Épisode 15 : Tsubasa Cat – The Fifth
Black Hanekawa est plus violente que jamais, l'état de son hôte doit être très préoccupant tant la peur qu'inspire Black Hanekawa pour faire passer son message à Koyomi est importante. Oshino semble avoir quitté la ville, Shinobu est portée disparue, à quoi donc va bien pouvoir se raccrocher Koyomi pour sauver son amie tout en essayant de lui survivre ?
Ça semble être la fin du parcours, ce n'est plus une légende parmi les amateurs d'animes mais bien une réalité dorénavant : Bakemonogatari possède enfin sa véritable conclusion de la part de
SHAFT. Une attente démentiellement longue pour une série qui mérite sûrement une telle attention. Des réponses, des conclusions, des perspectives d'avenir pour tout un univers captivant ; il ne reste plus qu'à voir ce que propose cet épisode.
Un sentiment domine tout de même dans mon ressenti une fois ce quinzième digéré : le douzième épisode m'apparaissait plus comme démentiel. Je préfère la conclusion TV à la conclusion de l'histoire, néanmoins... ça reste l'épisode qui conclue une série de très haute volée avec du contenu en adéquation. En conséquence, cet épisode représente le haut du panier actuel pour ma part tant le contenu est riche et très prenant à l'écran. Le meilleur exemple, c'est peut-être l'empathie que l'on ressent tout au long de sa confrontation avec Black Hanekawa pour Koyomi. Vu ce que celle-ci lui colle tout au long de leur entretien pour lui faire comprendre les besoins de son hôte, eh bien, on ne peut qu'être derrière le pauvre Koyomi tant le désespoir de ce dernier semble aller crescendo devant la folie furieuse présentée par Black Hanekawa. Là, ça atteint quand même un bon paroxysme lors de la séquence où cette dernière charcute Koyomi au cou d'un simple passage de sa langue. Pour peu que l'on se remémore que Koyomi va y survivre grâce à ses capacités héritées de Shinobu, on a quand même mal pour le pauvre tant c'est assez dérangeant à l'écran. De même, on n'oublie pas de nous signaler que la pauvre Hanekawa reçoit elle aussi sévère par l'intermédiaire de Black Hanekawa qui fait voler en éclats son intimité, les passages ponctuels où ses sentiments intervenaient m'apparaissant comme plutôt space. Néanmoins, la morale de Bakemonogatari est sauve quand Koyomi comprend une nouvelle fois en étant à l'article de la mort qu'il n'y avait que Senjôgahara qui comptait réellement dans son bas monde. \o/
Et c'est là que...
Le Pouvoir du Deus Ex Machina est en marche !
Sincèrement, j'ai eu une sorte de grosse réminiscence de l'une des dernières séquences de Kamina dans Gurren Lagann quand j'ai vu débouler Shinobu depuis l'ombre de Koyomi, il faudrait mettre ça en parallèle dans l'absolu mais ça m'a semblé assez similaire dans le côté Bad-Ass de la démarche artistique employée pour mettre en valeur la séquence. Qu'elle soit là pour la fin, oui, je m'y attendais un peu, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle puisse émerger d'une ombre pour mettre KO Black Hanekawa comme elle a pu le faire la première fois. Le lien entre Shinobu et Koyomi doit être plus important que prévu. Cette conclusion du problème de Hanekawa m'a plutôt plu, notamment pour le côté Bad-Ass affiché par Shinobu alors que Koyomi n'avait pas une seule marge de manœuvre autre que de l'appeler à l'aide. Ça laisse surtout une plage future énorme à Koyomi pour régler de lui même ce genre d'histoires. En tout cas, c'est officiel désormais, Aya Hirano a eu un rôle de composition dans Bakemonogatari grâce à Shinobu : on ne l'a pas entendu ne serait-ce qu'une fois. \o/
La conclusion semble être que nos jeunes amis vont devoir se débrouiller seuls maintenant que Meme Oshino semble avoir mis les voiles devant le parachèvement de la « formation » de son temporaire protégé. Ça tombe bien, ce dernier a gagné le droit de rester aux côtés du coach le plus exigeant qui soit. Gare à la baisse d'attention, l'auto-proclamée Tsundere de l'histoire veille. Il n'y a plus qu'à attendre les années à venir Nisemonogatari pour revoir toute cette fine troupe.
Impressions finales sur la série
Hé Hé, cela fait une éternité que j'aurais dû faire une telle chose, mais
SHAFT en a décidé autrement avec ses épisodes 13 à 15 qui nous ont été communiqué au compte-gouttes ces derniers mois. Sans surprise, Bakemonogatari fut pour moi une très surprise avant de devenir en fin de compte une très bonne référence. Il y a de nombreuses démarches artistiques dans la réalisation qui force mon respect, c'est serti de dialogues géniaux et retors qui arrivent à faire fi de la barrière de leur longueur très importante et finalement, ça met en scène une galerie de personnages très attachants et intéressants.
Le personnage qui s'est démarqué le plus à mes yeux, c'est bien évidemment Hitagi Senjôgahara, un personnage doté d'une qualité d'écriture qui met sur les genoux et au pouvoir d'évocation monstrueux même si il lui faut extrêmement peu de temps d'exposition pour le faire fonctionner. Même si Senjôgahara est le personnage que je préfère de très loin de la série, les autres personnages sont loin d'être en reste, je relèverai ainsi que Koyomi est un personnage étonnamment intéressant en tant que personnage principal car il donne l'impression de naviguer sur des schémas narratifs assez ambiguës. Après, si on met les deux dans la situation de l'épisode 12, eh bien, on obtient juste un chef d'œuvre en puissance qui se satisfait à lui même en termes d'évocation en dehors de tout autre repère. Bakemonogatari est à mes yeux une très bonne série qui fait fréquemment des détours par l'excellence, voire au delà à un moment donné. À ne pas louper en tout cas si jamais ça arrive par quelque manière que ce soit par chez nous.
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