand on veut connaître la suite.

En dehors de ça je la trouve vraiment bien ta fic.

_________________
An Anonymous Coward


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu 13 Juil 2006 15:09 
375 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Jan 2006
Messages: 1941
Localisation: Kokoyashi
Bien, je remercie streetcool, zanza et EvOr ( je retiens ton conseil ) pour leur encouragements^^

Citation:
les "poulets" (Mouha ha ha !!! Mazette de mazout, le nom bien pourri !!


Tu l'as dit, j'me demande encore où j'suis allé le chercher ( au commissariat? )^^

New chap entièrement dédié à Zorro et Paulee!!


Chapitre 6 : La petite maison dans la forêt

Assis autour d’une table, quatre soldats étudiaient soigneusement leurs cartes, le tas de billets au centre de la table était en jeu.
« Alors, tu te couches ? »
« Minute ! Je réfléchis… »
« Eh ben ! c’est pas gagné les mecs… »
« Ferme là un peu ! Bon je suis tes 2 000 berrys, et je relance de 500 »
« ….Alors Chef ? »
« 2500 berrys tu dis ? Ok pour moi, je suis, et je rajoute 200 berrys pour voir »
« Brelan de roi »
« Mouhahahahahahaha ! Full aux dames par les neufs ! Par ici le pactole ! »
« Quoi !! Mais c’est quoi cette arnaque ! Crazy a une paire de dame, comment vous pouvez en avoir trois ?? »
Le chef s’arrêta un instant et regarda son jeu, puis celui de Crazy :
« Hmmmm…Effectivement, c’est juste…T’as pas honte de tricher de façon aussi éhonté Crazy ?!! »
Le pauvre Crazy s’apprêta à protester
« Mais j’ai pa…. »
« Y a pas de mais ! », tonna le chef, le regard noir, « Et y a pas intérêt à ce qu’on t’y reprenne ! », il se tourna vers le perdant, « Alors ? Rassuré ? ».
Ce dernier n’était absolument pas dupe, mais suffisamment intelligent pour connaître la réponse à donner : « Ouais… »
La pièce était entièrement construite en métal, le plafond, les murs, le mobilier, seul les vitres étaient en verre ( certainement plus pratique pour laisser passer la lumière…). La partie de poker se déroulait dans une grande salle, certainement la salle principale avec ses quelques 120 mètres carrés d’espace. Outre quelques spectateurs de cette partie, on pouvait voir des hommes occupés à aiguiser leurs épées, à siroter un verre de rhum ou à polir leur armure. La plupart ne portaient pas cette dernière qui leur tenait trop chaud, elles étaient toutes accrochées à des portes-manteaux qui ne devaient tenir debout qu’à leur construction métallique étant donné le poids qu’ils supportaient.
Plus loin un couloir laissait deviner une grande cuisine où s’affairaient quelques hommes. Un imposant escalier conduisait au premier et dernier étage où les chambres étaient présentes ( avec des matelas en mousse, le métal était pas super confortable...) , suivait une grande salle réservée à la toilette ( douches, lavabos, WC..).
La totalité des soldats avaient la particularité ( outre une face de crapule ) de porter une paire de lunettes de soleil, il faut dire qu’aujourd’hui, le soleil était à son aise, et le métal ayant tendance à réfléchir la lumière….des lunettes de soleil étaient conseillées ( Ca donnait un air MIB plutôt amusant..).

Après avoir fourré les liasses de billets dans sa poche, le Chef se tourna, l’air moqueur, vers les 5-6 « spectateurs » de cette partie de carte :
« D’autres volontaires ? Allez ! Faites pas vos timides, Crazy jouera pas ce coup-ci. Non ? Vous m’décevez les gars », il remarqua un homme assis sur une chaise et portant sur le visage une splendide marque de semelle, « Hey ! Gaz’, ça te tente une p’tite partie ? Ou tu t’es pas encore remis de cette raclée imaginaire que tu t’es prise ? Fwahahahahahaha ! »
Le dénommé Gaz se retourna, il était dans une colère noire depuis qu’il était rentré, personne ne le croyait à propos de ce jeune garçon qui, selon lui, pouvait allonger ses membres et l’avait ainsi sévèrement rétamé :
« Ferme là Moze ! T’es même pas capable d’assumer quand tu triches aux cartes et tu veux me donner des leçons ? »
« Pardon ? Je crois que j’ai mal entendu, je triche moi ? Dis plutôt que tu n’aime pas la défaite », rétorqua Moze sur un ton mielleux, « Remarque, je comprends ton refus, c’est vrai, on sait jamais, des fois que les cartes se mettent à s’étirer toute seule comme si elles étaient élastiques… ».
Gaz se leva et s’avança vers Moze, qui avait toujours un sourire narquois sur le visage. Les hommes s’écartèrent, visiblement ces deux là étaient plus ou moins les commandants de la garnison. Gaz s’arrêta une fois arrivé à une vingtaine de centimètres du tricheur :
« Je t’ai déjà expliqué ce qui s’était passé, ce morveux avait les pouvoirs d’un fruit du démon et avant qu’on ait eu le temps de comprendre quoique ce soit nous nous sommes fait étaler ! »
« Peuh ! Ca serait pas la première fois que tu racontes n’importe quoi, j’pense surtout que t’as trop abusé sur le rhum. ‘Serait préférable que tu fasses le boulot pour lequel t’es payé au lieu de boire…’fin bon, c’est toi qui vois »
La tension montait au fur et à mesure que Moze se moquait, le ton montait :
« TU VAS PRENDRE UN SACREE LECON SI TU CONTINUES A TE FOUTRE DE MOI !! »
« Houuuu, j’ai peur.. », minauda Moze, « Le méchant garçon élastique va venir me punir ? »
A cran, Gaz porta la main à son épée avec l’intention de s’en servir quand deux coups secs retentirent à la porte d’entrée :
« Toc ! Toc ! »
Moze se tourna vers l’un de ses subalternes :
« Une équipe était de sortie ? »
L’interlocuteur lui répondit d’un signe de tête négatif.
Intrigué, Gaz pointa l’un de ses hommes du doigt :
« Toi, va ouvrir ! »

Cinq minutes plus tôt

« Voilà la baraque en question », dit Paulee.
Zorro ne répondit pas, les deux hommes se dirigèrent vers la porte d’entrée.
« Doit pas être marrant le boulot d’architecte par ici », murmura Zorro en contemplant la façade entièrement en acier.
« Bon, on s’invite ? », et joignant le geste à la parole Paulee s’apprêta à ouvrir la porte, mais Zorro l’arrêta.
« Dis donc, on t’a pas appris à frapper avant d’entrer à Water Seven ? »
« C’est toi qui me parle de politesse, l’hôpital se fout de la charité ma parole… »
« N’empêche, on prévient avant de démolir une baraque »
« Comme quoi il t’arrive de te montrer éduqué », conclut Paulee avec un sourire malin. Puis il donna deux coups secs sur la porte : « Toc ! Toc ! ».
Rien ne se passa, puis Zorro entendit une voix « Toi, va ouvrir ! », il se tourna vers Paulee : « Et oublie pas de saluer »
« Bien sur »
La porte s’ouvrit, la dernière chose dont se souvint le soldat fut le poing de Paulee * PAFF ! *, son magnifique vol plané se termina dans une armoire.
Zorro et Paulee entrèrent : une vingtaine de soldats les regardaient, des têtes apparurent par-dessus la balustrade du premier étage, leur entrée était un succès.
L’un d’eux, certainement un meneur, s’avança :
« Qu’est-ce que ça signifie ? On vous a pas appris la politesse bande d’enfoirés?!»
« Ben on a frappé », répondit Zorro.
« Tu parles de la porte ou du type ? », lui demanda Paulee.
« De la porte »
« Et puis on a salué », ajouta l’ingénieur naval.
« Cette fois on parle du type », précisa Zorro.
Quelques murmures s’entendirent dans le groupe de soldats « Ils se foutent de lui là ? », « Plutôt ouais ».
« Hey Moze ! Je crois qu’ils se foutent de toi »
Cette fois, c’était un grand type, portant une marque de semelle très marquée sur le visage, qui avait parlé.
« J’t’ai rien demandé à toi !! »
Sans relever cette remarque, le protagoniste s’avança :
«Bien. Et on peut savoir ce que vous voulez ? Je vous conseille d’être précis parce qu’ici on a pas trop le sens de l’humour en ce moment… »
« On veut simplement démolir cette baraque », répondit Zorro avec précision.
« Pour quelles raisons ? »
« C’est un contrat », expliqua Paulee
Le dénommé Moze perdit patience : « MAIS MERDE !! C’EST QUI CES ABRUTIS ! VOUS SAVEZ A QUI VOUS VOUS ATTAQUEZ ?!! »
« Vous êtes l’un des groupes envoyés par un certain Nekano ? », demanda Paulee
« Ouais »
« Vous êtes chargé de récoltez les impôts imposé aux personnes qui vivent dans le secteur qui vous a été attribué ? »
« Ouais »
« En particulier un certain Tezuna ? »
« L’espèce de demeuré qui se ballade habillé en banane ? Ouais »
« Bien. C’est sa fille qui nous a chargé de ce contrat »
« QUOI ?!! Vous vous foutez de moi ?! Vous allez me dire que cette morveuse vous a payé ?! »
Le regard noir, Paulee sortit le dessin que leur avait donné Jona :
« Ouais ! »
Zorro commença à dégainer son Kitetsu, impatient, un sourire aux lèvres :
« Bon, on va pas y passer la soirée »
Moze ne put s’empêcher de reculer d’un pas, au total ils étaient près d’une trentaine, mais ces deux gars n’étaient pas n’importe qui, en particulier cet escrimeur qui dégageait une aura de puissance.

Gaz réagit le premier : « Eclatez-moi ces deux types !! »
Appuyés sur la balustrade du premier étage, une dizaine d’hommes épaulèrent leurs fusils qu’ils étaient allés chercher par précaution.
« Occupe-toi de l’étage », dit Zorro à Paulee.
« Je m’occupe de ce que je veux », répliqua ce dernier en se dirigeant vers l’escalier.
Zorro sortit son Kitetsu et son Yubashiri « Pff…J’espère qu’il y aura quelques types qui en vaudront la peine.. »
« FEU !! », cria Gaz
« Technique à deux sabres.. », murmura Zorro, les bras écartés, un sabre dirigé vers le plafond, un vers le sol, « ..VOILE D'ACIER ! »
Il se mit à tourner sur lui-même à grande vitesse, ses lames brassant l’air dans un tourbillon de sifflements, les balles ricochèrent sur ce mur d’acier et se perdirent dans la salle.
Zorro stoppa sa technique « Pfff…Je déteste utiliser cette technique, elle donne le tournis.. ».
D’un saut Paulee arriva à l’escalier menant au premier étage, deux soldats en descendaient, il attrapa d’un geste rapide le premier par le col, et avec force, le propulsa sur le mur d’acier d’en face. Réagissant, le second soldat zébra l’air de son sabre, visant le cou de Paulee, ce dernier esquiva instinctivement en se baissant et répliqua d’un coup sec dans le ventre avant de lui faire subir le même sort que son comparse.
L’ingénieur naval posa enfin le pied sur le palier du premier étage et eut juste le temps de reculer d’un pas avant de voir un couteau se planter avec force là où il se tenait il y a un instant. Il put voir que le lanceur de couteau se tenait 5 mètres devant lui, il le regardait un nouveau couteau dans la main :
« T’es cuit mon pote »
Et d’un lancer de main, la lame d’acier fusa en direction du front de Paulee, alors que le lanceur pensait déjà avoir éliminé le fumeur de cigare, que la lame n’étais plus qu’à quelques centimètres de sa cible….d’un geste rapide Paulee stoppa la lame entre deux doigts !
« Et… ? », demanda-t-il.
Les yeux ronds, le soldat s’apprêta à lancer un nouveau couteau, similairement deux soldats venait de prendre en joue l’ingénieur naval. Paulee réagit immédiatement « Top Nœud ! », une corde s’enroula autour du lanceur qui n’eut pas le temps de réagir, et d’un formidable coup d’épaule l’expédia sur les deux tireurs. Avant que ces derniers ne puissent se relever, Paulee s’élança vers eux et leur asséna deux puissants coups de pieds, les faisant passer par-dessus la balustrade.
Il se retourna, cinq soldats lui faisait face : « Purée ! Mais c’est qui ce mec ?! »
L’un d’eux sortit son épée : « On est 5, arrêtez de flipper comme des mauvi.. », il s’interrompit, Paulee était là, devant lui, la main posé sur son crâne :
« Même à 25 ça ne suffirait pas, le nombre importe peu si la puissance ne suit pas »
Et d’un formidable coup de genoux dans le ventre, il lui fit perdre conscience.

« Mais c’est pas possible !! Touchez-le au moins », criait Moze.
Esquivant, feintant, parant, Zorro semblait réellement intouchable, et le pire c’est qu’il avait l’air de s’ennuyer.
15 hommes brassaient l’air de leurs lames sans réussir à percer sa défense, l’expérience avait depuis longtemps permis à Zorro d’anticiper les chemins qu’empruntaient les épées, simplement en regardant les mouvements du poignet.
L’un d’eux cru enfin tenir le bon bout alors que Zorro lui tournait le dos, sans hésitation il plongea sa lame afin de blesser l’escrimeur, mais au dernier moment, sans pour autant que Zorro ne se retourne, le Kitetsu s’interposa !..D’un geste le Yubashiri trancha l’homme avant qu’il puisse réagir.
« Mais Merde !! Sautez-lui tous dessus !! Il pourra pas tout esquiver ! », vociféra de nouveau Moze, exaspéré qu’à 15 contre 1, ils ne soient pas capable de toucher l’adversaire, c’est bien ce qu’il pensait, ce type était dangereux…
Obéissant, les soldats foncèrent ensemble sur Zorro « Yaaaahaaaaa !! », ce dernier sourit « On dirait qu’ils en veulent.. », il dégaina son troisième sabre et le plaça dans sa bouche, le Wado Ishimonji de Zorro n’avait rien de rassurant pour ses opposants, mais ces derniers étaient trop occupés à l’attaquer, il murmura « Technique à trois sabres… ».
Les 15 lames s’abattirent dans une pluie d’étincelles, Moze distinguait à peine le sabreur, il avait forcément été touché. Mais, les yeux fermés, Zorro avait paré à une vitesse hallucinante la totalité des coups qui fondirent sur lui, il ouvrit les yeux « … La Passe du Loup !! » un instant plus tard Moze le vit apparaître hors du cercle formé par ses soldats, ses lames ayant accompli leur travail de faucheuses. Une dizaine de soldats tombèrent à terre dans un flot de sang.
Les 5 survivants reculèrent d’un pas, ils croyaient l’avoir coincé..Mais ce type ne faisait que s’amuser avec eux ! Zorro se retourna, léchant le sang qui coulait lentement sur la pointe de son Kitetsu : « Alors ? Vous vous arrêtez là.. ? ». Ils reculèrent encore d’un pas, effrayés par l’assurance de leur adversaire, mais leurs dos se cognèrent contre le mur..impossible de reculer cette fois.
L’escrimeur leva son bras gauche, tenant le Yubashiri, au-dessus de sa tête :
« La fuite n’a jamais été une solution gratifiante », dit-il.
Il plaça son bras droit, détenant le Kitetsu, derrière sa tête :
« Tourner le dos à son adversaire est une insulte à son honneur de combattant »
Il serra son Wado Ishimonji entre ses dents :
« Mais vous ne vous l’êtes sûrement pas demandé en pillant les habitants du coin.. »
« On se barre les gars ! Il est malade ce type ! », cria l’un des soldats.
« Technique à trois sabres… », murmura Zorro, « ..CALIBRE 108 !! ».
Le mur d’acier vola littéralement en éclat ! Des morceaux de métal s’éparpillèrent dans la salle dans un fracas assourdissant, des nuages de poussières s’élevèrent.
Moze toussa, la poussière lui piquait les yeux, ils auraient du faire un peu plus souvent le ménage…Enfin elle retomba, il y voyait déjà plus clair, et le spectacle ne fut guère réjouissant pour lui : Zorro rengainait tranquillement son Wado Ishimonji et son Yubashiri, un énorme trou décorait à présent le mur qui séparait cette salle de celle de la cuisine, mais la technique ne s’était pas arrêtée là, en effet, dans la cuisine tout ce qui s’était trouvé sur son passage avait été balayé et un second trou sur le mur séparant la cuisine de l’extérieur donnait une jolie vue de dehors. En fait un missile n’aurait pas fait mieux. Les cinq soldats gisaient à terre, inconscients.
« Tu m’crois maintenant quand j’te parlais d’un garçon élastique ? »
Moze se retourna, c’était Gaz qui venait de se relever :
« C’est pas le moment », lui répondit ce dernier.
« Oh si ! Ca l’est »
« Non ça ne l’est pas ! Là ! C’est le moment de s’enfuir »
« Et là, Ca ne va pas être possible », conclut une voix.
C’était Zorro qui s’avançait vers les deux hommes.
A la vue du sabreur, Gaz réagit immédiatement :
« Si tu nous touches un seul cheveux, sa majesté Nekano te fera poursuivre par les Poulets jusqu’à la mort ! »
« Rien à foutre », répondit-il.
Moze s’avança :
« Réfléchis bien, lorsqu’on dira à son excellence Nekano ce que vous avez fait, s’en sera fini de vous ! »
Zorro sourit :
« Pour ça, faut encore que tu sois vivant »
« Quoi ?!! Vous allez nous tu.. »
Un choc assourdissant retentit, suivi instantanément d’un cri de douleur. Zorro se retourna et vit un soldat qui fusa de l’étage pour finalement briser une vitre du rez-de-chaussée dans un concert d’éclat de verre, avant de glisser à terre, complètement assommé.
« Je crois qu’il a terminé », dit Zorro.
Au même moment, Paulee apparut au-dessus de la balustrade en pleine extension, une corde dans chaque main, dont les extrémités étaient enroulées autour de deux soldats :
« Half Knot Air Drive », cria Paulee avant de propulser ses deux adversaires de la même façon que le pauvre type que Zorro avait vu voler, l’un termina lourdement contre la structure métallique du mur, déformant complètement cette dernière, tandis que l’autre brisait à son tour l’une des vitres du rez-de-chaussée.
L’ingénieur naval atterrit à côté du bretteur :
« T’as fini ? », lui demanda-t-il.
« Il reste encore ces deux-là »
« Mais j’comprends pas ! Pourquoi vous obéissez à la demande d’une sale gamine ?!! », cria Gaz.
« On obéit à quelque chose nous ? », demanda Paulee à Zorro
« Ca me dit rien », répondit ce dernier d’un ton nonchalant.
« C’est vous qui nous avez parlé d’un contrat tout à l’heure !! », s’insurgea Gaz.
« Ah bon.. »
« M’en souviens pas »
« Vous vous foutez de nous ?! »
« Tu sais que t’es pas en position de t’énerver ? », dit Zorro, « Aucun contrat ! C’était simplement pour passer le temps ».
Gaz dégaina son sabre : « Raaaaaah !! Y en a marre », dit-il en s’élançant sur Zorro. Il frappa avec force, mais Zorro para de son Kitetsu. Le soldat entama immédiatement un demi-tour sur lui-même afin de viser le flanc gauche de l’escrimeur, ce dernier fit un pas sur le côté et tendit simplement son pied sur lequel Gaz trébucha, tombant lamentablement à terre suite à ce croc-en-jambe.
Gaz se releva, ce type était beaucoup trop fort
« Deeeeeemon... »
Gaz leva la tête, le sabreur avait sortit ces deux autres sabres et se tenait dans une position rappelant les cornes d’un démon.
« ..SLASH !! »
Moze vit l’escrimeur apparaître derrière Gaz à une vitesse hallucinante, les bras écartés. Pendant un instant Gaz tint sur ses jambes..puis il s’écroula dans un giclement de sang.
Voyant que Zorro était occupé à rengainer ses sabres, Moze décida de tenter sa chance, saisit un fusil par terre et épaula, mais au moment où il s’apprêtait à appuyer sur la détente, une corde s’enroula autour du canon de son arme et tira d’un coup sec, la balle partit ricocher sur le plafond.
Deux gouttes de sueurs coulèrent le long de la joue de Moze :
« Merde..Je l’avais oublié l’autre », pensa-t-il avec fébrilité. Il se retourna, Paulee agitait silencieusement son index de gauche à droite, lui faisant comprendre que son idée n’était pas des meilleures. Il ne lui laissa pas le temps de philosopher sur son erreur.
« Nœud de Harnais ! », cria-t-il.
Deux cordes partirent de ses mains et se rejoignirent pour former un nœud se terminant par une boucle. D’un geste, Paulee passa la boucle autour du cou de Moze, et d’un lever d’épaule le propulsa contre un buffet à l’autre bout de la pièce, ce dernier ne se releva pas.

Zorro ouvrit la porte d’entrée :
« Bon, on va chercher Nami et on rejoint les autres »
Il se retourna pour voir ce qu’en pensait Paulee, ce dernier était occupé à fouiller les poches des soldats assommés.
« Mais qu’est-ce tu fous ? », lui demanda l’escrimeur.
« T’occupes »
Une expression de satisfaction indiqua que l’ingénieur naval avait trouvé ce qu’il voulait…
« ‘Avait plus de feu », expliqua-t-il finalement à Zorro.
Et grattant une allumette trouvé dans une poche, il ralluma son cigare.
« Ouais..faudrait mieux qu’on traîne pas trop dans cette baraque », lui dit le sabreur.
« Je sais », répondit-il.

Les deux pirates sortirent et se dirigèrent vers le chemin qui menait à la maison de Tezuna. Tout à coup Nami sortit du premier virage, et les voyant elle s’exclama :
« Ah vous êtes là ! Vous en avez mis du temps, je commençais à me demander ce que vous faisiez ! ».
Elle aperçut la maison d’acier qui reluisait plus loin, plusieurs corps allongés à une certaine distance des fenêtres et des portes :
« Ah ? C’était donc dans cette maison que vous êtes allés ? »
« Une maison ?!», interrogea Paulee en continuant à avancer.
« Quelle maison ? », demanda Zorro sans se retourner.
Au même moment l’imposante baraque grise s’effondra littéralement dans un grand fracas tonitruant accompagné de nuages de poussières, les piliers avaient cédé, l’étage était tombé, les murs n’avaient pas résisté.
Les mains sur la hanche, Nami soupira, un sourire sur le visage :
« Finalement, vous êtes super sensibles comme mecs », leur dit-elle d’un ton malicieux, elle susurra :« Zorro, le défenseur au grand cœur… ».
L’escrimeur grimaça et se retourna, fronçant les sourcils :
« Tu sais que tu joues avec ta vie Nami ?! »
La belle feignit la surprise et la frayeur :
« Ooooooh….Ca me rappelle que tu ne m’as toujours pas remboursé les 230 000 berrys que je t’ai prêté à Water Seven pour ton matériel de polissage de sabres…. »
« Quoi ?! J’ai pris le strict minimum et ça m’a coûté 2 300 berrys ! Tu l’sais bien, c’est ce que tu m’as prêté dans le contrat que j’ai signé !! », s’insurgea Zorro avec force.
« 2 300 ? », s’étonna faussement Nami, elle réfléchit puis s’exclama : « ………. …Oh ! Je vois ! Je pense que tu as mal lu, il n’y avait pas de virgule, tu as lu 2 300.00 berrys, mais c’était 230 000 berrys », elle sortit une feuille de sa poche et lui montra du doigt un chiffre : « Tu vois, 230 000 berrys. »
« QUOI !! TU TE FOUS DE MOI NAMI !! TU AS EFFACE LA VIRGULE !! », vociféra Zorro.
Nami le regarda, le visage neutre :
« Tu as des preuves ? », lui demanda-t-elle.
Zorro leva les mains pour l’étrangler, ouvrit la bouche, cherchant une réponse ou une réplique, puis finalement la referma, ne trouvant rien. Il se retourna, contenant difficilement sa colère :
« Un jour, je te jure que je te tuerai Nami !! »
« Oooooh ! Tu as vu Zorro », lui dit-elle, regardant le contrat, « Il y a une clause tout en bas, juste au-dessus de ta signature, je cite : « Et je jure sur mon honneur de combattant que si la magnifique Nami avec qui je signe ce contrat décède, je me teindrait les cheveux en orange avant de me suicider » ».
Zorro se mordit les lèvres avec force pour ne pas exploser.
Paulee nota mentalement : « Ne jamais signer de contrat avec la petite traînée. ».
Les trois pirates disparurent finalement dans la forêt.

Mais un regard n’avait rien perdu depuis que les combattants avaient frappé à la porte de l’ex-maison. Un regard assis en haut d’un imposant séquoia, masqué par la végétation touffue de l’arbre. Dans l’ombre des feuilles, on ne pouvait distinguer son visage, seul une espèce de collerette rouge sur le dessus de son crâne dépassait :
« Voilà deux personnes fortes intéressantes.. », murmura-t-il au sujet des deux pirates, « Nul doute que ça va intéresser le boss hé hé… ».

_________________
Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
Image
Image


Dernière édition par Hitsugaya le Ven 20 Juil 2007 23:22, édité 2 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu 13 Juil 2006 18:51 
30 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Oct 2005
Messages: 468
Localisation: Dans un théâtre de rêves...
Pas mal du tout ce combat, pas mal du tout, un peu répétitif peut être le d'un lever d'épaule, m'enfin pas bien grave.
La technique de Zoro Voile d'Acier manque d'une référence à un animal ou un démon, je chipotte^^.
Bon chapître encore une fois, moins de comique à l'exception des fenêtres de verre...
Je pense que tu exagère un peu au niveau des techniques Zoro n'en utilise jamais autant contre des weaklings et pour Paulee ce serait très étonnant aussi. M'enfin c'est un détail.
Bonne continuation.

_________________
An Anonymous Coward


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Jeu 13 Juil 2006 19:04 
100 000 Berrys

Inscription: 16 Fév 2006
Messages: 88
houa j'avais jamais lu cette fic jusqu'à que je revois le Topic ^^

c'est une superbe histoire j'adore...

j'aime bien le chap 5 ^^

bonne continuation ^^

_________________
THE ODA STYLE IS MY WAY
Image
Image Image Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Lun 17 Juil 2006 08:51 
1 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Sep 2005
Messages: 125
GÉNIAL TA FIC !

Les descriptions sont à mon avis ni de moin ni de trop, l'on peut vraiment s'imaginer l'action et les détailles, Les réplique sont hilarantes, j'aime bien la complicité "Zorro paulee" du dernier chap et toi au moin tu ne fait pas de fautes d'eaurtaugrâfeu comme certaine fic minable de notre connaissance lol La seul chose à améliorer c'est la vitesse (l'on a hate de voir le fameux Nekano alors ne nous fait pas attendre trop) Bref T'est un bon écrivain continue!

:teach:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim 23 Juil 2006 02:54 
375 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Jan 2006
Messages: 1941
Localisation: Kokoyashi
Merci beaucoup pour ces encouragements, c'est très sympa^^

Citation:
EvOr
La technique de Zoro Voile d'Acier manque d'une référence à un animal ou un démon, je chipotte^^.


Disons qu'elle rentre dans les exceptions, comme calibre 36; 72 et 108^^

Citation:
EvOr :
Je pense que tu exagère un peu au niveau des techniques Zoro n'en utilise jamais autant contre des weaklings et pour Paulee ce serait très étonnant aussi. M'enfin c'est un détail.


Complètement d'accord, très enthousiasmer ( trop ) par mon premier chap dédié à l'action

Citation:
lala :
toi au moin tu ne fait pas de fautes d'eaurtaugrâfeu comme certaine fic minable de notre connaissance lol


Je ne vois pas de qui tu parles...

Citation:
lala :
La seul chose à améliorer c'est la vitesse (l'on a hate de voir le fameux Nekano alors ne nous fait pas attendre trop) Bref T'est un bon écrivain continue!


Désolé mais ça risque d'être malheureusement difficile, je pars en vac demain jusqu'au premier aout, mon ordi chie à mort et à la rentrée c'est prépa ( dure la vie^^)

_________________
Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Mar 25 Juil 2006 23:40 
1 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Jan 2006
Messages: 128
Localisation: Précipice de l'enfer
Bin j'avais jamais vraiment pris le temps de lire ta fic et puis la je me la suis faite dans la soirée et franchement j'ai adoré !

On retrouve totalement l'univers et l'esprit de One Piece ! On se croirait vraiment à lire un des tomes de Oda ! je trouve ca super !

Donc je te souhaite une bonne continuation en esperant que t'aura le temps de nous écrire la suite au milieu de tes études ^^

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 81 messages ]  Aller à la page Précédente  1, [2], 3, 4, 5, 6  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 12 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com