Il y a peu... c'était... le... Beaujolais Nouveau ! Eh ouais !
Allons bon, il fallait que je marque l'évènement en faisant critique digne de ce nom ! Une
ptitsa critique de rien du tout, mais que je vais essayer de faire
tzarrible, juste pour le plaisir.
Les Gouttes de Dieu, tome 4
Vous comprendre aisément,
O mes frères, que je me DEVAIS de commencer ce post par les aventures de Shizuku. Qui de mieux pour entamer les réjouissances concernant le vin ?
Pas moi en tout cas, parce que j'ai, somme toute, peu de choses à dire de ce volume. Toujours de petits intermèdes sympathiques dans l'apprentissage du fils prodige, notamment l'épisode du père filoux que j'ai bien apprécié, bien qu'un poil classique. Mais le point le plus important à retenir ici, c'est que la véritable intrigue se met en place. Car enfin, les (quasi) quatre livres entiers d'introduction sont terminés et on entre dans le fil principal, j'ai nommé la recherche des Apôtres.
Pour le moment, j'avoue que la manière de chercher fait débile au possible. "
Oh, tiens donc, je tombe par hasard sur un tableau qui correspond exactement à la description ! Mais zut alors, le peintre ne sait plus de quel vin il s'agit ! Comme c'est dommaaaaaage !". Y'a mieux, niveau développement scénaristique.
En bref, rien à dire, mais content magré tout. J'espère juste que les intermèdes ne recommenceront pas à chaque fois entre les séances de recherche des Apôtres (au vu des paroles du notaire, normalement, les épreuves devraient maintenant s'enchaîner, mais, ne jurons de rien).
Princesse Résurrection, tome 1
(*Une main se lève dans l'assemblée*)
Quel rapport avec le vin ? demande un petit curieux circonspect.
Aucun. Si ce n'est que le sang, c'est rouge comme ces fluides alcoolisés, et qu'Halloween n'est pas si loin que ça. Puis, j'avais envie de faire une dédicace particulière à Liloo. Donc : dédicace particulière à Liloo (même si tes tronçonneuses sont destinées à autre chose que couper des fils dans un manoir...).
Nous voici devant un Shonen pur et dur, mais quelque peu original et sympathique. En résumé de résumé, un gosse renaît en buvant le sang d'une vampire. Il doit désormais boire régulièrement le sang de la petite fille pour survivre, ce qui entraîne son admission en tant que larbin auprès d'elle. Rien d'exceptionnel, si ce n'est que le scénar' serait du genre à plaire à Bullzor (tout du moins, je présume).
En vrac : dessins moches et problèmes de proportions, cadrage classique et gros nichons présents, perso stéréotypés et fan-boyisme au paroxysme du possible. Génial. Néanmoins, j'ai pris du plaisir à lire ce premier volume.
First good point : les actions. Le déroulement est assez intriguant et je me suis fait surprendre à un étonnement de certains passages. Je vous citerai la princesse qui met l'feu à son manoir, ou les poissons qui font dévaler une maison sur pilotis du haut d'une colline pour avoir l'avantage. Franchement délirant par moment. Même la scène où, toujours la princesse, est accrochée au poteau, prête à être sacrifiée, se révèle foisonnante de petites idées (le retournement par le discours, le fait que celle-ci soit en hauteur, créant un effet de superiorité par rapport aux poiscailles...). Bref, ça peut parraître désuet dans l'ensemble, mais y'a quelques perles à relever.
Second good point : l'humour. C'est couillon de dire ça, mais je me suis bien marré par moments. Notamment avec l'androïde, dont les apparitions sont régulièrement trippantes. Pour le fun, je vous décris une scènette : la princesse dit avoir besoin de nouveaux serviteurs, car elle risque d'être attaquée par d'autres monstres. Quand elle parle de "serviteurs", elle pense bien évidemment à des morts qu'elle ferait revivre pour les avoir totalement sous contrôle. Sur quoi, l'androïde-femme de ménage va chercher un chat mort qu'elle veut sauver ^^. Ca n'en a pas l'air, mais j'ai bien rigolé à la vue du sac à puces présenté de façon larmoyante à la princesse.
En résumé, une très sympathique découverte que je suivrais je pense avec plaisir. Pour une fois qu'un nouveau Shonen m'interpelle en bien :P.
Ce message ne serait rien, rien du tout de rien du tout, si je ne parlais pas de la série du moment, qui offre aussi son lot d'hémoglobine et qui se lit toujours avec autant de délectation, j'ai nommé...
Gunnm Last Order, tome 10
Hm, c'est bon ! Ce tome fait
zizir. J'attends depuis moins longtemps que certains, mais... Mais... C'est Gally quoi, merdeuh ! <__<"
C'est peut-être ce volume qui me réconcilie définitivement avec
Last Order. Non pas que je n'appréciais plus la série, mais les tomes six et sept étaient moyennement mauvais. Le flash-back de Vilma était certes monstrueux, mais un doute perisistait encore : est-ce que Kishiro pourrait garder un niveau stable dans le fil principal de l'histoire sur Jéru ? J'veux dire, les tomes huit et neuf étaient des enchantements, encore faut-il que ce regain dans le scénario persiste, et que le tout ne se ramolisse pas dès le volume suivant, tel un flan qu'on aurait trop chauffé. Et ça n'est pas le cas.
Le flan est ici sucré et acide, fort et délicat, sublime. Le retour de Desty Nova, la mise en valeur de Ping Uh, les scènes avec Sechs (un remake de Gally-Jashugan ? Symboliquement, ce serait TRES fort), le cliffhanger de fin dosé assez finement pour nous laisser en bouche sans être pompeux... C'est bon, c'est Gunnm, je ne sais toujours pas quoi dire sur cette série, sûrement par manque de recul, mais c'est indéniable : j'en veux encore !
Voili voilou pour ce petit post orienté symboliquement vers le liquide rouge. Je me permettrai de finir sur une citation de ma découverte du moment, à défaut de la cyborg nationale :
"N'est pas mort ce qui à jamais dort, et au cours des siècles peut mourir même la Mort."
(En espérant que Glénat ne reparte dans son hibernation prolongée, même si on peut prendre cette citation pour un espoir ^^)