Ô-Totoro |
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Inscription: 25 Mar 2006 Messages: 3654 Localisation: Échappe à la connaissance
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marrants, j’ai plus tellement de possibilités. PPS : Et merci à tous ceux qui ont déjà répondu et qui m’ont donné de quoi continué-é-é-é- -é-é- -é- - - schhhhhhhhhhhhhh« Mince, on ne capte plus, change de fréquence. » [87.0] → [93.5]Tout à fâit, çâ me râppelle cette ânecdote hilârante sur le cendrier musqué du tsâr Issisdrovnâh en 1563 lorsqu’...[93.5] → [97.4]Mais ça, c’était avant l’drame, bien entendu… Avant que je…[97.4] → [100.3]Sans plus attendre, voici le dernier album des rockers de folie qui ont un album plus que de la balle, les BB Brunes, waouh, mais avant un quart d’heure de pub...[100.3] → [104.3]Comme toujours depuis des milliers d’années, ici Fabrice pour la val...[104.3] → [110.0]Rebienvenue à tous sur notre radio pirate, Bass FM, la radio des feignants qui ne connaissent qu’un instrument ! Désolé pour cette petite interruption de programme dû à un repérage de nos ondes illégales par Interpol, mais rassurez vous, nous allons pouvoir continuer cette émission en toute quiétude ! Nous voici à notre troisième et peut-être dernier listing de bassistes de renom, non pas qu’une flemme quelconque m’envahisse mais j’admets commencer à être à court de grands noms, voire j’ai carrément raclé les fonds de tiroir pour cette édition ! Qu’à cela ne tienne, je me suis fait toujours autant plaisir, et c’est ce qui importe le plus ! Sur ce, que le groove démarre !► Jazz, Blues, SoulMiroslav Vitouš (Weather Report, solo / 70’s)D’origine tchécoslovaque, Miroslav Ladislav Vitouš est un contrebassiste et bassiste de jazz ayant commencé sa formation de musicien avec le violon et le piano, avant de se tourner vers les instruments qui le feront connaître. Il étudie la musique au Conservatoire de Prague et gagne un concours international de musique à Vienne, un passe-droit lui permettant de continuer sa formation aux Etats-Unis, dans le « Berklee College of Music » de Boston. Il est connu pour être l’un des trois piliers fondateurs de Weather Report, avec le claviériste autrichien Josef Zawinul et le saxophoniste américain Wayne Shorter. Il collabore en tout aux quatre premiers albums du groupe, avant d’être remplacé temporairement par Alphonso Johnson puis définitivement par Jaco Pastorius. S’il est moins connu que ses successeurs, il n’en reste pas moins un grand nom du jazz, notamment pour son jeu fluide et libérateur. → Bon ben on devrait avoir fait le tour des bassistes de Weather Report cette fois-ci (je note pour moi-même que j’ai considéré certains comme Funk et d’autres comme Jazz, ne cherchez pas à comprendre). Mais Miroslav Vitouš ne déroge en rien à la règle : il mérite une écoute pour le son très coulant qu’il arrive à produire ! Chapeau ! ♫ Will ; Umbrellas ♪ Abraham Laboriel (multi / 80’s – 90’s)Ce sexagénaire mexicain est ce qu’on peut appeler un bassiste de l’ombre. D’abord guitariste avant de se mettre à la basse à son arrivée au « Berklee College of Music » de Boston (qui en a formé des musiciens de génie, décidement), il a joué sur plus de 4.000 chansons et enregistrements, ce qui en fait sans doute l’un des musiciens les plus prolifiques de tous les temps. Il est connu pour avoir collaboré avec des grands noms de la scène internationale, comme Ray Charles, Elton John, Barbara Streisand, Stevie Wonder, Madonna, Michael Jackson, Umberto Tozzi... → Plus difficile de pouvoir le juger, tant ses participations sont dispersées et hétéroclites. Néanmoins, rien que pour les quelques compositions que j’ai entendu de lui, il vaut franchement le détour ! ♫ John ; DeaR FriendS ♪ Donald “Duck” Dunn (Booker T. & the M.G.'s / 60’s – 70’s)Né à Memphis en 1941, il monte un premier groupe avec son ami Steve Crooper, guitariste de formation, ce qui fait qu’il choisit comme instrument de prédilection la basse. Celui-ci le surnomme “Duck” à cause de son penchant à mettre de l’humour dans tout ce qu’il fait. Toujours avec Crooper, il rejoint par la suite le fameux groupe Booker T. & the M.G.'s (à vos souhaits), groupe de rythm'n'blues composé à la fois de musiciens noirs et blancs qui connaît un énorme succès, notamment grâce au hit Green Onion. Après l’assassinat du batteur du groupe, Al Jackson, Booker T. & the M.G.'s se sépare. DDD ne laisse pas tomber pour autant sa carrière et continue, notamment en tant que Blues Brothers et en jouant avec des légendes comme Otis Redding, Eric Clapton et Bob Dylan. Son jeu est facilement reconnaissable car son son est sans excentricité, propre et clair, aux doigts. → Du bonheur dans les oreilles – comme tout bassiste de jazz en principe. Si, c’est vrai. Écoutez Green Onions (un putain de classique ça) et ses quelques notes répétées en boucle, rien qu’elles, ça donne la patate d’enfer ! ♫ Green Onions ; Time Is Tight ♪ Rock’N Roll ◄Jack Bruce (Cream / 60’s) D’abord violoncelliste, harmoniciste et pianiste, Jack Bruce commence sa carrière incroyable au sein des Blues Incorporated, groupe au nombre de musiciens impressionnant ayant accueilli, entre autre, Mick Jagger ou Charlie Watts. Après être passé par différents groupes de bebop, blues et rythm'n'blues, il devient mondialement connu lorsqu’il intègre l’un des premiers power trio (formation de trois musiciens, guitariste-bassiste-batteur, le chant étant interprété par l’un des trois) de l’Histoire, l’un des plus connus aussi : Cream, avec le batteur Ginger Baker et le guitariste Eric Clapton. En seulement deux ans de formation et trois albums, le groupe devient culte. Après la séparation, les collaborations s’enchaînent, avec Lou Reed, Frank Zappa, Carla Bley, John McLaughlin, Ringo Starr... Cream se reforme en 2005 pour une tournée de concerts à Londres. Son style est énormément basé sur la musique classique (il est l’un des premiers à avoir dit Jean-Sébastien Bach avait écrit les meilleures lignes de basses jamais composées) et il a été profondément marqué par des musiciens comme James Jamerson et Charles Mingus. → Oh oui ! Cream a du bon son, et ce n’est pas simplement dû à Eric Clapton ! Bon, on pourra toujours rouspéter contre le fait que les lignes de basse de Jack Bruce s’aligne trop sur la guitare, mais quand même ! Ca a le mérite de les rendre reconnaissable au premier coup d’oreille ! ♫ Sunshine of Your Love ; Steppin’ Out ♪ Patrick O'Hearn (Collaboration avec Frank Zappa, solo / 70’s – 80’s) Multi-instrumentiste et compositeur américain né à Los Angeles, il s’installe dans les années 70 à San Francisco où il intègre rapidement le milieu artistique local, jouant tant avec des artistes de renoms comme Dexter Gordon qu’avec des jeunes musiciens de sa génération. Il rencontre en 1976 celui qui deviendra l’une des plus grandes légendes du rock, Frank Zappa, et devient son bassiste, position qu’il occupera pendant 2 ans. Sur cette période très courte, il aura tout de même l’occasion d’enregistrer 4 albums (sans compter les live), étant donné qu’il accompagne l’un des musiciens les plus prolifiques et diversifiés de son temps. Même en étant étiqueté bassiste, il jouera aussi de la contrebasse acoustique, de la guitare électrique et de la musique électronique (toujours poussé par Zappa !). A son départ, il continuera les petits projets, d’une envergure moindre, avant de se lancer dans une carrière solo en 1985. → Difficile de ne pas sortir les grands mots pour Patrick O’Hearn, vu qu’il a travaillé avec Frank Zappa qui est l’un des musiciens les plus fous et les plus géants du XXème siècle ! Sans déconner, entendre une composition de Zappa, c’est comme voir le haut de la montagne du fond des océans ! ♫ Apostrophe ; So Flows the Current ♪ Mark King (Level 42 / 80’s) Né sur une petite île anglaise, l’Île de Wight, il arrive à l’âge de 19 ans à Londres et fonde deux ans plus tard le groupe Level 42 (dont le nom vient de H2G2, la réponse sur la vie, l’univers et le reste), dont le style est autant orienté sur le pop-funk que le rock’n roll, tout en étant le précurseur avec Imagination du mouvement brit-funk. A cause de conflits internes, le groupe se sépare en 1987 après avoir enregistré 7 albums, reconnus pour leur complexité instrumentale et la voix particulière de Mark King. Ce dernier est a développé un style de « slapping bass » inspiré par les légendaires Larry Graham ou Louis Johnson et a marqué son instrument par un jeu très rythmique et rapide, utilisant énormément les triolets slappés appelés « Machine Gun » pour leur vélocité. → Je sais, c’est plus jazz ou funk que rock classique, mais laissez moi remplir mes sections comme je l’entends, de toute manière c’est pas comme si les gens connaissaient Level 42 ! Très bon groupe, ceci dit, avec une basse bien comme je les aime, puissante, pas trop en avant mais qui s’entend vachement bien quand on sait reconnaître l’instrument (ce qui n’est pas toujours le cas) *étoiles dans les yeux* ! ♫ Something About You ; Lessons In Love ♪ ► Hard RockNoel Redding (Collaboration avec Jimi Hendrix / 60’s)Né un 25 décembre (25 décembre, noël... 25, Noël... Non rien), Redding était un bassiste britannique surtout connu pour avoir collaboré avec Jimi Hendrix sur le Jimi Hendrix Experience. D’abord guitariste de formation, il a changé d’instrument pour les besoins du groupe (et faire jeu égal avec Hendrix sur son terrain aurait été bête). Il enregistre avec 4 albums en l’espace de deux ans, sur lesquels il ne composera réellement que 2 lignes de basse (She’s So Fine et Little Miss Strange), le reste étant le fruit du travail du leader guitariste. Jimi Hendrix a néanmoins enregistré la basse lui-même sur beaucoup de morceaux, ce qui amoindrit beaucoup le travail de Redding. C’est sans doute pour cela, en raison de mésentente entre les deux, que Noel Redding quitte le groupe en 68. Ses lignes de basse s’inscrivent donc dans le style d’Hendrix, planantes et techniquement impeccables, mais son travail n’a pas connu les éloges qu’on lui devait, sans doute parce que Jimi prenait toute la place à la composition et au jeu. → L’écoute des lignes de basse de Noel Redding n’est pas la plus facile, noyée dans le talent d’Hendrix, et le sieur n’aurait peut-être pas eu droit à une dédicace ici s’il n’avait pas collaboré avec lui, mais je ne doute pas que c’est un gars sympa dans le fond (oulah, j’ai l’impression de meubler). ♫ Hey Joe ; Stone Free ♪ Phil Lynott (Thin Lizzy / 70’s – 80’s)Chanteur, bassiste et compositeur du groupe Thin Lizzy, cet anglais s’est fait une place de légende dans le monde de la musique en étant considéré aujourd’hui comme l’un des visionnaires de la nouvelle vague rock. Il fait parti des premiers à briser les barrières entre les genres musicaux, n’hésitant pas à mélange rock, punk et funk, bien avant les Red Hot Chili Peppers. Ses compositions étaient complexes et originales, très expérimentales, et lui ont valu le respect de ses pairs. L’abus de drogue l’a fait mourir très jeune (36 ans à peine) et une statue de lui a été érigée à Dublin en sa mémoire. → J’ai beau être emphatique sur Thin Lizzy et son leader, je n’en suis pas extra-fan au point de mettre écouter la discographie du groupe. Il y a bien de très bonnes chansons ça et là, mais rien qui me transcende, ne serait-ce que dans la basse ! ♫ Dancing In the Moonlight ; The Rocker ♪ Punk, Post-punk ◄Thomas Gobena (Gogol Bordello / 00’s) Cet éthiopien d’origine a rejoint le groupe gypsy punk – mélange de musique tzigane et de punk new-yorkais – Gogol Bordello après le départ des bassistes Karl Alvarez et Rea Mochiach, dont il a pris la place et qu’il occupe encore aujourd’hui. Si le groupe a le mérite d’employer une variété d’instruments sans égal, ce n’est pas pour autant que ses compositions sont reléguées aux seconds plans, jouant souvent le rôle fondamental du bassiste, à savoir unir musicalité et rythmique. → Je vais me répéter un peu (difficile de trouver quelque chose sur Gobena en même temps), mais c’est effectivement pas très simple d’écouter les lignes de basse de Gogol Bordello. C’est évident, lorsqu’on voit la taille du groupe et sa variété d’instruments présents ! A moins d’être neuneu comme moi, on n’écoute pas de la musique pour seulement la basse ! Mais sinon, j’aime bien les Gogol, vrai de vrai. ♫ Wonderlust King ; Madagascar Roumania ♪ ↨ Voir Gogol Bordello par Tôji Tôji ChopperPeter Hook (Joy Division, Freebass / 70’s) Peter “Hooky” Hook est un bassiste britannique co-fondateur du groupe de cold wave (ce qui est l’appellation française du post-punk) Joy Division, groupe initiateur de cette mouvance . Culte par son caractère novateur, le groupe ne durera que 4 ans, entre 76 et 80, année marquant sa dissolution suite au suicide de son chanteur à la voix caverneuse, Ian Curtis. Depuis, Peter Hook s’est surtout imposé en jouant, encore à l’heure actuelle, dans le groupe Freebass qui a la particularité de comporter trois bassistes (avec les anciens de The Smiths et des Stones Roses). Son style est connu pour mettre en avant de manière très prononcée son instrument ; style qui lui vient, pour l’anecdote, du fait que dans sa jeunesse, il avait participé à un groupe où il utilisait des enceintes tellement bon marché (achetées à son professeur de musique pour 10 £) qu’il était obligé de jouer très fort pour qu’on entende son instrument derrière la voix du chanteur, Bernard Sumner. → Oh oui ! Ca s’écoute sans compter et ça fait plaisir aux oreilles, du moins les miennes supportent ça très bien. Par contre, j’ai été déçu d’avoir autant de mal à trouver des chansons Freebass (vous pensez, 3 basses dans un groupe, 3 fois plus awesome), ce qui est fortement dommage vu que ça aussi, c’est pas dégueu du tout à écouter ! ♫ Love Will Tears Us Apart ; Shadowplay ♪ Simon Gallup (The Cure / 80’s) Anglais d’origine (décidement, ce pays en aura apporté des musiciens de talent), il intègre le groupe post-punk / rock gothique après le départ du premier bassiste Michael Dempsey, qui avait des divergences artistiques avec l’iconique Robert Smith. Il ne lui faut que trois ans et trois albums (les plus expérimentaux de The Cure) pour quitter le groupe après de violentes altercations avec son leader, en 1982. Trois passent et des projets mineurs avec avant que Robert Smith ne recontacte Simon pour réintégrer le groupe. Le bassiste n’hésite pas et accepte, ce qui lui permettra de vivre le début de la reconnaissance internationale du groupe grâce à l’album The Head on the Door, et la complicité entre Smith et Gallup ne sera que grandissante. Ses lignes de basse sont réputées pour être très mélodieuses et différentes du son de « premier plan », ce qui leur apporte une grande personnalité. → Je ne suis pas fin connaisseur des Cure, mais certaines de leur mélodie me trottent dans la tête depuis des dizaines d’années, tant et si bien que j’adore malgré le côté visuel passé de date (bon, c’est p’têtre la faute aux émos qui souillent ce courant musical et vestimentaire). En dehors de ça, j’adore ! ♫ Lullaby ; Friday I’m In Love ♪ ► Progressive RockChris Squire (Yes / 70’s – 90’s)Christopher Russell Edward Squire, plus connu sous le diminutif de Chris Squire, est le fondateur du groupe de rock progressif Yes, figure de proue de ce style musical dans les années 70, et dont il est le seul membre d’origine encore actif (le claviériste Rick Wakeman ayant pour sa part quitté et réintégré Yes au moins 4 fois, sa présence à la formation et à la déformation du groupe est moins notable). Il impose son style musical progressivement, expérimentant beaucoup de genre avant de trouver sa voie. Yes aura une vie tumultueuse, vivant de nombreuses séparations de ses membres et des reformations sous d’autres noms (Cinema et 90125 par exemple). On notera tout de même une courte mais intense collaboration de Chris Squire avec Jimmy Page au début des années 80, sous le nom de XYZ (eX-Yes-Zeppelin). → Dieu que ça déchire *-* ! Le progressive rock, sous ses airs pompeux et élitistes de vouloir faire des solos de vingt minutes avec des tonnes de notes à la seconde (l’anti-punk, dirons nous), est l’un de mes courants musicaux préférés, et Yes me conforte dans mon avis ! [Avec le débat actuel sur le forum pour dire que le sectarisme, c’est le mal, ça la fout mal ce que je dis]. ♫ On the Silent Wings of Freedom ; Future Times ♪ Tony Levin (multi / 70’s – 00’s)Après avoir joué du tuba dans plusieurs groupes au lycée, Tony Levin se concentre sur la basse tout en étudiant la musique classique dans un orchestre (qui se produira même à la Maison Blanche lorsqu’il avait 15 ans). Il a 24 ans lorsqu’il part à New York avec son talent et c’est à partir de ce moment qu’il commencera une carrière artistique étourdissante et à faire baver n’importe qui. Il joue en effet avec Peter Gabriel, King Crimson, Yes, Dire Straits, Pink Floyd et John Lennon, pour ne citer que ceux-là. Il fait preuve d’une étonnante inventivité en popularisant le Chapman Stick (un mélange de guitare et de basse à 8/12 cordes qui se joue au tapping, c’est-à-dire taper la corde plutôt que la gratter ou la pincer, à voir sur la vidéo Stick Men) ou les Funk Fingers qu’il crée (qui sont des baguettes de percussion accrochées aux doigts permettant de reproduire un son proche du slap tout en doublant la vitesse du jeu). → Déjà avec Chris Squire j’étais comme une jouvencelle, mais là… *crise cardiaque* Sérieusement, Tony Levin est un fou furieux, pas très connu parce que SGF (sans groupe fixe), mais putain qu’est-ce que ça éclate (regardez Speedbump, même le clip m’a fait éclater de rire). Son style musical est assez proche de Les Claypool (même si c’est dans un autre genre que je l’ai classé, les deux étant polyvalents), ce qui est un très beau compliment ! Enfin, le meilleur qu’on pourrait lui faire, c’est qu’il a un style vraiment unique, et ça ce n’est pas des cracks... ♫ Speedbump ; Stick Men ♪ Et... les filles ? [Bonus féministe] ◄Kim Gordon (Sonic Youth / 80’s – 00’s) Son diplôme des Beaux-Arts en poche, Kim gordon débarque à New York en 1980 (elle a passé son enfance en Californie) et découvre une vague d’artistes féminins surfant sur le style punk (The Slits, The Raincoats ect.), ce qui la décide à former un groupe en compagnie de Thurston Moore et Lee Ranaldo, Sonic Youth où elle chante, joue de la basse et de la guitare. Le groupe se distingue rapidement comme l’une des figures majeures du rock alternatif : Sonic Youth passe par plusieurs phases, allant du no wave au punk hardcore en faisant un détour par le grunge ; mais toujours avec dans l’esprit la volonté de créer des distorsions et dissonances sonores pour éclater la pop music et ses acquis. Le groupe a notamment lancé la carrière fulgurante de Nirvana. Kim Gordon a aussi participé à des projets artistiques cinématographiques (le Last Days de Van Sant) ou culturels (elle a exposé en 2000 plusieurs de ses œuvres au Centre Georges-Pompidou à Paris). → Mouis, bon, si cela n’eût pas été Kim Gordon, je n’aurais sans doute pas mentionné Sonic Youth, qui ne me passionne pas des masses comme groupe. La basse manque de puissance et le rock alternatif, ce n’est pas mon truc non plus. Cela dit, chapeau pour Kim qui cumule quand même pas mal de talents artistiques ! ♫ Kool Thing ; Superstar ♪ Kim Deal (Pixies / 80’s) Bassiste américaine, Kim Deal se fit connaître en tant que membre des Pixies suite à une annonce demandant un bassiste influencé par Hüsker Dü (groupe punk américain des années 80) et Peter Paul & Mary (groupe folk américain des années 60, 70), en 1986. Elle quitte le groupe deux ans après, lassée par le manque de dynamisme de ses collègues (ce qui lui ôte rapidement toute envie de s’investir dans les Pixies, parallèlement). Elle fonde ensuite The Breeders, groupe exclusivement féminin de rock indé qui atteint son apogée en 1990, avant de décliner peu à peu. En 2004, à l’occasion de la reformation des Pixies, Kim Deal réintègre le groupe où elle garde les mêmes fonctions de chanteuse/bassiste, tout en composant des chansons pour le groupe – chose qu’elle ne faisait pas avant. Une chanson des Dandy Warhols lui est même dédiée (« Cool As Kim Deal », flatteur). → Bon, j’avoue, j’avais quelques préjugés sur les Pixies parce que quoi qu’on en fasse, on retombe toujours sur Where Is My Mind et que j’aime pas la chanson. Cela dit, passé cela (par contre faut fouiller pour trouver d’autres chansons d’eux), je me suis rendu compte qu’en fait c’était bien sympa comme groupe. Voire, leur chanson la plus connue n’a que très peu de rapport avec le reste de la discographie du groupe. Merci à Kim, donc, pour m’avoir permis de changer d’avis sur ce point (l’aurait pas été une femme que j’aurais jamais retenté !). Si ça continue, je vais me refaire Nirva... Non, ne déconnons pas. ♫ Monkey Gone In Heaven ; Here Comes Your Man ♪ Rhonda Smith (Collaboration avec Prince / 00’s) Canadienne d’origine, élevée à Montréal par des parents anglophone dans un univers jazz, Rhonda Smith montre très vite un intérêt pour la musique, s’essayant tour à tour à la guitare, le piano, la trompette et bien sûr la basse. Elle poursuit des études sur le jazz contemporain dans la même ville, puis commence à travailler avec des artistes canadiens notables, ce qui la propulsera sur le devant de la scène. Lors d’un festival en Allemagne, elle rencontre Prince avec qui elle collabore activement. Cela lui permet d’approcher des grands noms de l’industrie du disque tels que Justin Timberlake, Beyonce, Larry Graham ou Georges Clinton. → Alors là, ça devient compliqué à juger parce que je me demande encore comment j’ai trouvé le nom de cette talentueuse bassiste, parce qu’hormis son site biaisé (normal, c’est d’ailleurs là que je tiens sa biographie, même si j’ai essayé de faire moins élogieux que ce n’était écrit), il n’y a pas grand-chose sur elle. Par contre, ce que j’ai entendu d’elle a vraiment du style, dans la lignée des bassistes funk et fusion les plus talentueux dont j’ai déjà parlé ! Donc j’aime bien, malgré le fait qu’il m’a fallu bataillé pour trouver des choses sur elle. ♫ Grind ; Karamel ♪ Melissa Auf Der Maur (The Smashing Pumpkins, solo / 90’s – 00’s) Musicienne canadienne (décidement !), Melissa Auf Der Maur (à vos souhaits) passe une partie de son enfance entre son pays natal et le Kenya avant de s’installer définitivement au Québec. Elle obtient un baccalauréat en photographie puis se lance dans son autre passion... la musique ! Elle commence dans le groupe inconnu Tinker, avant d’être repérée au début des années 90 par les Smashing Pumpkins et Courtney Love, qui lui propose la place de sa bassiste décédée depuis peu. Elle fait parti de Hole, le projet de la veuve Cobain, pendant presque cinq ans avant de faire ses valises pour les Smashing Pumpkins. Sa contribution est très brève, puisqu’elle ne participe même pas au dernier album du groupe, se contentant de faire la tournée d’adieu des citrouilles, en 2000. Elle a depuis fait une carrière solo et une petite collaboration avec Indochine. → Bon, p’tit propos macho [un sur quatre, ce n’est pas si mal !] mais elle est tellement belle que je l’adore, point *étoiles dans les yeux*. Maintenant, au niveau de la musique, j’aime bien, mais dans une moindre mesure (surtout parce qu’elle a collaboré avec Courtney Love et que j’ai des préjugés que je n’ai pas envie d’enlever – même si j’aime bien le son de Hole !). Mais c’est une grande bassiste, tout de même ! Et excusez-moi d’avoir fait une section spéciale pour ces femmes qui auraient sans doute plus mérité d’être directement intégrées aux différentes sections, mais je voulais vraiment leur faire un hommage à part, c’tout ♫ Real A Lie ; Malibu ♪ ► Et… le maître dans tout ça ? [Bonus Culturel]Johann Sebastian Bach (Compositions classiques / XVIIIème siècle) Compositeur, claveciniste, violoniste, altiste et organiste allemand, il est le symbole de l’apogée de l’époque baroque. Son influence est considérée majeure dans la musique occidentale, trouvant le respect de génies comme Mozart, Wagner, Beethoveen ou Berlioz. Né en 1685 dans une famille de musiciens, il reçoit très jeune une éducation musicale poussée, d’abord par son père Johann Ambrosius Bach qui est lui-même violoniste de talent, puis par son cousin Johann Christoph Bach (les noms de la famille étaient très diversifiés !), organiste de l’Église St. Georg. Il développe rapidement la passion d’apprendre qui le poussera à étudier pendant toute sa vie les cultures musicales européennes. Sa vie est ponctuée par des déménagements fréquents (il vivra en tout dans 8 villes différentes), mais c’est surtout lorsqu’il s’installe à Leipzig en 1723 que les compositions vont commencer à pleuvoir de sa main. L’anecdote raconte que pendant des années, il va composer une cantate pour chaque dimanche et jour de fête (il en aura en tout écrit plus de 200 rien que dans cette ville). Néanmoins, il perd la vue peu à peu à partir de 1745, ce qui l’empêche de continuer son prolifique travail, et il s’éteint en 1750, après avoir laissé un héritage musical énorme. → Pourquoi je parle de Johann Sebastian Bach ici ? Parce qu’il est considéré (comme l’a si judicieusement révélé Jack Bruce) comme le plus grand bassiste de tous les temps ! Étonnant, vu qu’il n’a jamais touché la basse de sa vie (il est mort trop jeune). Cela s’explique d’un point de vue musical, puisque Bach, avec son œuvre gigantesque, avait composé en son temps les fondamentaux de ce qui forgerait le jazz, le blues et le rock : jeu en tierce (troisième note d’une gamme, soit pour celle de do, le mi), quinte (cinquième, soit le sol) et sext (septième, soit le si), arpèges, clarté et limpidité de la musique. Bach a pour ainsi dire inventé les lignes de basse ! Et pour preuve, il suffit d’entendre ses compositions transposées sur l’instrument pour sentir à quel point la mélodie est magnifique ! C’est d’ailleurs pour cela que je ne vous propose pas un lien vers une musique, mais un petit dossier avec quelques musiques de Bach revisitées à la basse, et un lien vers le passionnant site de Bach réarrangé à la basse par Dave Grossman. ♫ Compilation lien 1 ; Compilation lien 2 ♪ @ Johann Sebastian Bach by Dave GrossmanEJECT – On prend les mêmes et on recommence ?Comme je l’ai déjà dit, mon matériau de base commence sérieusement à s’effilocher, donc il ne faut pas s’attendre à ce que l’intervalle entre cette fois-ci et la prochaine soit aussi rapproché que les précédentes. Néanmoins, je commence déjà à y penser, preuve que ce n’est pas exclu ! Le temps de faire plein de découvertes de bassistes géniaux par moi-même ou par les réponses (!?) sur ce topic. De toute manière, comme d’hab’, c’est avant tout un petit plaisir que je m’accorde, les réactions n’étant que la cerise sur le gâteau. D’ailleurs, en parlant de réactions... Les différentes réactions qui n’auront pas lieu mais qui me feront gagner un Award grâce aux pleurnicheuses de service :- Jacky D. Kaput aka Frère Jacques vient faire des allusions osées sur la grosseur des cordes d’une basse (0 % de chance).
- CaptainKevin poste pour dire que la basse c’est un instrument de gueux, la preuve Charlie de Lost est un guitariste (0 % de chance).
- Blitz ne poste pas sur le topic mais envoit un message via Facebook, ce qui est encore pire. (0 % de chance).
- Demon Slash nous parle d’un yaoi dans lequel il y a un bassiste, ce qui est inutile et donc indispensable (0 % de chance).
- Dark Link fait une parallèle entre les mécha et la forme de la basse (0 % de chance).
- (0 % de chance).
- Yosuke vient parler de sa batterie alors qu’on est dans un topic qui parle de basse bondieu ! (0 % de chance).
- Isuzu demande pourquoi il n’apparaît pas cette liste [aha, j’t’ai grillé], c’est comme les vidéos il est un reclu du forum (0 % de chance).
- seleniel vient souligner le caractère totalement communitariste du topic qui empêche tout newbi d’y poster sans se faire agresser (0 % de chance).
PS : Bise à tous ! Et comme dirait l’autre : I’ll be back (maybe) !
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