Dark Link a écrit:
Le méchant quant à lui n'est pas réellement très charismatique et n'a pas un bon idéal (voire aucun idéal).
Rebondissons (boing) sur ce qu'a soulevé LG de cette citation : en clair, Boo est un être qui tend vers la baston pure et simple, sans aucun enjeu, sans aucun idéal, sans RIEN. C'est brut, mais c'est simplement chiant.
On voit des gus qui essayent de sauver une planète de blonds face à quelqu'un qui tape. Ca peut être drôle. Quinze secondes. Soit sept chapitres Dragon Ball (ou alors un p'tit Gotrunks Vs Boo Mince, l'enfant pourri gâté est de sorti, mais le méchant en face reste toujours aussi nul ; c'est la fusion et son caractère qui est intéressant -cela était pour EnOd), d'accord, mais quand même ça devient très VITE rébarbatif. Quel est l'intérêt là-dedans si ce n'est mettre en exergue le vide scénaristique que cela sous-entend, par la mise en scène de la baston la plus débile et simplifiée (même l'enjeu du "sauvons la Terre" parait absolument risible lorsqu'on voit qu'ils s'amusent à s'entrainer lorsque le méchant explose leur planète).
Enfin, je ne dis pas que dans la baston avec Boo, il n'y avait que des mauvais moments, il y avait même quelques trucs sympatoches et cultes, mais le méchant en lui même. Beurk. Limite, le Gros Boo avait un peu plus de charisme que la version "Vice Absolu" qui se contente de gueuler Kikikikiki en lançant instantanéement des boules qui détruisent des systèmes solaires à la louche.
EnOd a écrit:
Je l’ai déjà dit : Kawachi, à l’instar d’Hiruma, a fini par me gonfler à force de toujours jouer dans le même registre comico-lourdingue. Je reste donc cohérent avec moi-même de ce côté-là.
Faudra un jour que tu lises Yakitate pour pouvoir savoir de quoi tu parles mon cher.
Comme si Kawachi n'évoluait pas au cours de l'histoire, comme s'il ne restait que le produit comique dans lesquel il a eu tendance à se cloisonner quelques tomes. Faut-il rappeler qu'il a été l'un des boulangers à permettre à l'équipe du Japon de gagner la Coupe de Monaco du Pain ? Qu'il s'inscrit toujours dans le décalage monstre-génie (Azuma, Subawara et l'autre scientifique)/ boulanger normal ? Et que malgré tout, il peut se surpasser, dévoiler des limites qu'on n'aurait jamais soupçonné, le tout dans un running-gag quoiquesque et capillaire ?
Juste magnifique, les gars, votons pour lui !