Le duel de ce lundi me communique une émotion particulière. Le genre de truc pas cool auquel il faut bien s'habituer avec le temps qui passe dans la compétition. Justement, ça va se révéler problématique vu que le temps me semblera probablement une éternité par la suite.
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Eh oui, ça peut déjà être la fin d'une aventure qui aura duré trois ans. Dur, je pensais que cette dernière pige verrait Asuka hériter d'un tirage au sort clément mais ce n'est pas le cas, en témoigne la composition du duel du jour qui semble lui laisser peu de chance. Une aventure de trois ans qui peut s'achever aujourd'hui, loin, bien loin de la Finale ou du Tableau Final. Évidemment, une telle issue peut me filer le bourdon mais il faut bien la mettre quelque peu de côté histoire de croire à l'exploit le temps d'une journée.
Si je veux croire à l'exploit, c'est parce que... Asuka, n'est-elle pas l'héritière du
Gesamtkunstwerk ?
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Ainsi parlait Asuka ! ♥[/align]
Nuit 0.1 : L'Or du Rhin
Il était une fois un garçon qui découvrait les joies de la TV par satellite à la fin des années 1990. Un univers démentiel pour lui, car rempli de dessins-animés à tout moments de la journée. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une chaine qui passait des dessins animés qu'il n'avait pas vu à la TV depuis que Dorothée avait pris du plomb dans l'aile, Mangas. Importante la chaine, grâce à elle, le garçon découvre des trucs récents qu'il pensait réservés à la chaine cryptée du PAF. Un jour, le garçon fut touché sans le savoir par la grâce devant sa TV, il venait de découvrir un truc qui revenait souvent dans les propos de ses contemporains avertis sur le sujet...
Huitième épisode de cette série alors découverte. « On peut coller des claques comme ça ? » se dit-il avec lors du titre, « On peut parler allemand à la TV sans avoir l'air bête ? » se questionna t-il de la même manière par la suite. Étrange apparition que voilà : une fille qui parle allemand, pilote un robot géant et défonce sans coup férir un très gros monstre sous l'eau ; il en fallait peu pour que ce jeune spectateur soit convaincu que le personnage qu'il a découvert alors est cool. La suite immédiate lui donna raison, «
Comment fait-on plus cool que cette baston ?! » s'écria t-il ainsi à la fin de l'épisode suivant.
Sans le savoir, ce garçon venait de faire la connaissance du second personnage qui trusterait son cœur de FanBoy. Publicité mensongère, la perfection convoitée ne se trouvait pas dans le lit d'un fleuve comme l'indiquait le titre. Mais bon, du moment qu'il y a un rapport avec l'Allemagne...
Nuit 0.2 : La Walkyrie
Notre jeune téléspectateur a continué de se retrouver très régulièrement sur son arrière-train en regardant la série. Les moments aptes à forger sa mémoire cathodique ne manquaient pas à l'appel et son égérie germanophone y répondait aussi bien présente. Pour sûr, à se montrer si vive d'esprit pour régler ses problème de « grande », ce personnage féminin avait su plu d'une fois coller des images intemporelles dans son inconscient. Intervient alors le moment où il était sûr que son destin de FanBoy s'écrivait : le vingt-deuxième épisode.
Sans trop revenir sur le contenu, rarement le garçon a ressenti autant d'empathie pour un personnage à cette occasion. Il y a des contextes et des actions qui peuvent profondément toucher. Le pauvre jeune se retrouvait proscrit devant sa TV tant ce qu'il avait eu devant les yeux à cette occasion était d'une beauté mêlée d'une cruauté qui atteignait la perfection. Ce sentiment d'empathie, il ne le savait pas encore, il le ressentirait encore d'ici la fin de cette série mais jamais, ô grand jamais, il le retrouverait ailleurs. Concernant la fin de la série justement, notre jeune téléspectateur était très loin de comprendre ce qu'il se tramait devant ses yeux. Mais il a compris une chose, le sentiment d'empathie pour deux personnages en particulier avait décuplé avant d'atteindre une joie très prononcée à l'énoncé du dernier message de la série. Vingt-six épisodes digérés pour la première fois, il était convaincu que plus rien ne serait jamais comme avant dans le domaine à ses yeux. Ce personnage féminin si dynamique avait su toucher le plus profond de sa conscience.
Nuit 0.3 : Siegfried
Les années ont passé, notre jeune téléphage a quelque peu grandi. Avec les années, il a continué de développer son attachement pour la série qui l'avait ébranlé comme nulle autre avait su le faire, constat qui demeurait véritable par la suite. L'industrie relative se développant de plus en plus en France, il pu un jour voir un film relatif à sa série fétiche qui, si il ne révolutionnait pas sa vision de cette dernière, rajouta de nouvelles images à sa mémoire dédiée à ce personnage. Des images comme
celle-ci. De quoi tenir aisément pour l'entretien du mythe. Avec les années, son appréhension du sort de ce personnage a changé : il était maintenant plus vieux qu'elle et se mettait à entrevoir des enjeux qu'il ne soupçonnait même pas jeune !
Plus on devient vieux, plus on se prend la tête avec un rien. Son égérie germanophone qui était une « grande » est devenue une « enfant ». Même combat, le sentiment d'empathie est toujours aussi présent, on pourrait même dire que celui-ci s'est densifié avec ces nouvelles considérations prises avec l'âge. La mémoire de ce personnage a grandi chez lui en même temps que les bougies commençaient à bien se compter sur ses gâteaux d'anniversaire, la germanophone au destin déchirant demeurant pour lui une référence absolue en compagnie de sa camarade au regard perdu dans la Lune, et rien ne vint changer cet état de fait.
Il y a des préférences intemporelles, ce personnage germanophone avait prouvé à cet individu qu'elle resterait une bonne paire de temps dans son souvenir.
Nuit 0.4 : Le Crépuscule des Dieux
L'année 2007. Notre téléspectateur apprend que le souvenir va rejoindre la présent autrement que par un revival né de son lecteur DVD : le génial névrosé à l'origine du rêve revient mettre un coup de pied dans la fourmilière et montrer que rien n'a été fait pour surpasser son entreprise depuis plus d'une décennie. Rongé jusqu'à l'inconscient par son travail, notre téléphage acquiesce un tel discours et se met à rêver de cette nouvelle aventure, sur grand écran en plus.
La réalité des distributeurs étant ce qu'elle est, l'espoir devient réalité fin-février 2009. il s'est pris une bombe NN sur son petit cœur de fan et n'a pas besoin de se convaincre qu'il n'y avait rien eu d'égalable à ces yeux dans le domaine depuis qu'il en a fait sa connaissance. Mais la germanophone, était-elle au rendez-vous comme sa partenaire mémorielle dans ce film ? Eh bien, non vu qu'elle est abonnée aux entrée tardives... Enfin, si, mais le trailer n'avait pas trop besoin de le rassurer pour qu'il se dise que les retrouvailles futures avec elle risquent d'être aussi démentiellement puissants que ceux de sa camarade.
Juin 2009, le deuxième film sort au Japon et file une confirmation : il faudra si il le faut se trainer par terre pour le voir car ces retrouvailles sont exactement comme espérées. Le souffle ne s'est pas perdu en route, la lecture nouvelle de l'une des deux figures qu'il apprécie envoie du bois. Contrairement à ce qui se passe chez Wagner, ici, les dieux ne vont pas se casser la figure pour permettre l'avènement de l'âge de l'Homme. Non Non, la lecture première laisse place à une interprétation alternative pour que les convaincus soient remerciés et les néophytes convertis. Et le mieux, c'est que le personnage féminin qui nous intéresse ici continue de tailler sa part du lion dans légende, n'est-ce pas beau ?
Voilà, c'est la fin d'une tétralogie qui ne tenait pas la route mais qui essayait de vanter les mérites de la Second Children. Celle qui donne un sentiment de perfection à tout ce qu'elle a bien pu touché. Ou du moins, c'est la vérité que je veux préserver dans mon cœur de FanBoy.
Sinon, pour la dernière fois peut-être...
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