Death Note – Tome 12
Suite et fin de Death Note, une série qui aura beaucoup fait parler d’elle par ses fabuleux débuts. Les adversaires vont se rencontrer, les pions bougent, le monde tourne. Comment va se dérouler la fin magistrale de ce Manga ? Si vous n’avez pas lu cet ultime volume, arrêtez vous là, je ne m’amuserai pas à baliser le Spoil.
Light et Near vont donc se rencontrer le 28 Janvier afin de boucler définitivement l’affaire Kira. Light veut asseoir sa domination sur le monde tandis que Near veut surpasser L en capturant le tueur aux milliers de victimes. Mello, lui, enlève Takada pour déséquilibrer son rival. Sera-t-il l’inconnue de ce dénouement ?
Tout d’abord, on peut remarquer quelques similitudes avec la scène tragique du tome 7. Le contexte n’est pas vraiment menaçant mais les auteurs sont parvenus à insuffler une ambiance vraiment morose au dessin et aux scènes. L’effet d’angoisse n’en est que plus fort. Comme lors de la mort de L, on s’attend à un trépas mais de qui ? L’arrivée de Mikami ne change rien à la sensation d’étouffement. Théâtral, le procureur arrive, le Death Note à la main, la victoire au bout des lèvres… Les noms y sont inscrits, la mort les attend dans quarante secondes…
Et bien non. Par un habile procédé, Near a fabriqué un cahier faux qu’il a ensuite modifié avant de faire changer le vrai, mais en fait c’était un simple cahier de SVT et Boucles d’Or s’est retrouvé avec des décès à côté du système nerveux chez l’Homme… En clair, les auteurs nous perdent complètement jusqu'au fameux « Ah oui c’est vrai, j’y avais pas pensé ! Ha ha ha ! Sacré Near ! C’est qu’il est pas bête ! ». Il n’a pas le charisme de L mais son intelligence et son sérieux font de lui un atout de la série.
Bien sûr, Kira/Light/L exulte et crie au scandale. C’est un coup monté ! Ce n’est pas lui ! Il n’a rien fait ! La folie le gagne peu à peu. Rien n’y fait, Near est implacable. Même les beaux discours du beau gosse ne changeront rien : Light a perdu. Sa première défaite restera la dernière. Dans un état second, Light en vient à supplier tout le monde de l’aider, même s’ils sont morts. Un personnage aussi fantastique que Kira est réduit à l’impuissance totale sans son cahier ; c’est pas rien.
Et la Conclusion de cette saga ? Ryûk, présent massivement dans les pages inter-Chapitres, donne le coup de grâce à Light, pleurant toutes les larmes de son corps. « Tu vas mourir d’un crise cardiaque dans quarante seconde et tu es le mieux placé pour le savoir, pas vrai Light Yagami ? ». Les policiers ont pitié, Near s’en tape, Mikami est anéanti, Ryûk se marre et Light prononce un « merde » symbolique dans sa chute…
Rideau de l’inégale série qu’est Death Note. Un des mangas les mieux vendus en France s’achève sur une fidèle de Kira priant son défunt Dieu… Si les derniers tomes étaient un peu mollassons, je ne me lasse pas de relire cet ultime épisode, en attendant le hors série treize ou l’on apprendra le vrai nom de L (Lucien Lagrange pour les impatients). Morale de l’Histoire : ne donnez pas de pomme au monsieur à la tête de mort…
Fullmetal Alchemist – Tome 18
Suite des aventures d’Edward et Alphonse dans le Grand Nord d’Amestris. Winry a été prise en otage par l’Alchimiste Kimblee ; Scar, Marcoh, Yorki et May sont en fuite et Riza fait une drôle de découverte qui pourra sans doute changer le cour de l’Histoire.
Comme le dix-septième volume, celui-ci propose un lot délicieux de révélations. Pride n’est en fait que Selim, fils adoptif de Bradley, lui-même Homonculus. Riza est dorénavant surveillé par le garçon de l’Ombre… Le camp des gentils perd des effectifs, que ce soit le Lieutenant ou Winry, retenue par Kimblee. Le dialogue s’installe entre Ecarlate et Fullmetal. Kimblee est parfaitement conscient de sa folie mais veut l’exprimer jusqu’au bout. Ca c’est le bon esprit !
Je ne rajouterai rien de plus si ce n’est que le tragique prend de la valeur avec une Winry paisible face à Scar. Toujours aussi sympathique, FMA convainc toujours le lecteur. Vivement Décembre pour connaitre le passé de Van Hohenheim.
Ippo – Tome 15
Les aventures mensuelles de notre boxeur favori continuent toujours, sans presque jamais décevoir. Jamais un sentiment d’ennui n’a percé durant ma lecture de ce quinzième tome. Tout est bon, tout est sagement dosé, tut est parfait, ou presque.
Ippo vient donc de battre Okita et passe ainsi cinquième des Poids Plume du Japon. Son match servant d’ouverture à celui de Date, le Champion prend la relève et démontre sa puissance fulgurante devant des journalistes émerveillés. Ippo est encore loin de son niveau mais ne rêve que de le battre.
Pendant ce temps, en Thaïlande, Miyata s’entraine dans le but de parfaire un contre dévastateur. Mais il se heurte rapidement aux conditions de combat du pays. Les juges avantagent les Thaïlandais, c’est normal, mais Ichirô en pâtit obligatoirement. Par une coupure de journal au Japon, Morikawa nous amène complètement dans ce mini-Arc, à suivre les péripéties du rival éternel. Ce passage n’augure que du bon, avec un Miyata reboosté, ses contres plus forts que jamais (le Jolt *_____*). Vivement la suite avec un Ippo qui va devoir se frotter à Alexandre Wolf Zanguief, un des meilleurs boxeurs national d’origine russe.
Toujours des adversaires en masse, mais il est toujours plaisant d’imaginer Ippo face à ces nouveaux arrivants.
Gunnm – Tomes 2 à 4
Je poursuis mon petit bonhomme de chemin dans la série, guidé par les MPs incessants de Monsieur L. Un très bon premier tome m’avait fait apprécier la légèreté de cette série. Qu’en est-il des trois suivants ? Gally réussira-t-elle a s’imposer dans mon pavillon des plus grands héros du Manga ?
Un peu ouais. La cyborg est tout simplement parfaite dans son rôle. Elle est à la fois naïve, maladroite, touchante mais aussi violente, boudeuse ou invivable. Egalement, son design s’est bien amélioré en ces quelques volumes : ses peintures de guerre sous les joues, ses yeux, son nez… Tout est très bien mené pour rendre le personnage attachant et aimé de tous types de lecteurs/lectrices.
Parlons du scénar’ maintenant. Gally a vaincu le méchant Ver Mangeur de cerveaux et fait connaissance avec Yugô, un jeune garçon de la décharge qui rêve de voler jusqu’à Zalem. Très vite, Gally en tombe amoureuse mais un dramatique évènement va tout changer, que ce soit l’héroïne ou son mentor, Ido. Jusque là, rien à redire, c’est parfait. Mais voilà qu’arrive les compétitions de Motor Ball. Je pensais qu’on allait y avoir droit durant à peine quelques Chapitres mais c’est en volumes que se compte cet Arc. Je commence sérieux à m’en lasser, avec des types plus louches les uns que les autres et une Gally totalement méconnaissable. L’auteur fait prendre un tournant à la série qui ne me plait pas vraiment, même si Jashugan claque bien dans son rôle de Champion. Heureusement que la fin du quatrième volume augure un renouveau dans la série avec la fin des courses de Gally…
Constat un peu mitigé donc. Les deux premiers volumes sont tout simplement géniaux avec une action nette, précise et palpitante. Mais les suivants sont franchement lassants et trop longs pour une simple compétition. En espérant que la suite rattrape tout, Monsieur L. m’en a parlé discrètement.
Eye Shield 21 – Tome 16 :
Tome décisif dans ma lutte contre Eye Shield 21, un Manga trop inégal et franchement niais au possible.
Les Deimon Devil Bats sont face aux Seibu Wild Gunnmen. Hiruma fait front contre Kidd et son Shotgun, Sena contre son ami d’enfance Rikû et Monta face à la locomotive humaine Tetsuma. On avait promis un match inégal entre des Seibu surchauffés et des Deimon proches du zéro absolu question potentiel de victoire.
C’est dingue comme les auteurs font de Rikû une guest-star sortie de nulle part. D’accord il est toujours en retard, c’est pour ça qu’on ne l’a pas vu en Amérique, mais bon… Sortir un éventail de possibilités dans un personnage très classe, c’est trop inattendu pour être vrai. Mais comme on est dans ES21, on finit par y croire. Je crois que le personnage n’existe que pour fournir à Sena un rival possible en termes de vitesse. Mais bon, passons.
Ensuite, grosse surprise qu’on aurait même pas prédit, Musashi est de retour !
OMFGWTFBBQ ?! Mais qui l’aurai cruuuu ?! Et le père à Sena est en fait le président des Etats Unis et Cerberus était la doublure de Vince dans Lost !!! Et le Gen a même eu le temps de se raser. Mais rappelons que le temps n’est pas illimité. Donc Musashi se rase à la vitesse de la lumière ! Donc il a un rasoir Mach 4452 et une Ferrari qui va à la vitesse de la lumière + 1 seconde. Arf O_o . Mais bon passons.
Passons aux bons points maintenant. Alors alors… Attendez je vais trouver… Le type qui décapite les poteaux de clôtures ? C’est plus de la mauvaise herbe qu’autre chose… Kidd qui a peur devant les Deimons ? Oui ça peut être un bon point pour souligner les gros efforts de Deimon. Mais aussi pour faire saliver le lecteur devant la fin imminente du match. Ou pas.
En Conclusion, ce seizième volume d’Eye Shield 21 n’a qu’une seule bonne chose, sa couverture. Pour seulement 6 Neuros 50, vous aurez un florilège d’inutilités, de trucs gros comme ça et surtout : des « Yahaaaaaaaaa ! Tous au Chrismas Brawl xD lol ptdr mdrrrr kikooo ». *Smile*
Edit: C'est le tome 18 Deu$ ^^ Je savais que tu avais des doutes sur FMA mais j'en suis convaincu à présent. Tant pis comme on dit, chacun ses gouts. Mais c'est déjà bien que tu ais donné ton avis :')
Pour ES21, je suis bien conscient du traumatisme que j'ai infligé au Gourmet. Après avoir lu les tomes 16 et 17 sur One Manga, je me suis dit que c'était vraiment en rase mottes. Mais après, je trouve que le niveau remonte bien, avec le match contre les Spiders. Mais ce sera pour une autre fois dans ce sujet...