Que tombe la Colère de la Société par la voix du Procureur Général de la République Leto Française.
Belges, Belges, Français, Françaises, Volontédudéiens, Volontédudéiennes, Monsieur l’Avocat le plus bas du Podium, Monsieur le Président, Public chéri mon amour ! Salut ma Hargne, Bonjour ma Colère et mon Courroux... Coucou !
Comme j’ai eu l’occasion de le démontrer récemment dans ma prose maladroite et contrôlée, la justification avec de vrais arguments n’est rien face à un uniligne de seleniel. Monsieur le Président, aujourd’hui dans ce Tribunal ne sera pas fait un pamphlet contre Griffith – dont seuls les gens de goût ont décelé son intérêt inversement proportionnel à la place qu’utilise l’auteur pour le mettre en scène dans son œuvre. Attention, je ne dis pas que le travail autour de sa divination n’est pas sublime et doucement feutrée à travers d’innombrables chapitres infinis aux doubles pages rappelant le One Piece actuel. Non, je parle du personnage en tant que tel (et non pas en tant que mise en scène), qui n’a rien d’autre à faire que de bouger les lèvres et le nez comme la Robe de la Justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Non, disais-je avant de m’interrompre moi-même impromptument ce qui est fortement désagréable surtout lorsqu’on me lit et qu’on essaye de suivre mon raisonnement. Non, Monsieur le Président, aujourd’hui est l’occasion, plutôt que de se concentrer sur cette gourgandine en armure qui ne fait rien d’autre que d’agiter son couteau à beurre à tous les passants – surtout lorsque les dits-passants ont un corps xénomorphe titanesque et la tête du cocker de sa tata Rodriguez en ruth (le cocker, pas la tata, suivez un peu) –, il est nécessaire de se pencher sur le cas de cette personne qui n’a rien d’autre à faire que de poster des flood pour signifier à quel point Griffith est raffiné parce qu’il porte des slips serrés à la ceinture.
Outre la fadeur du lieu commun, il est insupportable de voir chez un agrégé de lettre dont le diplôme a été obtenu en analysant Oui-Oui chez le Démocrate Akihito une telle propension à faire dans le concis et le sous-entendu et ce afin de rallier à sa cause toute la meute de vaches à cloches qui le suit dès lors que sa Sainteté des Laporidés a posé sa burne sur le comptoir des Justifications. Alors que dernièrement était faite l’analyse de la chute des justifications dans le Grand Tournoi, orchestrée vilement par l’accusé, il a été soigneusement passé sous silence l’attitude de troupeau qui intervient lorsque Monseigneur des Lapins écrit deux lignes entre les couches culottes d’orphée – jolie petite fille ceci dit – et les copies des étudiants que j’espère déprimantes pour l’accusé, du moins jusqu’à l’ultime réponse illuminée de la Grande Soubrette des Lieux qui a eu l’audace de le remettre à sa place. Ne voyez vous pas que sous couvert de disperser la bonne parole à coup d’argumentaire vaseux, dépassé et outrancier, l’accusé se moque du quidam de passage en l’obligeant à voter dans son sens ? Et que ce jour n’échappera pas à la règle, à moins qu’une présence d’esprit collective – et ce n’est pas simple, déjà que rallier deux ou trois gugusses pour manifester entre la Porte de Clignancourt et Montmartre afin de protester contre les conditions de vie innommables de quelques personnes d’obédience pas française comme dirait les nationaux socialistes de l’extrème-tribord est plus difficile que de mettre dix milles professeurs dans la rue (dont l’accusé fait parti) parce qu’on leur sucre un jour de repos par an et que c’est même pas payé mais dans leurs fonctions – se fasse et que les gens se décident à ne plus voter parce qu’un coquin le fait, mais parce qu’ils aiment bien un personnage. Halte à la dictature des poils du rable ! Vive Grimmer ! Ach mein... Bref.
Voilà pourquoi seleniel est coupable, mais étant son propre avocat, il vous en convaincra mieux que moi.
