PROLOGUE (corrigé)
Cette histoire s’est produite dans un petit village d’East Blue, appelé Sirop. Ce village était connu autrefois pour être paisible et ses habitants chaleureux. Mais ce n’est plus le cas depuis qu’une terrible organisation appelé « La bande à Pipo » sévit sur cette île !
Pourtant cette organisation allait rendre un très grand service aux habitants du village de Sirop.
Voilà donc ce qui s’appelle l’introduction d’une fabuleuse aventure bien connue (dans le village de Sirop) sous le nom de :
« La grande épopée du capitaine Pipo » !
Le début des aventures de La bande à Pipo commença ici, dans la forêt du village de Sirop :
« Cible n°29 en vue, fit une voix d’enfant dans un talkie walkie, embusqué derrière un arbre. »
« Bien, assura une autre voix, préparez vos lance-pierres, et, à mon signal, vous tirerez. »
« Tchhh ! Ordre reçu »
Un court moment de silence se fit sentir avant le moment :
« TIREZ !, commanda le capitaine de la bande. »
Tout à coup, de nombreuses pierres s’envolèrent de part et d’autre de la forêt, de sorte que les oiseaux s’envolèrent par peur d’être touchés.
« Okay, cible atteinte !, s’écria le bras-droit du capitaine Pipo »
« Super, encore une araignée et nous mettront à terme notre mission !, informa Pipo à ses deux jeunes lieutenants.
En effet, la terrible bande à Pipo était en fait composée de seulement trois membres : Pipo (le chef), Mytho (son fidèle bras-droit) qui portait des lunettes et Bobard (son lieutenant) qui est un jeune garçon assez fourbe. Aujourd’hui était un jour spécial pour eux : c’était leur première « vraie » mission. Mais c’était la veille que tout s’était décidé, quand le maire du village de Sirop leur demanda d’aller chasser des araignées mangeuses d’arbres. Car ces araignées posaient problèmes : elles mangeaient les écorces et les feuilles des arbres. Résultat : les arbres mouraient et la forêt rapetissait à vue d’œil. D’ailleurs, si la bande réussissait, le chef du village leur donnerait une belle prime, ce qui les avait poussés à accepter. Mais revenons à l’histoire. Une demi-heure plus tard, les trois enfants revinrent au village avec leurs prises. Ils allèrent sans tarder en direction de la maison du maire pour rapporter les araignées. En même temps, les habitants du village les fixèrent d’un regard amusé, car ils avaient réussi leur mission, ce qui rendi tout fière Pipo et ses acolytes. A peine entrés dans la maison du maire, Pipo cria :
« Nous avons réussi ! Les araignées sont dans notre sac ! »
« Parle moins fort !, s’exclama le maire, je ne suis pas encore sourd. »
Le maire ouvrit le sac, et avec grand étonnement, il vit que Pipo et ses amis avaient apportés 10 araignées de plus que ce qu’il leur avait demandé au départ.
« Eh bien, je ne vous en demandait pas tant, dit le maire, en quel honneur avons-nous eu un tel « cadeau » de votre part ? »
« C’est pour avoir plus d’arg… commença Bobard. »
« Chut, lui dit Pipo en mettant sa main devant la bouche de Bobard, sinon il va découvrir notre plan ! »
« En fait, comme 20 araignées c’est trop facile à tuer, on en a rajouté 10 de plus pour le plaisir, expliqua Mytho. »
« Ca alors, repris le maire, je n’avais jamais vu autant de gentillesse sortir de vous les enfants ! Allez, pour cette bonne action et aussi comme je suis de bonne humeur, aujourd’hui je vous donne 1050 berrys à tous les trois, ce qui fait 350 à chacun. »
Les trois enfants se regardèrent bêtement et en souriant, car le maire était tombé dans leur piège.
« Voilà, repris le maire après avoir donné l’argent, vous pourrez dépenser cet argent dans ce que vous voudrez, à part bien sûr ce qui peut faire des dégâts à notre village ou à ses habitants. »
« Ok m’sieur !, crièrent en chœur les enfants »
A la sortie du village, Pipo, Mytho et Bobard se rendirent directement dans leur repaire caché, dont le nom même reflétait leur vraie nature de menteurs. Cet endroit avait pour nom : « Le repaire des valeureux guerriers »
Pour y accéder, il fallait soulever une trappe enfouie sous des feuilles mortes et des lianes car le repaire se trouvait dans la forêt. Ensuite, il y avait un escalier pour descendre sous terre. Il faut dire que La bande à Pipo a eu du mal à creuser sous cette terre. Après avoir descendu l’escalier, il fallait ouvrir une porte pour ouvrir le repaire. Entré, on pouvait voir, sur le sol, du beau gazon, une piscine (gonflable) et des transats. Il y avait aussi quelques fauteuils et un bureau, pour les réunions.
Enfin, ils se concertèrent sur leurs fauteuils pour décider de leurs futurs achats.
« Je m’achèterai bien un arc avec…, commença Mytho »
« Moi je veux une épée !, lui coupa Bobard »
« Stop ! Comme c’est moi le chef ici, commença Pipo, ce sera moi qui orchestrerai les achats. Bien, commençons par décider du premier achat : je propose une petite embarcation à 750 berrys. »
« Hmm, ça me semble judicieux, fit Mytho, moi ça me convient »
« A moi aussi !, assura Bobard »
« Bien, voilà déjà une bonne chose de faite les amis ! Maintenant, il faut trouver quelqu’un qui veuille bien nous construire l’embarcation, dit Pipo »
Plus tard dans la journée, les enfants arrivèrent à la maison du charpentier du village, qu’ils n’eurent pas de mal à la trouver.
Premièrement, sa maison était très volumineuse, avec de grosses inscriptions bleues marquées dessus. On pouvait y lire : « Kyfran House ».
Deuxièmement, Kyfran était connu pour être un homme assez solitaire, et la rumeur qui existait sur lui disait qu’il venait de la route de tous les périls.
Enfin, tous ces éléments laissaient croire que cet homme était fou, alors, quand Pipo et ses amis se rendirent au lieu dit, ils furent pris d’un doute…
« Hmm, t’es sûr qu’on est obligé d’y aller Pipo ?, demanda Bobard tremblant. »
« Gloups, commença Pipo, en fin de compte… »
« Hé ! Que faites vous devant ma porte à discuter depuis tout à l’heure ?, fit une voix forte à l’intérieur de la maison, si vous voulez entrer, il n’y a qu’à frapper ! »
Soudain, la porte s’ouvrit, et Pipo ainsi que ses compagnons prirent peur, mais avant d’avoir pu faire le moindre geste, l’homme mystérieux les attrapa par le col, les faisant soulever du sol.
« Hmm, que me voulez-vous sales mômes ?, fit le charpentier »
« Heu, on souhaiterait que vous nous construisez une petite embarcation, lui dit Pipo »
« Hahahahaha, si c’est pour ça, dit Kyfran, je veux bien accepter. Mais avez-vous de l’argent pour payer cela ? »
« Oui, voilà 750 berrys pour vous m’sieur, dit Pipo en lui tendant l’argent »
« C’est déjà ça, murmura Kyfran, bon eh bien, rentrez donc les enfants ! »
Kyfran était d’une grande corpulence, ce qui est normal pour un charpentier. Ses caractéristiques qui faisaient qu’on pouvait le reconnaître d’un simple coup d’œil était ses cheveux, qu’il colorait en bleu, alors qu’ils étaient naturellement bruns, et le fait qu’il s’habillait toujours très légèrement : une simple chemise et un short lui suffisait, de printemps à automne.
Les enfants, à peine entrés dans la maison, se mirent à halluciner. En effet, la maison de Kyfran n’était point commune aux autres maisons. Celle-ci abritait des tas de gadgets pour construire tout ce qui touche à la fabrication navale.
« Vous êtes étonnés, hein ?, leur dit Kyfran. Tenez, je vais vous montrer quelque chose qui devrait vous intéresser »
Kyfran, suivi de Pipo & Co, monta jusqu’au dernier étage de la maison. Arrivé là, Kyfran se dirigea vers un gigantesque canon.
« Ouuuaaww !!, s’exclamèrent les enfants d’une même voix »
« Je l’ai baptisé « K-Canon », il est d’une vitesse et d’une puissance redoutable. Je vais vous en faire une démonstration. »
Il y avait là un grand trou dans le mur de la maison pour faire passer les boulets de canon au dehors. Enfin, Kyfran mit un gigantesque boulet de canon à l’effigie de Kyfran charpenter© dans le canon, alluma la mèche, puis proposa aux enfants de mettre des bouchons dans les oreilles pour éviter qu’ils ne deviennent sourds.
5… 4… 3… 2… 1…. Bouuum. Le boulet de canon partit dans les airs, pour enfin retomber dans la mer. Mais le coup était si puissant que la mer se releva, faisant éclabousser toute la côte est de l’île et quelques maisons.
« Gyahahahahaha, se mit à faire Kyfran, impressionnant, non ? »
Mais les enfants ne purent répondre, car leurs bouches restaient grandes ouvertes, tellement ils étaient étonnés qu’une telle puissance pouvait provenir d’un canon.
« Bon, ce n’est pas tout ça mais résumons les choses. Vous voulez que je vous fabrique un p’tit rafiot pour 750 berrys, c’est bien ça ?
« Oui, poursuivit Pipo, et si possible pour la fin de la semaine »
« Hahahaha ! Mais qu’est-ce que vous croyez les enfants ? Il me faudrait au moins 2 semaines pour construire ce rafiot, tellement je suis paresseux, leur dit Kyfran. Il y a deux possibilités : soit vous me donnez plus de berrys, disons 500 de plus, soit l’un de vous devient mon apprenti et vivra un enfer pour construire sa barque. »
Mytho et Bobard se regardèrent, puis ils poussèrent Pipo vers Kyfran en disant :
« Ok ! Pipo sera votre apprenti »
« Qu… quoi ? Mais vous ne pouvez pas me faire une chose pareille !, s’exclama Pipo. No… non, je refuse »
« Dommage, commença Kyfran, deviens mon apprenti ou je ne te construis rien ! »
Pipo lança un regard noir en direction de ses compagnons, puis dit à Kifran :
« Si c’est la seule solution, et que je suis obligé de le faire, alors c’est d’accord »
« Moui, y’avais aussi la solution de l’argent, dit Kyfran en se limant les ongles. Bon, ben on commence demain. Apporte de l’eau en réserve, conseil de maître »
Puis Kyfran lui fit un clin d’œil.
Sorti de la maison, Pipo se fâcha contre ses compagnons en leur disant que s’ils recommençaient à lui faire un coup pareil, il ne leur parlerai plus. Et il rentra chez lui, pour se coucher de bonne heure.
Le lendemain, Pipo se réveilla à l’aube, prit son petit déjeuner, puis, il parti se promener.
Les oiseaux chantaient déjà dans le village, et les rayons de soleil pouvaient éclairer toutes les maisons. Pipo sorti du village, suivi un petit chemin de terre, et frappa contre les bouts de cailloux qu’il rencontrait tout en marchant. Après sa promenade, il se rendit enfin chez Kyfran pour commencer son apprentissage. Arrivé devant la porte de la maison, il appela le charpentier pour qu’il lui ouvre la porte. Mais personne ne répondit. Il appela encore quelques fois, mais toujours rien. A bout de nerfs, Pipo sortit son lance-pierre, lança une pierre pour cassez un carreau, et enfin lança une boule puante pour envahir la maison d’une odeur putride. Quelques secondes plus tard, des cris se firent entendre. La porte s’ouvrit, laissant apparaître Kyfran, en chemise de nuit.
« Hum, oui ?, fit Kyfran tout en baillant, ah oui ! C’est toi Pipette ? »
« Pipo m’sieur, lui corrigea Pipo, et puis oui, je suis venu pour mon apprentissage »
Kyfran sembla étonné, puis il regarda tout autour de lui, pour enfin voir quelle heure il était.
« Mer…credi !, s’exclama Kyfran, il est déjà 11 heures ! Bon, allez rentre, Pipote ! »
Pipo entra dans la maison, et tout de suite il senti que sa boule puante avait fonctionné.
« Bon, heu, je vais mettre du parfum pour masquer l’odeur, dit Kyfran. Même si ce n’était pas un super moyen de me faire réveiller, je ne te sanctionnerai pas. »
« Cool. Bon qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? Questionna Pipo »
« Héhé, tu vas voir, ça va être mortel, dit Kyfran en lui tirant la langue »
« Glups, j’espère que ce ne va pas être trop douloureux quand même, se dit Pipo à lui-même »
Après quelques minutes, Kyfran sortit des lunettes de sniper, puis demanda à Pipo :
« J’ai cru comprendre que ton père était un bon tireur non ? Alors il a dû t’entrainer un peu toi aussi, non ? »
« C’est exact, affirma Pipo, mais quel est le rapport avec la construction du bateau ? »
« Héhé, en fait tu vas devoir passer un petit test avant de te soumettre à mes ordres !, lui avertit Kyfran, mais si tu le rates, tant pis pour toi… »
Kyfran, suivit de Pipo, se dirigea vers une trappe, qui menait à un sous-sol. Kyfran tira la trappe, laissant paraître un escalier secret. Ils descendirent les escaliers pendant 10…15 mètres, puis ils arrivèrent dans une salle très sombre. Tout à coup, un cri retentit :
« Aaaaahh, quelque chose m’a touché ! Cria Pipo »
« Hum, attends, fit Kyfran, je vais allumer la lumière »
Quand la lumière éclaira la pièce, Pipo hallucina : il y avait une piste de disco cachée sous la maison du charpentier !
« Je vais modifier la salle, prévint Kyfran à Pipo, après cela, tu pourras t’entraîner »
Le charpentier se dirigea vers un ordinateur, puis il appuya sur le bouton « salle d’entraînement ». Il y avait à part cela les boutons « piste de disco », « Kyfran’s bar © », « salle de repos » et « salle de survie v.2 »
Quand Kyfran appuya sur le bouton, la salle se mit à changer : la piste se retourna, laissant place à un sol caillouteux, la boule de disco disparut, et les murs étaient couverts de cibles.
« Voilà, maintenant prends ces lunettes de sniper ainsi que ton lance-pierre et détruit toutes ces cible, tu as 5 minutes, lui dit Kyfran. »
Tout à coup des tas de machines se mirent en route, faisant tournoyer des cibles de droite à gauche, de bas en haut, pour rendre plus difficile le lancé. Mais Pipo était très bon tireur, et avec son lance-pierre personnel, il avait déjà détruit 13/100 cibles en 10 secondes. Kyfran, voyant qu’il tirait très rapidement alors que 20 secondes seulement s’étaient écoulées, pris la fonction « impossible » du jeu des cibles. Tout de suite après avoir fait cela, les cibles se mirent à aller beaucoup plus vite, pouvant créer une migraine à celui qui essayait de les détruire. Mais cela n’affecta pas trop Pipo car 2 minutes plus tard, il avait touché au total 71/100 cibles. Le problème qui se posait maintenant pour Pipo était celui de la fatigue : en effet celui-ci n’arrêtait pas de courir et faire des bonds pour détruire les cibles. 1 minute plus tard, Pipo n’en pouvait presque plus, les cibles allaient trop vite pour lui. De plus les cibles qui restaient étaient les plus difficiles à atteindre.
« Plus qu’une minute et 30 secondes pour détruire les 15 cibles restantes, lui annonça Kyfran. Le destin de ton futur bateau va se jouer sur ta volonté de détruire ces cibles »
« Ha… je ne peux pas abandonner alors qu’il n’en reste que… 12, se dit Pipo. Allez, je peux y arriver »
Tout à coup, Pipo se mit dans une pose de pro du sniper, et il lançait ses dernières pierres à une vitesse folle. 10 secondes et 3 cibles seulement restaient, c’était celles que même un bon tireur de base ne pourrait pas toucher facilement. Dans ces dernières secondes, Pipo ferma les yeux un instant, comme pour sentir les cibles. Il dégoulinait de sueur, et lance pierre en mains, lança ses toutes dernières pierres.
« Top, fit Kyfran, c’est fini et tu n’as pas touché les 3 dernières cibles »
« Je n’en suis pas si sûr, lui contredit Pipo »
« Comment ça ? Interrogea Kyfran, attends voir… non, ce n’est pas possible ! »
« Je ne sais pas moi-même comment j’ai pu faire cela, dit Pipo, en tout cas je suis bien… »
Pipo ne pu continuer sa phrase car il était tombé de fatigue.
Quelques heures plus tard, Pipo se réveilla, remit de son coup de fatigue. Il était dans la chambre de Kyfran. Il le savait, car la pièce où il dormait était remplie de gadgets divers.
Puis, la porte de la chambre s’ouvrit, laissant pénétrer Kyfran. Celui-ci lui dit :
« Hé bien, tu as bien dormi mon p’tit gars, mais ça se comprend »
« Comment ça ? Lui questionna Pipo »
« Hé bien tu t’es bien défoulé sur les cibles, lui répondit le charpentier, moi à ta place, je ne les aurais pas toutes touchées. Surtout qu’aux trois dernières cibles, tu m’as étonné. »
« Ha oui je m’en souviens, repris Pipo, j’ai tiré comme un ouf sur les trois dernières ! »
« Hahaha, oui c’est vrai, et comme tu as réussi cette épreuve avec succès, tu as le droit de commencer à fabriquer ton bateau demain, proposa Kyfran »
« Cool ! S’écria Pipo, et bien j’accepte ! Mais je suis sûr que je réussirai sans problème à construire le bateau tout seul »
« C’est ça « pipo-man » ! Je pense plutôt que tu vas en baver avec moi ! Prévint Kyfran.
En attendant, je te conseille de rentrer chez toi et de prier pour que tu ne crèves pas demain ! »
« Gloups, bon bah à demain m’sieur le chtarbé, dit Pipo en se moquant du charpentier »
« Non mais tu vas voir ! Cria celui dont il était question »
Puis Pipo sortit de la maison en courant suivi de près par Kyfran qui voulait l’étrangler. Mais le lendemain aura été un jour marqué d’un mystérieux évènement…
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    Maiwai ~ Minetarô Mochizuki Everything you know is wrong /!\ Believe /!\ Watch more TV
Dernière édition par cutty flam le Dim 13 Mai 2007 17:06, édité 1 fois.
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