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Qu'est-ce que ça va vite ! Pourtant en reconsidérant ce que j'ai posté il n'y que 6 chapitres et un petit prologue bref à mon sens pas grand chose.
Alors voyons voir les résultats du sondage
...
Bon bah je m'incline ce sera un résumé classique.
Mais bon je ne démords pas de mon schémas et je le mettrai parfois en bonus
Allez nouveau sondage ! Mais cette fois plus classique.
S'il vous plaît lisez ce chapitre avant de voter il pourrait déterminer votre choix.
Je remettrai à zéro le sondage dans quelque chapitre. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce qu'un personnage qui est introduit mollement au début peut gagner en profondeur et en charisme par la suite. Et c'est ce que j'espère qu'il se passera. Et puis je rajouterai des persos. Qui ? Mystère et boule de gomme !
Allez mon premier résumé :
Après être revenu des Phares les deux garçons se retrouvent face au pirate Grant Rudel. D'abord terrorisés ils finissent néanmoins par l'attaquer à tour de rôle. Leur raisons sont différente mais le résultat sera le même : les deux enfants seront vaincus. Néanmoins, un groupe de marine commandé par le caporal Conray fera son intervention et attaquera le pirate.Cette attaque se conclura elle aussi par une défaite. Silann pensant Matt mort ira se recueillir auprès de son corps et verra à sa plus grande surprise que ce dernier est vivant. Après des premiers soin rapide de la part de marines Matt, Silann et le caporal seront évacués dans un entrepôt pendant que les pirates approchent du port. Pendant ce temps, à la base le vice-amiral Malcolm monte un groupe ayant pour objectif de découvrir quel est le but des pirates. Ce groupe est constitué du sous-lieutenant Stanley et du sergent-chef Grolgoï.
Bon bah je crois qu'il n'y a plus rien à dire alors le chapitre ^^ :
Chapitre 7 : DébarquementQuartier des affaires Ouest – dans un entrepôt en bordure du quaiEn voyant Matt se réveiller, Silann le rejoignit avec air mêlant la tristesse au soulagement.
_ L’homme à l’écharpe, où est-il ? Demanda Matt avec affolement.
_ Je ne sais pas, répondit Silann en chuchotant. Mais tu …
_ Et on est où ? L’interrompit-il.
_ Dans un entrepôt. Mais s’il te plaît fait …
_ Mais qu’est-ce qu’il c’est passé ?
_ Des marines t’ont transporté ici après que tu te sois évanoui pour te mettre à l’abri des pirates. Est-ce que tu pourrais …
_ Des pirates ! S’exclama-t-il, puis reprenant à voix basse réalisant la proximité de ces derniers. Mais alors ils sont juste à côté !
_ C’est ce que j’essayai de te dire.
Matt essaya de se lever mais perdit l’équilibre et se fit rattraper par Silann.
_ Tu dois aller chez un médecin. Reprit Silann d’un ton inquiet.
_ Pas la peine, je me sens parfaitement bien. Minimisa Matt.
_ Ce sont les marines qui l’ont dit et puis il faut amener le monsieur. Dit-il en montrant du doigt le corps du caporal.
_ Et où se trouve ce médecin ? Pas à l’hôpital j’espère ? Demanda Matt qui redoutait d’y retourner.
_ Non, à cette adresse.
_ Ah bon ! Alors allons-y !
Silann était admiratif devant la volonté de Matt. Il avait beau être blessé et être dans une situation tendue, il continuait comme à son habitude d’aller de l’avant.
Matt, en réalité, était toujours autant terrifié à l’idée de croiser la route de pirates, mais il devait éloigner le plus possible Silann afin de le protéger. Il ne voulait pas qu’une telle tragédie recommence, aussi bien pour un être cher que pour n’importe qui d’autre, ce qui incluait naturellement le caporal blessé. Il pensait de plus, qu’en les sauvant cela contribuerait à réparer son odieux crime, qui le rongeait maintenant depuis quatre longs et interminables mois. Il était resté prisonnier, sur son lit d’hôpital, se repassant sans relâche et sans temps mort la scène du meurtre pendant laquelle il n’avait pu, faute de courage, empêcher l’assassinat. C’est ainsi, que petit à petit, lentement mais surement, il en était parvenu à la conclusion que ce crime n’était autre que sa faute. Il aurait dû l’empêcher ! Faire quelque chose contre ! Mais au lieu de ça, il était resté lâchement caché dans un placard, refusant de se battre et tremblotant de peur. Mais maintenant c’était fini ! Il ne fuirait plus ! Il irait de l’avant et se battrait pour protéger tout le monde. Et pour réaliser cela, il devait continuer à ne montrer aucune faiblesse dans sa détermination.
Port OuestLes pirates commençaient à descendre. A leurs têtes se trouvait un être à la carrure imposante. Il mesurait dans les deux mètres trente et faisait la largeur de deux hommes. Sur son visage se dessinait un large sourire sous lequel pendait fine barbe grise qui lui descendait jusqu’au torse. Cet homme qu’on aurait pu qualifier à première vue de géant portait une chemise de lin recouverte d’un long manteau de fourrure posée sur ses épaules. Par ailleurs, il portait dans son dos un immense marteau enrichi d’une hache. Cet être n’était autre que le capitaine Malovski. Apercevant Grant il le félicita :
_ Tu as fait du bon travail, Grant.
_ Ce fut plus facile que prévu. La marine a bien baissé.
_ C’est une chance pour nous. Dit Malovski en riant haut et fort.
Les quelques trois cents pirates qui étaient derrière se mirent à rire en l’imitant. Soudain Malovski, qui avait fini de rire, leva la main et tous ses hommes se turent plongeant à nouveau le quai dans le silence. Celui-ci fut interrompu par Grant qui questionna intrigué :
_ Au fait, comment se fait-il qu’un bateau soit manquant ?
Malovski laissa quelques secondes s’écouler comme pour ménager les effets de sa phrase, puis déclara sourire aux lèvres :
_ Un des navires a coulé.
A l’annonce de cette phrase le silence s’installa de nouveau. Et alors que Grant allait parler probablement perplexe devant une telle nouvelle Malovski prit le devant et déclara :
_ Bien, nous n’avons pas le temps de traîner, les marines doivent être déjà en chemin. Macahua, Sormaf, Grant avec moi. Quant à vous autres vous avez carte blanche. Cette dernière phrase avait été dite avec un sourire qui avait quelque chose de malsain.
_ Venez nous allons de ce côté. Déclara-t-il.
_ Qu’allons-nous faire ? Demanda Grant.
_ Régler une affaire. Répondit Malovski avec un sourire qui faisait de plus en plus froid dans le dos.
Quartier des affaires OuestTapis dans les quelques coins d’ombre qu’offraient les murs des bâtiments, les marines attendaient, fusil à la main, prêt à tirer au premier pirate venu. Car ils savaient que les pirates viendraient, c’était inévitable. Cela faisait maintenant quinze minutes. Les soldats positionnés sur les toits enduraient sans broncher le soleil. Analio, un homme d’une quarantaine d’année dont les cheveux courts étaient rabattus gracieusement des deux côtés de la tête saisi l’escargophone. Aucun signe des pirates ! Cela n’était pas normal. Des gouttes de sueur commençaient perler le long de son dos. Son inquiétude chronique allait croissante. Une fois le numéro composé, il déclara :
_ Vice-amiral Malcolm, le colonel Analio au rapport.
_ Qu’y a-t-il ?
_ Nous n’apercevons toujours pas les pirates. Avez-vous des nouvelles des observateurs ?
_ Ils sont déjà partis mais n’ont pas encore donné de nouvelles.
_ Devrions-nous chercher les pirates par nous-mêmes ?
_ En aucune façon. Si nous faisons ça nous perdrons notre effet de surprise.
_ En êtes-vous sûr ? Demanda le colonel Analio en cédant une fois de plus à son inquiétude chronique.
_ Absolument. Il ne s’agit pas de pirates habituels. Le mieux que vous ayez à faire est de les attendre. Je me suis déjà arrangé pour restreindre leur champ d’action, ils viendront à coup sûr dans votre secteur.
A ce même moment, un marine s’approcha du colonel pour lui murmurer quelques mots à l’oreille.
_ Vous aviez raison vice-amiral Malcolm. Un de mes soldats m’indique qu’il y a du mouvement.
Analio raccrocha. Il était maintenant un petit peu plus rassuré, les pirates étaient bien présents. Mais il restait tout de même inquiet. Allaient-ils venir ? Et surtout, gagneraient-ils ?
Quartier résidentiel EstLe sous-lieutenant Stanley qui devançait de deux mètres le sergent-chef Grolgoï ralla :
_ À cette allure là on n’y sera jamais. Marchez plus vite. Vous allez faire rater la mission et ruiner mon avancement.
Le sergent-chef qui avait de la peine à marcher au même rythme que le sous-lieutenant protesta :
_ Mais vous marchez trop vite. Ralentissez !
_ Je marche à une allure normale. C’est vous qui êtes lent avec vos petites jambes.
_ Je n’ai pas de petites jambes et je ne suis pas petit ! S’énerva le sergent-chef tout en sautillant sur place. Je suis simplement plus bas que la moyenne !
_ Et puis pourquoi vous vous êtes autant encombré ? Demanda le sous-lieutenant en montrant du doigt la longue-vue que portait le sergent-chef dans son dos.
_ Vous exagérez je n’ai pris qu’une seule chose.
_ Vous rigolez ? Cette longue-vue fait presque le double de votre taille. Vous êtes trop pe…
_ Je-ne-suis-pas-PETIT ! s’exclama le sergent-chef en s’énervant une nouvelle fois. Et puis vous ne vous êtes pas vu vous ? Le lèche-botte de service. Renvoya-t-il.
_ Je vous signale que mon grade est supérieur au votre. Vous me devez respect.
_ Rien à foutre.
_ Espèce de pe…
_ Dites le encore une fois et je rentre à la base.
_ Arrgh ! Si vous y retournez je m’arrangerai pour vous faire rétrograder.
Stanley ne pouvait plus le supporter. Il était familier, grossier et n’en faisait qu’à sa tête. Pourquoi ce crouton de vice-amiral l’avait-il choisi ? Plus il avançait avec ce nabot et plus il pensait qu’il s’agissait en réalité d’une punition. Le sergent-chef avait de la chance, s’il n’avait pas été sur une mission de la plus haute importance il l’aurait non seulement sévèrement réprimandé mais aussi humilié. Alors qu’il commençait à réfléchir à un moyen sadique pour le punir l’escargophone portatif sonna.
_ Sous-lieutenant Stanley, ici le vice-amiral Malcolm. Où êtes-vous ?
_ Nous sommes actuellement dans le quartier résidentiel Ouest. Nous avons contourné la foule pour avancer plus vite.
_ Une fois les pirates en vue faites-moi un rapport.
_ ♪Bien sûr vice-amiral Malcolm. Je n’y manquerai pas car comme vous le savez vous êtes … ♪
Stanley n’avait pas terminé sa phrase que la communication coupa. A ce moment, le sergent-chef qui avait vu la scène d’un air amusé envoya :
_ C’est bien ce que je disais. Vous êtes un véritable faux cul.
Ne pouvant s’énerver et au risque de faire échouer la mission, et ce de fait, son futur avancement, Stanley s’imagina tenant une torche prêt à cramer le sergent-chef Grolgoï attaché sur un poteau.
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Le titre est officiellement "Débarquement" mais je mourrai d'envie de l'appeler "Le retour de Sergent-chef Grolgoï" tant j'adore ce perso seulement ça ne représentait pas bien le chapitre alors j'ai opté le premier titre.
Alors il faut voter ... arrrgh je ne sais pas pour qui voter, je les aime tous. Bon il faut de toute façon faire un choix je vote pour celui qui a était le moins travaillé pour l'instant ... Celui qui devait
mourir au tout début mais que j'ai sauvé et que je sauverai encore s'il le faut (Oups j'en ai trop dit) ... Conray (je l'adore aussi, vous verrez dans quelque chapitre vous aussi vous allez l'adorer).
J'espère que ce chapitre vous a bien plut (surtout la fin en cas moi j'adore ce passage).
Comme d'hab je vous encourage à commenter, ça me permet de savoir si le chapitre vous a plut, s'il y a quelque chose que vous n'aimez pas/qui vous gêne/ne comprenez pas et si il y a une erreur/oubli de ma part.